Les personnes piégées en mer ou croupissant dans les camps de réfugiés du monde entier ne sont accueillies que si elles servent de caution politique, écrit Ramzy Baroud.
Source : Consortium News, Ramzy Baroud
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
La langue est politique et la politique est le pouvoir. C’est pourquoi l’utilisation abusive du langage est particulièrement inquiétante, surtout lorsque les innocents et les vulnérables en paient le prix.
Les guerres menées ces dernières années en Syrie, en Libye, en Afghanistan et dans d’autres pays du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, ont entraîné l’une des plus grandes catastrophes humanitaires, sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. Au lieu d’élaborer une stratégie mondiale unifiée faisant du bien-être des réfugiés de ces conflits une priorité absolue, de nombreux pays les ont complètement ignorés, les ont rendus responsables de leur propre misère et, parfois, les ont traités comme s’ils étaient des criminels et des hors-la-loi.