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2e plainte en diffamation contre Nicolas Vanderbiest

Friday 19 October 2018 at 07:00

Quelques nouvelles de Nicolas Vanderbiest – vous allez voir, c’est stupéfiant.

Après le crash DisinfoLab d’août dernier, M. Vanderbiest avait déserté Twitter – comme d’autres membres de l’équipe, sans doute retournés à leur coeur de métier (la recherche de chambres d’hôtels).

Du coup, aucune correction n’a été apportée aux fausses informations qu’ils avaient diffusées, et leur comité de presse n’a apparemment toujours pas été corrigé.

Analysons donc sa production sur Twitter lors de son retour le 1er octobre après 50 jours de silence.

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Source: https://www.les-crises.fr/2e-plainte-en-diffamation-contre-nicolas-vanderbiest/


[ONU 2018] Débat général de la 73e session (2) Moyen-Orient

Friday 19 October 2018 at 06:30

Suite de notre série du vendredi. Aujourd’hui, le Moyen-Orient

Source : ONU, 25-09-2018

Iran (République islamique d’)

S.E. M. Hassan Rouhani, Président

25 septembre 2018

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Source: https://www.les-crises.fr/onu-2018-debat-general-de-la-73e-session-2/


[RussEurope-en-Exil] Deux livres qui ont compté (et qui comptent toujours), par Jacques Sapir

Friday 19 October 2018 at 05:50

La présentatrice d’une émission de France-Culture, Mme Julie de la Brosse, m’a proposé de venir présenter mon « livre de chevet » en économie dans Entendez-vous l’Eco. A vrai dire, des livres que je lis et relis et qui m’ont marqués, il y en a plusieurs. Le choix était difficile. Il m’a conduit à jeter un regard rétrospectif sur mon itinéraire intellectuel. Ce dernier a été largement marqué par l’étude de l’économie soviétique, puis par celle de la transition et par celle de l’économie russe[1]. Mais, ce terrain que j’ai largement privilégié n’a pu se constituer et s’est en permanence enrichi de réflexions théoriques. Ces dernières se sont nourries de diverses influences. Leur diversité ne doit pas étonner. Mais, elle ne doit pas non plus masquer une cohérence forte. Celle du refus d’une vision réduisant l’économie à un mécanisme, et les agents économiques à des robots, au profit d’une vision de l’économie comme un processus, inscrit dans le temps et dans des contextes institutionnels multiples. L’économie est toujours une question à laquelle il peut y avoir plus d’une réponse. Du point de vue de mes influences, je peux me considérer comme chanceux, et comblé, d’avoir pu fréquenter, au moins intellectuellement, des personnes et des courants qui tous m’ont apporté des choses nouvelles, qu’elle qu’ait pu être mon attitude à leur égard.

Itinéraire d’un économiste comblé ?

On le sait, je me suis définis, et je pense toujours que cette définition soit pertinente, comme un économiste hétérodoxe appartenant au courant « régulationniste »[2], c’est à dire pensant que l’histoire des processus économiques (et non de la mécanique économique) et les institutions, quelles soient formelles ou informelles, ont une importances décisives en économie. J’ai donc été, naturellement, influencé par les auteurs français des années 1970 et 1980[3], années qui furent celles de mes études d’économie, et ce même si j’ai pu critiquer certains de ces auteurs[4], que ce soit Michel Aglietta[5], qui fut mon directeur de thèse d’Etat, ou Robert Boyer[6]. L’impact sur ma « pensée » économique du regretté Charles Bettelheim, qui fut mon premier directeur de thèse, fut aussi très important[7], car c’est lui qui a fondé en réalité les bases du courant régulationniste bien avant que le mot soit utilisé. Il faut aussi mentionner Alexandre Gerschenkron[8], un auteur majeur de l’histoire économique, lu très tôt, en dont l’influence sur mes travaux fut profonde. Cet attachement à l’école française de la Régulation fut premier dans ma formation intellectuelle[9].

J’ai été aussi profondément marqué dans ma carrière par ceux que l’on peut appeler les « enfants terribles » de Wicksell, soit Keynes, Myrdal et von Hayek. C’est, en partie, la suite logique de mon engagement dans l’école de la Régulation, soit parce que j’ai eu à utiliser leurs travaux, soit parce que je me suis construit contre eux (mais se construire contre est aussi une manière de se construire avec). Non que ces économistes n’aient pas eu d’importantes divergences et se soient bien entendu entre eux. Quand la Banque Centrale de Suède décida d’attribuer le prix « en l’honneur d’Alfred Nobel »[10] conjointement à Gunnar Myrdal[11] et von Hayek, le premier menaça de ne pas se rendre à la cérémonie à cause de la présence du second ; ambiance…

A ces auteurs s’ajoute évidemment Marx, lu et relu de très nombreuse fois, mais aussi Herbert Simon dont l’apport sur la rationalité et la connaissance me semble essentiel[12]. J’aurai pu aussi citer Kondratiev, un auteur souvent mal interprété, et dont la théorie de l’incertitude a joué un rôle important dans la maturation des mes idées économiques[13]. Après réflexion, ce choix s’est cependant réduit à deux ouvrages, celui de Georges Shackle et un ouvrage de Keynes.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-deux-livres-qui-ont-compte-et-qui-comptent-toujours-par-jacques-sapir/


L’accord : soupçonnant un coup fourré, les Arabes pressentent une humiliation à venir, par Alastair Crooke

Friday 19 October 2018 at 05:00

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 13-08-2018

ALASTAIR CROOKE

13 août 2018

L’accord : soupçonnant un coup fourré, les Arabes pressentent une humiliation à venir

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Source: https://www.les-crises.fr/laccord-soupconnant-un-coup-fourre-les-arabes-pressentent-une-humiliation-a-venir-par-alastair-crooke/


La crainte bipartite de l’Establishment d’une révolte populaire. Par Gareth Porter

Thursday 18 October 2018 at 06:30

Source : Gareth Porter, Consortium News, 06-09-2018

Le 6 septembre 2018

Les mouvements de rébellion à droite et à gauche lors des élections américaines de 2016 ont fait peur à l’establishment bipartite. Gareth Porter explique comment ils réagissent.

Les deux groupes de réflexion les plus puissants de Washington, représentant les élites politiques de centre-gauche et de centre-droite, ont réagi aux chocs populistes de l’élection présidentielle de 2016 en essayant de se repositionner, le Parti démocrate comme le Parti républicain, comme plus sensibles aux préoccupations populistes tout en maintenant leur attachement aux intérêts des grandes entreprises et au complexe militaro-industriel.

Le Center for American Progress (CAP), lié à l’establishment du Parti démocrate, et l’American Enterprise Institute (AEI), proche du Parti républicain, ont publié ces derniers mois deux longs articles reflétant leur vive inquiétude face à la croissance rapide du populisme des deux côtés de l’Atlantique – surtout à la lumière du succès choquant de Bernie Sanders et Donald Trump contre Hillary Clinton et le principal courant républicain pendant le cycle électoral présidentiel de 2016.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-crainte-bipartite-de-lestablishment-dune-revolte-populaire-par-gareth-porter/


Matt Taibbi : Méfiez-vous de la pente glissante de la censure sur Facebook.

Thursday 18 October 2018 at 06:00

Source : Rolling Stone, Matt Taibbi, 02-08-2018

Le réseau social est trop gros et délabré pour fonctionner correctement et ces « réparations » ne feront que créer plus de problèmes

Par Matt Taibbi

Valentin Wolf/imageBROKER/REX Shutterstock, Ilana Panich-Linsman/The New York Times/Redux

Il se peut que vous ayez entendu parler cette semaine de la façon dont Facebook a fermé une série de comptes. Comme l’a indiqué Politico, Facebook a déclaré que ces comptes « ont essayé d’attiser les tensions politiques et sociales aux États-Unis et a indiqué que l’activité de ces comptes était similaire – et dans certains cas liée – à celle de comptes russes au cours de l’élection de 2016 ».

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Source: https://www.les-crises.fr/matt-taibbi-mefiez-vous-de-la-pente-glissante-de-la-censure-sur-facebook/


Arabie Saoudite/Russie, deux poids deux mesures ! Par Jean-Paul Pancracio

Wednesday 17 October 2018 at 07:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Jean-Paul Pancracio, 15-10-2018

On se souvient que l’ex-agent double russe Sergueï Skripal a fini par sortir de l’hôpital de Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre) où il était soigné après avoir été empoisonné par un agent innervant. Sa fille Ioulia, empoisonnée en même temps que lui, était déjà sortie le 11 avril dernier. Vladimir Poutine avait souhaité un prompt rétablissement à Sergueï Skripal, tandis que les Etats-Unis et l’UE décidaient d’expulser par dizaines des diplomates russes, en réaction à l’empoisonnement, l’OTAN suivant le mouvement. En effet, le 27 mars 2018, l’OTAN décidait de retirer leurs accréditations à sept membres de la mission russe et de rejeter trois demandes d’accréditation supplémentaires. L’Alliance atlantique a également réduit la taille de la mission russe, ajoutait Jens Stoltenberg. Elle ne pourra plus accueillir que 20 personnes, contre 30 auparavant. « Cela adresse un message très clair à la Russie, à savoir qu’il y a des coûts », déclarait encore le secrétaire général de l’OTAN : « notre décision reflète les graves préoccupations exprimées par les alliés pour leur sécurité », ajoutait Jens stoltengerg, selon qui « c’est la première fois qu’un agent neurotoxique est utilisé sur le territoire d’un pays membre de l’alliance ». Hormis l’OTAN, 144 diplomates russes devraient être expulsés de 26 pays. Les Etats-Unis ont déclaré non grata 60 personnes ; le Royaume-Uni, 23 ; l’Ukraine, 13 ; la France, le Canada, l’Allemagne et la Pologne, 4 ; la République tchèque, la Moldavie et la Lituanie ont annoncé en expulser 3 ; l’Australie, l’Italie, l’Espagne, le Danemark, les Pays-Bas et l’Albanie, 2 ; La Belgique, l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, la Suède, la Norvège, l’Irlande, la Roumanie, la Croatie, la Macédoine et la Hongrie un chacun.

L’Arabie saoudite, qui vient d’estourbir l’un de ses opposants connus, n’a pas eu droit au même traitement. Les preuves de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans les locaux du consulat de la monarchie wahhabite à Istanbul, s’accumulent. Que s’est-il passé ? Selon les informations de prochetmoyen-orient.ch, recueillies auprès de différents services européens de renseignement, le journaliste a, bien effectué une démarche de routine auprès du consulat saoudien pour le renouvellement de pièces administratives. On lui a fixé une rendez-vous dix jours plus tard, le temps de déplacer une quinzaine de barbouzes de la GID (services saoudiens) arrivées à Istanbul par deux vols différents. De retour au guichet, Jamal Khashoggi s’est vu ceinturé, manu militari et drogué avant de mourir d’une overdose. Selon des sources allemandes, le corps aurait ensuite été découpé et réparti dans une cinquantaine de boîtes à chaussure, exfiltrées du consulat dans une camionnette pour l’aéroport, puis embarquées à bord d’un avion à destination de Riyad. Après avoir nettoyé les locaux de leur consulat, les autorités saoudiennes ont invité les pandores turcs pour l’apéritif… Ce qui est navrant dans cette affaire, c’est que ni la presse, ni les droits-de-l’hommistes – habituellement si prompts à réagir lorsqu’il est question de la Russie ou de la Syrie – n’ont moufté ! Encore aurait-il fallu rappeler le passé de Khashoggi – jihadiste à la très longue barbe – engagé dans les factions afghanes les plus radicales durant les années 1980… Mais ce n’est pas le point principal et il n’exonère pas Riyad. Toujours est-il que, dans un premier temps, Donald Trump s’est d’abord gratté les cheveux en disant qu’on ne savait pas vraiment ce qui s’était passé, finissant par prédire « un châtiment sévère… » La Maison blanche envisage-t-elle de destituer Mohammad Ben Salman ? De son côté, la presse parisienne observe la même indulgence envers la monarchie wahhabite qu’on ne saurait trop critiquer ouvertement afin de ne pas mécontenter l’Elysée qui a, aussi observé une discrétion gênée, même si Emmanuel a fini par faire état d « éléments extrêmement inquiétants » ? Au final, il ne se passera rien. Plus que jamais, la monarchie wahhabite reste une « dictature protégée ». Là encore, la règle du deux poids/deux mesures s’impose, aussi nous publions l’article du professeur émérite de droit public Jean-Paul Pancracio. Il fournit sur cette affaire un éclairage des plus pertinents.

La rédaction.

DU SANG AU CONSULAT !

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Source: https://www.les-crises.fr/arabie-saoudite-russie-deux-poids-deux-mesures-par-jean-paul-pancracio/


Le prochain krach financier est imminent, et il pourrait avoir pour déclencheur la crise des ressources en Chine. Par Nafeez Ahmed

Wednesday 17 October 2018 at 07:00

Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, le 12 septembre 2018

En trois décennies, la valeur énergétique des réserves intérieures chinoises de pétrole, de gaz et de charbon, a chuté de moitié.

Nafeez Ahmed

 

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Source: https://www.les-crises.fr/le-prochain-krach-financier-est-imminent-et-il-pourrait-avoir-pour-declencheur-la-crise-des-ressources-en-chine-par-nafeez-ahmed/


Moralisation de la vie publique : Une justice couchée… Par Jean Daspry

Wednesday 17 October 2018 at 06:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Jean Daspry, 08-10-2018

« La Justice est la sanction des injustices établies » nous rappelle Anatole France dans L’affaire Crainquebille. La France est malade de sa Justice depuis toujours, pourrait-on dire. Sous la Ve République, les choses n’ont pas été en s’améliorant. Au mieux, les relations entre le pouvoir exécutif et l’autorité judiciaire (sa dénomination exacte dans la Constitution du 4 octobre 1958, Titre VIII, De l’autorité judiciaire)1 sont complexes, pour employer une litote. Au pire, elles sont incestueuses, pou remployer un langage « cash ». Le sujet revient de manière récurrente sur le devant de la scène révélé par quelques graves incongruités sur le plan juridique. C’est le cas aujourd’hui avec la question de la nomination du procureur de Paris qui agite le Landerneau politico-juridico-médiatique. Or, à y regarder de plus près, le problème est plus grave qu’il n’y parait en apparence. Nous devons l’examiner sous sa dimension structurelle et sous dimension conjoncturelle. Comme une excellente nouvelle n’arrive jamais seule, nous porterons à la connaissance de nos fidèles lecteurs quelques récentes informations qui confinent à la démoralisation de la vie publique dans notre pays. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir nous rappelle fort à propos le fameux dicton ! Nous conclurons par quelques remarques iconoclastes.

DIMENSION STRUCTURELLE : LA JUSTICE DÉPENDANTE ET PARTIALE

Quelques rappels s’imposent pour mesurer la situation de l’autorité judiciaire dans notre pays. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas brillante.

Justice administrative : l’État est son propre juge

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Source: https://www.les-crises.fr/moralisation-de-la-vie-publique-une-justice-couchee-par-jean-daspry/


Michéa : L’autonomie socialiste contre le libéralisme. Par Kévin Boucaud-Victoire

Wednesday 17 October 2018 at 06:00

Source : Le Média, Kévin Boucaud-Victoire, 24-09-2018

Le philosophe intensifie sa critique du droit libéral, en prenant notamment appui sur Marx et Proudhon, afin de mieux prôner une société libre.

Jean-Claude Michéa fait partie de ces intellectuels dont la parole est rare et précieuse. Depuis quelques années, chaque ouvrage du philosophe constitue un petit événement pour ses lecteurs, qui sont de plus en plus nombreux. Ce 19 septembre, Flammarion nous offre deux textes de l’ex-Montpelliérain : Le loup dans la bergerie(1) et la préface d’une réédition de La religion du Capital de Paul Lafargue(2), célèbre gendre de Karl Marx. Le philosophe y poursuit sa critique radicale du capitalisme et sa promotion d’une société « libre, égale et décente » (Orwell).

CONTRE L’ILLUSION JURIDIQUE

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Source: https://www.les-crises.fr/michea-lautonomie-socialiste-contre-le-liberalisme-par-kevin-boucaud-victoire/