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[Reprise] Législatives en Ukraine, huit mois après Maïdan (Reuters)

Sunday 26 October 2014 at 06:00

Reprise d’un article du NouvelObs, copier-coller d’une dépêche Reuters.

Avec quelques commentaires, à propos du travail de Reuters, dont on serait en droit d’attendre une certaine impartialité, vu que c’est une agence de presse et pas un journaliste lambda…

par Richard Balmforth et Pavel Polityuk

KIEV (Reuters) – Les Ukrainiens élisent dimanche leurs députés, un scrutin qui devrait profondément modifier la composition de la Rada, l’unique chambre du Parlement de Kiev, en évinçant les anciens partisans du président Viktor Ianoukovitch renversé en février par la révolution de Maïdan.

Ces élections législatives, les premières depuis le soulèvement contre Ianoukovitch, ne pourront cependant pas avoir lieu dans les régions de l’Est tenues par les séparatistes pro-russes, pas plus qu’en Crimée, annexée en mars par la Russie.

Hmm, c’est pas un peu gênant – voire dangereux – des élections en pleine guerre civile ? Bon, question bête j’imagine…

En conséquence, seuls 424 des 450 sièges de la Rada devraient être pourvus, les autres restant vacants.

Les insurgés de l’Est entendent quant à eux organiser leurs propres élections début novembre.

Pour ce renouvellement du Parlement de Kiev, c’en est fini des candidatures de gardes du corps ou de maîtresses propulsés en politique par des oligarques complaisants.

FICHRTRE, j’imagine que Reuters a dû faire un travail COLOSSAL pour s’assurer que les milliers de candidats ne rentraient pas dans cette catégorie. Je n’avais pas eu tout à fait les mêmes bruits pour ma part – mais bon, comme ils sont passés de l’ombre à la lumière…

A leur place, on trouve parmi les candidats des militants de Maïdan, la place de Kiev qui a symbolisé la révolte de l’hiver dernier, et des combattants de la guerre contre les séparatistes dans l’Est.

Euh des miliciens candidats en masse, ça ne pose pas un petit problème ?

La nouvelle assemblée issue du scrutin du 26 octobre sera, à n’en pas douter, pro-occidentale et farouchement nationaliste, au grand déplaisir du Kremlin.

Euh et du mien en tous cas, pas par solidarité kremlinesque, mais simplement qu’un gouvernement nationaliste dans n’importe quel pays, ce n’est déjà pas la joie ne général – mais alors vu les nationalistes ukrainiens, c’est tous  aux abris… Enfin, bon, c’est vrai qu’ils sont cons ces Russes de ne pas être heureux d’avoir un gouvernement hostile à sa frontière…

Nadia Savtchenko, lieutenant de l’armée ukrainienne qui servait à bord d’un hélicoptère de combat dans l’est du pays, figure parmi les candidats. Accusée d’être impliquée dans la mort de deux journalistes russes lors des combats en juin dernier près de Louhansk, elle a été capturée par les séparatistes, puis transférée en Russie et se trouve actuellement dans un hôpital psychiatrique à Moscou.

MILITANTS ET MILITAIRES

Le colonel d’aviation Iouli Mamtchour, qui avait tenu tête aux Russes en mars en Crimée en refusant d’abandonner son poste, se présente sous les couleurs du mouvement du président Petro Porochenko.

A 35 ans, Tetiana Tchornovil, militante passée à tabac par des partisans de Viktor Ianoukovitch à Maïdan et veuve de guerre, est candidate du parti du Premier ministre Arseni Iatseniouk.

Lol, “et ancienne directrice de la communication du groupe néo nazi “UNA-UNSO”, mais c’est un détail. Condoléances pour le mari fasciste tué. Chargée de la lutte anticorruption par le nouveau pouvoir, elle a démissionné le 18/08 déclarant : “Quant à la corruption, elle profite à trop de monde, y compris au sein du nouveau pouvoir”. Des détails…

“On ne verra plus de gardes du corps ou de petites amies siéger au Parlement. On aura des gens avec un passé de militants ou de militaires, même s’ils ne connaissent pas grand-chose en droit ou en politique”, déclare le politologue Mikhaïlo Pogrebinski.

Ahhhhhhhhhhh, un type est la source. C’est lui qui a fait le boulot de contrôle ? Ou pas ?

Même avec un Parlement renouvelé, la tâche du président Petro Porochenko s’annonce difficile. Beaucoup lui reprochent la lenteur des réformes et l’accusent d’être parfois trop conciliant avec les Russes.

“Le temps ne joue pas en faveur de Porochenko, j’espère qu’il en est conscient et qu’il ne tardera pas à lancer des réformes“, dit le journaliste Moustafa Nayem, candidat du mouvement présidentiel.

Bah, il a déjà lancé une guerre civile, c’est pas mal… Et il négocie pour avori du gaz. Il peut pas EN PLUS déréguler le code du travail et privatiser en même temps…

Les formations pro-russes, comme le Parti des régions de Ianoukovitch, seront certainement chassées du Parlement. Les communistes, qui soutenaient l’ancien chef de l’Etat, risquent aussi de perdre leur représentation, pour la première fois depuis l’indépendance en 1991.

Ben oui, car le bastion était à l’Est, le méchant prorusse. Communistes à l’extrême Est, Fasciste à l’extrême Ouest – pas bien compliqué à retenir…

Ah tient, il s’intéresse aux communistes d’ailleurs, mais pas aux multiples partis fascistes et fascisants ?

“On va peut-être se retrouver avec un Parlement sans opposition, mais avec une concurrence entre chaque parti pour savoir qui sera le plus nationaliste et l’ennemi le plus déterminé de la Russie“, dit Mikhaïlo Pogrebinski.

Ahhh, “plus d’opposition”, le “rêve démocratique occidental” s’accomplit !

Et purée, que du beau pour l’avenir !

EFFORTS DE PAIX

Petro Porochenko espère être soutenu par la Rada dans ses efforts de paix. En septembre, après les revers subis par les forces gouvernementales, il a fini par accepter un cessez-le-feu, fragile et fréquemment violé depuis lors, et un projet de règlement du conflit.

Mais à Kiev, la haine de la Russie est plus forte que jamais. Sur Maïdan, on peut acheter des rouleaux de papier-toilette ornés du portrait de Vladimir Poutine. Lors des matches internationaux de football, un chant obscène sur le président russe est autant chanté que l’hymne national ukrainien.

Ça prouve tout… Du grand journalisme… J’imagine que PAS UN habitant de Kiev ne se dit qu’avec la Crimée en moins, une guerre à l’Est, une récession colossale, pénurie de gaz, “réformes du FMI”, la conclusion du Maidan n’était peut être pas si formidable…

Des partisans de l’ancien régime ont été agressés pendant la campagne électorale, parfois jetés dans des poubelles.

Bah, un détail, puisque c’est la Démocratie accomplie maintenant…

Les sondages créditent le bloc de Porochenko, qui comprend le parti Oudar de l’ancien champion de boxe Vitali Klitschko, de 30% des voix pour le scrutin de liste qui décidera de 225 sièges.

Ah Porochenko est passé de 55 % à 31 % en 5 mois ? Normal…

Petro Porochenko est assuré du soutien du Front populaire, le parti d’Arseni Iatseniouk, si celui-ci franchit la barre des 5% nécessaire pour entrer au Parlement.

Mais il pourrait avoir besoin également de l’appui de l’ancien Premier ministre Ioulia Timochenko, une vieille adversaire qui dirige le mouvement Patrie, et du populiste Oleh Liachko, chef du Parti radical.

Or Timochenko et Liachko n’ont pas ménagé leurs critiques envers le président, qu’ils jugent trop conciliant à l’égard des insurgés, auxquels il a proposé un statut d’autonomie limitée.

(Avec Natalia Zinets; Guy Kerivel pour le service français, édité par Marc Angrand)

Source  : NouvelObs

Source: http://www.les-crises.fr/reprise-legislatives-en-ukraine-huit-mois-apres-maidan-reuters/