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Le scandale de la coopération internationale entre les services de renseignement commence à sortir

Thursday 19 November 2015 at 03:00

Qu’en termes choisis ces choses là sont dites… Et zou, quelques bombinettes glissées, mais voyez comme tout est lissé par rapport aux articles originaux, pour ne pas trop déplaire au pouvoir…

On est un peu loin du J’accuse !…

Comme souvent, on observe aussi que tout était public, mais noyé…

Source : A lire en intégralité sur Francetvinfo.fr, 18/11/15

Controverses autour de la coopération internationale entre les services de renseignement

Les attaques du 13 novembre dans la capitale française mettent au jour la mauvaise coordination entre ces services. Ce qui a permis à plusieurs terroristes de franchir les frontières, jusqu’à la France

Cinq jours après les attentats qui ont secoué Paris et tué 129 personnes, de nombreuses questions demeurent autour de la coordination des services de renseignements. Le carnage du vendredi 13 novembre soulève des interrogations sur la capacité des systèmes antiterroristes français à prévoir et à empêcher les attaques sur son sol. Pourquoi les terroristes n’étaient-ils pas mieux suivi ? Qui aurait pu donner l’alerte ? Les services de renseignement sont-ils ralentis par la politique étrangère du gouvernement ? Francetv info revient sur les dysfonctionnements de la communication internationale.

[...]

La zone d’ombre du régime syrien

Mais diable, quelle zone d’ombre est-elle traitée dans le paragraphe suivant ??

On se demande pourquoi ils ne nous aident pas alors que nos dirigeants leur urinent dessus ?

Une autre source cruciale ne transmet plus d’information à la France : la Syrie. Bachar Al-Assad constitue “une partie du problème” de l’instabilité dans le pays, répète sans cesse le président François Hollande. Mais à cause de son isolement, Assad empêche le passage d’informations sur les terroristes qui s’entraînent en Syrie.

OB : Magnifique de novlangue ça…

En octobre 2014, le journal Le Monde faisait état d’une situation tendue entre le ministère des Affaires étrangères et les services de renseignement français. Car tandis que l’Allemagne reprend le dialogue, la France, elle, continue de se montrer intraitable. Tant et si bien que les services français ont tout de même tenté de rétablir discrètement le contact avec les autorités syriennes, provoquant la colère du Quai d’Orsay.

Déjà, fin 2013, Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur de 2008 à 2012, pointait du doigt le manque de communication avec le régime, comme le rappelle le journal Marianne : “Comment arrêter les jihadistes français qui partent en Syrie s’il n’y a plus de contacts, plus de négociations ?

Alain Chouet, ancien responsable du renseignement de sécurité à la DGSE et longtemps en poste à Damas, est lui aussi très critique la position de fermeté défendue par le gouvernement. Il explique à Marianne que les services français ont besoin d’une protection diplomatique du régime syrien. ”Les Syriens nous demandent : ‘Rouvrez votre ambassade à Damas que vous avez si malencontreusement fermée il y a trois ans. Tous vos petits camarades européens l’ont déjà fait. Serez-vous les derniers ?’ La seule réponse qu’on peut leur faire est que notre ministre des Affaires étrangères n’a pas encore trouvé de chapeau assez digeste pour être mangé…”

“Il va bien falloir faire comme les Américains et aller discrètement à Canossa se mettre d’accord a minima avec les responsables militaires syriens si nous ne voulons pas que l’offensive contre l’Etat islamique tourne à la farce avec des jihadistes qui nous font des bras d’honneur à peine la frontière avec l’Irak passée”, concluait Alain Chouet dans le journal.

“S’il y a un attentat, c’est qu’il y a un problème”

Depuis, la situation ne semble pas avoir beaucoup évolué. En avril dernier, dans un entretien diffusé sur France 2,  Bachar Al-Assad parlait de “contacts avec les renseignements français“, tout en insistant “qu’aucune coopération ne pouvait être possible” sans un changement de position du gouvernement français.


Bachar Al-Assad : “des contacts avec la France, mais pas de coopération”

Au vu des attentats de vendredi, la pression est forte pour que la France reprenne les contacts avec le régime du dictateur. Mardi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a été clair : Il est inacceptable de poser des conditions préalables à toute union contre le terrorisme. Il faudra mettre de côté l’idée qu’une vraie lutte contre l’organisation Etat islamique et ses semblables ne peut avoir lieu que lorsque le destin de Bachar Al-Assad aura été décidé” a-t-il affirmé à l’issue d’un échange avec son homologue libanais.

Ces différents éléments pointent l’importance de la cohésion internationale en matière de lutte contre le terrorisme. Les services français, conscients de certains dysfonctionnements, soulignent cependant leurs capacités limitées : ”Par définition s’il y a eu un attentat, c’est qu’il y a eu un problème”, conclut Alain Chouet. “Mais bon, on ne reproche pas les feux de forêts aux pompiers… Si vous mettez un pompier tous les cinq mètres dans les forêts de France, vous n’aurez plus de feux de forêts…

Source : Francetvinfo.fr, 18/11/15

Source : A lire en intégralité sur Francetvinfo.fr, 18/11/15

Source: https://www.les-crises.fr/le-scandale-de-la-cooperation-internationale-entre-les-services-de-renseignement-commence-a-sortir/