Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.
Source : Jacobin Mag, Tony O’Sullivan
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).
Le coût humain de la mauvaise gestion du NHS par le gouvernement est difficile à exagérer, mais il résulte d’une politique intentionnelle visant à sous-financer les soins de santé et à permettre aux intérêts privés d’extraire de l’argent du système.