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L'autonomie de la police judiciaire menacée

Friday 9 April 2021 at 12:27

Des commissaires craignent l'intervention des préfets dans leurs enquêtes

Le ministre de l'Intérieur prépare une départementalisation de la police. Une organisation qui menace l'efficacité et l'autonomie de la police judiciaire. Des commissaires s'inquiètent de l'ingérence de l’État dans des affaires politico-financières.

Table ronde du Beauvau de la sécurité

Ce sont quelques mots, passés inaperçus dans une table ronde consacrée au management dans la police du Beauvau de la sécurité, qui ont réveillé les craintes d’officiers de la Police Judiciaire. Dans cet échange sans grand intérêt entre Claude Onesta, l’entraîneur de l’équipe de France de Handball venu en guest star, le directeur général de la police nationale, Frédéric Beau, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ce dernier lâche l’air de rien: «S’il y a un patron par département de la police, les élus savent à qui ils parlent, les préfets savent à qui ils parlent.(…) Il faut que l’expérience, après le Pas-de-Calais, la Savoie et les Pyrénées-Orientales, puisse être généralisé à l’été, qu’il y ait des DDPN (Directeur départemental de la police nationale, NDLR) partout, pour éviter ces tuyaux d’orgue sur le terrain. Après, qu’il y ait nationalement des filières métiers, du moment que ça reste sous l’autorité du DGPN (Directeur général de la police nationale, NDLR), je n’y vois pas beaucoup d’inconvénients.» (vidéo intégrale ici)

Les conséquences sont pourtant importantes. L’objectif est d’arriver à un schéma de la sécurité intérieure : préfet, directeur départemental de la police, maire, comme le présente le Livre Blanc 2020 de la sécurité intérieure. Un des objectifs affichés est de «mener à bien la réforme profonde et nécessaire de la gouvernance de la Police nationale».

«L’application des principes de décloisonnement et de déconcentration prend tout son sens...

Source: https://reflets.info/articles/l-autonomie-de-la-police-judiciaire-menacee


Au collège Charles Péguy de Palaiseau, la continuité pédagogique, c'est pas gagné !

Wednesday 7 April 2021 at 12:18

On a tous entendu parler hier des bugs de l'espace numérique de travail (ENT). Et de l'idée de génie de Blanquer pour justifier que les élèves n'arrivaient pas à se connecter : une attaque informatique ! russe, iranienne, nord-coréenne ? Faites vos jeux, rien ne va plus.

Mais il y a aussi les petites perles envoyées par les directeurs, comme ce mail adressés aux parents, transmis par un de nos lecteurs, dont un enfant est scolarisé au collège Charles Péguy à Palaiseau (Essonne).

La principale écrit : "Nous avions prévu la semaine prochaine une journée de la persévérance scolaire. Nous en avons avancé un peu la date, et nous avons dans le contexte distribué à chaque élève ce matin un bracelet d'encouragement, petit signe que le collège n'est jamais loin..."

Le collège is watching you... Un bracelet en plastique avec une inscription super cool : "continue tes efforts", "tu peux réussir" ou "aies confiance en toi". Hilares, les gamins se sont empressés de les déchirer ou de les mettre à la poubelle. On attend la journée de la persévérance écologique...

Mais c'est la suite du courriel qui a dû encore plus rassurer les parents... Dans le point intitulé "Continuité pédagogique, au sujet des visio-conférences", voilà ce que la principale écrit :

"_Le débat a animé la salle des professeurs toute la journée. Beaucoup de familles nous ont remonté leur souhait de voir se multiplier ce mode pédagogique....

Source: https://reflets.info/articles/au-college-charles-peguy-de-palaiseau-la-continuite-pedagogique-c-est-pas-gagne


Enquête sur l'école hors de la République

Wednesday 7 April 2021 at 09:00

Bonnes feuilles

Les journalistes Anna Erelle et Jacques Duplessy signent un livre qui raconte les dessous de l'école à la maison et d'écoles privées hors contrat. Reflets publie en exclusivité les bonnes feuilles de cet ouvrage.

Couverture du livre "Enquête sur l'école hors de la République"

C'est une enquête passionnante qu'ont réalisé Anna Erelle, le pseudo de la journaliste auteure de Dans la peau d'une djihadiste (Robert Laffont 2015), et Jacques Duplessy - que nos lecteurs connaissent bien - dans leur livre L'école hors de la République qui sort demain 8 avril aux éditions Robert Laffont. L'instruction en famille, qui fait tant débat en ce moment alors qu'est examinée la loi Séparatisme, est abordée avec finesse. Les auteurs donnent la parole à des familles mais aussi à des inspecteurs de l’Éducation nationale qui témoignent quasiment tous sous couvert d'anonymat. Ils dévoilent aussi comment les salafistes ont profité de l'école à la maison pour s'infiltrer dans l'éducation des enfants.

Leur enquête révèlent aussi de curieuses pratiques dans des écoles hors contrat, qu'elle soit musulmanes, d’inspiration Steiner ou catholiques intégristes pour ne citer que celles-ci. Ils exposent aussi les modalités du contrôle de l’Éducation nationale. Là encore, leur travail s'appuie sur des documents internes de l'Education nationale, comme les manuels d'inspection et des rapports d'inspection de certaines écoles.

Morceaux choisis.

Même aux députés, on ne répond pas

Un inspecteur général de l’Éducation nationale nous avait prévenus : « Si le ministère bloque tout, c’est bien que votre sujet fait peur. » Un autre éclate de rire à l’évocation des difficultés rencontrées : « C’était évident qu’ils ne vous...

Source: https://reflets.info/articles/enquete-sur-l-ecole-hors-de-la-republique


Les repas au Leroy's Business Club : une très, très, longue série

Tuesday 6 April 2021 at 10:29

Certains étaient animés par des invités connus

Ministres ou pas ministres ? M6 a révélé que des repas étaient organisés dans plusieurs salles chics parisiennes. L'un des organisateurs affirme que des ministres dînent dans des restaurants clandestins. En attendant des « conférenciers » vendaient leur sauce pendant des repas au Leroy's Business Club. Révélations.

Alors que la France se reconfine, un diner spécial est organisé au Leroy's Business Club - D.R.

Le « chef » Christophe Leroy a donc visiblement fait la tambouille pour des salles parisiennes chic et chères. L'une des salles est le palais Vivienne, propriété de Pierre-Jean Chalençon. L'autre, le Leroy's Business Club. Avant de se dédire, Pierre-Jean Chalençon expliquait, comme le rappelle CheckNews : « J’ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restaurants clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler… ». Du coup, le hashtag #OnVeutDesNoms a envahi les réseaux sociaux. Des ministres dînent-ils dans des restaurants clandestins ? L'enquête le dira peut-être puisque la Justice est saisie. Au fil des heures, les sites Web pouvant montrer des traces de tous ces repas disparaissent, des flopées de tweets également. Reste des posts Facebook et le site Archive.org pour retrouver les sites débranchés à la va-vite.

En attendant que la Justice se penche sur ces agapes et démêle le fil de cette affaire picrocholine qui n'est que le reflet d'une époque, Reflets s'est penché sur les repas organisés par Christophe Leroy.

Le cuisinier exploitait pour sa part le Leroy's Business Club, « un appartement privé dans un immeuble haussmannien, derrière le George V et le Prince de Galles », selon les termes d'un critique gastronomique. Et au Leroy's Business Club, on organisait depuis plusieurs mois des conférences durant lesquelles des invités s'exprimaient face aux...

Source: https://reflets.info/articles/les-repas-au-leroy-s-business-club-une-tres-tres-longue-serie


Doses interdites : le grand malaise

Sunday 4 April 2021 at 14:04

Absurdité administrative et opacité comptable...

Partout en France les vaccins manquent, mais vaille que vaille on jette encore des doses par paquet de dix. Ce terrible gâchis se déroule en sourdine et derrière un épais rideau de fumée. Une effarante plongée dans la réalité d'un centre de vaccination...

Il serait temps d'en parler...

Les clefs du problème…

1) Les laboratoires livrent leurs vaccins en fiole multidose. Le nombre de doses unitaires contenues dans un flacon est défini par le fabricant. L'agence européenne du médicament valide le protocole d'usage et délivre à dessein une autorisation de mise sur le marché (AMM).

2) Selon les prescriptions actuelles le flacon Pfizer contient 7 doses. A ce jour Moderna et Astrazenca annoncent officiellement 10 vaccins par flacons. Mais officieusement il s'avère possible d'en extraire davantage. On parle alors respectivement de 11 et 12 doses; soit jusqu'à 20% de vaccins en plus.

3) Ces doses surnuméraires sont déclarées illicites car contraires aux recommandations spécifiées par l'AMM. Certaines agences régionales de santé (ARS) ont invité les soignants à ne pas utiliser ces vaccins dont personne ne veut entendre parler. Faut-il pour autant les jeter…?

Depuis l'affaire Pfizer où le nombre de doses exploitables est passé de 5 à 7 (rappel), les autorités sanitaires ont préféré jeter un voile pudique sur cette embarrassante histoire de vaccins fantômes. Un peu comme si le sujet n'existait plus, ou bien s'il convenait de ne pas en débattre en place publique. Cette discrétion administrative serait, nous dit-on, propre à servir la cause tant elle consiste à se protéger envers et contre tout des effets du virus. Un mutisme obscur en guise de cataplasme anti-Covid… Pourtant, selon nos calculs, plus d'un million de doses...

Source: https://reflets.info/articles/doses-interdites-le-grand-malaise


Secret Défense, pourquoi Macron ne veut rien lâcher

Thursday 1 April 2021 at 12:48

Vers un retour en arrière des libertés sur les archives du pays

Les archives de plus de 50 ans sont communicables sans restriction, même portant un tampon Secret Défense. Mais depuis 2020, Matignon bloque les recherches des historiens invoquant une "instruction générale interministérielle". Un collectif de chercheurs a déposé un recours devant le Conseil d'État. En mars, Emmanuel Macron qui est à la manœuvre a répondu par son exercice favori du "en même temps".

Le secret... - D.R.

Ils ne sont pas contents les historiens et leur bronca contre l'application trop stricte du Secret Défense commence à faire du bruit. Il faut dire que ces chercheurs d'habitude plutôt discrets râlent à coup de pétitions (18.000 signataires), de tribunes publiées dans Le Monde, d'interviews et de divers articles dans la presse. Tout ça parce que le mouvement de va et vient sur l'ouverture des archives, notamment de la guerre d'Algérie, commence à bien faire : un coup, c'est oui, un coup c'est non ! Depuis la loi de 2008, et plus spécialement depuis 2012, les dernières archives militaires de l'Algérie datant de 1962 ayant fêté leur 50e anniversaire, ces documents sont devenus librement accessibles. Tout chercheur et même le grand public peut demander à les consulter. Et il y en a des choses intéressantes à découvrir dans ces dossiers… Certains montrent par exemple comment l'autorité militaire a ordonné la torture des activistes du FLN, comme s'en vantait feu le général Aussaresses, de sinistre mémoire.

Mais depuis le début 2020, ce qui était librement accessible ne l'est soudainement plus. Dans tous les services d'archives qui conservent des documents tamponnés Secret Défense, aux Archives nationales, aux Archives des Affaires Étrangères, au Service Historique de la Défense à Vincennes, des historiens se sont vus subitement opposer "un délai technique" sur ces archives, parfois pour des dossiers qui étaient restés...

Source: https://reflets.info/articles/secret-defense-pourquoi-macron-ne-veut-rien-lacher


Covid : l'arbitraire et l'irrationnel imposés par l'exécutif

Tuesday 30 March 2021 at 19:36

Notre impuissance laissera des traces

Existe-t-il une limite au grand n'importe quoi imposé par le président et le gouvernement durant cette crise sanitaire inédite ? Quelles répercussions psychologiques sur la population qui assiste impuissante ?

Emmanuel Macron - Arno Mikkor - CC BY 2.0

Il arrive parfois qu’un politique ou un autre dévoile les petits dessous de ce secteur, au détour d’un livre, ses mémoires, ou d’une petite phrase dans une interview. Et l’on découvre alors les luttes fratricides, les chausse-trappes, les compromis… Et puis il y a la presse. Elle révèle sans cesse les travers des politiques, leur bassesse intellectuelle, leurs arrangements avec l’argent et le pouvoir… La liste est sans fin. Comme celle des retournements de veste, des reniements. Alors cela pousse à s’interroger… Qui peut encore, après quelques années, continuer de faire de la politique sans avoir décidé de fermer les yeux sur tout cela, sans avoir décidé de faire sien tout cela ? Ils en ont fait un métier. L’intérêt de ce métier, ce qu’il apporte, est visiblement plus important que la morale, ce système de valeurs éthiques communément adopté.

Nous votons donc, années après années, pour des gens qui ne sont pas là pour régler nos problèmes, pour administrer au mieux un pays, pour rechercher l’harmonie collective d’une société. Non. Ils sont là pour régler leurs problèmes. Pour les générations qui n’ont pas connu la guerre dans leurs pays, jusqu’ici, le pire que les politiques pouvaient produire était une interminable série de scandales politico-financiers. Parfois un scandale sanitaire.

Cette fois, nous assistons impuissants, à une série de décisions qui mènent à un véritable désastre sanitaire ayant bientôt fait 100.000 morts. Les décisions, toutes plus absurdes les unes...

Source: https://reflets.info/articles/covid-l-arbitraire-et-l-irrationnel-impose-par-l-executif


L'épidémiologiste en chef a foncé dans le mur

Thursday 25 March 2021 at 14:08

Un choix délibéré

Il devait, nous disait-on être meilleur que les scientifiques et les médecins. Ses décisions nous rapprochent des 100.000 morts, l'épidémie est en roue libre. Des choix délibérés, sinon très réfléchis.

Le mur - Jordan Johnson (Unsplash)

«On est dans le mur.» Voilà ce que déclarait Jean-François Timsit, chef du service de réanimation sur France Inter le 24 mars. Ce n’était pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme depuis des semaines.

Mais pour Emmanuel Macron, autoproclamé épidémiologiste en chef, il fallait dire non à la «dictature sanitaire». Ses proches faisaient fuiter qu’il avait tout lu sur l’épidémie et qu’il était capable de «challenger» les épidémiologistes en les déstabilisant par ses questions ou encore qu’il s’offusquait des pressions des soignants et des épidémiologistes qui demandaient un confinement. Le mot d’ordre de l’exécutif est: «Tout jour sans confinement est un jour de gagné».

Qu’importe les morts et les malades qui terminent en réanimation. Il y a eu le «quoi qu’il en coûte» pour aider les entreprises, il y a maintenant le «quoi qu’ils en crèvent».

Quitte à mentir, comme Jean-Michel Blanquer. Mentir en affirmant qu’ «on ne se contamine peu à l’école», mentir sur le nombre de tests salivaires pratiqués dans les établissements. Même sans y voir clair, on sait que, sur les quinze derniers jours en Île-de-France, l'incidence a doublé chez les moins de 10 ans, passant de 129 à 275 cas positifs pour 100.000 habitants, un taux jamais atteint jusqu'ici. Et alors que les chiffres explosent, Blanquer ose: «Assumer ce risque me paraît peu de chose par rapport à l’importance qu’un enfant ne se déscolarise pas.» Les parents, notamment ceux qui ont des comorbidités et qui n’arrivent...

Source: https://reflets.info/articles/l-epidemiologiste-en-chef-a-fonce-dans-le-mur


Covid et réanimation en Ile-de-France : la saturation

Tuesday 23 March 2021 at 19:50

Les équipes médicales ne tiendront pas longtemps sur ce rythme

Alors qu'Emmanuel Macron promettait le 1er mars dernier un assouplissement dans 4 à 6 semaines, les services de réanimation de l'Ile-de-France sont déjà occupés largement au delà de leur capacités normales. La marge de manœuvre est extrêmement étroite. L'échec de la stratégie gouvernementale est patent.

Bagnolet, le 7 Avril 2020. Des soignants de la Clinique Floréal dispensent des soins à un patient atteint du COVID - Cyril Marcilhacy

En déplacement en Seine-Saint-Denis le 1er mars, le président Emmanuel Macron avait expliqué à un jeune qui lui demandait de reculer l'heure du couvre-feu à 19 heures, qu'il fallait encore tenir 4 à 6 semaines. « C’est un moment où la stratégie vaccinale sera développée. Dans quatre à six semaines, on aura vacciné plus de Français, ce qui aura un impact sur l’évolution de l’épidémie [...] La stratégie ne change pas. On continue de prendre les mesures nécessaires avec, toujours, du cas par cas », justifiait ensuite l’Élysée au Parisien. De fait, les « mesures nécessaires » qui sont prises par l'exécutif et plus précisément par Emmanuel Macron, semblent parfois se fracasser sur le mur de la réalité. Jean-Michel Blanquer continue de s'accrocher comme une bernique à son rocher et refuse obstinément l'idée d'une fermeture des écoles. A tel point qu'il en arrive désormais à estimer qu'« assumer ce risque [d'une contagion à l'école] quand on est parent me paraît peu de choses par rapport à l'importance qu'un enfant ne se déscolarise pas ». En janvier, le chef de l'État faisait le « pari » de ne pas reconfiner. Il voulait ainsi sauver l'économie et misait sur le développement de la vaccination. Il choisissait ainsi la stratégie attentiste qui consiste à réagir à l'aggravation de la situation par de nouvelles mesures et refusait la stratégie de l'intervention précoce visant à éviter l'engorgement des hôpitaux et à...

Source: https://reflets.info/articles/covid-et-reanimation-en-ile-de-france-la-saturation


« Les mesurettes gouvernementales sont largement insuffisantes »

Tuesday 23 March 2021 at 12:32

L'épidémiologiste Catherine Hill dénonce une gestion déplorable de l'épidémie de Covid.

Alors que la situation est critique à l'hôpital, notamment en Ile-de-France, Catherine Hill déplore le fiasco de la politique de dépistage, seule à même, avec la vaccination, de juguler la propagation du virus.

Catherine Hill - Laszlo - Wikipedia - CC BY-SA 4.0

Reflets: Comment évolue la situation de l’épidémie?

Catherine Hill : La situation se dégrade rapidement. Les admissions en réanimation sont chaque jour plus nombreuses et les services de réanimation sont déjà saturés en Ile-de-France et ailleurs. La situation sera vraiment critique d’ici 10 jours. Et nous sommes très loin de l’immunité collective, donc l’épidémie va continuer.

Les mesures récentes du gouvernement sont-elles de nature à changer la donne?

Non. C’est un pseudo-confinement qui se résume à la fermeture de magasins et à une interdiction de se déplacer à plus de 30 km. Ces mesurettes gouvernementales sont largement insuffisantes. Il est pourtant urgent de réduire la pression dans les services hospitaliers. La gestion globale de l’épidémie est déplorable: on prend le problème par la fin au lieu de le prendre par le début. On cherche à augmenter les capacités de réanimation au lieu de chercher à empêcher que le virus ne se propage en identifiant les personnes contagieuses avant les symptômes pour les isoler et contrôler ainsi la circulation du virus.

Le gouvernement joue-t-il sans le dire la carte de l’immunité collective?

Non, c’est injouable. Au début de l’épidémie, chaque cas contaminait en moyenne 3 cas. Ce nombre de personnes contaminées directement par une personne infectieuse quand le virus arrive dans une population dans laquelle personne n’est immunisé, s’appelle R0. Il détermine la proportion de la population qui doit être immunisée pour que le virus s’...

Source: https://reflets.info/articles/les-mesurettes-gouvernementales-sont-largement-insuffisantes