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Nombre de doses par flacon : faites vos jeux !

Monday 8 March 2021 at 09:19

Le vaccin Moderna face au boulier des sénateurs…

5, 6... telle semblait-être la règle avec le vaccin Comirnaty du laboratoire Pfizer-BioNtech. Les jeux continuent avec l'arrivée de la proposition de Moderna: 10, 11... et pourquoi pas 15? Allez banco, 7 pour Pfizer et restons bons amis!

La grande loterie pour de précieuses fioles... - Reflets

Cette affaire de mathématique appliquée passerait presque pour une insignifiante détresse en comparaison du grand malheur que représente le Covid. On peut toutefois y accorder quelque importance au regard des effets induits. Car si à l'heure de grandes manœuvres vaccinatoires nos dirigeants ont le million triomphant en bouche, le millilitre est l'unité qui pose actuellement problème sur le terrain. Au point qu'on s'interroge au Sénat sur ce que contient réellement ce petit bout de flacon estampillé Moderna. Mais le remue-ministre ne s'arrête pas là: branle-bas de combat à la Santé puisqu'une septième dose vient de faire son apparition dans les flacons de chez Pfizer...

En Haute-Saône, on compte Monsieur! - Reflets
En Haute-Saône, on compte Monsieur! - Reflets

En Bourgogne-Franche-Comté, c'est le Sénateur Olivier Rietmann qui a piqué le premier dans le vif du sujet. Alerté par des professionnels de santé Haut-Saônois, il s'interroge aujourd'hui sur l'interdiction formulée par l'agence du médicament d'injecter une potentielle 11e dose alors qu'un flacon de vaccin Moderna en contient officiellement 10. Après s'être tourné vers la Préfète, selon laquelle les instructions de l'ARS doivent en toute logique être suivies, M. Rietmann a saisi le cabinet du ministre de la Santé pour savoir si cette particularité était bien identifiée en haut lieu et si une révision de doctrine était à l'étude. Le 9 février, le cabinet du ministre lui répondait -être lié à la...

Source: https://reflets.info/articles/nombre-de-doses-par-flacon-faites-vos-jeux-88913ec5-4bee-48e9-bee4-1cadc461bf72


Une pépite du le New York Times : Death, Through a Nurse's Eyes

Sunday 7 March 2021 at 10:56

Voici le reportage qui devrait tourner en boucle sur toutes les chaînes de télévision, sur tous les réseaux sociaux et sur les écrans de tous les décideurs politiques (une fois par semaine pour éviter l'effet poisson rouge).

Le reportage
Le reportage

Publié sur le New York Times, ce reportage de Alexander Stockton et Lucy King est présenté comme "Un court métrage offrant une perspective de première main sur la brutalité de la pandémie au sein d'une unité de soins intensifs Covid-19". Regardez-le bien, du début jusqu'à la fin.

Il se termine sur ces mots :

"I’d never before seen someone die. And even though I didn’t know these people, witnessing their deaths left me sleepless, exhausted, and depressed. It’s unfathomable to me that these nurses have gone through that every single week, sometimes every single day for an entire year. I assumed the nurses must block out all the deaths to be able to keep going, but they don’t. They grieve every single one. “I’ve always loved being a nurse. It’s what I’ve always wanted to do. And these last couple months, it’s definitely made me question my career choice.” And what makes their situation so tragic is that many of these nurses hide their trauma, leaving them feeling isolated and alone. “We’re the only ones that know what we’re going through. I don’t really want to tell my family about everything because I don’t want them to feel the same emotions that I feel. I don’t want them to know that I carry that burden when it...

Source: https://reflets.info/articles/une-pepite-du-le-new-york-times-death-through-a-nurse-s-eyes


Des moines et des bières

Tuesday 2 March 2021 at 09:32

A Chimay, le monastère brasse des millions

Il se boit 1,8 Chimay par seconde dans le monde. Cinquante six millions de bouteilles sont exportés dans 74 pays. Les business moines de l'abbaye de Sourmont soutiennent des dizaines de projets de solidarité et de développement local. Reportage.

Une cuve à l'entrée de la brasserie - © Cyril Marcilhacy

«Quand j’avais un projet pour la ville et qu’il me fallait de l’argent, je montais au monastère», raconte Françoise Fassiaux, la bourgmestre de Chimay, tout juste battue aux élections. La phrase en dit long sur l’influence de l’abbaye qui brasse non seulement une bière qui s’exporte dans plus de 70 pays mais aussi des dizaines de millions d’euros. Ici, la théorie du ruissellement n’est pas un vœux pieu: les moines financent chaque année des projets localement et dans le monde entier. Une manne inespérée dans une région particulièrement touchée par le chômage.

La manne, à Chimay, est dorée, rouge, bleue ou triple; elle est pétillante, d’une magnifique complexité avec un arôme puissant. Un véritable bouquet d'épices explose au nez, accompagné de superbes arômes fruités. En bouche, l'amertume est très longue et les saveurs sont multiples avec du sucre roux, du caramel et des fruits noirs. La torréfaction du malt est très présente jusque sur la finale.

Différentes versions de la bière de Chimay - © Cyril Marcilhacy
Différentes versions de la bière de Chimay - Cyril Marcilhacy

Si la bière fait des miracles, Frère Damien, le prieur, tient d’abord à insister sur l’essentielde la vie monastique: la prière communautaire avec les offices, la contemplation, les deux heures quotidienne de lectio divina, cette méditation savoureuse de la parole de Dieu. La communauté se compose actuellement de 15 moines de sept nationalités: belge, française, rwandaise, congolaise, argentine, irlandaise et québécoise. «Cette diversité d’origine est...

Source: https://reflets.info/articles/des-moines-et-des-bieres


Liban : l'effondrement d'un État ?

Thursday 25 February 2021 at 10:53

Crises économique, politique, sociale, sanitaire… Le pays pourra-t-il un jour s’en sortir ?

Entre la pandémie, l'explosion du port de Beyrouth, la crise économique ou encore politique, le Liban sombre chaque jour un peu plus. Et tout peut encore empirer. Pour Jihane Sfeir, historienne, professeure à l’Université Libre de Bruxelles et spécialiste de l’histoire du monde arabe contemporain, aucune alternative ou amélioration ne semble se profiler. Interview.

Manifestations au Liban - © Denis Meyer

Reflets : Le Liban est sorti début février d’un confinement très strict, qui avait entrainé d’importantes manifestations dites de la faim. Mais ce n’est que l’une des nombreuses crises auxquelles fait face le pays : faillite, pauvreté, crise sociale… Quel est votre sentiment vis-vis de la situation libanaise ?

Jihane Sfeir : Je suis très pessimiste pour l’avenir du Liban. La révolution du 17 octobre 2019 a amené quelques espoirs quant à un changement probable et même des démissions. Mais, finalement les seigneurs de la guerre [civile] sont toujours là et se partagent le pouvoir. Ils ont établi leur économie de guerre, le partage du territoire et gèrent le Liban comme si c’était leur boutique. Tant que cette classe politique formée par les chefs de guerre civile sera là, rien ne changera. Michel Aoun, le président libanais, en fait partie, mais c’est le Hezbollah, avec qui il est allié, qui gère réellement le pays. Il n’y a qu’à voir l’assassinat de Lokman Slim [intellectuel libanais, défenseur de la démocratie, opposant virulent et notoire du Hezbollah, retrouvé mort par balles le 4 février 2021]. L’enquête, comme souvent, ne mènera à rien. Et je ne vois pas comment on pourrait sortir de cette impasse politique, liée à une crise économique sans précédent. Même pendant la guerre civile, les Libanais n’ont pas connu ça. Le pays est dans un état de déliquescence complet ! L’état est en faillite, la corruption généralisée, et les services publics essentiels, tels que l’...

Source: https://reflets.info/articles/liban-l-effondrement-d-un-etat


« Il y a une victoire politique et culturelle de l'extrême droite »

Wednesday 24 February 2021 at 10:29

Stéphane Gatignon, l'ancien maire de Sevran appelle à un sursaut de la gauche

Alors que la ministre de l'Enseignement supérieur veut faire la guerre à « l'islamo-gauchisme » à l'université, nous avons demandé à l'ancien maire de Sevran qui avait démissionné de son mandat pour protester contre l’insuffisance des politiques publiques en banlieue, comment il analysait les crispations et la crise que nous traversons.

File:Stéphane Gatignon (2013) - Claude Truong-Ngoc - Wikipedia - CC BY-SA 3.0

La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'obstine à vouloir demander une «enquête du CNRS» sur l’islamo-gauchisme dans l’université «afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme». Comment réagissez-vous?

Stéphane Gatignon : C’est un anathème qui empêche les chercheurs de travailler sereinement. Elle choisit de cliver pour empêcher les analyse de la crise que nous traversons. Le but des recherches en sciences-sociales est d’analyser la société telle qu’elle est. Point. Ceux qui tiennent l’appareil d’État aujourd’hui ont peu de formation politique. Mais ils ont le pouvoir...

Comment analysez-vous la crise que nous traversons?

Entre Paris et les banlieues, on est dans des mondes différents.

Géographiquement très proches, mais en fait très éloignés. J’ai habité à Sevran, maintenant je loge à Paris. Vu de Paris, c’est flagrant. Les déclassés sont aujourd’hui dans les banlieues et ils n’ont pas voix au chapitre dans la société. Le périphérique marque cette rupture.

Concernant la province, les habitants ne se sentent pas appartenir au même groupe social que les parisiens. Il y a un centre unique aujourd’hui: Paris. Le mouvement des Gilets Jaunes est parti d’une simple augmentation du prix du carburant. En province, pour les plus pauvres, l’essence représente une part importante du budget. Sans voiture, on ne peut rien faire.

Le monde du travail se reconstitue. Comme le statut des jeunes et des moins jeunes...

Source: https://reflets.info/articles/il-y-a-une-victoire-politique-et-culturelle-de-l-extreme-droite


Reworld Media: Le poids des lingots, le prix des mots

Monday 22 February 2021 at 11:15

Les conditions d'accès aux aides publiques à la presse sur la sellette…

C'est l'histoire d'une ministre de la Culture très inquiète, une fille de journaliste indignée, une Roselyne Bachelot sans le sourire, qui, le 24 décembre dernier, est venue rappeler que le Père Noël n'existait pas. La fin des étrennes pour certains?

Sur les contours de la fonction journalistique... - Capture d'écran

Rappel des faits. Interpellée par plusieurs députés sur le sort de la rédaction de Sciences & Vie, madame la Ministre s'est récemment fendue d'un libre réquisitoire à l'encontre de Reworld Media (vidéo à 1.38'30''). Reworld, propriétaire du titre, est justement ce fameux groupe de…??? Problème, c'est bien de ce flou lexical dont il est aujourd'hui question. Car ce nouvel acteur multitâche semble de moins en moins enclin à tenir compte de la réalité du monde de la presse. Nombreux sont ceux qui s'en étonnent depuis plusieurs mois, voire quelques années déjà, puisque Reworld s'est porté acquéreur de tous les titres magazines de l'éditeur italien Mondadori en juillet 2019.

Depuis ce rachat, une centaine de salariés issus de la régie publicitaire se sont vus expressément délocalisés dans une commune voisine alors qu'environ 200 journalistes titulaires de la carte de presse ainsi qu'une trentaine de pigistes ont quitté le navire. En cause, la stratégie commerciale d'une équipe dirigeante pour qui la valeur des beaux chiffres l'emporte sur la richesse des belles lettres. Très vite, le cours de la bourse à pris le pas sur la course aux infos au sein de toutes les rédactions concernées, et notamment chez Science & Vie, revue scientifique par excellence, connue et reconnue pour le sérieux de ses dossiers depuis 1913. Rien n'y fait, l'âge des artères ou l'expérience d'un titre n'auront suffit à...

Source: https://reflets.info/articles/reworld-media-le-poids-des-lingots-le-prix-des-mots


Le jeu de Macron avec la mort

Wednesday 17 February 2021 at 15:06

Le nombre de décès du Covid depuis septembre est supérieur à celui de la première vague

Pendant que ministres et courtisans se gargarisent de la clairvoyance du Président, la maison Borniol se porte bien. Mais ces morts sont comme transparents. Pas d'image, pas de problème. L’œil était dans la tombe et regardait Macron.

Nombre de nouveaux décès sur 7 jours - Financial Times

Les Macronistes béats louent sa clairvoyance. «Il va finir épidémiologiste, plaisante un ministre. Les chiffres lui donnent raison. Le confinement, ç’eut été la solution de facilité, la mesure de confort.» «Si on avait écouté tous les "Cassandre", on serait en train de travailler avec nos enfants sur les genoux depuis trois semaines», ajoute un participant du conseil de défense sanitaire. «Macron s’est tellement intéressé au Covid, ajoute un conseiller du pouvoir, qu’il peut challenger les scientifiques, poser la question qui les déstabilise». Mais il y a les chiffres dont on parle très peu: ceux de nos morts quotidiens. Nous en sommes à 300 décès quotidiens en moyenne sur 7 jours entre le 10 et le 16 février. Plus que l’équivalent du crash d’un avion de ligne par jour. Mais ces morts-là, Macron s’en fiche. Ils sont sacrifiés sur l’autel de l’économie et de son génie qui n’entend pas suivre l’avis des scientifiques pour prévenir les contaminations. Si encore, on avait des vaccins en quantité...

Tout est dans la com. Ce que Macron ne veut absolument pas voir, comme on l’a vu dans certains pays, ce sont les images de personnes agonisants dans les couloirs d’hôpitaux ou de files de voitures devant ces même structures transportant des malades en manque d’oxygène. Trop mauvais pour sa réélection en 2022. Mais les morts qu’importe!

Pourtant, depuis septembre, le nombre de morts est supérieur à celui de la première vague. Mais les décès sont plus étalés dans le temps....

Source: https://reflets.info/articles/le-jeu-de-macron-avec-la-mort


Un tour du monde dans le port de la Rochelle

Saturday 13 February 2021 at 17:05

Amusons-nous un peu avec un marin qui ne manque pas de sérieux

C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme, ta-ta-tin… Mais pas toujours. Car la haute mer, Yannick Bestaven l'a prise pendant 80 jours, 3 heures, 44 minutes et 46 secondes. Petit retour d'un grand Vendée Globe.

L'arrivée au port de La Rochelle - © Reflets

Derrière un sourire de gamin ébloui, Yannick Bestaven dissimule une sagesse de vieux briscard. Cela fait plus de 25 ans qu'il pratique la voile à haut niveau. A la barre du bien nommé Maître CoQ, Yannick était de retour ce week-end dans son port d'attache. Une arrivée qui s'est quelque peu effectuée en catimini pour cause de rassemblement interdit sur les pontons Rochelais. Mais qu'importe le covid, l'enthousiasme était bel et bien là pour accueillir comme il se doit le vainqueur de la plus prestigieuse course autour du monde en solitaire.

Une petite foule pour raison sanitaire mais l'ambiance y était. - © Reflets
Une petite foule pour raison sanitaire mais l'ambiance y était. - Reflets

On ne rencontre pas tous les jours un voileux Cap-hornier, un vrai, un dur, un tatoué des mers du Sud. Et si ce besoin qu'ont les marins de faire des phrases s'avère toujours aussi curieux au cinéma, Bestaven, lui, n'est pas du genre à parler pour ne rien dire dans la vraie vie. Raison de plus pour l'écouter. Encore faut-il l'approcher. Pas facile de lui voler quelques instants au milieu d'une palanquée de journalistes et d'une foultitude de notables locaux. Sa journée de retour au bercail fut en effet ponctuée de conférences de presse, de séances photo, et d'interviews en cascade. Pire, la chargée de com du Skipper vedette veillait au respect d'une feuille de route hyper-minutée. Patient, j'ai profité d'une pétole médiatique pour réussir à l'accoster avant qu'il ne mette les voiles par...

Source: https://reflets.info/articles/un-tour-du-monde-dans-le-port-de-la-rochelle


Cluster à l'hôpital : et si le rempart tombait?

Sunday 7 February 2021 at 19:12

À la Rochelle : de la peur, de la colère, de l'indignation, du syndicalisme, et des soignants…

Quelques chiffres: 350 cas en cinq mois, 159 durant le mois de janvier et 13 sur les trois premiers jours de février. Vous êtes en Nouvelle-Aquitaine, à l'hôpital Saint-Louis de La Rochelle. Il ne s'agit pas du décompte des patients, mais du nombre de soignants déclarés positifs au covid.

Quand l'inquiétude gagne les rangs des hospitaliers... - © Reflets

Sur une allocution de près d'une heure trente, dix huit minutes auront suffi pour que l'hommage leur soit à nouveau rendu. Le premier ministre Jean Castex a donc jugé utile de nous rappeler leur rôle, d'en souligner l'importance: « et bien sûr nos soignants, auxquels nous devons une attention particulière, parce qu'ils sont plus que les autres exposés au risque, et que nous avons plus que jamais besoin d'eux pour assurer la prise en charge des malades»

Bien sûr nos soignants, c'est d'eux dont il s'agit depuis près d'un an. Ceux que nous avons applaudi quand la mode était aux balcons, ceux que l'on félicite encore face caméra, ceux qui nous tiennent la main quand vraiment ça craint, mais ceux qui dérangent aussi, comme aujourd'hui dans la cour de l'hôpital rochelais. Ceux-là n'avaient ni le vaccin salutaire, ni le discours policé ; ils avaient le verbe anxiogène, la rage à la blouse et la colère en banderole.

L'honnête homme pouvait se laisser surprendre car en principe c'est gentil et bien élevé un infirmier en temps de crise. Pourquoi ces soignants-là, ouvertement syndiqués, voire trop syndiqués selon les avis, en viennent-ils aujourd'hui à vociférer de la sorte? Cette manifestation de mauvaise humeur pouvait s'écouter d'une oreille inattentive, car après tout, elle n'était qu'une parmi d'autres. Car oui, l'irritabilité du personnel médical ne date pas d'hier. Déjà en juillet...

Source: https://reflets.info/articles/cluster-a-l-hopital-et-si-le-rempart-tombait


Le grand retour discret des trackers publicitaires sur Liberation.fr

Friday 5 February 2021 at 18:43

Que sont devenues les grandes déclarations sur la vite privée ?

A grand renfort de déclarations enflammées, Libé annonçait en 2019 être le premier journal à retirer les trackers publicitaires. A l'occasion du lancement d'une nouvelle version du site, les voici revenus en force...

A gauche un article pour des lecteurs, à droite une liste de sites qui bénéficient de la monétisation des lecteurs

Caramba ! Que s'est il passé ? Paroles et paroles et paroles et paroles et paroles. Et encore des paroles que tu sèmes au vent ? Où sont passées les promesses de Clément Delpirou, directeur général de SFR Presse, et Paul Quinio, directeur délégué de la rédaction de Libération ? Le 10 octobre 2019, chez France-Inter qui buvait leurs paroles parce que la contradiction, c'est un option (trop cher ?), les deux représentants de Libé annonçaient la fin des trackers publicitaires sur le site de Libération. Mieux, Libé était le premier site de presse à le faire. Patatras, il s'agissait d'une annonce marketing pas très bien préparée et les trackers étaient toujours là. Qui plus est, de nombreux journaux, dont celui-ci, n'on pas de trackers publicitaires. Nos lecteurs ne sont pas une marchandise. Lorsque l'on faisait remarquer à Libé que les trackers étaient toujours en place, Checknews, le traqueur de fake news se penchait sur la question (deux fois). Pas avec beaucoup de précision, il faut l'avouer. Mais il faut dire que les trucs techniques, c'est compliqué. A tel point que Libé décidait ensuite de planquer ses trackers avec une moche redirection. Mais revenons à aujourd'hui. Libé ne va pas très bien. Patrick Drahi, propriétaire du groupe Altice, lui-même propriétaire de Libération, a décidé l'année dernière de sortir le quotidien du périmètre. Voilà le quotidien cédé à un « fonds de dotation pour une presse indépendante » doté de 15...

Source: https://reflets.info/articles/le-grand-retour-discret-des-trackers-publicitaires-sur-liberation-fr