La Russie et l’Europe doivent réfléchir à la perspective réelle de transformer leur continent en un champ de confrontation militaire comme celui qui existait au plus fort de la Guerre froide, écrit Scott Ritter.
Source : Consortium News, Scott Ritter
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Les États-Unis, enveloppés dans leur manteau fait maison de ce qu’ils appellent « l’exceptionnalisme américain », répugnent à entreprendre toute action pouvant être interprétée comme un affaiblissement de leur posture géopolitique ou un renforcement de celle d’un adversaire, réel ou potentiel.
Dans des circonstances normales, une telle approche fondamentale des négociations serait considérée comme logique et nécessaire. Bien sûr, la définition des « conditions normales » est un exercice très subjectif à Washington. Ce que les diplomates américains considèrent comme le statu quo ante est perçu dans de nombreux coins du monde comme le fait que les États-Unis prennent ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, comme ils le veulent, sans tenir compte du coût que ces actions imposent au reste du monde.