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Samedi 5 mai : Apéro-Dîner à Marseille (C’est aujourd’hui :) )

Saturday 5 May 2018 at 10:25

Vu le succès des nos précédents apéros parisiens, et vu les fréquentes demandes bien naturelles des provinciaux, je vous propos un apéro-dîner à Marseille le samedi 5 mai à partir de 19h00.

Nous dînerons “corse” au 20260, 44 rue Saint-Saëns, 13001 Marseille

Le point principal au programme sera de discuter de l’avenir du site, de vos visions et attentes d’une plus grande professionnalisation. Si d’ailleurs vous pensez pouvoir utilement contribuer concrètement, nous pourrons en discuter.

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Source: https://www.les-crises.fr/samedi-5-mai-apero-diner-a-marseille/


Pour construire une “Europe de la paix”, la France doit sortir de l’OTAN, par Thomas Guénolé

Saturday 5 May 2018 at 06:00

Source : Huffington Post, Thomas Guénolé, 04/05/2018

Au lieu de contribuer ainsi à jouer avec le feu, les grandes puissances de l’Union européenne pourraient passer de l’Europe de la guerre à l’Europe de la paix.

CHARLES PLATIAU / REUTERS

Les scénarios-monde d’Hubert Védrine

Saturday 5 May 2018 at 05:30

Source : France Culture, Olivia Gesbert, 25/04/2018

Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, fait paraître Compte à rebours (Fayard, avril 2018)

Hubert Védrine à l’Elysée le 25 septembre 2017• Crédits : LUDOVIC MARIN – AFP

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Source: https://www.les-crises.fr/les-scenarios-monde-dhubert-vedrine/


Source : The Nation, Stephen F. Cohen, 04-04-2018

Stephen F. Cohen, professeur émérite d’études et de politique russes à NYU [New York University] et à Princeton, et John Batchelor poursuivent leurs discussions (habituellement) hebdomadaires sur la nouvelle Guerre froide entre les États-Unis et la Russie. (Les épisodes précédents, qui en sont maintenant à leur cinquième année, se trouvent sur TheNation.com.)

Cohen a déjà expliqué pourquoi la nouvelle Guerre froide est potentiellement encore plus dangereuse que la précédente d’il y a 40 ans, citant des facteurs tels que la présence de l’épicentre politique aux frontières de la Russie, l’absence d’un code de conduite mutuel et la diabolisation sans précédent du dirigeant du Kremlin. Il n’avait pas beaucoup étudié le rôle de la russophobie parce qu’il pensait qu’elle n’avait pas été un facteur causal important, contrairement à l’anticommunisme, dans la précédente, se rappelant un épisode dans sa propre famille et, plus important encore, les paroles de George Kennan, l’architecte de l’endiguement, en 1951, sur le peuple russe : « Donnez-leur du temps, laissez-les être russes, laissez-les résoudre leurs problèmes internes à leur manière… vers la dignité et la sagesse dans le gouvernement ».

Mais les déclarations russophobes frappantes de l’ancien chef des services de renseignements américains en 2017 ont amené Cohen à reconsidérer ce facteur : le directeur du renseignement national, James Clapper, qui a déclaré sur la chaîne de télévision nationale NBC, « les Russes, qui sont typiquement presque génétiquement poussés à récupérer, conquérir, gagner des faveurs » ; et le directeur de la CIA, John Brennan, qui a averti que les Russes « essaient de suborner des individus et qu’ils essaient d’amener des individus, y compris des citoyens américains, à agir en leur nom, volontairement ou non… Souvent, les individus qui empruntent le chemin de la trahison ne s’en rendent compte que lorsqu’il est trop tard ». L’ancien directeur du FBI James Comey a ajouté : « Ils en ont après l’Amérique ». Et le sénateur John McCain a souvent cité la Russie comme étant « une station-service déguisée en pays ». De tels commentaires de la part de hauts responsables du renseignement, dont la profession exige une objectivité rigoureuse, et de personnalités politiques influentes, ont poussé Cohen à rechercher d’autres déclarations de ce genre de la part de leaders d’opinion et de publications. Il ne donne que quelques uns des nombreux exemples représentatifs.

Source: https://www.les-crises.fr/la-russophobie-et-la-nouvelle-guerre-froide-par-stephen-f-cohen/


Source : RT, 12-04-2018

Le directeur de la CIA Mike Pompeo témoigne devant le Comité des relations Extérieures du Sénat lors de l’audience de confirmation de sa nomination comme secrétaire d’État à Washington, USA, 12 avril 2018

Devant l’opposition massive des démocrates envers ses convictions politiques, Mike Pompeo, candidat de Donald Trump pour occuper le poste au Département d’État, a adopté une ligne dure sur la Russie durant son audience de confirmation.

Les démocrates de la Commission sénatoriale des affaires étrangères ont interrogé l’ancien membre du Congrès du Kansas, qui dirige la CIA depuis 15 mois, sur ses convictions concernant le mariage homosexuel, les musulmans, l’avortement, etc. Ils n’ont cependant pas contesté ses positions sur la Russie, qui étaient conformes à celles d’Hillary Clinton après sa défaite face à Trump lors de l’élection présidentielle de 2016.

Pompeo décrit la Russie comme « un danger pour notre pays » et a blâmé le président russe Vladimir Poutine pour « tout malaise » entre Washington et Moscou. Il a aussi juré de « défier (les Russes) sur tout les vecteurs, cybernétique, économique etc… Nous devons nous assurer que Poutine de réussira pas. »

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Source: https://www.les-crises.fr/nous-sommes-exceptionnels-pas-la-russie-pompeo-adopte-la-ligne-dure-dans-son-discours-au-senat/


Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 30-04-2018

Lancé en janvier 2015, votre hebdomadaire numérique prochetmoyen-orient.ch vient de passer la barre des 120 000 visites mensuelles. En ajoutant les différentes reprises et duplications de nos articles, nous pouvons affirmer, sans exagération, pouvoir revendiquer le triplement de notre audience. Cette progression est le fruit de votre fidélité, de votre confiance et de vos dons. Grand merci à vous.

La rédaction.

LE FINANCEMENT DU TERRORISME, LE PRESIDENT ET LES ELEPHANTS…

Jeudi dernier au siège de l’OCDE à Paris, le président de la République Emmanuel Macron a clôturé une conférence intitulée « No Money for Terror – Conférence de lutte contre le financement de Daech et Al-Qaïda ». Un « Pas d’argent pour la terreur » n’aurait empêché personne de dormir, mais les anglicismes, « ça fait plus moderne », disent les communicants ! Toujours est-il que durant une journée et demie, plusieurs centaines d’experts de haut niveau (financiers, juristes, membres des services spéciaux – et pas ceux de BFM ou C dans l’air), des représentants de 70 pays et d’une vingtaine d’organisations internationales ont pu croiser leurs expertises au sein de différents ateliers et tables rondes1.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-financement-du-terrorisme-le-president-et-les-elephants-par-richard-labeviere/


Source : The Intercept, Glenn Greenwald & Zaid Jilani, 11-04-2018

Photo : Andres Leighton)/AP

La guerre civile en Syrie a commencé en 2011 et s’est intensifiée pendant cinq ans sous la présidence Obama, mais Barack Obama – malgré les demandes des dirigeants des deux partis et des groupes de réflexion de toutes tendances – n’a jamais bombardé une seule fois les cibles du gouvernement syrien. Bien que la CIA sous Obama ait dépensé 1 milliard de dollars par an pour former et financer clandestinement les ennemis de Bachar al-Assad, elle n’en a jamais été assez proche pour le renverser : juste assez pour continuer la guerre.

Mais Obama n’a jamais bombardé Assad ou ses ressources militaires : une décision qui, jusqu’à ce jour, est méprisée dans tout le Washington officiel. Hillary Clinton a dénoncé le refus d’Obama de faire plus pour arrêter Assad, et en 2017, elle a activement encouragé Donald Trump à bombarder Assad et à éliminer son armée de l’air.

À ce jour, Obama considère son refus de bombarder Assad comme l’un de ses meilleurs moments ; à ce sujet, Obama a déclaré à l’Atlantic en 2016 : « Je suis très fier de ce moment ». Il a pris cette décision parce qu’il en avait assez de voir Washington dériver de manière irréfléchie vers la guerre dans les pays musulmans et parce qu’il se méfiait de la confrontation militaire avec un régime « parrainé par deux grands États » : la Russie et l’Iran.

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Source: https://www.les-crises.fr/avec-les-dernieres-menaces-sur-la-syrie-trump-continue-detre-plus-provocateur-envers-la-russie-que-ne-letait-obama-par-glenn-greenwald/


Source : Forbes, Thomas Fox-Brewster, 16-04-2018

Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a comparu lors d’une audience avec le House Energy and Commerce Committee (Comité à l’énergie et au commerce ) au Rayburn House Office Building le mercredi 11 avril 2018 à Washington, DC. Il n’a pas été malmené au sujet des sociétés de surveillance opérant sur la plate-forme. (Photo par Matt McClain/The Washington Post via Getty Images)

Lorsque Mark Zuckerberg a comparu devant le House Energy and Commerce Committee la semaine dernière à la suite des révélations de Cambridge Analytica, il a essayé de décrire la différence entre « la surveillance et ce que nous faisons ». « La différence est extrêmement claire », a dit un Zuckerberg à l’air nerveux. « Sur Facebook, vous avez le contrôle sur vos informations… les informations que nous collectons, vous pouvez choisir que nous ne les collections pas. »

Mais pas un seul membre du comité n’a bousculé le PDG milliardaire au sujet des sociétés de surveillance qui exploitent les données sur Facebook à des fins lucratives. Forbes a dévoilé un cas qui pourrait les choquer : au cours des cinq dernières années, une société de surveillance secrète fondée par un ancien officier de renseignement israélien a tranquillement construit une énorme base de données de reconnaissance faciale composée de visages acquis sur le réseau social géant, YouTube et d’innombrables autres sites Web. Les militants de la protection de la vie privée sont pertinemment alarmés.

Cette base de données forme le cœur d’un service de reconnaissance faciale appelé Face-Int, qui appartient maintenant au vendeur israélien Verint après qu’il se soit accaparé le créateur du produit, Terrogence, une société de surveillance peu connue, en 2017. Verint et Terrogence sont depuis longtemps des fournisseurs du gouvernement américain, fournissant des technologies d’espionnage de pointe à la NSA, à la marine américaine et à d’innombrables autres agences de renseignement et de sécurité.

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Source: https://www.les-crises.fr/ces-anciens-espions-collectent-les-photos-facebook-pour-une-base-de-donnees-massive-de-reconnaissance-faciale/


Source : Le Blog Mediapart, Dominique Vidal, 23-04-2018

Je partage avec les signataires du Manifeste des 300 une seule conviction : la lutte contre l’antisémitisme constitue un impératif moral et politique majeur, dans une société encore rongée par toutes les formes de racisme. Il en va de l’avenir de la démocratie et donc de la République. Mais je ne suis d’accord, ni avec leur analyse du phénomène, ni avec leur démarche pour le combattre.

Et pour cause : ils ignorent complètement les indications que nous donne, depuis des années, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), avec laquelle, je le rappelle, les institutions et organismes communautaires juifs collaborent pourtant étroitement. Le « Rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie », que la Commission publie chaque année, met à la fois à notre disposition un état de l’opinion et une évaluation des violences perpétrées.

Quelles leçons se dégagent du travail des sondeurs, des sociologues et du ministère de l’Intérieur ?

– Que l’idéologie antisémite n’a cessé de reculer parmi nos concitoyens depuis la Seconde Guerre mondiale, au point d’y devenir marginale : 89 % d’entre eux considèrent les Juifs comme « des Français comme les autres », soit une proportion supérieure de 8 points à celle observée pour les musulmans et de 30 points comparée à celle des Roms ;

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Source: https://www.les-crises.fr/contre-lantisemitisme-avec-determination-et-sang-froid/


Source : Libération, Pascal Lokiec, 24-04-2018

Un projet de réforme veut limiter de façon drastique le recours en cassation pour le commun des justiciables. Les conflits du travail seraient très touchés.

Sans faire de bruit, un projet adressé par le premier président de la Cour de cassation à la ministre de la Justice pourrait porter une atteinte sans précédent à l’accès au droit des justiciables. Il ambitionne de supprimer le droit qu’a chacun de former un pourvoi en cassation contre une décision de justice qu’il estime illégale au profit d’un système de sélection des pourvois sur la base de critères extrêmement restrictifs. Au lieu des quelque 20 000 affaires qu’elle examine chaque année, la Cour de cassation n’en traiterait plus qu’un petit nombre, celles présentant un intérêt pour le développement du droit ou l’unification de la jurisprudence, ou celles dans lesquelles serait constatée une atteinte grave à un droit fondamental.

Suivant une vision particulièrement élitiste de la justice, le premier critère élimine toutes les affaires qui n’ont pas d’intérêt pour le droit ! Ne serait-ce qu’en droit du travail, le litige sur l’ubérisation ou sur les algorithmes passerait le filtre mais tous ceux portant sur de vulgaires problèmes de licenciements, de congés payés, de primes, d’heures supplémentaires, de travail dissimulé, de ruptures conventionnelles, d’intéressement, etc. ne mériteraient plus l’attention du juge de cassation. Le second critère ne vaut guère mieux. Il exclut la quasi-totalité du code du travail, dont seule une infime partie intéresse les droits fondamentaux (harcèlement, discrimination). A suivre une récente décision, les discriminations fondées sur l’âge pourraient même ne plus franchir les portes de la Cour de cassation puisqu’il vient d’être décidé qu’elles n’intéressent pas les libertés fondamentales au sens de la Constitution !

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Source: https://www.les-crises.fr/pourvoi-en-cassation-un-droit-bientot-supprime-par-pascal-lokiec/