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Gilets Jaunes : le début de la fin pour l’UE ? Par Thinkerview

Thursday 17 January 2019 at 07:00

Source : Thinkerview, Youtube, 16-01-2019

Table ronde avec Jacques Sapir, Olivier Berruyer et Olivier Delamarche, en direct le 16/01/2019.

Source : Thinkerview, Youtube, 16-01-2019

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Source: https://www.les-crises.fr/gilets-jaunes-le-debut-de-la-fin-pour-lue-par-thinkerview/


Gilets jaunes : BFMTV défend la doctrine du maintien de l’ordre (médiatique). Par Samuel Gontier

Thursday 17 January 2019 at 06:30

Source : Télérama, Samuel Gontier, 09-01-2019

Sitôt achevée l’intervention d’Edouard Philippe, lundi soir sur TF1, les experts de BFMTV saluent l’ultra-fermeté opposée à l’ultra-ultraviolence des ultra-radicaux, auxquels ils promettent des peines ultra-exemplaires. Reste à savoir comment rendre ultra-répressif notre appareil judiciaire ultra-droit-de-l’hommiste.

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Source: https://www.les-crises.fr/gilets-jaunes-bfmtv-defend-la-doctrine-du-maintien-de-lordre-mediatique-par-samuel-gontier/


Revue de presse du 17/01/2019

Thursday 17 January 2019 at 06:00

2019, c’est reparti comme en 14 ! 2014 j’entends… Cinquième année.
Parmi les articles, un reportage audio concernant un livre d’historien : “En 1975, il fallait 36 ans pour qu’un ouvrier rattrape le pouvoir d’achat d’un cadre ; aujourd’hui il lui faut 166 ans.”
Un grand merci à nos contributeurs fidèles. Nous avons besoin d’aide, rejoignez nous en postulant via le formulaire de contact du blog.

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-17-01-2019/


Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 13-01-2019

Que se passe-t-il dans la magistrature française ?

Dans le silence obstiné des organisations syndicales, un pouvoir aux abois a instrumentalisé une répression judiciaire sans précédent pour tenter de mater un mouvement social. Il y a bien évidemment la stratégie du ministère de l’intérieur qui pousse à la violence pour tenter de disqualifier le mouvement. Mais malheureusement la magistrature accepte ces dérives et joue sa partition dans ce qui désormais s’apparente à une répression de masse qui entretient des rapports très lointains avec l’État de droit dont on nous rebat pourtant les oreilles. Cravachés par Nicole Belloubet en personne (!) se déplaçant au tribunal de Paris un dimanche, et par les interventions permanentes de la place Vendôme voire de Matignon y compris des instructions individuelles pourtant interdites par la loi, les parquets déchaînés basculent avec zèle dans la répression de masse, font procéder à des arrestations souvent préventives, par milliers, défèrent également par milliers des gens devant les tribunaux, à l’aide de procédures d’urgence dans lesquelles par des réquisitoires violents, il demande des peines folles. Et de façon stupéfiante la magistrature du siège a accepté de rentrer dans cette logique et distribue en cadence des peines ahurissantes. Depuis le début du mouvement, plus de 5000 arrestations, 1000 condamnations, 350 personnes incarcérées sur la base d’incriminations parfois farfelues. Et avec des interprétations de la loi répressive souvent audacieuses pour ne pas dire plus. Désolé, mais ceci n’est pas de la justice, c’est de l’abattage.

Et manifestement c’est loin d’être fini. Des anecdotes effarantes remontent de toute la France sur ce qui est en train de se passer. Tel sera condamné à six mois de prison ferme pour avoir partagé un statut sur Facebook, tel autre à 28 mois tout aussi fermes, sans avoir été défendu par un avocat, au prétexte selon la présidente du tribunal « que cela n’aurait rien changé ». Il y a des dizaines et des dizaines d’autres histoires qui font froid dans le dos. La France prend un drôle de chemin. Dans tel département, le procureur et le préfet font conférence de presse commune pour menacer : « la justice sera impitoyable ! » Depuis quand sont-ce les procureurs et les préfets qui jugent ? Jusqu’à nouvel ordre, dans une démocratie, ils sont responsables du maintien de l’ordre, pas de rendre la justice. Dans tel autre, il semblerait bien que le procureur ait organisé une forme de « comité de salut public » chargé de fournir les charrettes, et on dit que les juges du siège qui vont juger le font sur la base du volontariat ! Naturellement les pressions se font nombreuses contre les avocats qui s’élèvent contre ces dérives et font leur devoir. Gare à la fermeté, l’exigence ou la passion, les plaintes du parquet contre les défenseurs dégringolent immédiatement. Et naturellement il y a le refus obstiné de se pencher sur la multiplication des violences policières, sur l’usage incroyablement excessif de la force. Notamment avec les flashs ball et les grenades de désencerclement utilisés en violation de règles pourtant claires. Et puis il y a bien sûr la violence directe, arbitraire dont de multiples vidéos donnent de tristes exemples. Cette impunité, ne peut qu’être un choix délibéré, et provoque fatalement l’émotion et la rage. Le procureur de Toulon ayant sous les yeux les vidéos du commandant Didier Andrieux permettant de voir parfaitement à qui on avait affaire a trouvé le moyen de se déshonorer en refusant immédiatement toute enquête au motif que le comportement du commandant frappeur aurait été « proportionné ». On rappellera que dans le passé ce n’était pas l’avis de ses subordonnés, et que le préfet plus malin et devant l’évidence a demandé une enquête de l’IGPN.

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Source: https://www.les-crises.fr/gilets-jaunes-la-justice-est-la-pour-rendre-la-justice-pas-pour-retablir-lordre-par-regis-de-castelnau/


Une légitime défense, par Michel Onfray

Wednesday 16 January 2019 at 06:30

Source : Michel Onfray, janvier 2019

“Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait.”

Macron, Lettre aux Français

Neuvième acte des gilets-jaunes. Envie de vomir en écoutant les commentaires des journalistes ou de philosophes comme Ferry ou BHL qui veulent absolument associer la violence aux gilets-jaunes alors qu’avec leurs discours, auxquels il faut ajouter ceux du pouvoir et de Macron, ils font tout pour la créer.

Je songe par exemple à cette galette des rois au cours de laquelle Macron en a profité pour gifler à nouveau les gilets-jaunes. Chacun a bien compris le message présidentiel quand il dit: “Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que cet effort soit apporté. Parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la République – et notre République n’a rien à envier à beaucoup d’autres – il y a des devoirs. Et s’il n’y a pas ce sens de l’effort, le fait que chaque citoyen apporte sa pierre à l’édifice par son engagement au travail.”

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Source: https://www.les-crises.fr/une-legitime-defense-par-michel-onfray/


Source : Politico, Laura Kayali, 19-12-2018

Par Laura Kayali 19/12/2018

Le Service Juridique du Conseil de l’UE a conseillé aux pays de l’UE d’exclure l’évasion et la fraude fiscales des protections accordées aux lanceurs d’alerte | Franck Robichon/EPA

Comme si l’évasion fiscale ne suffisait pas, les fraudeurs fiscaux pourraient bientôt échapper aux règles qui justement visent à les tenir pour responsables.

Selon un document interne vu par POLITICO, le service juridique du Conseil de l’UE a conseillé aux pays de l’UE d’exclure des protections accordées aux lanceurs d’alerte l’évasion et la fraude fiscales.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-lanceurs-dalerte-pourraient-etre-les-perdants-du-remaniement-des-regles-fiscales-de-lue-par-laura-kayali/


Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 09-01-2019

#FrédéricTaddeï reçoit Yves Nouvel, professeur de droit international économique à l’université Paris I Panthéon-Assas, Caroline Galactéros, géopolitologue, auteur du blog «Bouger les lignes», présidente du Think Tank Geopragma et du cabinet d’intelligence stratégique PLANETING, Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’IRIS ainsi que Jean-Éric Branaa, chroniqueur et chercheur spécialisé sur les États-Unis. #Débat

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 09-01-2019

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Source: https://www.les-crises.fr/interdit-dinterdire-ou-sarretera-la-guerre-commerciale-de-trump/


Le Président de la République a donc envoyé sa « lettre aux français ». Ce texte brasse large et couvre beaucoup de sujets. Dans ce texte, parfois inutilement long, il manque cependant un point important : la question du pouvoir d’achat. Cette question ne fait l’objet d’aucun des 4 points. Elle est pourtant essentielle. Plus précisément, cette question n’est envisagée, et ce de manière très partielle, que sous l’angle d’une possible baisse des impôts. Il s’agit d’un angle très réducteur. Il y a pourtant un aveu dans cette « lettre » : « parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail… ». Tel est bien, en réalité, l’une des sources de la colère qui s’exprime depuis maintenant deux mois à travers le mouvement des Gilets Jaunes à côté de revendications concernant la démocratie. On remarquera cependant que, jamais, il n’écrit les mots de « pouvoir d’achat ». Il convient donc de rafraichir la mémoire à Emmanuel Macron et aussi de comprendre quelles sont les raisons pour lesquelles il n’est pas plus précis, et plus explicite, sur ce qui est l’une des revendications majeures des Gilets Jaunes.

La hausse du SMIC

La question d’une augmentation du SMIC est pourtant bien centrale dans l’ensemble des revendications des Gilets Jaunes. Le Président pense, sans doute, y avoir répondu dans son allocution du 10 décembre[1]. Mais, ce n’est pas le cas, même si le complément de revenu (car c’est de cela qu’il s’agit) d’environ 90 euros sera le bienvenu dans de très nombreux foyers. Il y a bien un blocage du pouvoir sur la question du SMIC. Ce blocage n’est pas, d’ailleurs, spécifique au pouvoir. Le Rassemblement National, ex-FN, s’y refuse, préférant un système complexe d’exonérations des cotisations sociales[2]. Nicolas Dupont-Aignan, quant à lui lie une possible hausse du SMIC à une baisse des cotisations patronales (ce que l’on appelle, à tort, des « charges »)[3]. Jean-Luc Mélenchon, quant à lui propose bien une forte hausse du SMIC mais semble peu se soucier de l’impact sur la compétitivité de l’économie française d’une telle mesure. Il convient donc de faire le point sur cette question, qu’Emmanuel Macron a voulu exclure du « débat national ».

Depuis le « tournant » de 1982-1983 le SMIC, qui est l’un des principaux instruments de garantie pour les bas salaires, n’a pas évolué avec la productivité. Il convient ici de rappeler un principe : si le salaire évolue au même rythme que la productivité le partage de la valeur ajoutée entre les salaires et les profits ne change pas. Quand la productivité croit plus vite que le salaire, alors la part des profits augmente au détriment des salaires. L’écart entre l’évolution du SMIC et celle des gains de productivité est aujourd’hui important. Un rattrapage de l’ordre de 20% s’impose. Cela impliquerait une hausse d’environ 240 euros par mois pour le SMIC, soit bien au dessus et au-delà du mécanisme imaginé par le gouvernement pour apporter 100 euros de revenus à une partie des « smicards ».

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-lettre-du-president-la-question-du-pouvoir-dachat-et-celle-de-leuro-par-jacques-sapir/


Source : ACRIMED, Pauline Perrenot, 07-01-2019

Le 5 décembre 2018, Le Monde Diplomatique publiait une réactualisation de la carte « À Paris, les lieux de pouvoir », initialement parue dans le numéro « Où se cachent les pouvoirs ? » du bimestriel Manière de voir [1]. De quoi méditer sur la ghettoïsation de « l’ouest parisien », ce territoire perdu de la République où se côtoient les sièges des hauts lieux de la finance et de l’entreprise, ceux de certains grands médias et des institutions nationales, les hôtels les plus prestigieux et les clubs privés, ou encore, les sièges de quelques partis politiques.

Le petit plus de cette nouvelle publication ? Y figurent les tracés des parcours traditionnels des manifestations parisiennes, mis en comparaison avec les lieux où se sont rassemblés les gilets jaunes les 24 novembre et 1er décembre. Cette carte très significative, et dont les données sont publiques, aurait pu nourrir les réflexions que certaines rédactions ont eues – à juste titre – dès le début des manifestations à Paris : « en quoi les mobilisations des gilets jaunes sortent-elles des sentiers battus ? » Mais les réactions, extrêmement virulentes, de quelques hauts gradés de la profession furent tout autres. Point de réflexion : dans le contexte des violences qui ont émaillé les manifestations des gilets jaunes, cette carte ne serait rien de moins… qu’un « pousse-au-crime » (de lèse-majesté) !

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Source: https://www.les-crises.fr/lieux-de-pouvoir-la-carte-du-monde-diplomatique-qui-na-pas-plu-a-lelite-journalistique/


Source : Consortium News, Robert Parry, 23-09-2000

Il y a quarante deux ans, une voiture piégée explosait à Washington tuant l’ancien ministre des affaires étrangères du Chili Orlando Letelier, un acte de terrorisme d’état que la CIA et son directeur George H.W. Bush ont tenté de dissimuler, a rapporté Robert Parry le 23 septembre 2000.

Au début de l’automne 1976, après qu’un assassin du gouvernement chilien a tué un dissident chilien et une femme américaine avec une voiture piégée dans Washington DC, la CIA de George H.W. Bush a fait fuiter un faux rapport, disculpant la dictature militaire chilienne et envoyant le FBI sur une fausse piste.

L’évaluation bidon de la CIA, diffusée par le biais du magazine Newsweek et d’autres médias américains, a été diffusée en dépit du fait que la CIA a maintenant admis savoir que le Chili participait à l’opération Condor, une campagne transfrontalière visant les dissidents politiques, et que la CIA elle-même avait des soupçons quant au rôle de la junte chilienne dans les attentats terroristes de Washington.

Dans un rapport au congrès de 21 pages le 18 septembre 2000, la CIA a reconnu officiellement pour la première fois que le cerveau de l’attaque terroriste, le chef du renseignement chilien Manuel Contreras, était un agent appointé par la CIA

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Source: https://www.les-crises.fr/2000-george-h-w-bush-la-cia-et-le-dossier-du-terrorisme-detat-par-robert-parry/