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Un financement de campagne transparent ?

Monday 8 October 2012 at 12:41

Beaucoup de partis semblent soutenir la transparence. À tel point que certains ont trouvé mes engagements électoraux « consensuels ». Et bien il est de temps de passer aux actes pour voir ce qu'il en est vraiment. Et voir si la transparence est si consensuelle qu'on veut bien le dire.

Une serre transparente en noir et blanc

Les partis en campagne pour les élections sont, par la loi, obligés de garder leurs dépenses électorales sous un certain seuil. À Ottignies-Louvain-la-Neuve, ce seuil est de 22.855€ pour la communication de la liste et 1727€ par candidat. Afin de contrôler le respect de cette règle, les partis sont tenus, dans le mois qui suit les élections, de fournir à l'administration deux informations :

  1. Le détail de leur compte de campagne (1000€ pour le tract untel, 150€ pour des ballons, etc)
  2. L'origine des fonds (don de 1000€ du partisan machin, financement par le parti de 10.000€, etc)

Les deux totaux doivent évidemment être identiques et les dons inférieurs à 125€ peuvent être anonymes.

Ces informations ne sont pas divulguées et restent privées entre le parti et l'administration. Sauf au Parti Pirate où les frais de campagne Brabant-Wallon-Ottignies-Louvain-la-Neuve sont accessibles à tous.

Ce dimanche, Cédric du Monceau, tête de la liste Avenir à Ottignies-Louvain-la-Neuve, a émis l'idée d'établir un tableau du nombre de voix par argent investi pour chaque liste et chaque candidat histoire de comparer la rentabilité des campagnes. Idée que je me propose de mettre en pratique.

Pour cela, je lance le défi de la transparence aux autres listes, à OLLN et en Brabant-Wallon. Chaque liste doit, avant les élections de ce dimanche, s'engager publiquement sur son degré de transparence du financement de la campagne. J'ai créé une page pour en effectuer le suivi.

Degré 0: aucune information ne sera fournie ou aucun engagement public n'a été fait.

Degré 1: le total du coût de la campagne, tel que fournit sur le document envoyé à l'administration, est communiqué publiquement. Cela permet de calculer le coût moyen par vote et par siège pour cette liste.

Degré 2: le détail des frais de campagne est public. Cela permet à chaque citoyen de se rendre compte de combien a coûté le dépliant qu'il a reçu dans sa boîte aux lettres. Information très pertinente quand j'entends les discussions autour de moi sur « le bourrage des boîtes aux lettres ».

Degré 3: le détail du financement est rendu public à l'exception des noms des donateurs non-candidats (par respect pour leur vie privée). Cela est justifié par le fait qu'un candidat aspire à un poste public. Sa transparence est donc un atout et permet de calculer son rendement investissement/nombre de voix. Par contre, les donateurs non-candidats ne doivent évidemment pas être divulgués.

Le Parti Pirate en Brabant-Wallon s'engage au degré 3 et le met en œuvre durant la campagne, prouvant que c'est possible et informatif.

Si une liste entière ne souhaite pas s'engager, des candidats peuvent néanmoins participer en s'engageant individuellement à rendre public le détail de leurs dépenses personnelles. Il leur suffit de me contacter, je mettrai leur nom sur la page Wiki consacrée à cet effet. Après les élections, j'établirai un tableau récapitulatif des listes et des candidats participants.

Je suis conscient que ça arrive un peu tard. Pour la prochaine campagne, nous tenterons de lancer ce principe dès le début.



Image par h0lydevil


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Source: http://ploum.net/post/campagne-transparente


When technical experts do the job of politicians

Thursday 27 September 2012 at 13:44

As most of you know, I'm working for Lanedo, an Open Source consultancy company. Free software is not reserved to students and a geek elite anymore: it's a real professional solution that brings many benefits and is, according to me or our customers, a pragmatic way to share resources in a complex and quickly evolving world.

At Lanedo, we are working for many private customers but, recently, we have seen an increasing interest from the public sector. That's why I attended the Open Forum Europe 2012, a summit on openness and standardization taking place in the beautiful Bibliothèque Solvay.

Bibliothèque Solvay

You probably know that, in my spare time, I'm doing some politics on the local level, being candidate for the Pirate Party in my city. But I was attending the summit as an Engineer, an Open Source professional and flop taker, not as a politician.

The quality of the panels was extremely high and, immediately, the discussions started to sound political even if you could still see it from a technical point of view only.

"Openness is not a goal. It is not needed. Sharing is our goal ! But how could you share without openness ?" (Peter Strickx)

When Neelie Kroes went on stage, there was no doubt that there was an highly political tone. In the following speech, Mitchell Baker raised the question : "Do we really want to preserve existing interests ?", making a parallel with Skype threatening the traditional telecom industry.

The nail in the coffin of "technical forum" went with the next panel. But what would you expect by a bunch of rock stars moderated by Glyn Moody himself ?

Simon Phipps immediately tackled the audience : "If the politics are representing the big companies, who is representing the citizens?". Chris Taggart added : "Laws are very slow to make. This was an interesting property of the system to avoid totalitarianism. But the world is changing so quickly that the system can't cope with it anymore". Carlo Piana added that "Piracy and protecting children are used as trojan horses to introduces dangerous legislations". At that point, Rick Falkvinge would have cried of joy.

I felt like being in a Pirate Party meeting. I raised my hand, just to ask why political propositions were coming from technical persons and if it was normal.

For Chiara Giovannini, it is normal because we are all politicians. For Simon Phipps, it is because politicians just don't do their job anymore. While replying, Simon managed to check my bio online and see that I was part of the Pirate Party. He answered that, although he despises the name of the party, he sees it as having the same goal as the panel : empowering back the citizens.

A tweet from Simon Phipps during OFE2012

I realized how our world is changing. Neelie Kroes'speech available online and open to comments while she was giving it, speakers checking bio of people in the audience, technical heroes speaking politics on the highest level and only one political party mentioned on stage during the whole conference : the Pirate Party.

In our world, politics and technologies are increasingly interconnected. I now understand better why existing giants are trying to slow down the progress at all cost, lobbying heavily for their own interests. And I'm each day prouder to be part of a company that brings technical openness to people, that works every day to give the power back to citizen, even if it's by a very small but useful step at a time.


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Source: http://ploum.net/post/when-technical-experts-do-the-job-of-politicians


Sale politicien hypocrite !

Friday 21 September 2012 at 12:18

De brocante en fête de quartier, j'arpente ma commune comme tout candidat aux élections qui se respecte. Je complète ma bibliothèque, je retrouve des vieilles connaissances, je rencontre de nouvelles personnes. J'y prends du plaisir. C'est rigolo.

Jusqu'à ce fameux soir où ma compagne me demanda : « Tu n'as pas l'impression d'être complètement hypocrite à force d'aborder les gens tout le temps ? ».

Et là, sans crier gare, la vérité m'a frappée. Froide, nue, violente. Je ne m'en étais pas rendu compte mais, insidieusement, je suis devenu un politicien. Un sale politicien hypocrite.

Seul sur la route

Quand je marche dans la rue, quand je dis bonjour à un passant, quand je remercie la boulangère, je n'ignore pas que chaque personne est une voix potentielle.

Une rencontre n'est plus l'occasion de s'enrichir mais de faire une voix. Mon sourire hurle « Votez pour moi ! » et mon écoute ne cherche que l'opportunité de placer mon programme ou ma position sur la liste.

Je vais jusqu'à réfréner ma spontanéité naturelle par simple crainte qu'elle puisse être considérée comme de l'hypocrisie. Mon entourage n'est pas en reste : « Pourquoi tu ne lui as pas donné ta carte ? Tu aurais du dire que t'étais candidat ! ».

Avant même le pouvoir, le simple concours de popularité qu'est une élection corrompt profondément. L'attention devient superficielle, de façade. La réflexion et l'humilité s'enfouissent sous la nécessité d'exister, de péter plus haut que les autres et d'avoir toujours raison.

Alors, on se retrouve entre candidats, même adversaires. Parce qu'on sait qu'on ne doit pas convaincre, qu'on n'a rien à gagner, qu'on peut être soi-même.

Vous me dites que tous les politiciens sont des hypocrites. En temps que politicien, je vous le confirme. Oui, ils le sont. Sans exception possible.

Mais ont-ils seulement le choix ? N'avons-nous pas notre propre part de responsabilité ?

Photo par elBidule


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Source: http://ploum.net/post/politicien-hypocrite


Ottignies-Louvain-la-Neuve, ville pirate

Saturday 15 September 2012 at 17:55

Ola, du bateau ! Oui toi, le moussaillon fatigué ou le coureur des mers, toi qui fait escale dans l'interlope port d'Ottignies-Louvain-la-Neuve où se retrouve la fine fleur de la flibuste, la pègre des océans.

Tu auras à cœur de lire le petit manuel de politique d'Ottignies-Louvain-la-Neuve avant de pénétrer dans les bas-fonds de notre ville, là où, parmi les relents de rhum et de tabac exotique se trament les plans les plus audacieux, se préparent les abordages les plus cruels.

Tu y croiseras certainement Jean-Luc Sparrow, gouverneur de la ville, dont la cruauté fait verdir même ses compagnons les plus hardis.

Jean-Luc Roland le Pirate

Il tient le pouvoir, d'une main de fer, grâce à l'aide d'Annie la Rouge, capitaine du fier Sanguinaire. La légende prétend qu'à cause de son refus, Johnny Depp fut forcé de se rabattre sur Keira Knightley. « Une vraie pirate ne participe pas à ces mascarades hollywoodiennes » aurait-elle dit.

Annie Galban la pirate

Mais, écoutez ! Les rumeurs du port montent jusqu'à nous. Un complot se trame. Long John Cédric, le premier conseiller de Jean-Luc Sparrow manigancerait en effet une prise de pouvoir. Des témoins affirment que, de nuit, des canons et des armes sont chargés à bord de l'Avenir, la frégate de Long John Cédric.

Cédric du Monceau le pirate

Toutes ces intrigues laissent de marbre le vénérable Barbe Blanche. Sa fière caravelle fend l'azur et il ne fait point mystère de ses projets d'abordage. Il se battra avec l'énergie farouche et le rhum dont il abreuve son équipage.

Jacques Otlet le pirate

Barbe Blanche fourbit ses armes, harangue ses troupes. Il espère compter sur le soutien de Ploum le Sanguinaire-sauf-pour-les-petits-chats, capitaine du Transparent. Mais celui-ci mène ses pirates au combat sans se préoccuper d'alliances ou d'intrigues.

Ploum le pirate

La bataille s'annonce terrible, beaucoup de braves y laisseront leur vie. Déjà, la tension est palpable, la nervosité gagne les équipages. Ils savent qu'au soir du 14 octobre, des épaves fumantes surgira un de ces cinq pirates, le nouveau maitre d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.


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Source: http://ploum.net/post/olln-ville-pirate


Petit manuel de politique à Ottignies-Louvain-la-Neuve

Friday 14 September 2012 at 17:35

À force de lire mes péripéties électorales à Ottignies-Louvain-la-Neuve, peut-être seriez-vous intéressés par une petite mise en contexte.

Ottignies-Louvain-la-Neuve[1] est une entité très particulière car composée de deux villes distinctes. Il y a tout d'abord Ottignies, ville historique autour de laquelle gravitent les villages de Céroux, Mousty et Limelette. Mais en 1972 est créée, au milieu d'un champ de patates, l'université de Louvain-la-Neuve. Peuplée essentiellement d'étudiants, elle verra sa faune se diversifier avec son centre commercial, son cinéma, ses yorkshires qui font caca sur la voirie. Bref, elle deviendra une ville à part entière[2].

Lac de Louvain-la-Neuve

Cette dualité urbaine se fait particulièrement sentir dans la politique. Si Ottignies est, comme beaucoup de villes de la province, à majorité conservatrice plutôt à droite (MR, parti libéral), de par sa jeunesse et sa population variée, Louvain-la-Neuve est particulièrement progressiste voire alternative.

Notes

[1] Ville pour laquelle j'anime d'ailleurs une page G+.

[2] même si elle continue à me faire chanter sans m'arrêter

En 1994, Jacques Otlet devient le premier bourgmestre libéral de la commune. En 2000, avec 45% des voix et 14 sièges sur 29, il est en bonne position pour rempiler.

Stupeur : le parti socialiste, les chrétiens et les écolos s'allient contre les libéraux et amènent au pouvoir Jean-Luc Roland, le premier bourgmestre Ecolo de Belgique. Une grande victoire pour ce parti qui dénonce notamment les "baronnies" en mettant dans ses statuts qu'un bourgmestre ne devrait jamais effectuer plus de deux mandats.

Cela semble plutôt bien fonctionner car, en 2006, les libéraux passent de 45% à 35% des voix. Jacques Otlet reste néanmoins l'homme le plus populaire et le MR, le parti avec le plus de sièges. Mais même l'acquisition d'un siège par la liste locale LLN ne change rien : la coalition Écolo-CdH (chrétien)-PS est renforcée.

Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Il semble logique qu'en 2012 la majorité de Jean-Luc Roland soit reconduite. Les trois partis signent donc, de manière transparente, un accord préélectoral. Quand au principe d'Ecolo de ne pas avoir le même bourgmestre plus de deux législatures, il est discrètement contourné via une dispense du parti envers son poulain, le premier qui aurait pu mettre en pratique cet idéal d'Ecolo.

Mais pourquoi Ecolo/CdH/PS n'ont-ils pas fait une liste commune ? Tout simplement car les rapports de force au sein même de la majorité peuvent changer. Cédric du Monceau, tête de la liste CdH (renommée Avenir pour l'occasion) et actuel premier échevin, ne cache pas son ambition de devenir calife à la place du calife. La rivalité avec Jean-Luc Roland est d'apparence cordiale mais affirmée. Si la liste Avenir devait faire plus de voix qu'Ecolo, Cédric du Monceau deviendrait maïeur, 24 ans après le renvoi de son père dans l'opposition.

Jacques Otlet, jeune et branché, a quant à lui rebaptisé sa liste libérale "OLLN 2.0", se parant du titre "La seule alternative".

La seule ? Non car un petit groupe d'irréductibles pirates résiste encore et toujours. Le Parti Pirate veut s'affirmer en apportant de la transparence, de la participation citoyenne et de la proximité.

Débat à OLLN avec Ecolo, MR, PS, Pirate, CDH De gauche à droite: Jean-Luc Roland, tête de liste Ecolo, Cédric Jacquet, 3ème sur la liste OLLN 2.0, Luc Laurent, 10ème sur la liste PS, Michel Thayse, 3ème sur la liste Pirate, Cédric du Monceau, tête de liste Avenir

Les jeux sont-ils faits ? Ecolo est-il indéboulonnable à OLLN ? Pas nécessairement. L'électorat libéral, bien que moins nombreux, est acquis et fidèle, surtout dans les villages comme Limelette et Céroux. A contrario, l'électorat Ecolo est très majoritairement situé à Louvain-la-Neuve. Composé entre autres de jeunes qui ne font que passer par la ville quelques années, cet électorat vote Ecolo par conviction mais sans toujours être au fait des subtilités locales.

D'ailleurs, au sein même de son électorat, Jean-Luc Roland est fortement critiqué pour sa frénésie urbanistique, lui-même s'étant affublé du sobriquet "écolo béton". Situation menant à des débats surréalistes où les libéraux défendent le développement durable alors qu'Écolo parle de construire et étendre la ville.

C'est dans ce contexte que les pirates viennent jouer les trublions. Imaginons[1] que le MR obtienne 15 sièges, l'alliance Écolo-CdH-PS 15 également, et les pirates un siège. Cela entrainerait une ouverture des négociations, éventuellement une remise en question de l'accord pré-électoral.

Négociations qui seraient totalement transparentes dès qu'elles impliqueraient les pirates.

J'ai rencontré beaucoup d'habitants qui m'ont dit que, suite à l'accord pré-électoral, ils ne voyaient pas l'intérêt de voter, que la messe était dite. Et bien, grâce aux pirates, tout n'est pas encore joué. Le suspense est de mise.

Et ça, c'est rigolo.

Rendez-vous le 14 octobre pour mettre fin à cet insoutenable suspense. Promis, vous serez les premiers informés, surtout si vous me suivez sur Twitter ou G+.

Photos par Antonio Ponte et moi-même.

Note

[1] Même si la probabilité est faible, elle n'est pas impossible. Et comme dirait Bigard « Admettons ! ».


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Source: http://ploum.net/post/politique-a-olln


Les opportunités manquées du Libre : la satisfaction

Monday 10 September 2012 at 22:05

Pendant des siècles, la définition de l'innovation était « rendre possible quelque chose qui ne l'était pas auparavant ». Même si cela n'affectait qu'une minorité technologiquement lettrée ou ayant la chance d'être bien équipée.

Désormais, un autre type d'innovation prend le pas : « rendre agréable à une catégorie de personnes ce qui est possible ».

Cadenas avec un cœur

Imaginons que vous souhaitiez automatiquement prévenir vos amis à chaque fois que vous allez au supermarché. Le GPS et le réseau cellulaire ont rendu cela possible il y a déjà une grosse dizaine d'années. Technologiquement, il suffisait de définir une zone de coordonnées GPS et de faire en sorte que votre GPS envoie un signal bluetooth à votre GSM qui se serait chargé d'envoyer un SMS à vos amis.

Stupide, compliqué à faire, inutile mais c'était possible.

De nos jours, 4thsquare et Twitter rendent le tout bien plus agréable. C'est toujours stupide et inutile mais c'est facile et, mieux, rigolo voire addictif. Remarquez que rien n'a été rendu possible qui ne l'était pas. Cela juste été rendu plus simple et plus amusant. Bref, satisfaisant pour une grande partie de la population.

Lorsqu'un nouveau produit est développé, il est à présent nécessaire de cibler la catégorie d'utilisateurs visés et de déterminer quelle sera leur satisfaction. Pour des professionnels, ce sera un sentiment d'efficacité (le sentiment est ici très important). Pour les gens branchés, ce sera le sentiment d'appartenir à une élite. Pour les loisirs, ce sera le sentiment de s'amuser. Un simple produit qui « rend possible » n'a plus d'avenir sur un marché hyper concurrentiel si il n'offre pas une satisfaction particulière à sa cible.

Le principe de base est simple : un produit peut avoir des défauts et offrir des désagréments. Mais il faut que la satisfaction l'emporte. Un outil très rapide mais complexe emportera la satisfaction des utilisateurs concernés par la vitesse alors que d'autres utilisateurs préfèreront un outil moins efficace mais plus simple.

Et le logiciel libre ?

Peuplée en majorité d'ingénieurs ou de scientifiques, la communauté du libre est restée majoritairement bloquée sur « rendre possible ». En fait, sans le savoir, les libristes appliquaient déjà le principe de satisfaction, tirant leur propre satisfaction du fait que les outils qu'ils utilisaient étaient libres.

Ainsi, si une technologie rendait une action possible, la communauté se décarcassait pour développer un équivalent libre, tirant sa satisfaction de se passer des outils non-libres. On a même vu des logiciels qui calculaient le pourcentage de « liberté » de votre ordinateur.

Mais les utilisateurs sont tous différents. Et force est de constater que l'aspect libre d'un logiciel n'offre de satisfaction qu'à une minorité. Au lieu de se poser la question de ce qui pourrait satisfaire les autres utilisateurs, les libristes se sont immédiatement lancés dans une croisade tentant de convaincre le monde entier que d'utiliser du libre était une satisfaction en soi.

Cette croisade, à laquelle votre serviteur participa amplement, fit des émules. Rétrospectivement, il semble absurde de penser que nous aurions pu convaincre la multitude.

Longtemps, la communauté libre s'est aveuglée. Lorsqu'un nouveau venu avait le malheur de vouloir faire quelque chose en libre qui n'était pas possible ou très difficilement, il se voyait répondre : « Mais pourquoi tu veux faire ça ? » voire « C'est débile de vouloir faire ça ! ».

Pire : la satisfaction d'une minorité de libristes était justement de maîtriser des outils complexes, de les personnaliser, d'apprendre. Cette satisfaction était en opposition totale avec l'intérêt du plus grand nombre, à savoir que l'outil fonctionne sans avoir besoin de se prendre la tête.

 L'excuse du monopole

Ne pouvant offrir de satisfaction qu'à une minorité, le logiciel libre chercha un bouc émissaire. Et le trouva avec Microsoft. OpenOffice ne décolle pas ? À cause du monopole de MS Office. Linux sur le bureau ? Monopole de Windows. Jabber ? La faute à MSN. Même Firefox, qui pourtant offrait énormément de satisfaction et est sans doute l'un des plus gros succès du libre se frottait constamment au monopole d'Internet Explorer.

En fait, on découvre aujourd'hui que le monopole n'était qu'une excuse, que, tout simplement, le libre n'apportait aucune réelle satisfaction supplémentaire.

En très peu de temps, Google Documents a réussi à faire vaciller l'hégémonie de MS Office. Les tablettes, téléphones et ordinateurs Mac et Android ont rélégué Windows au status d'un outil parmi d'autres. Google Talk et Facebook ont fait de MSN une anecdote pour collégiens. En quelques mois, Chrome a dépassé les parts de marché de Firefox.

Si il y a une part de puissance marketing indéniable dans ces succès, force est de constater que, technologiquement, le libre avait tout en main pour créer ce genre d'outils. Mais n'en a tout simplement pas été capable, n'en voyant pas l'utilité.

Le futur

L'avenir n'est guère plus brillant. Le libre semble enfermé dans son paradigme : « Offrir un équivalent à l'existant mais en libre, surtout sans innovation ». Diaspora se voulait un Facebook libre, oubliant complètement la satisfaction de l'utilisateur et se concentrant sur celle de ses développeurs. GNOME et KDE ont pour ambitieux projet de… développer une tablette libre, équivalente à un iPad ou une tablette Android. LibreOffice, de son côté, espère sortir LibreOffice online, un équivalent libre à Google Documents.

Le libre se renferme sur lui-même et perd peu à peu ses plus fervents partisans, ceux-ci trouvant des solutions comme Android « assez libre à leur goût » voire sacrifiant complètement la liberté à d'autres satisfactions en passant sous Mac.

Seul Ubuntu semble vouloir se démarquer quelque peu avec Ubuntu pour Android mais certains argueront que, Ubuntu, ce n'est plus vraiment du libre…

Picture by Chris Blakeley


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Source: http://ploum.net/post/opportunites-manquees-du-libre-satisfaction


Writing on a smartphone: review of 8pen and MessagEase

Thursday 30 August 2012 at 17:59

I like to write. Consequently, I'm constantly trying to optimize my writing tools. On a computer, I'm very satisfied by my Typematrix keyboard configured to use the Bépo keymap, which is the French Dvorak.

An old typewriter

When typing, we use approximately 50 keys. Combined with Shift and Alt, this gives you more or less 150 characters. Some of them are dead keys, giving you even more characters but some are completely useless on a day-to-day basis. I'm writing mostly in French, which requires a lot more characters than English. How does it translate on a smartphone? I will share my experience and review the two most innovative solutions I've found: MessagEase and 8pen.

First of all, I consider that a smartphone or a tablet has nothing to do with a typewriter. As such, it's completely silly to try to mimic a solution that was designed to work around hardware limitations. Each time I see a virtual QWERTY non-aligned keyboard on a tablet, I sigh.

No virtual keyboard nor voice recognition.

Solutions like Swype or Swiftkey are not acceptable to me. They are merely hacks but they don't address the core issue: we have nothing to do with a virtual physical keyboard on a small touchscreen device. Their only advantage is to look familiar to those who don't like change.

I'm also completely opposed to any kind of dictionary completion/guess. Even if it is very good. Firstly because I find it very disturbing when you type quickly, secondly because I usually know what I want to write. I want to be able to mix languages in one sentence, to create word, to use my own abbreviations. I've also heard that it may change the way you write. In the end, you adapt your message and your vocabulary because of an algorithm. I reject any kind of automatism, including auto-capitalization. Even a 1% failure of automatisms is enough to break you thinking flow.

My first reflex was, of course, to install Bépo for Android, using AnySoftKeyboard. But I quickly realized that it was not better that any other solution. Bépo is designed for an hardware ten fingered typing. Worst: I only know Bépo with my muscular memory. Which means that, on my smartphone, I was completely lost and confused, looking for each letter separately.

Voice recognition is not interesting for me. I'm a writer, not a speaker, I write faster than I speak. And I don't speak about handwriting recognition, which is slow, cumbersome, uncomfortable on the glass screen and requires you to correct your input every three letters.

8pen

With 8 pen, you have a circle with 4 quadrants. With your finger or your stylus, you will draw loops starting and ending in the central dot. The letter is defined by the starting quadrant, the loop direction and the ending quadrant This gives you 4x2x4 = 32 keys.

8pen in action

If the overall idea looks interesting, we immediately see the limit of the model, especially in French (the French language use 47 characters, not 26, punctuation excluded).

To workaround that limitation, capitals are written by doing one complete loop before completing the letter. There are also some shortcuts and gestures where you don't start from the centre. Good thing, you can programm your own shortcuts.

The learning step is quite high but you can download a very funny and addictive game to get started with 8pen. It does really feel like a game and not like a learning tool, with nice graphics and music. When playing, the feeling of writing a word with one gesture is really great. Too bad, the game is only available with the English version.

8pen game

As soon as you leave the game, reality becomes a lot more painful. The hand got tired very quickly of all the circles. Some very common characters are very hard to write and capitals are a nightmare. After one complete loop, you are completely lost and you don't know where to stop.

In French, most accented characters are very hard to reach and, worst of all, may require a long press which display a popup menu with multiple choices.

Altough a good idea, gestures are adding confusion: trying to delete a letter constantly display "5" for me, with the default config.

In the end, it doesn't work well in portrait mode and, even when being really fast, I didn't managed to get close to any virtual keyboard. Making loops is slow and cumbersome, which totally defeat the purpose of 8pen.

But the idea is interesting and, at least, it has to be investigated. Let's add that 8pen is very pretty and looks futuristic. It nicely changes its colour during the day, giving a modern feeling that I appreciate. Small details which make a difference.

Download 8pen for Android

MessagEase

MessagEase is a keyboard which gives you 10 huge keys to tap. On each key, you can do a letter by either pressing the key or by drawing a straight line in any direction starting from anywhere in that key. For each key, you then have one main character and 8 directions. One of the key being the space bar, it leaves you with 9x9 = 81 characters easily accessible. Not bad.

MessagEase in action

To make things even better, you can draw the capitals by doing a back and forth movement or a small loop if the letter you want to write is the main letter of the key. That makes a grand total of 162 possibilities, not all being exploited. Four other keys on the side are reserved for specific functions.

The first point, important to me, is that MessagEase is well adapted to French. With the exception of the letter "ù", used in the very common "où" (where), all letters are easily accessible and capitalizable. In order to make "ù", you have to use the deadkey for the accent. Counter intuitively, deadkeys have to be typed after the letter. This is currently a big source of confusion for me but I believe that "ù" should be added in French (like above the A or below the T or replacing â and putting â above the A). There are also some questions: why is "O" at the centre of the keyboard while "E" is a lot more frequent in French, "O" being only the 9th more used letter[1]?

Being able to type stuffs like É, À, È makes it even better than a standard French Azerty keyboard! For numbers, you can either switch to numeric mode or, easier, make long presses on the keys. There are so many undiscoverable sugars that reading the help is frequently required. Better discoverability would have been appreciated.

It may sounds complicated but the basic principle is straightforward and you can start using it in a matter of minutes. There's a training game, also available in French. The game looks a bit old and is not really funny. Efficient but not addictive. Globally, MessagEase is quite ugly. It looks like it was designed for a Game Boy in the middle eighties. And like any good old software from the eighties, it is full of preferences, most of them being unclear, useless or the usual how-the-heck-am-I-supposed-to-know-whats-best-for-me.

MessagEase game

What is really impressive with MessagEase is the speed you can achieve. I do more than 35WPM in a few weeks and the world record is currently unofficially held by a MessagEase user. If you are using a stylus, the speed is so intense that it becomes noisy and could generate scratches. You can also hide the letters in order to type blindly. I'm not there yet but I should really practice because it is said to improve your speed quite a lot.

To make thing even more useful, you have very simple access to common functions: select all, copy, paste, delete word by word.

The only major annoyance I have with MessagEase is related to diagonals letter often interpreted as horizontal. Specially on the top row where "à" becomes "-" but "g" also becomes "c". That and the overall ugliness. The worst looking app of my phone is the most useful one.

Download MessagEase for Android

Conclusion

A new kind of devices should obviously lead to a new kind of input mechanism. Voice recognition, hand writing or virtual hardware keyboard cannot give us the comfort and the efficiency experienced people can have with touch typing on a real keyboard. A completely new concept has to be invented.

While it was an interesting concept to investigate, 8pen doesn't make the cut. Only 32 easily accessible characters makes it a dead end.

On the other hand, MessagEase shows an impressive potential. There are annoyances but nothing that cannot be fixed. It also adapts surprisingly well on different situations: one hand, stylus or two hand typing, even landscape mode (which could be improved).

If you have any doubt, don't hesitate. MessagEase is the best touchscreen keyboard out there. I recommend it to everybody looking for input efficiency on a touchscreen device. I don't see how I could get back to any other virtual keyboard but, if you have suggestions, I will be delighted to try alternatives.

Because I've spent 1€ to buy 8pen in order to complete this test, don't hesitate to Flattr this article. Thanks :-)

Note

[1] UPDATE, Answer by the MessagEase team: because the E needs to be close to the space bar. Makes sense.


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Source: http://ploum.net/post/writing-on-a-smartphone-review-of-8pen-and-messagease


Des cumulets sur RTL

Friday 24 August 2012 at 14:34

Si vous ne l'avez pas encore vu, je suis passé sur RTL-TVI. Une première expérience dont je ne suis que peu satisfait. Devant la diversité des réactions, depuis les ralliements inconditionnels aux mails d'insultes, j'espère tirer des enseignements.

Faire des cumulets sur RTL

Et pour promouvoir la transparence, je propose de faire l'exercice ensemble.

Le déroulement

Un jeudi soir, je reçois un coup de fil. Un journaliste de RTL me demande si je suis disponible le lendemain pour une interview. Je réponds présent, bien évidemment et je demande si ça se fait par téléphone, comme souvent. Mais le journaliste me répond que, dans ce cas-ci, ce sera physiquement.

Persuadé de me rendre à une émission radio, je prépare donc des réponses aux questions usuelles et j'arrive à l'adresse indiquée. En entrant dans le bâtiment, je comprends qu'il s'agit de RTL-TVI, la télévision.

Après m'avoir accueilli chaleureusement, Grégory Goethals m'explique que chaque candidat qui passe dans cette émission doit soutenir une personne d'un autre parti. Je suis étonné mais il me dit que c'est le jeu. Je trouve l'idée originale. Grégory m'annonce aussi que c'est la période de « Belgium's got talents » et me demande si j'ai un talent. Mes sourcils montent de cinq centimètres ? Je rigole.
— À part faire des cumulets ou installer Linux, je ne vois pas non.
— Les cumulets, c'est très bon ça les cumulets !
— Non mais je déconne hein. Je suis même pas bon pour les cumulets.
— Pas grave, super idée.

Critique 0: J'y suis allé seul et le reste du parti ou de l'équipage BW n'a pas été consulté

Le principe de cette émission est d'interroger des individus. Pas des partis. Il s'est écoulé moins de 24h entre le premier contact et l'enregistrement. Quand un candidat PS est appelé, je suppose qu'il ne demande pas l'autorisation de Di Rupo. Il s'agit d'un exercice strictement personnel et à vocation plus ludique qu'informative.

Par ailleurs, Grégory m'a confié qu'il espérait voir défiler d'autres candidats pirates. C'est bien. Je ne suis pas le Parti Pirate. Je suis Lionel Dricot, un des nombreux candidats du Parti Pirate et c'est dit clairement dans l'introduction : « lionel Dricot, candidat pour le Parti Pirate à Ottignies-Louvain-la-Neuve ».

Leçon 0: Avant chaque interview, demander le format exact, le type de question, le temps imparti. Si possible, demander quelle sera la première question. Téléphoner aux pirates expérimentés dans ce genre d'exercice pour avoir des conseils.

Critique 1: Je bafouille

On est sur le point de commencer quand Grégory m'annonce que nous avons trois minutes, montre en main. Ces trois minutes font s'écrouler toute ma préparation. Dès la première question, je parle trop vite, stressé par le temps, et bafouille. Notons aussi que tout s'est fait directement, à la première prise.

Leçon 1: Prendre le temps. Laisser un blanc d'une seconde après chaque question. Dire moins si nécessaire. Je dois sérieusement m'exercer.

Critique 2: La transparence sur Internet

Lionel Dricot sur RTL Sur ce point, j'ai reçu pas mal de critiques positives ou mitigées. Pour certains, je fais bien passer l'idée de transparence. Mais on me demande souvent « quid de ceux qui n'ont pas internet ». Il semblerait donc que je donne l'impression de vouloir que tout ne soit *que* sur internet. Ce n'est évidemment pas ma position. Qu'un dossier soit sur Internet n'implique pas qu'il ne puisse pas être consulté sur papier.

J'estime également qu'Internet est une bonne observable pour savoir si une information est transparente ou non. C'est un oui ou un non et il n'y a pas de discussions possible du genre « Mais si, c'est transparent, ça a été affiché aux valves de la maison communale pendant trois jours ».

Une information sur Internet peut être partagée, retravaillée, améliorée. Bref, ce que font les pirates.

Certains m'ont dit avoir parfaitement compris ce principe dans mon passage d'autres ont avoué que ce n'était pas clair voir que cela donnait un côté trop geek.

Leçon 2: Affiner le discours. Se mettre d'accord ensemble sur une description en trois lignes.

Critique 3: Je soutiens le MR

J'ai reçu des messages et des mails haineux à cause de ce passage. Certains ont atteint un niveau de grossièreté que je n'imaginais jamais recevoir. Pourtant, je croyais préciser clairement qu'il s'agit d'un soutien personnel à des amis que je considère comme des adversaires politiques. Pour info, il s'agit de Tanguy et de Raphaël.

Or je ne soutiens pas le MR, sinon je ne serais pas Pirate. Par contre, j'ai de la sympathie pour mes amis, même si je ne suis pas d'accord avec leurs idées.

Soyons francs: je ne me suis jamais caché d'avoir été membre du MR et d'y avoir des amis. Nous avons des pirates issus de tous les partis, depuis la gauche radicale jusqu'au Parti Populaire. Notre point commun est que si nous sommes pirates, c'est que nous avons évolué. Je ne suis personnellement plus en phase avec les idées du MR. Mais, à titre humain et personnel, ne puis-je avoir le droit d'y avoir des amis ?

On me reproche de promouvoir le MR. C'est certain que des milliers d'électeurs qui allaient voter pour le Parti Pirate vont, suite à ma vidéo, changer d'avis et voter MR. Je n'en doute pas.

Aurais-je connu une telle virulence si j'avais soutenu ma cousine, candidate Écolo à Verviers (ce que je ne savais pas à l'époque) ? Ou est-ce le MR qui focalise l'attention ? Au moins, on ne peut pas m'accuser de manque de transparence et, dans tous les cas, je trouve que c'est un jeu politique très pertinent et original auquel les candidats devraient se plier plus souvent.

Leçon 3: Jusqu'à preuve du contraire, j'assume pleinement ce point.

Critique 4: les cumulets, ce n'est pas sérieux

Le sérieux n'a jamais été mon fort. Peu de gens dans le monde peuvent se vanter d'avoir fait des cumulets sur RTL, en fivefingers, avec la musique de K2000 en fond. Si ça ce n'est pas un "lifetime achievement", je ne sais pas ce que c'est.

Si le Parti Pirate devait vraiment être sérieux, ce serait sans moi, je prendrais immédiatement ma carte au parti d'en rire. Pensez-vous vraiment que d'être un pisse-vinaigre à la télévision fait de vous un bon gestionnaire communal ?

Leçon 4: La prochaine fois, essayer de faire le poirier.

Et vous, quelles sont vos critiques ? Quelles sont les leçons que vous souhaitez que je tire de cet épisode ?


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Source: http://ploum.net/post/des-cumulets-sur-rtl


Pour le Parti Pirate aux élections de 2012, #jesigne !

Friday 17 August 2012 at 15:24

Afin de se présenter aux élections, le Parti Pirate du Brabant-Wallon a besoin de votre aide sous la forme de signatures de citoyens.

Il ne s'agit pas de s'engager, de promettre de voter ou même d'être en accord avec notre programme. Il s'agit uniquement de nous reconnaître le droit démocratique d'être candidat aux élections.

Signature d'un document

En Belgique, pour avoir le droit de se présenter, une liste électorale doit recueillir:
- 100 signatures de citoyens ou 2 de conseillers communaux par commune (avec une variation en fonction du nombre d'habitants).
- 50 signatures de citoyens ou 3 de conseillers provinciaux par district.

En Wallonie, le formulaire pour obtenir ces signatures n'a été rendu public par l'administration que mi-juillet, grâce à la pression des pirates et au mouvement #hellopaul.

La date limite de dépôt étant le 14 septembre, cela laisse 60 jours pour récolter toutes les signatures, le tout pendant la période des vacances. Contrairement à une simple pétition, le formulaire prend un certain temps à remplir et trouver 100 signataires est loin d'être trivial.

Le Parti Pirate se voulant un mouvement citoyen indépendant, nous nous sommes lancé le défi de récolter ces signatures citoyennes. Plein d'optimisme, nous nous rendons compte de l'ampleur de la tâche et du peu de temps qu'il nous reste. Nous avons donc besoin de votre aide.

Si vous habitez Ottignies-Louvain-la-Neuve
  1. Télécharger le formulaire communal et l'imprimer.
  2. Commencer à remplir à partir de "Nom:".
  3. Remplir de manière exacte avec les informations de votre carte d'identité.
  4. Ne pas oublier le numéro de registre national.
  5. Ne vous inquiétez pas pour l'extrait du registre des électeurs, nous nous en occuperons.
  6. Être témoin signifie que vous acceptez de venir surveiller le déroulement du scrutin et du dépouillement. C'est tout à fait facultatif et vous pouvez sans problème déclarer que vous ne serez pas témoin en biffant la mention inutile.
  7. Laisser vierge le "Numéro d'ordre de la déclaration" (nous nous en occuperons).

Après avoir signé, vous pouvez passer au formulaire provincial. Ou faire signer votre famille, vos voisins, vos amis (une signature par formulaire). Étant donné qu'il est possible que certains formulaires soient invalidés pour remplissage fautif, nous devons prévoir une marge de sécurité. Aussi, chaque signature compte !

Si vous habitez le Brabant-Wallon
  1. Télécharger le formulaire provincial et l'imprimer.
  2. Commencer à remplir à partir de "Nom:" (ne pas remplir province/district/canton/commune en haut du formulaire).
  3. Remplir de manière exacte avec les informations de votre carte d'identité.
  4. Ne pas oublier le numéro de registre national.
  5. Indiquer la commune où vous aller voter dans "inscrit au registre des électeurs de la commune de".
  6. Être témoin signifie que vous acceptez de venir surveiller le déroulement du scrutin et du dépouillement. C'est tout à fait facultatif et vous pouvez sans problème déclarer que vous ne serez pas témoin en biffant la mention inutile.
  7. Laisser vierge le "Numéro d'ordre de la déclaration" (nous nous en occuperons).

Pour le 31 août au plus tard, vous glissez le tout dans une enveloppe timbrée adressée à :

Lionel Dricot
16 rue Louis Sablon
1342 Limelette

Vous pouvez également les remettre en mains propres au candidat de votre choix ou le samedi 1er septembre, lors du marché de Louvain-la-Neuve. Nous serons en effet présents afin de récolter les signatures manquantes.

Si vous habitez ailleurs en Belgique

Le Parti Pirate est actif dans toute la Belgique et a besoin de signatures dans de nombreuses communes, notamment à Bruxelles, à Liège, à La Louvière ou en Flandre. N'hésitez pas à contacter le crew le plus proche ou à suivre les instructions sur le blog.

Si le monde est votre maison

Que vous soyez d'accord ou non avec nos idéaux, que vous soyez pirate convaincu ou extrêmement sceptique, même si vous ne croyez pas à l'existence de la Belgique je vous invite à relayer cet appel, à le partager autour de vous en utilisant le hashtag #jesigne. Si vous avez un blog ou un compte Twitter/Facebook/G+, vous êtes peut-être lu sans le savoir par des Ottintois ou des Néo-louvanistes et vous pouvez faire la différence.

Nous sommes les enfants du net, la génération connectée dont les amis sont au quatre coins du mondes. Réussir notre ancrage local ne pourra se faire que grâce à vous, la communauté dont nous sommes issus. Merci d'avance et que les vents de la flibuste vous soient favorables. Ahoy !

Image de vadim5241


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Source: http://ploum.net/post/partipirate-elections2012-jesigne


« Moi, conseiller » ou « Pourquoi voter pour Lionel Dricot à Ottignies-Louvain-la-Neuve et en Brabant-Wallon »

Wednesday 15 August 2012 at 11:20

Me voici en campagne électorale, ce qui explique la mise en avant de mon patronyme qui sera le seul à figurer sur les bulletins de vote (en tête de liste à Ottignies-Louvain-la-Neuve et à la neuvième place sur les listes provinciales).

Grégory Goethals et Lionel Dricot sur RTL Pepsodent, partenaire officiel de la campagne électorale, tous partis confondus.

Mais pourquoi voter pour moi ou pour tout autre candidat du Parti Pirate à la province ou à la commune ?

Petite réponse à la François Hollande, parce que la technique semble avoir fonctionné pour lui :

Moi conseiller, communal ou provincial, tout ce que je découvrirai, tout ce que j'apprendrai dans le cadre de mes fonctions publiques sera transparent et disponible sur le web.

Moi conseiller, toutes mes expériences, mon vécu, mes surprises, mes états d'âme seront partagés sur ce blog et sur les réseaux sociaux. Y compris mes déconvenues et mes erreurs.

Moi conseiller, toutes les décisions que j'aurai à prendre seront partagées sur le forum du Parti Pirate afin d'en débattre publiquement.

Moi conseiller, tous les dossiers importants auxquels j'aurai accès seront diffusés via le wiki.

Moi conseiller, tout ce qui ne pourra pas être diffusé publiquement, pour des motifs légaux ou moraux, sera néanmoins justifié. Par exemple, je m'engage à dire que j'ai travaillé sur un dossier dans le domaine X avec un budget Y mais que je n'ai pas le droit d'en dire plus à cause de Z.

Moi conseiller, je prendrai publiquement note de tous les cas où la transparence ne peut être appliquée afin de faire évoluer la législation si l'exception n'est pas pleinement justifiée.

Moi conseiller, tout émolument reçu dans le cadre de mon mandat, même indirectement, sera public. Ceci inclus tout poste éventuel d'administrateur, toute compensation non-financière ou frais de déplacement.

Moi conseiller, un véritable travail sera réalisé sur le wiki afin de détailler de manière claire, précise et exhaustive le budget de fonctionnement de la commune ou de la province.

Moi conseiller, je serai connecté sur un chat public (IRC ou XMPP) lors de chaque conseil auquel je participerai, afin de décrire mes impressions à chaud et de recueillir d'éventuelles réactions.

La transparence, c'est la colonne vertébrale du Parti Pirate. Sans transparence, le Parti Pirate n'est plus rien. Une transparence totale et sans concession, dont chaque exception devra être soigneusement justifiée. Cette transparence est aussi le seul garde-fou face à la corruption intrinsèque du pouvoir.

Les politiciens sont payés avec l'argent des citoyens, nos sous. À ce titre, ils sont employés par les citoyens. Et le devoir de tout employé est de justifier à ses patrons ce qu'il fait et la manière dont il dépense le budget.

Voter pour le Parti Pirate ne changera donc pas la face du monde. Pas tout de suite. Mais ce sera une première fenêtre citoyenne sur le monde politique. Toute ce que l'élu pirate apprendra, vous l'apprendrez, tout ce qu'il découvrira, vous le découvrirez. Tout ce qu'il saura, vous le saurez.



PS: Si vous n'habitez pas le Brabant-Wallon, peut-être que le Parti Pirate est également actif dans votre région. Ou peut-être que vous avez des connaissances qui seraient intéressées. N'hésitez donc pas à faire passer le message. Nos listes ne sont pas complètes et nous sommes toujours à la recherche de candidats.


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Source: http://ploum.net/post/pourquoi-voter-lionel-dricot


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