Un nouveau rapport du ministère de la défense indique que la violence sur le continent est aujourd’hui bien pire qu’à l’époque où l’armée américaine est intervenue pour « aider ».
Source : Responsible Statecraft, Nick Turse
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Selon une nouvelle étude de l’Africa Center for Strategic Studies, une institution de recherche du Pentagone, les décès dus au terrorisme en Afrique ont augmenté de plus de 100 000 % [100 000 % équivaut à 1000 fois plus, NdT] au cours de la guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis. Ces résultats contredisent les affirmations du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) selon lesquelles il fait échec aux menaces terroristes sur le continent et promeut la sécurité et la stabilité.
Pour l’ensemble de l’Afrique, le département d’État a recensé neuf attaques terroristes en 2002 et 2003, qui ont fait 23 victimes au total. À l’époque, les États-Unis commençaient tout juste à déployer un effort de plusieurs décennies pour fournir des milliards de dollars d’aide à la sécurité, former des milliers de militaires africains, établir des dizaines d’avant-postes, envoyer leurs propres commandos dans un large éventail de missions, créer des forces supplétives, lancer des frappes de drones et même s’engager dans des combats au sol avec des militants en Afrique.