Un jeans et/ou des sneakers fabriqués en France

Vous voulez contribuer à un projet local / made in France ? Respectueux de l’environnement ? Avec un cadre social pour les salariés ? Pour un tarif identique ou moins cher que des produits tirés à des millions d’exemplaires ?

Bravo à Thomas, l’initiateur de ce projet :

Si vous aimez marcher en sneakers, si
vous aimez porter des jeans, vos pré-commandes vont me permettre de
commander les matières premières nécessaires :

  • pour les chaussures : semelles recyclées et textiles, lacets en lin bio, cuir tanné sans chrome 6 : 99€
  • pour les jeans : toile denim 100% coton bio : 89 €

Un jeans commandé pour ma part, encore bravo pour l’initiative !

Plus d’infos sur http://fr.ulule.com/1083/

“Le scénario de l’effondrement l’emporte”

Sauvegarde de l’article de Libération

Dennis Meadow.

Dennis Meadow. (Photo Bruno Charoy pour Libération.)

Interview Dès le premier sommet de la Terre de 1972, le chercheur américain Dennis Meadows partait en guerre contre la croissance. A la veille de la conférence «Rio + 20», il dénonce les visions à court terme et dresse un bilan alarmiste.

Par LAURE NOUALHAT

En 1972, quatre jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technologie (MIT) rédigent à la demande du Club de Rome un rapport intitulé The Limits to Growth (les Limites à la croissance). Celui-ci va choquer le monde. Leur analyse établit clairement les conséquences dramatiques d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. En simulant les interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres, ces chercheurs élaborent treize scénarios, treize trajectoires possibles pour notre civilisation.

Nous sommes avant la première crise pétrolière de 1973, et pour tout le monde, la croissance économique ne se discute pas. Aujourd’hui encore, elle reste l’alpha et l’oméga des politiques publiques. En 2004, quand les auteurs enrichissent leur recherche de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. Et ils sont convaincus que le pire scénario, celui de l’effondrement, se joue actuellement devant nous. Rencontre avec l’un de ces scientifiques, Dennis Meadows, à la veille de la conférence de Rio + 20.

Le sommet de la Terre démarre mercredi à Rio. Vous qui avez connu la première conférence, celle de Stockholm, en 1972, que vous inspire cette rencontre, quarante ans plus tard ?

Comme environnementaliste, je trouve stupide l’idée même que des dizaines de milliers de personnes sautent dans un avion pour rejoindre la capitale brésilienne, histoire de discuter de soutenabilité. C’est complètement fou. Dépenser l’argent que ça coûte à financer des politiques publiques en faveur de la biodiversité, de l’environnement, du climat serait plus efficace. Il faut que les gens comprennent que Rio + 20 ne produira aucun changement significatif dans les politiques gouvernementales, c’est même l’inverse.

Regardez les grandes conférences onusiennes sur le climat, chaque délégation s’évertue à éviter un accord qui leur poserait plus de problèmes que rien du tout. La Chine veille à ce que personne n’impose de limites d’émissions de CO2, les Etats-Unis viennent discréditer l’idée même qu’il y a un changement climatique. Avant, les populations exerçaient une espèce de pression pour que des mesures significatives sortent de ces réunions. Depuis Copenhague, et l’échec cuisant de ce sommet, tout le monde a compris qu’il n’y a plus de pression. Chaque pays est d’accord pour signer en faveur de la paix, de la fraternité entre les peuples, du développement durable, mais ça ne veut rien dire. Les pays riches promettent toujours beaucoup d’argent et n’en versent jamais.

Vous n’y croyez plus ?

Tant qu’on ne cherche pas à résoudre l’inéquation entre la recherche perpétuelle de croissance économique et la limitation des ressources naturelles, je ne vois pas à quoi ça sert. A la première conférence, en 1972, mon livre les Limites à la croissance (dont une nouvelle version enrichie a été publiée en mai) avait eu une grande influence sur les discussions. J’étais jeune, naïf, je me disais que si nos dirigeants se réunissaient pour dire qu’ils allaient résoudre les problèmes, ils allaient le faire. Aujourd’hui, je n’y crois plus !

L’un des thèmes centraux de la conférence concerne l’économie verte. Croyez-vous que ce soit une voie à suivre ?

Il ne faut pas se leurrer : quand quelqu’un se préoccupe d’économie verte, il est plutôt intéressé par l’économie et moins par le vert. Tout comme les termes soutenabilité et développement durable, le terme d’économie verte n’a pas vraiment de sens. Je suis sûr que la plupart de ceux qui utilisent cette expression sont très peu concernés par les problèmes globaux. La plupart du temps, l’expression est utilisée pour justifier une action qui aurait de toute façon été mise en place, quelles que soient les raisons.

Vous semblez penser que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir ?

Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l’avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l’ensemble des populations, c’est terminé. On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.

En 1972, à la limite, nous aurions pu changer de trajectoire. A cette époque, l’empreinte écologique de l’humanité était encore soutenable. Ce concept mesure la quantité de biosphère nécessaire à la production des ressources naturelles renouvelables et à l’absorption des pollutions correspondant aux activités humaines. En 1972, donc, nous utilisions 85% des capacités de la biosphère. Aujourd’hui, nous en utilisons 150% et ce rythme accélère. Je ne sais pas exactement ce que signifie le développement durable, mais quand on en est là, il est certain qu’il faut ralentir. C’est la loi fondamentale de la physique qui l’exige : plus on utilise de ressources, moins il y en a. Donc, il faut en vouloir moins.

La démographie ne sera pas abordée à Rio + 20. Or, pour vous, c’est un sujet majeur…

La première chose à dire, c’est que les problèmes écologiques ne proviennent pas des humains en tant que tels, mais de leurs modes de vie. On me demande souvent : ne pensez-vous pas que les choses ont changé depuis quarante ans, que l’on comprend mieux les problèmes ? Je réponds que le jour où l’on discutera sérieusement de la démographie, alors là, il y aura eu du changement.

Jusqu’ici, je ne vois rien, je dirais même que c’est pire qu’avant. Dans les années 70, les Nations unies organisaient des conférences sur ce thème, aujourd’hui, il n’y a plus rien.

Pourquoi ?

Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Aux Etats-Unis, on ne discute plus de l’avortement comme d’une question médicale ou sociale, c’est exclusivement politique et religieux. Personne ne gagnera politiquement à ouvrir le chantier de la démographie. Du coup, personne n’en parle. Or, c’est un sujet de très long terme, qui mérite d’être anticipé. Au Japon, après Fukushima, ils ont fermé toutes les centrales nucléaires. Ils ne l’avaient pas planifié, cela a donc causé toutes sortes de problèmes. Ils ont les plus grandes difficultés à payer leurs importations de pétrole et de gaz. C’est possible de se passer de nucléaire, mais il faut le planifier sur vingt ans.

C’est la même chose avec la population. Si soudainement vous réduisez les taux de natalité, vous avez des problèmes : la main-d’œuvre diminue, il devient très coûteux de gérer les personnes âgées, etc. A Singapour, on discute en ce moment même de l’optimum démographique. Aujourd’hui, leur ratio de dépendance est de 1,7, ce qui signifie que pour chaque actif, il y a 1,7 inactif (enfants et personnes âgées compris). S’ils stoppent la croissance de la population, après la transition démographique, il y aura un actif pour sept inactifs. Vous comprenez bien qu’il est impossible de faire fonctionner correctement un système social dans ces conditions. Vous courez à la faillite. Cela signifie qu’il faut transformer ce système, planifier autrement en prenant en compte tous ces éléments.

La planification existe déjà, mais elle ne fonctionne pas. Nous avons besoin de politiques qui coûteraient sur des décennies mais qui rapporteraient sur des siècles. Le problème de la crise actuelle, qui touche tous les domaines, c’est que les gouvernements changent les choses petit bout par petit bout. Par exemple, sur la crise de l’euro, les rustines inventées par les Etats tiennent un ou deux mois au plus. Chaque fois, on ne résout pas le problème, on fait redescendre la pression, momentanément, on retarde seulement l’effondrement.

Depuis quarante ans, qu’avez-vous raté ?

Nous avons sous-estimé l’impact de la technologie sur les rendements agricoles, par exemple. Nous avons aussi sous-estimé la croissance de la population. Nous n’avions pas imaginé l’ampleur des bouleversements climatiques, la dépendance énergétique. En 1972, nous avions élaboré treize scénarios, j’en retiendrais deux : celui de l’effondrement et celui de l’équilibre. Quarante ans plus tard, c’est indéniablement le scénario de l’effondrement qui l’emporte ! Les données nous le montrent, ce n’est pas une vue de l’esprit.

Le point-clé est de savoir ce qui va se passer après les pics. Je pensais aussi honnêtement que nous avions réussi à alerter les dirigeants et les gens, en général, et que nous pouvions éviter l’effondrement. J’ai compris que les changements ne devaient pas être simplement technologiques mais aussi sociaux et culturels. Or, le cerveau humain n’est pas programmé pour appréhender les problèmes de long terme. C’est normal : Homo Sapiens a appris à fuir devant le danger, pas à imaginer les dangers à venir. Notre vision à court terme est en train de se fracasser contre la réalité physique des limites de la planète.

N’avez-vous pas l’impression de vous répéter ?

Les idées principales sont effectivement les mêmes depuis 1972. Mais je vais vous expliquer ma philosophie : je n’ai pas d’enfants, j’ai 70 ans, j’ai eu une super vie, j’espère en profiter encore dix ans. Les civilisations naissent, puis elles s’effondrent, c’est ainsi. Cette civilisation matérielle va disparaître, mais notre espèce survivra, dans d’autres conditions. Moi, je transmets ce que je sais, si les gens veulent changer c’est bien, s’ils ne veulent pas, je m’en fiche. J’analyse des systèmes, donc je pense le long terme. Il y a deux façons d’être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu’il est indécent d’avoir plus, je choisis de vouloir moins.

Partout dans les pays riches, les dirigeants promettent un retour de la croissance, y croyez-vous ?

C’est fini, la croissance économique va fatalement s’arrêter, elle s’est déjà arrêtée d’ailleurs. Tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique «perpétuelle», nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de ressources et la vitesse du progrès technique, le système finira par s’effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par effondrement, il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête. Nous sommes dans une période de stagnation et nous ne reviendrons jamais aux heures de gloire de la croissance. En Grèce, lors des dernières élections, je ne crois pas que les gens croyaient aux promesses de l’opposition, ils voulaient plutôt signifier leur désir de changement. Idem chez vous pour la présidentielle. Aux Etats-Unis, après Bush, les démocrates ont gagné puis perdu deux ans plus tard. Le système ne fonctionne plus, les gens sont malheureux, ils votent contre, ils ne savent pas quoi faire d’autre. Ou alors, ils occupent Wall Street, ils sortent dans la rue, mais c’est encore insuffisant pour changer fondamentalement les choses.

Quel système économique fonctionnerait d’après vous ?

Le système reste un outil, il n’est pas un objectif en soi. Nous avons bâti un système économique qui correspond à des idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d’idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s’en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s’occuper d’eux ? Achetez-leur les services de quelqu’un qui se chargera d’eux ! Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s’achètent pas. De même, l’environnement a de la valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu’il a à nous offrir.

Jancovici défend à tout prix le nucléaire

La dernière newsletter de Jean Marc Jancovici est impressionnante. D’un côté, elle a le mérite de rappeler que le PIB, la croissance et l’énergie ne font qu’un (ça ne fait jamais de mal comme piqûre de rappel).
De l’autre, on y découvre enfin le véritable visage de Jancovici qui ne se cache plus de défendre un nucléaire indéfendable. C’est incroyable qu’un cerveau aussi intelligent, un tel condensé de matière grise et de rationalité ne puisse plus imaginer le monde sans nucléaire, l’énergie si propre selon Jancovici.

Quelques extraits choisis de cette newsletter et de son site manicore.com :

en fermant les centrales existantes à 40 ans, […] le parti le plus attaché à la croissance aura mis en route une excellente garantie de récession aggravée
Si c’est Jancovici qui le dit alors attention, la récession va être là ! Fini les conférences où il prônait un retour aux années 60/70 en terme de consommation énergie / habitant.

cette “jurisprudence 40 ans” serait alors un bon moyen d’engendrer la plus formidable récession qui soit pendant les années qui suivent le mandat de Hollande
Pour ceux du fond qui n’ont pas suivi, on remet une couche : RE-CE-SSION ma bonne dame !

une “vieille” centrale n’est pas plus dangereuse qu’un “vieil” immeuble
Tu reprendras bien un ricard mon petit Janco ? Oui je t’amène les cahouètes, bouge pas. Non mais sérieux, c’est quoi cette analogie à 2 € ? Il va falloir combien de Fuck-U-Shima pour que des experts de ton genre cesse de défendre mordicus une technologie qui n’a pas sa place sur la planète ? D’ailleurs, que proposes-tu en cas de pépin ? Parce que des vieux immeubles qui ont eu des soucis, j’en connais.

cela signifie que la France aura rapidement de moins en moins d’énergie de manière contrainte, et comme l’énergie pilote l’économie, cela signifie la récession peu après (et donc des troubles bancaires, des problèmes de gestion des finances publiques, etc)
Ding, ding, ding, la fin du monde est là ! Repentissez-vous ! Pour les troubles bancaires, les banquiers se débrouillent finalement très bien sans souci énergétique pour se créer des milliers de milliards de problèmes. La France accepte bien de payer plus de 50 milliards chaque année, juste pour les intérêts de la dette, donc l’argent, on en a encore trop manifestement.

pour se passer de ces 1300 TWh carbonés, avoir 500 TWh d’électricité nucléaire en plus n’est probablement pas du luxe
Je te laisse seul responsable de cette affirmation, bien que j’eusse préférer que tu mettes toute ton énergie dans la réduction du besoin énergétique, plutôt que dans la défense du nucléaire

avec des éoliennes “vivant” 25 ans (elles sont données pour 20 en général)
Ah ! je retrouve enfin ta bonne foi caractéristique ! Donc les centrales nucléaires peuvent être poussés à 60 ans (voire plus) au lieu de 40 ans (#vieil-immeuble, #toussa), mais côté éoliennes, on ne pourra pas aller plus loin, évidement. Un simple rappel, si une éolienne a un souci non prévu, ça ne fout pas en l’air une région voire un pays complet sur 50 ans. Légère nuance…

Un remplacement progressif du nucléaire par de l’éolien stocké coûte donc environ 6 fois plus qu’avec du nucléaire à 60 ans, sans faire rien gagner sur les émissions de CO2 par ailleurs
Tu n’étais pas le premier à indiquer dans tes bouquins que l’indice CO2 était loin d’être le seul à prendre en compte ? Et le risque du nucléaire supprimé, c’est rien de gagné ? Et la fin de l’exploitation honteuse des mines d’uranium au Niger ? C’est rien non plus ?

Donc le nucléaire est certes hors de prix, mais les alternatives non carbonées sont bien plus chères, alors que nous allons probablement enchaîner des récessions.
Allez, leçon terminée, juste avant de partir, un seul mot à retenir : ce n’est pas une, mais des récessions qui vont arriver, alors n’oubliez pas ! sans nucléaire, ça sera encore pire !

 

Accouchement à domicile : lettre ouverte

Le procès qui s’entame le 21 Décembre 2010 au tribunal administratif de Lyon risque de porter un coup définitif à l’accouchement à domicile.
Cette pratique en voie d’extinction en France, est toujours d’actualité dans de nombreux pays européens, au vue de ses excellents résultats autant au niveau médical qu’au niveau du vécu des couples.

Nous (sages-femmes) ne pouvons nous résoudre à abandonner notre plus ancienne pratique, les fondements de notre profession, sans aucun argument scientifique, en cédant simplement à des peurs irrationnelles, alors même que nos voisins européens se fixent des objectifs de santé publique incluant un taux d’AAD de plus en plus important (objectif de 10% pour l’Angleterre …).
Nous avons besoin de relayer nos difficultés, car nous sommes trop peu nombreuses et trop éparpillées en France pour nous faire entendre.
Vous trouverez ci-joint une lettre ouverte que j’essaie de diffuser le plus largement possible.

Lire la lettre_ouverte !

Je suis prête à répondre à vos questions dans le détail et à vous envoyer
tous les documents nécessaires.

En vous remerciant par avance pour votre attention.

Cordialement,

Cécile Bachelot,

Sage-femme libérale.

Espace Belle Étoile

93 rue Henri Fabre

38920 Crolles

cecile-sf@bachelot.org

06-61-15-03-68

Substances chimiques présentes dans notre alimentation

Pour ceux qui ne l’ont pas vu passer, une enquête assez complète est disponible sur la composition de nos assiettes.
Ils ont passé au crible une menu “type”, avec tous les aliments du petit déjeuner au dîner en passant par le repas du midi.

Et le résultat est évidemment sans appel, on s’intoxique à petit feu : des dizaines de résidus chimiques cancérogènes et pesticides qu’on avale sans s’en rendre compte.
Les doses retrouvées dans les aliments, prises séparément, sont la plupart du temps inférieur au maximum légal, mais on cumule toute de même toutes ces micro doses à longueur d’année et ils insistent sur l’aspect “cocktail” de ce mélange de substances qui pourrait avoir des effets désastreux.

Vous avez envie de voir ce qu’il y a dans votre beurre, jus de pomme, steak, saumon, baguette de pain, salade ou riz ?
http://www.mdrgf.org/menustoxiques/pdf/Rapport_assiette_toxique_281110.pdf

Les quelques solutions pratiques proposées :

  • “L’alimentation biologique sans résidus de pesticides a un impact très favorable sur le niveau de contamination corporel et donc la santé. Le fait de passer à une alimentation biologique élimine très rapidement les résidus de pesticides les moins persistants de nos organisme”
  • “Consommez des fruits et légumes de saison ? L’intérêt réside dans le fait que vous pourrez éviter les aliments produits sous serre qui peuvent « bénéficier » de traitement fongiques importants.”
  • “Privilégiez les produits locaux ? Cela peut éviter notamment certains insecticides et fongicides qui sont mis dans les lieux de stockage, notamment pour la conservation. Ainsi, il est courant que les oranges ou des bananes, voyageant par cargos, sont  traitées par des solutions de Thiabendazole ou autre  fongicide.”

Le site dédié à cette enquête : http://www.menustoxiques.fr/

Portez-vous bien !

Total licencie, et alors ?

Total annonce un licenciement de quelques centaines de personnes.
“Tolé” général, nous avons de chaque côté :

  • politiques (tous bords confondus), medias (publics et privés) et syndicalistes (de tous bords) qui argumentent que :

“Total ayant engrangé 14 milliards de bénéfices l’an dernier, il n’est pas question de parler de licenciement”

  • représentants de Total qui argumentent que :

“La consommation de pétrole ayant baissé, il n’est pas question de raffiner du pétrole pour le plaisir, les licenciements (non renouvellement de poste après départ à la retraite ou reclassement) auront lieu”

Quel est l’argument le plus recevable ? Evidemment Total, et ce n’est que le début de la baisse de la production de pétrole (alias de la consommation) et de la refonte de la société. En route pour la société v2.0.

Pourquoi la crise actuelle n’est que de la pisse de chat

Vous devez voir cette conférence :

http://storage02.brainsonic.com/customers/entrecom/spie_20090702/fr/files/index.html

Le double problème de l’énergie et du réchauffement climatique sont LES problèmes majeurs que nous allons tous devoir affronter. Les problèmes bancaires d’aujourd’hui ne sont rien à l’échelle de la planète. Le challenge que l’humanité va devoir relever est superbement démontré par Jean Marc JANCOVICI, sans tomber dans l’idéologie ou le politique, c’est tout simplement factuel et scientifique.

Maintenant, vous pouvez continuer à faire comme si il y aura toujours du pétrole, toujours du gaz, toujours la même quantité de CO2, toujours le même nombre de terriens, toujours les mêmes ressources non durables et limitées, etc.

Mais ce n’est pas vrai. D’ici quelques années, le système énergétique ne peut que cartonner (nous n’avons aucune alternative valable (cf la vidéo) vu notre niveau de consommation) et le système climatique reste une épée suspendue au dessus de toutes les têtes. Une sorte de double peine, qui, dans tous les cas, aura lieu, que l’on prenne les choses en main ou pas.

La question est : fera-t-on en sorte que ça fasse plutôt moins mal que vraiment très mal ?

Edit : les PDF de présentation sont

No Foie Gras any more

Après ces fêtes où le foie gras a été omniprésent, quelques conneries auxquelles il faut tordre le cou :

Le taux de mortalité pendant le gavage se situe entre 2 et 5%, chiffre classique dans tout élevage de volailles

 Le gavage ne dure que deux ou trois semaines…

et de toutes façons les animaux sont abattus après le gavage pour récupérer leur foie gras

Les canards sont élevés en liberté

Et la sordide réalité de l’origine de votre assiette :

Le taux de mortalité au gavage varie entre 2% et 4% en deux semaines comparé à un taux d’environ 0,2% pour un élevage de canards non gavés ». Autrement dit, le taux de mortalité en période de gavage est donc en vérité multiplié par 10 ou même 20 !

La quantité de maïs d’un gavage équivaut, pour un humain, à une ingestion de 10 kg de nourriture. On peut effectivement décider de se satisfaire que les canards ne subissent ces 2 à 3 gavages par jour “que” pendant deux à trois semaines : quand on y a des intérêts économiques, il est facile de faire des concessions sur les corps des autres…

Le fait de maltraiter, de faire souffrir un animal avant de le tuer est une circonstance aggravante, pas atténuante

La majorité des canards (87%) sont maintenus dans une cage en plastique ou métallique de 20 cm de large, 50 cm de long et d’une trentaine de centimètres de hauteur, soit un peu moins de la surface d’une feuille A3. Les canards ne peuvent pas se retourner, ni étendre leurs ailes. Leur tête dépasse de la cage pour permettre le gavage.

Vous voulez en savoir plus : www.stopgavage.com

Et comme nous entrons dans un moment historique où chaque action individuelle multipliée par des millions ou milliards a des impacts bien réels, VOUS avez le CHOIX de ne pas cautionner ce sytème : ne mangez plus de foie gras.