« George Gerbner a demandé à des volontaires combien d’heures ils regardaient la télévision par jour, et leur a ensuite demandé d’estimer la probabilité d’être la victime d’une agression dans la rue, dans une semaine de vie normale. Il a constaté que les personnes regardant le plus la télévision (au-delà de quatre heures par jour) estimaient cette probabilité à 50%, alors que la probabilité réelle, dans le cadre de cette étude, était de l’ordre de 1 pour cent. Ainsi, les téléspectateurs surestimaient d’un facteur 50 la dangerosité du monde réel, à partir de l’image que leur en donnait la télévision. »
« Poison mental, le cumul des images de pédophiles, de tueurs, de bébés morts, d’enlèvements, de criminalité crée un socle de pensées chez le téléspectateur : le monde est horrible il faut y mettre de l’ordre, il faut taper du poing sur la table pour régler ce Mal. Après avoir inoculé le poison, la télévision propose l’antidote le plus dénué de réflexion profonde : elle valorise les documentaires sur la police, sur les services de sécurités, sur l’ordre par la répression vive, sans jamais s’interroger sur l’origine et les causes de la criminalité. »
Voilà le résultats des gens gavés à longueur de journée de BFMTV et autes CNews : Le retour du facisme.
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