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Désarmer la finance pour sauver la démocratie ?

Tuesday 16 December 2014 at 00:01

L’observation attentive de l’évolution des systèmes socio-économiques des pays les plus développés — depuis les trente, et surtout les vingt dernières années — est riche d’enseignement. Le grand défi en cours n’est pas celui de l’emploi ou de la croissance économique, n’en déplaise aux décideurs politiques, mais plutôt le maintien d’un semblant de démocratie dans des sociétés modernes ultra-technologiques et génératrices d’inégalités sans commune mesure. Le capitalisme financier néolibéral a entièrement recouvert la planète depuis l’entrée de la Chine au sein de l’OMC en 2001 : va-t-il définitivement clore le chapitre des démocraties sociales de l’après seconde guerre mondiale au cours de cette deuxième décennie du XXIème siècle ?

Pays riches, populations pauvres

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Les pays les plus riches accueillent en leur sein les entreprises géantes qui ont mis en coupe la planète : Monsanto, Mac Donald, Google, Apple, Facebook, Total, Exxon, Vivendi, Vinci, Lagardère, Loréal, Areva, Carrefour, BNP-Paribas, Goldman Sachs. Seulement 500 de ces plus grandes multinationales et organismes financiers possèdent à elles seules… 52% de la richesse mondiale. Les chiffres d’affaires de ces entreprises, leurs bénéfices, sont colossaux, et  pourtant, les populations des pays qui les accueillent, sont elles, de moins en moins riches. Dans ces pays riches, les salaires n’augmentent pas ou très peu, les droits sociaux reculent, le pouvoir d’achat diminue, le nombre de personnes en difficulté explose : que ce soit pour subvenir aux besoins des enfants, pour se chauffer, se soigner, payer les factures ou les loyers. Ces constats devraient mener à un changement de politique économique, ou tout du moins à une réflexion sur cette problématique des inégalités croissantes. Réfléchir  au phénomène inquiétant de l’accroissement exponentiel de la richesse des multinationales corrélé à celui de la paupérisation simultanée des populations, pour logiquement tenter de stopper ce phénomène, est-il envisageable ?

Dérégulation : des réglementations ciblées pour les uns, la liberté de tout bouffer pour les autres

Le système mis en place de façon concrète et mondiale il y a vingt ans est celui d’une globalisation des échanges au profit des multinationales. L’OMC a permis à cette époque, la quasi abolition des droits de douane, la circulation des biens et des services sans entraves (ou presque), la financiarisation de l’économie à l’échelle planétaire.

« La plupart des réductions tarifaires consenties par les pays développés étaient échelonnées sur cinq ans à compter du 1er janvier 1995. Il en résulte un abaissement de 40 pour cent des droits perçus par ces pays sur les produits industriels, qui passeront de 6,3 pour cent en moyenne à 3,8 pour cent. La valeur des produits industriels importés admis en franchise dans les pays développés augmentera sensiblement en passant de 20 pour cent à 44 pour cent (…) Il y aura aussi moins de produits assujettis à des taux de droit élevés. Le pourcentage des produits importés par les pays développés en provenance de toutes les sources sur lesquels les droits exigibles sont supérieurs à 15 pour cent diminuera pour passer de 7 pour cent à 5 pour cent. Le pourcentage des produits exportés par les pays en développement qui sont passibles de droits supérieurs à 15 pour cent dans les pays industrialisés passera de 9 pour cent à 5 pour cent. » (Source : OMC)

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Tous les verrous existants, issus de l’après guerre, entre autres ceux du domaine bancaire, ont été détruits pour amener l’économie mondiale à opérer avec le minimum de règles, à travers les champions de l’industrie et des services, avalant tout sur leur passage. Ce marché mondial a donc généré des opérateurs de taille inconnue jusqu’alors, et permis l’émergence d’une nouvelle classe d’individus aux pouvoirs immenses : les actionnaires.

Fonds de pension, fonds d’investissements, les actionnaires des multinationales, milliardaires rentiers et avides de maximisation des profits sont aujourd’hui à la tête d’entités privées capitalistiques plus riches que des nations industrielles occidentales. Les actionnaires, et les dirigeants de ces entreprises ont un pouvoir d’influence sur les décideurs politiques, facile à imaginer. Au point qu’aucune décision n’est prise sans les consulter, sans leur accord. Ce sont eux les véritables gouvernants, et désormais, chacun est en mesure de le constater. Au point qu’un président français, peu de temps avant d’être élu, fut bien obligé de l’admettre :

 

Un aveu très intéressant… dont ce président devrait se souvenir pour réorienter sa politique ? Ou une déclaration naïve et sincère  d’un candidat qui ne pensait pas du tout remporter l’élection ?

La dérégulation économique est un procédé qui permet aux entreprises de classe internationale d’opérer avec le minimum de contrôles à travers la planète. Bien entendu, dans ce système, les réglementations ne disparaissent pas, au contraire. Mais ces réglementations sont là [presque uniquement] pour contrôler les individus et les systèmes… publics. Les collectivités. Le bien public. Au profit des multinationales. Pendant que les géants « bouffent tout » sans contraintes, dans une opacité quasi totale, les systèmes réglementaires s’empilent pour forcer la main des Etats à baisser leurs investissements publics, limiter les contrôles publics, brider les libertés des citoyens. La démocratie, dans ce contexte très particulier, se résume à peu de choses. Au point que l’on peut facilement imaginer sa disparition telle qu’elle fut constituée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Une nouvelle démocratie, qui n’en a plus que le nom

Si les entreprises cotée en bourse et les 1% des hyper riches peuvent échapper à l’impôt chaque année dans des proportions telles que les système de retraites, de santé, d’éducation peuvent être mis en péril et déclarés en faillite, c’est qu’un problème grave est survenu. Les libertés de jouir d’une pension de retraite chèrement payée au cours de sa vie professionnelle, d’être soigné, éduqué de façon équitable, ces libertés sont des droits démocratiques. Si les hyper riches — par leur pouvoir (octroyé par le laxisme politique) de contourner les règles et les lois — peuvent mettre en péril cette liberté démocratique, il est nécessaire d’agir. Ou d’admettre que nous ne sommes plus en démocratie. Une petite armée d’actionnaires détruirait le peu de richesse accumulée de milliards d’individus, écroulerait des équilibres sociaux chèrement acquis, abolirait le pouvoir des peuples, et rien ni personne ne serait en mesure de la stopper ?

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Le monde dans lequel nous avons plongé et vers lequel nous nous dirigeons toujours plus profondément est celui d’une démocratie de façade, sans aucune autre alternative que le pseudo débat [sans fin] sur le travail, le chômage, et sur des choix imbéciles entre des politiques spectacles sans aucune efficacité, alors que le véritable problème se situe ailleurs : dans la confiscation de la démocratie par les maîtres du monde capitaliste : les actionnaires et leurs dirigeants. C’est vers eux que doit se diriger la révolte. Pas vers les pantins médiatiques qui déclarent détenir le pouvoir des Etats. Eux, n’ont aucun pouvoir. Ils ne gouvernent même pas. Au point de désormais l’admettre en public.

Désarmer les marchés, pour ensuite, réorienter le système capitaliste vers une nécessaire répartition des richesses, plus juste ? Afin de redonner un nouveau souffle à des sociétés au bord de l’asphyxie ? Le souffle de la démocratie citoyenne ? Que l’on soit de droite ou de gauche, le projet pourrait s’envisager, tout du moins pour la majorité, les 99% qui ne sont pas à la solde des nouveaux maîtres du monde.

Pour aller plus loin, le documentaire, « Noire Finance » :

Source: http://reflets.info/desarmer-la-finance-pour-sauver-la-democratie/


L’autodestruction

Tuesday 9 December 2014 at 15:36

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Jusqu’où faut-il remonter pour trouver une politique publique qui bénéficie aux citoyens ? Sans même se cantonner à la France… Le résultat sociétal des décisions prises par les politiques et le secteur privé est, il faut bien s’y résoudre, pathétique. Les inégalités se creusent inlassablement, les citoyens se tuent à essayer de « gagner » leur vie. Gagner sur un plan financier, bien entendu, même s’il serait plus juste de parler de « survie ». Mais « gagner » sa vie veut aussi dire « réussir », expérimenter une vie qui comble sur un plan philosophique. L’échec des politiques menées jusqu’ici laisse rêveur. Le personnel politique a-t-il autant échoué involontairement ? S’est-il toujours laissé berner par le secteur privé ? L’aveu d’échec d’Emmanuel Macron avec le pacte de responsabilité est-il crédible ? Pensait-il un instant que le Medef allait remplir sa part du contrat ? Peut-on être à ce point naïf à ce niveau de responsabilités ? Qu’est-ce que cela dit sur les hommes politiques ? Peut-on raisonnablement se convaincre qu’en offrant quelques milliards de réductions fiscales aux entreprises, celles-ci allaient créer des emplois ? L’alternative est moins glorieuse et sans doute improbable : les hommes politiques, de droite comme de gauche, tendent vers un ultra-libéralisme qui écrase le Tiers-Etat, pour le plus grand profit du Système.

La situation du Tiers-Etat étant ce qu’elle est, on pourrait imaginer qu’il se rebelle, qu’il tente de s’unir pour faire bouger les lignes.

Paradoxalement, il n’en est rien.

Cette inaction peut être imputable à une stratégie de type « du pain et des jeux » visant à l’endormir. Une sorte de stratégie informelle permettant au Système d’asseoir chaque jour un peu plus son emprise, sa prospérité, sa survie. Si elle n’est sans doute pas théorisée, construite, cette « stratégie » est bien réelle. Elle n’est peut-être que le résultat d’une accumulation d’événements, de situations imprévues, mais qui mis bout à bout, on un effet évident.

Miss France, ce sujet incontournable

Les réseaux sociaux s’enflamment, en 2014, pour l’élection de Miss France alors que les Etats-Unis manifestent contre les meurtres opérés par la police, alors que l’OCDE alerte sur le creusement des inégalités dans une proportion inégalée.

Jamais en 30 ans le fossé entre riches et pauvres n’a été aussi prononcé qu’actuellement dans les économies avancées. Aujourd’hui, dans les 34 pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), le revenu des 10 % de la population les plus riches est 9,5 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Dans les années 1980, ce rapport était de 7 à 1, souligne, dans un document de travail rendu public mardi 9 décembre, l’économiste Federico Cingano – il travaille au sein de la direction de l’emploi de l’OCDE.

Pendant que les tweets badins se succèdent sur telle ou telle Miss, la haine gagne du terrain. Car pour l’instant, c’est la seule réponse qu’à trouvée le Tiers-Etat. La haine de lui-même, des autres, proches, lointains, blancs, noirs, verts, gays, hétéros, transgenres, femmes, hommes, tous sont sujets de haine. Le Tiers-Etat s’autodétruit, ce qui ne peut que ravir le Système, celui-ci évitant ainsi sa propre destruction. Ce qui est son but premier. Perdurer, quelles que soient les conditions de vie qu’il impose au Tiers-Etat. Ce dernier est bien trop occupé à s’auto-combattre,  s’auto-détruire, qu’à en vouloir au Système.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Source: http://reflets.info/lautodestruction/


Et si la croissance économique ne servait à rien ?

Sunday 7 December 2014 at 11:14

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Le discours général sur la croissance économique tourne en boucle depuis quelques années accentué par les effets de la fameuse « crise » — qui n’en est pas une — ce que les lecteurs de Reflets les plus assidus savent, particulièrement depuis la publication de la suite d’articles les « origines de la crise ». Ce discours général sur l’économie de croissance, simpliste, est basé sur un leitmotiv basique : tout irait mieux s’il y avait de la croissance économique, et nous pourrions même résoudre des problèmes graves et récurrents de la société française, comme le chômage, la pauvreté et la précarité. Ah oui ? Sans blagues ? Mais qui affirme ça ? Cela se vérifie-t-il ailleurs, chez des voisins proches, aux économies similaires à la nôtre ?

L’économiste a dit que…

A 1,5 point d’augmentation de PIB annuel, les économies modernes européennes sont censées créer des emplois. C’est l’économiste — n’importe lequel l’affirmera — appelé au chevet des Etats qui le dit et le répète sans cesse. A partir de 1,5% de croissance du PIB, le chômage devrait donc commencer à baisser. C’est formidable. C’est mathématique, mécanique, c’est comme ça. D’ailleurs, vous diront les ténors-experts de la théorie économique néo-classique, regardez les Anglais, et les Allemands.

Ah, bien. Allons voir en premier les Anglais. Ces braves cousins d’outre-Manche ont aujourd’hui 3% de croissance : whaaaa, les veinards ! Et mécaniquement — vous dit doctement l’économiste de l’école de Chicago — et bien, leur chômage est très bas : à peine 6%. My god, ils sont trop forts ces grands-bretons ! Alors, on fait comme eux ?

Taux de chômage pour les nuls

On peut faire comme chez les sujets de leur majesté, sans problème. Mais il va falloir bien prendre en compte certaines données plutôt sensibles, avant. Le chômage anglais est, disons-le, une vaste escroquerie. Sans compter le fait qu’un chômeur anglais est,  niveau prestation sociale — un peu comme une vache qu’on conduit à l’abattoir, puisque son chômage est plafonné à une misère et qu’il ne peut excéder six mois — il faut savoir que près de 3 million de personnes sont en incapacités en Angleterre, et donc inaptes au travail, mais indemnisées, et ne sont pas comptées dans les statistiques… du chômage. Si l’on y ajoute les 800 000 travailleurs clandestins, plus les fameux contrats zéro heure permettant à un chef d’entreprise d’embaucher quelqu’un sans lui garantir une seule heure de travail (le rendant corvéable à merci et en dépendance totale envers cet employeur et donc, sans garantie de salaire), les bons chiffres du chômage anglais sont une vaste rigolade que tout observateur de la chose économique devrait immédiatement arrêter d’utiliser comme facteur positif — lorsqu’il parle d’économie.

Baisse des dépenses publiques : oui, mais…non

Toute la belle politique économique de réduction des dépenses publiques, orientées vers le fameux discours du « on va baisser la dette et le déficit public aussi » a servi aux dirigeants politiques britanniques pour privatiser  un maximum de secteurs, réduire « l’effort » de l’Etat, casser des services publics, déjà moribonds en Angleterre. Ce sont des politiques que l’idéologie hypercapitaliste souvent nommée néo-libéralisme, adore, puisqu’elles permettent à des grands groupes industriels  et commerciaux de « privatiser la vie », afin de réduire le citoyen en client et pouvoir se goinfrer de profits quand ça décolle tout en se faisant rembourser via l’argent public si ça dérape. Chacun connaît ce principe très répandu depuis une quinzaine d’années en Europe.

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Regardons donc maintenant où en sont la dette publique et le déficit du Royaume-Uni. Ça ne va pas fort. Pas fort du tout. La dette est encore à plus de 90% (Bruxelles demande 60%), le déficit a bondi à près de 6% (Bruxelles exige 3%). Ahlalalala, mais alors, à quoi bon ? On se le demande, malgré quelques explications assez triviales : à force d’obliger les populations les plus défavorisées à bosser pour des cacahuètes, mais en les incitant à s’endetter, on obtient l’effet suivant : la croissance par la consommation est dopée, d’où les 3% de croissance du PIB, mais les recettes de l’Etat baissent parce que les précaires payent peu de cotisations. Et s’ils sont très nombreux, c’est de moins en moins de recettes qui rentrent dans les caisses de l’Etat. Donc, le déficit et la dette continuent d’augmenter, pas pour cause de trop de dépenses, mais pour cause de pas assez de rentrées.

23% de la population sous le seuil de pauvreté… et l’endettement privé qui explose

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Des chouettes chiffres qui devraient inspirer Macron et son chef Valls, comme le grand manitou social-démocrate Hollande : près d’un quart de la population britannique est en dessous du seuil de pauvreté et la dette des ménages s’élève à 170% de ses revenus. Ahahah : amusante économie autant basée sur le secteur tertiaire que la nôtre, avec un volet finance-paradis fiscal au sein de la deuxième plus grosse place boursière du monde — la City — qui repose sur une bulle immobilière et une politique d’expansion monétaire, de rachat de dette par la Banque centrale du coin. Parce qu’en Angleterre, ils n’ont pas l’euro, mais une inflation à 4,5% et aux environs de 15% de la dette de l’Etat rachetée par la Banque centrale. Tout ça n’est pas très glorieux et repose sur des montages un peu bancals, avec des risques très élevés en cas de changement des taux d’intérêts, ce qui — dans le cas d’une bulle immobilière — ne manque jamais de survenir.

Nos amis d’outre-Rhin : précarité et compétitivité à tous les étages

L’Allemagne, cet eldorado dont rêvent tous les patrons français et leurs amis politiciens du PS et de l’UMP… Oui, l’Allemagne a fait des réformes du temps de Schröder (1998-2005).  Ce brave social-démocrate qui s’en est allé bosser pour une multinationale du gaz une fois l’économie de son pays mise au pas. Ces réformes, tout le monde en parle en France, tellement elles ont permis à l’Allemagne d’être compétitive et d’engranger des bénéfices commerciaux extérieurs colossaux. Pensez un peu : 80 milliards par an ! De la croissance économique qui remonte à peine le pays écrasé par la crise financière, un chômage qui descend quand celui de tous les autres pays augmente ! Trop forts ces Allemands. Oui, mais, là aussi, il y a quand même des gros problèmes. Bien plus gros que ceux connus en France. Colossaux les problèmes.

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On envoie les chiffres : 30% des retraités sont en dessous du seuil de pauvreté, 3 millions de gamins au même régime : ils vivent au sein d’une famille qui a moins de 880 € par mois. 7,4 millions de salariés sont payés moins de 450€ par mois grâce aux formidable mini-jobs mis en place par Schröder. Le chômage n’existe quasiment plus tellement il est restrictif. Un calcul a été fait récemment en Allemagne :  en 2030, 5 millions de personnes n’auront pas de retraite ou au maximum une pension de 140€ par mois. À 67 ans, parce que les réformes, c’est travailler plus longtemps pour toucher que dalle niveau retraite. La démographie est en cause, le manque d’investissements publics de l’Etat, la politique de compétitivité basée sur des délocalisations partielles vers les pays de l’Est et un… énorme dumping social. Merkel est en train de réfléchir à revenir à une retraite à 63 ans, le salaire minimum s’instaure, et des conventions collectives nationales inexistantes jusque là vont se mettre en place : sinon, ce pays va imploser, et la classe politique le sait. Etre compétitif peut nuire à sa population.

Conclusion : va falloir trouver autre chose, non ?

La croissance économique n’est en rien — aujourd’hui — un facteur d’amélioration économique et sociale des populations d’un pays capitaliste, même parmi les plus riches. Le Royaume-Uni ou l’Allemagne le démontrent bien. Afin de diminuer la dette des Etats, la baisse des dépenses publiques est une voie sans issue : partout où une politique de rigueur faite d’austérité s’installe, la dette augmente. Le chômage est une variable d’ajustement des économies dérégulées, un indicateur bidon de l’état des société post-industrielles puisqu’il est en réalité la plupart du temps au double des chiffres établis. Le modèle hypercapitaliste, néo-libéral est en panne en Europe. Une croissance du PIB sur le vieux continent, insufflée par de grands chantiers, pourrait ralentir la casse sociale, permettre de souffler un peu, mais visiblement pas de rétablir une société prospère composée de citoyens apaisés pouvant se projeter dans l’avenir. Cette société capitaliste harmonieuse, où le travail offre un revenu décent à chacun peut-elle encore exister ? Pas certain. En touts cas, certainement pas si elle est basée sur les seuls critères des taux de chômage officiels faibles et  d’une croissance annuelle du PIB forte…

Il faut trouver une autre voie. Le problème est : qui a envie de la chercher et de la mettre en œuvre parmi les décideurs politiques ?

Source: http://reflets.info/et-si-la-croissance-economique-ne-servait-a-rien/


Les forces de l’OTAN utilisent des radios dont le coeur est fabriqué par … la NSA

Thursday 4 December 2014 at 15:56

MBITRC’est sans doute une information connue dans le petit monde du complexe militaro-industriel, mais ce ne l’était pas tout à fait pour nous. L’équipement radio des troupes de l’OTAN, l’AN/PRC-148, a été fabriqué pendant des années par Thales Communications, une filiale du groupe Thales. Une belle réussite française donc. Thales est un pivot du complexe militaro-industriel français, et une très vielle connaissance d’Amesys. Voilà de quoi réjouir des Arnaud Montebourg, ou d’autres chantres du made in France. Petit bémol toutefois, le coeur de cette radio n’est pas tout à fait Français. Il est fabriqué par la NSA, la fameuse agence devenue soudain planétairement célèbre après les révélations d’Edward Snowden.

L’AN/PRC-148 embarque de la cryptographie dans un microcircuit spécifique appelé Hellatite. Qui fabrique ce microcircuit ? Le Special Processing Laboratory (SPL) de la NSA.

Si l’on se réfère à ce qui a été publié dans la foulée de la mise à disposition des documents d’Edward Snowden, mais aussi de cet article récent de The Intercept sur les réseaux GSM et la NSA, on peut raisonnablement imaginer que le SPL a fourni aux autorités américaines les outils pour monitorer tout ce qui passait par ces radios.

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Source: http://reflets.info/les-forces-de-lotan-utilisent-des-radios-dont-le-coeur-est-fabrique-par-la-nsa/


On a retrouvé les divisions du Parti Socialiste !

Tuesday 2 December 2014 at 17:14

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Il y a quelques temps, Reflets vous parlait des adhérents du Parti Socialiste. Plus précisément, de la difficulté à obtenir du PS des chiffres précis. Nous évoquions le nombre d’adhérents figurant dans un listing disponible en 2006 sur le site du PS : 133 831 adhérents. Le 30 novembre 2014, au micro d’Europe 1, Jean-Christophe Cambadelis a lâché le morceau : ils ne sont plus que 60 à 70.000 à jour de cotisation.

Une assez belle hémorragie de 50% depuis 2006. Rassurons-nous, ou pas, l’UMP a probablement connu la même.

Maintenant, la question à 2 cents d’euros de Reflets est la suivante : la base Rosam existe-t-elle encore ? Si oui, l’ensemble des champs de la base est-il conforme aux prescriptions de la CNIL en matière de fichiers de partis politiques. La réponse viendra peut-être rapidement. Qui sait ?

Source: http://reflets.info/on-a-retrouve-les-divisions-du-parti-socialiste/


Reflets offre une leçon de SEO à un pro

Tuesday 2 December 2014 at 12:18

LilBoy-est-mortIl parait que le SEO (Search engine optimization) est un métier. Depuis un moment. Il y a des tonnes de bouquins sur ce sujet. Et à notre connaissance, il n’y qu’une seule agence qui fasse cela correctement (full disclosure : c’est un ami qui l’a créée). Il y a mille façons de faire apparaître un lien sur la première page des réponses de Google. La plupart sont contre-productives, en tout cas sur le long terme. Ce qui est intéressant pour la foultitude d’agences qui ont envahi ce terrain, c’est que les responsables des entreprises qui sont leurs clientes, sont totalement ignares dans ce domaine. Cela a permis par exemple à l’agence en charge du référencement de Reflets de s’épanouir et de flirter avec les dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires.

Pour être à tout moment, quel que soit l’article, en première position de Google, nous n’hésitons pas, bien entendu, à passer un coup de Baume Référencement sur tous nos papiers avant de les publier. Tout cela pour vous dire que le référencement, on connaît un peu, puisque l’on pratiquait déjà cet art vaudou au milieu des années 90. Alors, lorsque l’on reçoit un mail comminatoire d’un expert en SEO, nous demandant de retirer un lien sur un article de Kitetoa.com, « or else », on a tendance à rigoler. Jaune.

Ce soir, SEOExpert nous a envoyé un mail cryptique et passablement énervant. Au fil de la discussion, le projet est né dans ma tête de troll patenté et d’expert non reconnu du SEO, de lui expliquer comment obtenir un référencement de qualité et durable (une vingtaine d’années si je ne meurs pas avant – et encore…) pour son patronyme et le nom de l’agence dans laquelle il travaille. Mais après avoir discuté avec le responsable de l’agence qui s’est excusé de cette démarche peu maligne, après avoir relu les échanges trois fois, je me suis dit qu’il était idiot de plomber sa carrière alors qu’il est encore si jeune. Nous l’appellerons donc SEOExpert.

Donc, SEOExpert nous adresse un mail cryptique :

Bonjour,

Suite à une pénalisation du site de notre client par Google, je me vois dans l’obligation de vous demander de retirer les liens de votre site pointant vers l’URL suivante : 

www.lurl.com

qui sont positionnés sur les pages suivantes :

www.kitetoa.com/lepapiergentilquicontientlurl.html

Ayant constaté que l’article sur kitetoa.com est particulièrement neutre et même limite bienveillant pour son client, ne comprenant pas grand chose à ce mail et ayant constaté avec l’adresse email de SEOExpert qu’il ne s’agissait pas d’un hoax, je lui réponds en lui demandant des éclaircissements.

Là, je crois que j’ai dépassé les limites.

Bonjour,

Il est tout a fait compréhensible pour le reste de vos collègues auprès de qui je fais la même demande.

Il y a une première fois à tout!

Le site lurl.com a subi une pénalisation pour liens factices de la part de Google. Et comme vous le savez surement, cela vient des campagnes d’acquisition de liens via les annuaires généralistes et autres sites faisant trop de liens sortant ou avec des ancres suroptimisés.

Les liens que vous faites vers le site lurl.com peuvent etre jugés comme toxiques par Google. De ce fait je me permet de vous demander de retirer ces liens afin que Google ne les prennent plus en compte.

Dans le cas contraire, je me verrai obligé de déclarer votre site comme un site spammant or ce n’est pas m’a volonté ni celle du client.

Est-ce assez claire? Si vous avez des questions n’hesitez pas. Je reste à votre disposition.

Voyons voir… Récapitulons. Kitetoa.com a écrit un article au début des années 90, qui évoque, plutôt positivement une entreprise, et à l’époque, avait mis un lien pour que les gens puissent accéder au site Web institutionnel de l’entreprise. Flash forward :  en 2014, SEOExpert, mandaté par l’entreprise en question m’écrit pour se plaindre que Google pénalise le lien vers le site en question, parce -probablement- à un moment ou à un autre, ledit site a fait appel à un magicien vaudou du référencement. SEOExpert m’enjoint donc à retirer dare-dare le lien que j’avais fait dans les années 90 sans quoi… Il me dénoncera (à qui, sous quel prétexte ?) comme site spammant.

J’avoue avoir tremblé comme une feuille. La litanie de lettre recommandées m’enjoignant de retirer tel ou tel article de Kitetoa.com m’est soudain revenue en mémoire. Lettres d’avocats, lettres de particuliers, lettres à mon hébergeur, lettres à mon registrar… Toutes promettant les foudres du ciel. Jamais on ne m’avait menacé de me dénoncer comme spammeur.

Encore moins pour avoir fait un lien simple vers un site.

Je réponds donc sur le même ton à SEOExpert :

re-bonjour SEOExpert,

Je crois que vous engagez sur une pente savonneuse qui risque de produire l’effet inverse à celui que votre société et votre client recherchez.

Je ne suis en rien responsable des liens « factices » que vous évoquez.

Essayez de vous documenter un peu sur la jurisprudence liée aux liens opérés par des sites vers d’autres sites, dans le cadre d’articles de presse.

C’est un premier point.

Deuxièmement, je vous recommande de vous documenter sur le site auquel vous demandez de retirer un lien dans un article et sur son auteur.

En troisième lieu, vous devriez prendre quelques instants pour vous documenter sur l’effet Streisand.

Enfin, vous devriez prendre en compte le fait que lorsque l’on demande un service à quelqu’un, il est préférable de dire « s’il vous plaît » plutôt que d’employer un ton comminatoire.

Bien à vous,

Ce sur quoi SEOExpert me répond grosso-modo que ma qualité de journaliste ne m’autorise pas plus qu’un autre Webmaster à faire des liens hypertexte :

Monsieur,

Nous n’avons rien à caché donc aucunes craintes que quelque chose soit diffuser.

Vous etes malgré vous responsables des liens en provenance de vos domaines. Maintenant ce n’est pas une question de jurisprudence ou meme de justice. Je vous parle d’un cas particulier qui concerne exclusivement le moteur de recherche Google.

Maintenant si le fait d’avoir collaborer sur des médias d’envergure nationale vous donne plus de droits qu’un autre webmaster. Que voulez vous que je vous dise?

Je pense avoir été courtois avec vous que ce soit dans mon premier mail ou dans le second dans mon explication.

Bon courage pour la suite,

Bon courage ? Mon cher SEOExpert, c’est à vous qu’il faudrait beaucoup de courage pour l’avenir s’il m’avait pris l’idée d’énoncer votre patronyme ici ou ailleurs. Vous auriez enfin compris comment fonctionne le SEO et plus particulièrement, le référencement naturel qui repose sur deux pilier, dont l’un semble vous aveugler : les liens hypertexte et la qualité des contenus mis en ligne.

Pour un bon référencement magique, il faut à la fois des liens vers le site que vous voulez propulser sur la première page des réponses de Google, mais aussi et surtout, un contenu de qualité, c’est à dire informatif. C’est sur ces deux points que se plantent lamentablement toutes les agences qui font commerce dans ce secteur.

Elles ajoutent des liens n’importe où, ce qui déplaît au Dieu Google.

Backlinks

Mais surtout, elles créent du contenu marketing. Peu importe que Google soit un junkie du marketing dont il est par ailleurs un Michel-Ange. Il n’aime pas que l’on vienne titiller ou tenter de contourner son algorithme avec du marketing.

Parvenir à placer un lien sur la première page des réponses de Google (si tant est que cela ait un sens), est finalement assez trivial. Le faire rester là pendant dix ou vingt ans, est une autre paire de manches. Et ça, il est probable qu’aucune agence n’y parvienne.

D’une part les actions de ces agences sont ponctuelles, elles ne s’inscrivent pas sur une telle durée, d’autre part, les contenus créés ne restent pas. Purement marketing, ils sont hébergés sur des plates-formes qui disparaissent du Web.

Même les ministères sont coutumiers du fait. Ils ouvrent des sites qui meurent au premier renouvellement du nom de domaine. Adieu contenu, adieu SEO.

En revanche, cher SEOExpert, ce qu’il y a de bien avec des vieux dinosaures comme nous, c’est que les sites sont là depuis 1997, que jamais un seul contenu n’a été retiré, quels que soient les courriers reçus, et que les textes seront encore là dans dix ou vingt ans. Du coup Google aime bien. D’autant que le nombre de liens pointant vers nos contenus augmente au fil des ans, rendant nos contenus toujours plus « populaires » pour l’algorithme du moteur de recherche.


In memoriam Lilboy, notre maître à tous en SEO

Source: http://reflets.info/reflets-offre-une-lecon-de-seo-a-un-pro/


La loi Veil a eu 40 ans : retour sur son histoire

Friday 28 November 2014 at 20:46

3741835136Le 26 novembre de cette année, date anniversaire de l’ouverture des débats de la loi Veil de 1975, ce texte a été revoté de façon symbolique. Une façon d’assoeir cette loi une bonne fois pour toute et de faire taire les rumeurs quand à une probable remise en cause dans le droit fil de ce qui a été tenté en Espagne. Elle a été votée par 147 députés sur 150.

Si certains d’entre eux se sont insurgés contre ce vote symbolique, d’autres ont carrément voté contre, tel le député UMP des Yvelines et président du Parti-chrétien démocrate, Jean-Frédéric Poisson, qui expliquait son point de vue « Je suis en principe opposé à tout acte qui consiste à mettre fin à la vie d’un être humain innocent. (…) L’avortement est une réalité grave, souvent douloureusement vécue par les femmes« .

Christine Boutin, présidente d’honneur du Parti Chrétien Démocrate, a quant à elle affirmé sur twitter « Il y a 40Capture du 2014-11-28 13:04:32 ans je recevais un coup de poignard dans le cœur avec le vote de cette loi ! Il entraîna ma carrière politique ! « .

Jacques Bompard, député apparenté extrême-droite, s’est quant à lui lui excusé de voter contre, estimant que les avortements sont de « nombreux attentats contre le bon sens».

Mais rappelons quelques dates clefs. En 1967, est votée la légalisation sur la contraception. En 1971, est publié le manifeste des 343. En 1972, le procès de Bobigny fait scandale. En 1973, parait le manifeste des 331.

Simone_Veil_(1993)_by_Erling_MandelmannÀ la suite de son élection, Valéry Giscard d’Estaing, charge alors Simone Veil, Minisitre de la Santé, de proposer un projet de légalisation sur l’avortement.

Elle tiendra ce discours devant l’assemblé Nationale :

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme – Je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. »

La loi est adoptée à la presque majorité des députés de gauche et du centre.

La loi Veil, IMG (Interruption médicale de Grossesse), légalise donc l’avortement sous certaines conditions :

L’IMG peut être pratiquée à tous moment de la grossesse.

Il ne faut pas confondre IMG et IVG.

L’IVG votée parallèlement à l’IMG, permet à toute femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse de demander à un médecin l’interruption de sa grossesse, qu’elle soit majeure ou mineure, française ou étrangère. Seule la femme concernée peut en faire la demande et seul un médecin peut la pratiquer, jusqu’à la fin de la douzième semaine de grossesse. Ceci est un droit garanti par la loi (article L.2212-1 du code de la santé publique).

Cette loi a bien évidemment évolué au fil des années, et la durée légale durant laquelle l’IVG est encore possible a été revue de nombreuse fois.

Rappelons également que, l’IVG est légalisée, en France, au Canada, en Suisse, et en Italie. Que le fœtus n’a, aux yeux de la loi française, pas d’existence en tant que personne légale. Que l’IMG, ou encore interruption thérapeutique de grossesse (ITG), n’est en rien comparable à l’IVG pour les raisons précédemment énoncées.

Dans l’histoire, avant la loi Veil en faveur de l’IMG et de l’IVG, les femmes désirant avorter devaient le faire clandestinement, souvent hors médicalisation, et dans des conditions particulièrement précaires. Ces avortements avaient des conséquences souvent très lourdes. On utilisait des produits chimiques, divers objets perçants ou encore des plantes, ce qui avait pour conséquence d’entraîner de graves blessures internes, la stérilité (et même parfois la mort), sans pour autant aboutir à un avortement.

Elles consistaient à :avortement (1)

Les conséquences de ces « avortements » étaient graves. Nombre de ces femmes, mouraient, tombaient malades, ou devenaient stériles. Les connaissances médicales de ces soit-disant « médecins » clandestins étaient si limitées, qu’ils détérioraient l’appareil reproducteur des femmes, en perçant les trompes, la vessie, et en y introduisant des bactéries par le biais d’objets non stérilisés. Beaucoup de femmes mourraient d’hémorragies, dues à un avortement incomplet, ou encore parce qu’un organe avait été abîmé et percé ou déchiré.

En 2015, on sait que ces pratiques existent encore, et ce, même dans les pays où l’IVG est légalisée.

Cette loi continue malgré tout de faire scandale. A l’heure où l’être humain est libre de son corps, libre de ses choix, un grand nombre de personnes sont encore pour son abolition.

L’Espagne a tenté en 2014 de revenir sur le droit à l’avortement.

Les détracteurs de cette loi avancent souvent des arguments qui effectivement peuvent faire sens, comme le fait qu’un embryon, même s’il n’a pas de statut légal, reste un être vivant et qu’on ne peut sous aucune condition interrompre sa vie. Selon eux, il existe par ailleurs suffisamment de contraceptifs pour éviter les « accidents ».

dodifont-001-imgIl est effectivement indéniable qu’à 12 semaines de grossesse, une échographie permet rapidement de constater que cet embryon ressemble bien à un être humain. Il est effectivement réaliste de dire qu’aujourd’hui nous disposons d’un grand nombre de moyens contraceptifs et nous ne parlons pas ici des préservatifs. Mais contrairement aux idées reçues, les contraceptifs ne sont pas fiables à 100%.

En outre, une femme sait ce qui se passe lorsqu’elle tombe enceinte. Une femme sait qu’elle porte la vie, que cela fasse deux jours ou 6 six mois. Une grossesse n’est pas toujours désirée, une grossesse n’est pas toujours la bienvenue, les conditions ne sont pas toujours les plus favorables, la façon dont une femme est tombée enceinte n’est peut-être non plus idéale (viol, inceste, …). Il est sans doute toujours, toujours préférable d’éviter une IVG. Mais il appartient aux femmes, de choisir leur grossesse.

Une IVG laissera toujours une trace. Une IVG n’est pas un acte anodin. Aucune femme ne fait ce choix de gaieté de coeur. Aucune n’aimerait avoir à faire ce choix un jour. Aucune femme ne veut supporter le regard du médecin ou de son entourage.

C’est pour toutes ces raisons et tellement d’autres encore, que cette loi Veil à été revotée à titre symbolique ce 26 novembre 2014.

Comme le souligne Catherine Coutelle (PS) Présidente de la Délégation aux Droits de Femmes , « le droit universel des femmes à disposer librement de leur corps (qui) est une condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et d’une société de progrès».

Merci Madame Veil pour cette loi, pour toutes ces femmes qui en ont un jour eu besoin, et pour toutes celles à venir qui devront faire ce choix si difficile.

Intialement publié sur Godzimama

Source: http://reflets.info/la-loi-veil-a-eu-40-an-retour-sur-son-histoire/


Elections #UMP : et le gagnant est… Bozo le clown !!!

Friday 28 November 2014 at 20:22

EDIT 2 :
Normalement,un scrutin électronique, ça se passe comme ça :
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Mais dans la vraie vie, ça se passe comme ça :
EDIT 1 :

Le vote des primaires de l’UMP a débuté. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes :

Votez Bozo !

Ça devient lassant… Dans 40 minutes, l’un de ces répertoires publics contiendra les votes des militants UMP… fear.
Capture d’écran 2014-11-28 à 19.25.09

Source: http://reflets.info/elections-ump-et-le-gagnant-est-bozo-le-clown/


Surveillance globale : le système

Thursday 27 November 2014 at 10:49

PORTADA-MC-EL-SISTEMAfinal-blog

Flash-back : en 1994, Mario Conde, un banquier espagnol publie un livre : « El Sistema. Mi experiencia del poder » (Le Système. Mon expérience du pouvoir). Ce livre est une sorte de témoignage sur la manière dont le pouvoir est exercé à l’époque en Espagne. Il revient sur un fait inédit qui l’a touché de très près : la mise sous tutelle de sa banque par la Banque d’Espagne, l’éviction de tout le conseil d’administration, et les poursuites engagées contre lui-même et quelques uns de ses proches. Mario Conde est un ovni dans le petit village madrilène. Sans faire partie du sérail, il a pris le pouvoir au sein du Banesto, en a fait la principale banque espagnole, s’intéresse à la politique économique du pays et s’exprime sur ce sujet, investit dans les médias, il dérange. Le système le lui fera payer au prix fort. Le système… Une définition prisée des complotistes et autres extrémistes pour nommer leur ennemi. Ils n’ont pas complètement tort. Ce même système, qui est transversal s’étend sur toute la planète. Il est également très actif dans la surveillance globale.

Le Symposium international Fiction et Réalité: au-delà de Big Brother a donné la parole à la salle à plusieurs reprises. Dans le public certains voulaient à tout prix désigner « l’ennemi ». Pour les uns il s’agissait bien entendu de la NSA et plus largement des Etats-Unis. Assurément, s’il faut définir Big Brother après les révélations d’Edward Snowden, c’est sans doute la NSA. Pour d’autres, ce sont les Apple, Microsoft, Facebook et autres énormes entreprises qui se gavent de nos données personnelles et qui ne rechignent pas à les communiquer à la NSA. Enfin, certains tentent d’élargir. L’ennemi, c’est le capitalisme.

Définition du pouvoir et exercice réel

Dans son livre « El Systema« , Mario Conde tente une définition en fonction de son expérience personnelle.

« J’ai appris, j’ai vécu et j’ai souffert du fonctionnement d’un schéma de pouvoir que je synthétise avec l’expression « le système ». […] J’entends par « système » un mode d’organisation des  relations réelles de pouvoir au sein de la société espagnole. » [Réel et non pas théorique… – NDRL] « Il ne suffit pas, pour comprendre le système d’observer comment sont définies dans un texte constitutionnel les libertés formelles dont disposent les groupes qui constituent une société. Ce qui est réellement intéressant à analyser, c’est si dans l’exercice de ces libertés formelles, on peut observer l’existence de facteurs qui détournent le principe formulé constitutionnellement. […]  Je dois avouer que lorsque j’ai accédé au pouvoir au Banesto j’ignorais comment fonctionnait réellement notre pays. En de nombreuses occasions j’avais entendu parler d’un certain groupe -désigné par plusieurs expressions-  qui détenait un pouvoir réel et effectif étant exercée avec des connotations tribales. Étant donné que je n’avais pas d’expérience directe, ces affirmations ne pouvaient pas avoir plus d’écho en moi qu’une hypothèse de laboratoire. Mais heureusement, quel que soit le coût payé pour -comme je le disais plus tôt-, l’expérimentation directe de ces années, m’apporte la preuve que ce groupe de pouvoir existe et a un pouvoir réel et effectif. Je qualifie cette structure avec le mot « Système » et par définition, il est susceptible de coexister avec un modèle démocratique d’organisation de la coexistence au sein d’une société ».

Si Mario Conde se concentrait à l’époque sur la définition du Système dans son pays, tant sur les plans politiques qu’économiques ou médiatiques, il convient d’élargir à la planète cette prise de conscience de l’existence du Système.

Le Système agrège en son sein des personnalités de tous bords politiques et de tous les secteurs économiques. Droite, gauche, secteur financier, industriel, médiatique, associatif, le système n’est pas regardant. Sauf sur un point, on n’en fait partie que si l’on se dédie à la survie du système.

La multiplicité des facettes du système permet d’épuiser ses opposants. Ils se battent tout à tour avec une multinationale, un groupe politique, un individu, un média… Mais jamais contre le Système qui continue de tirer les ficelles.

Pur discours extrémiste et complotiste ?

Le Cercle, cette partie émergée de l’iceberg du Système

Interrogeons-nous sur l’étonnante longévité des journalistes vedettes, les « éditocrates » présents sur toutes les chaînes, toutes les ondes, toutes les rédactions. Si Léon Zitrone était encore vivant, il serait encore, à cent ans, le présentateur vedette des mariages princiers sur TF1. Sur celle des hommes politiques qui, même qualifiés de « jeunes », ont fait leurs armes il y a plus de quarante ans. Sur celle des capitaines d’industrie, membres d’un nombre incalculable de conseils d’administration, toujours présents et actifs dans la gestion des plus grosses entreprises.

Tous se retrouvent régulièrement au sein, entre autres, du Cercle, mais pas uniquement. Ils fréquentent les mêmes lieux de villégiature, les mêmes dîners en ville. Il fonctionne en cercles. A la marge quelques agents du chaos du système font avancer leurs préoccupations propres, de manière occasionnelle.

Comme évoqué dans un précédent article, une raie qui vivrait dans deux dimensions ne peut conceptualiser une troisième dimension. L’inverse est vrai pour l’homme vivant dans trois dimensions. Il ne peut pas concevoir dans quel monde vit la raie parfaitement plate. En outre, si la raie peut avoir un éventuel intérêt à essayer d’imaginer les trois dimensions et à vouloir rejoindre le monde en trois dimensions, ceux qui vivent dans trois dimensions n’ont aucune envie de se priver de leur univers ou d’y laisser pénétrer trop de monde. Pensez-vous que le fait que 67 personnes dans le monde possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population, estimée à 3,5 milliards de personnes, soit le fait du hasard ?

Pour ce qui est de la surveillance, le système a tout intérêt à ce qu’elle devienne la plus intrusive et la plus vaste possible. Une société panoptique permet une auto-régulation des peuples. Par peur d’être accusés, les membres de la société évitent tout comportement déviant. Comprenez, tout comportement pouvant remettre en question la survie du Système. Ce dernier n’existe qu’afin que ses membres puissent conserver leurs privilèges. Pour les uns, ce sera le pouvoir, pour d’autre, l’argent. Et derrière tout cela, on retrouve l’ego. Sans ego, pas de système. Pas de « privilèges ». Mais on est encore loin du moment où les êtres humains sauront s’affranchir de leur ego, où ils commenceront par se changer eux-mêmes avant de vouloir changer le monde. En attendant, pour continuer d’asservir les peuples, pour assouvir l’ego de ses membres, continuer à leur procurer des richesses inutiles tant elles sont massives, le système fait croître la surveillance jusqu’à ce qu’elle devienne globale. Pour ce faire, tous les membres du système sont mis à contribution. Pas seulement la NSA, Apple ou Facebook, la finance ou le capitalisme… L’ennemi que recherchait une partie du public du Symposium international Fiction et Réalité: au-delà de Big Brother est tellement « multiple », il a un agenda tellement informe et complexe qu’un succès de nos luttes contre cette surveillance est rendue pratiquement impossible.

Etrangement, Mario Conde avait été au centre d’une surveillance intrusive. Déjà dans les années 90 le Système y avait recours pour se protéger. A l’époque, Kroll avait été l’un des outils du Système. Les services secrets également (CESID). Baltasar Garzon, avec qui il ne s’entend pas bien, et qui était présent au symposium à Lisbonne a également raconté comment le Système l’avait mis sous surveillance étroite pour le dissuader de poursuivre certaines de ses investigations.

L’Histoire se répète.

Source: http://reflets.info/surveillance-globale-le-systeme/


Ebola : quand les escrocs réactionnaires s’en mêlent

Wednesday 26 November 2014 at 18:44

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De plus en plus de commentaires sur le réseau mettent en cause la réalité de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest. Cette information contradictoire provient de plusieurs sources, mais qui toutes, minimisent la contagion, les capacités de transmission, la virulence et la gravité de l’épidémie. Un escroc de l’info qui surfe sur la vague complotiste et prend le contrepied du « système »,  jusqu’à générer des discours ignobles et dangereux, a été repéré par Reflets. Il n’en est pas à sa première tentative, et gagne plutôt bien sa vie grâce à ces montages « informatifs » bien orientés. Son site, à l’aspect sérieux, est en réalité une vitrine idéologique et commerciale. 

« Ebola tue moins que la grippe en Europe, quand on sait que le paludisme tue des millions de personnes par an, Ebola est une vaste rigolade, on ne meurt pas d’Ebola, la contagion d’Ebola est la même que le SIDA, tout ça est une arnaque… » Ces affirmations circulent sur le net, sont relayées et parviennent jusqu’à Reflets par le biais de commentaires. Mais d’où peuvent venir de telles inepties visiblement prises au sérieux et savamment entretenues ? Un site web est particulièrement adepte de cette contestation de la virulence d’Ebola, et c’est un site dédié… à la médecine et au bien-être. Son nom ? Santé Nature Innovation. Extrait d’un article intitulé « Ebola : le mensonge généralisé » :

« Très peu de contagion

Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s’approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d’un mauvais film de science-fiction.

Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :

« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que, lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Purpan, à Toulouse.

Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d’être contaminé. »

Etrange, tout de même, de présenter Ebola comme une maladie très peu contagieuse, lorsqu’on sait de façon absolument certaine les modes de propagation qui ne sont absolument pas équivalents à ceux du SIDA. L’OMS, et les soignants infecté le savent très bien, l’institution internationale le déclare d’ailleurs de façon très claire :

« Lors de la flambée actuelle en Afrique de l’Ouest, la majorité des cas humains sont survenus à la suite d’une transmission d’une personne à l’autre. L’infection se produit par contact direct (par la peau lésée ou les muqueuses) avec le sang, les liquides biologiques ou les sécrétions (selles, urines, salive ou sperme) des sujets infectés. C’est aussi le cas si la peau lésée ou les muqueuses d’un sujet sain entrent en contact avec des objets contaminés par les liquides infectieux d’un malade, comme des vêtements et du linge de lit souillés, ou des aiguilles usagées. »

En réalité, si vous serrez la main de quelqu’un d’infecté, la sueur de cette personne peut très bien vous contaminer en vous grattant un œil. Très très loin des modes de contamination du SIDA.

Pourquoi nier la contagion et la dangerosité d’Ebola ?

Cette question est importante, parce que SNI va plus loin en déclarant que les médicaments ou vaccins pour Ebola sont eux aussi une escroquerie :

(…)le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d’hémorragies mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l’industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l’avait fait pour le Tamiflu.

« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses

La solution contre l’épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C. »

Un peu de vitamine C et D, bien manger, se laver les mains et voilà, tout rentre dans l’ordre, selon le site spécialisé… Quand on sait que les occidentaux rapatriés ont été tirés d’affaire avec la plus grande difficulté grâce à des médicaments expérimentaux, et malgré une forte réhydratation, il est difficile de comprendre à quoi joue ce site web. En réalité, SNI joue avec un business. Qui fonctionne très bien, puisque celui qui en tire les ficelles, n’en est pas à son coup d’essai.

SNI – SOS EDUCATION, même combat

Derrière Santé Nature Innovation se cache Vincent Laarman, PDG de SNI éditions, qui signe la majorité des articles du site sous le nom de… Jean-Marc Dupuis.

SNI

SNI, le magazine qui défend les médecines « naturelles » est en réalité, au delà de « l’information » anti-système médical, une boutique en ligne de vente de toutes sortes de bouquins, méthodes et produits naturels. Si rien n’est directement affiché dans les articles, la news-letter du site se charge de faire la promotion des dits produits. La ligne éditoriale du site est clairement la dénonciation de la médecine officielle, des méthodes médicales standards, des institutions médicales, des vaccins — en gros, tout ce qui n’est pas « alternatif ». A l’inverse, le site défend tout ce qui est basé sur les recettes de grand-mère, le bon-sens, l’hygiène et les méthodes naturelles « non reconnues ». Mais c’est lorsqu’on cherche à comprendre qui est Vincent Laarman, que la photographie d’ensemble prend une autre tournure. Vincent Laarman a sa fiche sur (le bien-nommé) wikiberal :

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Vincent Larmaan, né en 1976, est un militant libéral conservateur français, fondateur de SOS Éducation.

Philosophiquement, il se réfère fréquemment à Friedrich Hayek et est proche du philosophe Philippe Nemo. En particulier, concernant l’organisation du système éducatif, il défend un système proche de ceux défendus par les deux auteurs, dans lequel le financement de l’enseignement resterait en bonne partie public mais où il n’y aurait plus de monopole étatique dans l’enseignement proprement dit. Des idées qu’on peut rapprocher de celles de Hayek qui écrivait : « Qu’il y ait de solides arguments pour que le gouvernement finance au moins une instruction générale n’implique pas que cette éducation doive aussi être administrée par l’État, et encore moins qu’il doive en avoir le monopole »

SOS éducation (wikiberal) :

SOS Éducation est une association libérale-conservatrice œuvrant pour l’instauration d’un bon scolaire (chèque éducation) afin de consacrer dans la pratique le principe fondamental reconnu par les lois de la République de liberté d’enseignement.

D’orientation conservatrice, l’association conditionne la capacité pour un établissement de recevoir le bon scolaire au respect d’un socle de connaissance, tel que que celui défini dans les nouveaux programmes du primaire.

SOS Éducation a créé l’Observatoire des Manuels Scolaires et l’Institut d’Etudes Indépendant sur l’Education (IRIE).

L’association est dirigée par Vincent Laarman, délégué général, et Aldric Boulangé, délégué général adjoint.

Cette structure qui s’assume comme réactionnaire a été créée en 2001 et fait souvent parler d’elle dans les médias. Il semble qu’elle ait réussi à lever des fonds très importants par le biais d’appels aux dons. La fiche wikipedia de SOS éducation est bien plus précise que celle de wikiberal, mais moins élogieuse :

Opposée à la méthode globale et à ce qu’elle appelle le « pédagogisme », elle [SOS éducation] défend le retour à des méthodes d’enseignement traditionnelles. Elle avance avoir « obtenu que Dominique de Villepin légalise l’apprentissage d’un métier dès 14 ans, le 7 novembre 2005 et que Gilles de Robien édicte une circulaire interdisant la méthode globale de lecture et ses dérivés » dans les écoles primaires le 3 janvier 2006.

Elle milite pour le rétablissement d’un examen d’entrée en sixième, la suppression du collège unique, la suppression de la loi Jospinde 1989 qui, selon elle, empêche les redoublements, la restauration d’exigences « décentes » aux examens et au baccalauréat, le rétablissement de vrais cours de morale et de civisme et la limitation du pouvoir des syndicats d’enseignants2.

Financée exclusivement par les dons de ses membres, SOS Éducation agit notamment par la diffusion de pétitions et par des actions auprès des responsables politiques.

Positionnement politique

L’association est parfois considérée comme « conservatrice »  et proche de milieux « ultralibéralisme » ce qu’elle réfute, se présentant comme apolitique. Les statuts de SOS Éducation stipulent qu' »aucun dirigeant de l’association ne peut avoir de mandat électif autre que municipal, ni être membre d’un parti politique ».

D’après son journal en 2007, elle disposait à l’Assemblée nationale du soutien d’une vingtaine de députés UMP qui auraient signé un engagement sur l’honneur à faire voter au cours de la législature à venir au moins six des sept réformes principales qu’elle défend.

D’après son site Pour en finir avec la violence à l’école Soutenons nos professeurs, en 2011, elle disposait à l’Assemblée nationale du soutien de 141 députés UMP, 2 députés SRC et 1 député NC qui soutiendraient les 8 mesures contre la violence à l’école proposées sur ce même site.

Ebola ne pose donc pas vraiment de problème, et il suffirait de donner de la vitamine C et D et un peu de bonne hygiène aux citoyens des pays d’Afrique de l’ouest touchés par l’épidémie pour faire cesser cette escroquerie, selon le PDG de SNI et président de SOS éducation ?

Il faudrait peut-être surtout regarder de plus près ce que raconte Jean-Marc Dupuis – Vincent Laarman, ainsi ce que brasse  réellement ce dernier.

Source: http://reflets.info/ebola-quand-les-escrocs-reactionnaires-sen-melent/