Les leaders Républicains puisent dans la nostalgie de l’ère Reagan pour unir leur parti, mais une guerre froide au XXIe siècle ne serait bénéfique pour personne.
Source : The Guardian, Christopher S. Chivvis
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Les événements entourant le premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont pris des allures de Guerre froide, avec l’Amérique et ses alliés alignés d’un côté et la Chine et la Russie de l’autre. Certains hommes politiques à Washington – et peut-être à Pékin – semblent à l’aise avec cette situation. Mais ils devraient être prudents. Il n’y a aucune raison de croire qu’une répétition de la guerre froide au XXIe siècle serait bénéfique pour qui que ce soit, surtout pour les États-Unis.
La semaine dernière, le président Biden a effectué une visite spectaculaire à Kiev, puis s’est adressé à une foule à Varsovie, promettant le soutien inébranlable des États-Unis à l’Ukraine. Le président Poutine a prononcé son propre discours, dans lequel il s’est entêté à dire que l’OTAN était responsable de la guerre et a suspendu la participation de la Russie à un traité vital de contrôle des armes nucléaires. Pendant ce temps, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a affronté son homologue chinois, Wang Yi, à Munich, et a averti la Chine de ne pas fournir d’armes à la Russie. Yi s’est ensuite rendu à Moscou et s’est tenu aux côtés du président Poutine pour une séance de photos.