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Ukraine – En vrac (06-08)

Wednesday 6 August 2014 at 02:54

Plusieurs anciens ministres européens appellent à exercer une pleine retenue militaire et politique

Gestion de la crise en Europe dans le contexte des événements en Ukraine - Jeudi 31 juillet 2014

La Mission de Coopération dans la Grande Europe (Task Force on Cooperation in Greater Europe) estime que la crise actuelle fait peser un risque sur la sécurité européenne et met face à face des adversaires dotés de l’arme nucléaire dans une région hautement instable. Dans sa deuxième prise de position sur la Gestion de la crise en Europe dans le contexte des événements en Ukraine, la Mission appelle les deux parties à :

La Mission appelle également les deux parties à :

Parmis les signataires de l’article :
  • Malcolm Rifkind (ancien Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères et à la Défense du Royaume Uni)
  • Des Browne (ancien Secrétaire d’Etat à la Défense du Royaume Uni)
  • Vyacheslav Troubnikov (ancien Directeur des services Russes)
  • Igor Ivanov (ancien Ministre Russe des Affaires Etrangères)
  • Adam Daniel Rotfeld (ancien Ministre Polonais des Affaires Etrangères)
  • Paul Quiles (ancien Ministre Français de la Défense)
  • Herve Morin (ancien Ministre Français de la Défense)
  • Anatoly Adamichine (ancien ministre Russe délégué aux Affaires Etrangères et Ambassadeur au Royaume Uni)
  • Özdem Sanberk (ancien sous-secrétaire d’Etat Turc aux Affaires Etrangères)
  • Volker Ruhe (ancien ministre Allemand de la Défense)
  • Alexei Gromyko (Directeur de l’Institut de l’Europe de l’Académie des Sciences Russe)
  • Tarja Cronberg (ancienne députée Finnoise en ancienne Directrice de l’Institut de Recherche sur la Paix de Copenhague)
Dans sa première prise de position publiée en janvier 2014, le groupe de travail a affirmé que, si les Européens ne jetaient pas les bases d’un nouveau grand projet de coopération européen, les divisions entre l’UE et la Russie pourraient générer une nouvelle période de confrontations en Europe.
L’exposé est disponible ici.
Le groupe de travail est soutenu par les recherches indépendantes d’un consortium de think-tanks : le European Leadership Network (ELN) à Londres ; le  Russian International Affairs Council (RIAC) à Moscou ; le  Polish Institute of International Affairs (PISM) à Varsovie et le International Strategic Research Organisation (USAK) à Ankara. Vous trouverez plus d’informations sur le site du groupe de travail.
L’exposé complet, toutes signatures incluses, est dorénavant disponible au téléchargement en anglais, russe, polonais, turc et allemand ci-dessous. La traduction en français sera rapidement disponible.
Source 
Traduction collective par les lecteurs du blog www.les-crises.fr 

Kiev accuse les séparatistes de tirer sur des soldats désarmés

Encore un bel article (grotesque) de la propagande de Kiev – quelle bassesse pour le Nouvel Obs… En quoi “Kiev accuse” est-il une information ? Ou alors, pourquoi ne jamais reprendre les “Moscou accuse” ?

Évidement, comme les désertions se multiplient, Kiev raconte n’importe quoi… Et des “journalistes” reprennent des accusations de crimes de guerre ceci sans la moindre preuve…

par Richard Balmforth

KIEV (Reuters) – Les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine ont tiré mardi sur des militaires ukrainiens désarmés rentrant de Russie où ils s’étaient réfugiés, ont déclaré les autorités de Kiev.

L’Ukraine a reconnu lundi que 311 soldats et gardes-frontières avaient dû se rendre en Russie pour échapper aux combats contre les séparatistes. Les autorités ukrainiennes affirment qu’ils avaient détruit leurs armes avant de franchir la frontière mais les séparatistes disent qu’ils les ont abandonnées et qu’eux-mêmes ont pu s’en emparer.

“Aujourd’hui vers 06h00, des combattants (séparatistes) ont traîtreusement tiré sur une colonne dans laquelle se trouvaient 195 soldats ukrainiens désarmés revenant de la Fédération de Russie”, a déclaré Andriy Lissenko, porte-parole du conseil de défense nationale, cité par l’agence Interfax.

Il n’a pas fourni de bilan.

Les forces ukrainiennes regagnent du terrain depuis juillet face aux séparatistes qui ont pris les armes en avril.

Elles ont effectué des bombardements aériens lundi soir et détruit des concentrations de rebelles et d’équipements militaires, selon le centre ukrainien d’information militaire, qui ne fournit aucune précision.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a en outre condamné mardi les manoeuvres militaires lancées la veille par la Russie près de la frontière entre les deux pays. Il a accusé Moscou de continuer à armer les séparatistes.

“Nous demandons de manière catégorique à la partie russe de mettre rapidement fin à de tels actes criminels (et) à retirer ses troupes de la frontière avec l’Ukraine”, déclare le ministère dans un communiqué.

Selon des responsables des services de sécurité ukrainiens, les séparatistes pro-russes essaient de contre-attaquer pour desserrer l’étau autour de leurs positions et les forces ukrainiennes continuent de subir des tirs d’artillerie et d’obus de mortier en provenance du territoire russe.

Les rebelles qui tiennent la ville de Horlivka, à une centaine de kilomètres de la frontière, sont en train de masser des hommes et des équipements dans l’espoir de briser les lignes gouvernementales qui menacent de couper leur principale voie d’approvisionnement à l’Est, disent les autorités ukrainiennes.

Moscou dément toute fourniture d’armes aux séparatistes.

(Avec Pavel Polityuk; Bertrand Boucey pour le service français)

Source : Nouvel Obs

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Alors là, c’est incroyable, ils ont simplement fait un copier-coller de la dépêche Reuters originale ici.

MAIS plus fort que tout, ils ont carrément repris les noms des rédacteurs Reuters – ce qui ne se fait habituellement pas…

Ce qui confirme de plus en plus qu’il devient inutile et couteux de financer des journaux, puisqu’il suffit de lire la dépêche Reuters ou AFP directement…

Par chance, les lecteurs du site sont moins abrutis que les journalistes (ce qui va vite poser de gros problèmes à la profession avec Internet…)

 

 

“Modération”

On voit bien que les bombardements se font avec modération :

Chakhtiorsk, attaque de taupe géante ou d’un missile balistique ? Presque 5 m de profondeur, plus de 10m de diamètre d’après la télé russe.

Poutine veut une “riposte” aux sanctions américaines et européennes

Y’a pas bon la croissance, ni nos emplois – mais ils s’en foutent les néoconservateurs subventionnés…

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mardi 5 août avoir ordonné au gouvernement d’élaborer des mesures de “riposte” aux sanctions européennes et américaines, introduites la semaine dernière contre la Russie que l’Occident accuse d’être impliquée dans le conflit dans l’est de l’Ukraine.

“J’ai donné un tel ordre aujourd’hui”, a déclaré Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes, lors d’un déplacement à Voronej, à 500 km au sud de Moscou.

Des “instruments politiques de pression sur l’économie”

“Bien évidemment, il faut le faire de manière extrêmement prudente pour soutenir les producteurs russes, mais sans faire de mal aux consommateurs”, a-t-il précisé.

Le recours à des “instruments politiques de pression sur l’économie sont inacceptables, ils contredisent toutes les normes et toutes les règles”, a souligné le président.

Il a rappelé que le “gouvernement russe avait déjà proposé un nombre de mesures de riposte face aux soi-disant sanctions de la part de certains pays”.

“Dans les conditions actuelles, nous pourrions bien y réfléchir afin de protéger les intérêts des producteurs russes”, a ajouté le président.

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a également estimé mardi que la Russie devait commencer à réfléchir aux éventuelles mesures à apporter aux sanctions occidentales.

“Nous avons besoin de discuter des réponses possibles” à ces sanctions, a-t-il indiqué, cité par l’agence officielle Itar-Tass, lors d’une réunion avec le ministre des Transports et un haut responsable de la première compagnie aérienne russe Aeroflot.

Source : Nouvel Obs

Conflit en Ukraine: l’Onu admet qu’elle n’a pas de preuves que la Russie soit impliquée

Les déclarations de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay selon lesquelles l’Onu n’a pas de preuves que la Russie livre des armes aux insurgés ukrainiens infirment les accusations fallacieuses dont Moscou fait l’objet, lit-on dans un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

La diplomatie russe indique avoir analysé la déclaration réalisée par Mme Pillay le 31 juillet dernier à Genève lors d’une rencontre avec les journalistes. La Haut-Commissaire a alors affirmé que l’Onu n’avait aucune preuve attestant que la Russie livre des armes aux insurgés de l’est de l’Ukraine.

“Nous estimons qu’il s’agit d’une énième confirmation du caractère infondé et fallacieux des déclarations accusant notre pays d’être responsable de l’escalade du conflit en Ukraine. Ceux qui se dédient à rechercher et à disséminer de telles insinuations devraient plutôt faire preuve de volonté politique et user de leur influence pour mettre fin au bain de sang provoqué par l’opération punitive de Kiev dans l’est du pays”, stipule document.

Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangère s’étonne que la déclaration en question ait été passée sous silence par les médias occidentaux.
“Visiblement, elle ne cadrait pas avec la campagne délibérée de désinformation visant à faire endosser à la Russie la responsabilité des événements en Ukraine”, conclut le communiqué.

Washington accuse régulièrement Moscou de livrer des armes lourdes aux insurgés, telles que des chars et des lance-roquettes. En outre, les Etats-Unis ont accusé Moscou d’être responsable du crash de l’avion Boeing 777 de Malaysia Airlines près de Donetsk en invoquant la livraison de systèmes de missiles Bouk aux combattants d’autodéfense.

Source : RIA

Sanctions antirusses américaines : l’hypocrisie dans toute sa splendeurs

Dans le grand jeu géopolitique se déroulant en ce moment autour de l’Ukraine, l’objectif des Etats-Unis n’est pas tant d’arracher ce pays à l’orbite de la Russie que de semer la zizanie entre leur vassale nommée Europe et le monde russe et par là empêcher l’émergence d’une grande alliance européenne continentale.

A cette aune, on ne peut être étonné de l’insistance avec laquelle les Etats-Unis font pression sur l’Union européenne – tout comme sur le Japon et la Corée du sud – pour que celle-ci adopte toujours plus de sanctions contre la Russie. Le volume annuel des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et la Russie se chiffrant à 27,8 milliards de dollars, les Américains ont naturellement bien peu à perdre en comparaison avec les Européens qui commercent avec les Russes pour un montant annuel de 440 milliards de dollars.

Mais le comble de l’hypocrisie et du cynisme, c’est que notre « grand frère » américain se garde bien de lui-même décréter des sanctions antirusses qui lui seraient trop douloureuses.

Ainsi donc, la NASA a suspendu sa coopération avec Roskosmos (l’agence spatiale russe)… sauf dans les projets jugés intéressants pour les Etats-Unis, comme la station spatiale internationale (ISS), seuls les lanceurs russes étant capables d’y acheminer les astronautes.

Il en va de même de l’achat par les Américains de propulseurs russes pour leurs fusées Atlas-5. En effet, ces lanceurs lourds sont équipés de moteurs russes K-33 et RD-180 dont le remplacement par du matériel états-unien ne pourra se faire que dans six ans et moyennant 1,5 milliards de dollars de coûts de développement. Il a donc été annoncé par Washington que les sanctions antirusses ne toucheraient pas ces importations, question d’intérêts nationaux.

En mai dernier, Rosneft – entreprise pétrolière appartenant à l’Etat russe – a conclu un accord d’investissement et de coopération avec la société américaine North Atlantic Drilling (NADL). Tandis que Rosneft entrera dans le capital de NADL, la compagnie russe utilisera six plateformes de la firme américaine jusqu’en 2022. Aucune restriction de ce côté-là non plus…

Pendant ce temps-là, sous les injonctions des impérialistes d’outre-Atlantique, notre Europe s’engage davantage dans une insensée et très risquée rhétorique antirusse. Quand va-t-on arrêter de leur cirer les pompes ?

Source : BL

Moscou pourrait interdire le survol de la Russie aux compagnies aériennes européennes

En réponses aux sanctions occidentales, la Russie étudierait la possibilité d’interdire l’utilisation des couloirs transsibériens aux compagnies aériennes européennes. Air France, Lufthansa et British Airways pourraient être les plus pénalisées. [...]

En tout état de cause, une telle interdiction pourrait peser sur l’activité des compagnies aériennes européennes et les plus touchées seraient Air France, Lufthansa ou British Airways écrit encore Vedomosti qui souligne que pour celles-ci, l’utilisation du corridor transsibérien permet d’économiser jusqu’à 30.000 dollars par vol. [OB : soit 100 $ par passager...]

Source : Les Echos

Source: http://www.les-crises.fr/ukraine-en-vrac-06-08/