Donald Trump et ses partisans intensifient leurs efforts pour déshonorer – et potentiellement écarter – les membres de leur parti qui sont considérés comme déloyaux envers l’ancien président et ses fausses affirmations alléguant que l’élection de l’année dernière lui a été volée.
Source : AP News, Jill Colvin et Steve Peoples
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Au Capitole, la représentante Liz Cheney du Wyoming, N° 3 républicaine à la Chambre, risque de perdre son poste de direction en raison de son conflit de plus en plus public avec Trump. Dans l’Utah, le sénateur Mitt Romney, un des rares ennemis de Trump au sein du GOP, a eu l’indignité, ce week-end, de rappeler à une foule qui le huait qu’il était autrefois leur porte-drapeau à la présidence. Et au Texas, le seul républicain ouvertement anti-Trump dans une élection partielle pour un siège au Congrès a terminé à une piètre 9e place.
Trump a quitté ses fonctions il y a près de quatre mois avec une réputation fortement entachée après qu’une foule de ses partisans a déclenché une émeute meurtrière au Capitole des États-Unis pour empêcher la certification des résultats de l’élection. Mais les récents développements indiquent qu’il y a un regain de sa vitalité politique qui fait que ceux qui refusent de se rallier à ses mensonges se retrouvent en position défensive.