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Les propositions de Varoufakis qui menaient à l’échec, par Eric Toussaint (1/3)

Saturday 6 January 2018 at 06:15

Source : CADTM, Eric Toussaint, 11-08-2017

Dans son dernier livre Adults in the Room(https://www.theguardian.com/books/2…), Yanis Varoufakis donne sa version des raisons qui ont conduit à la capitulation honteuse du gouvernement Tsipras en juillet 2015. Il analyse essentiellement la période 2009-2015 tout en faisant des incursions dans des époques plus lointaines.

Avec ce livre volumineux (550 pages dans la version originale en anglais), Yanis Varoufakis démontre qu’il est un grand narrateur. Il réussit par moment à émouvoir le lecteur. Son style direct permet de suivre de manière vivante le cours des évènements.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-propositions-de-varoufakis-qui-menaient-a-lechec-par-eric-toussaint-13/


Source : Joe Lauria, Consortium News, 04-12-2017

Selon Joe Lauria, l’hystérie du Russia-gate est passée d’une simple stratégie visant à neutraliser ou faire destituer Donald Trump à une excuse visant à faire taire ceux qui refusent, aux États-Unis, l’idée d’une nouvelle guerre froide.

A la fin du mois d’octobre dernier, j’ai écrit un article pour Consortiumnews concernant le financement par la direction du parti démocrate et par l’équipe de campagne d’Hillary Clinton de publications non-vérifiées qui ont servi de base à cette histoire controversée d’ingérence supposée de la Russie, sur ordre du président russe Vladimir Poutine, dans les élections présidentielles américaines de 2016.

L’ancienne Secrétaire d’État Hillary Clinton s’adressant à ses partisans lors d’un meeting à Phoenix, dans l’Arizona, le 21 mars 2016 (photo de Gage Skidmore)

Cet article démontrait que les deux sources financées par les démocrates afin de faire croire au Russia-gate sont au mieux sujettes à caution. La première de ces sources est le dossier largement non-authentifié constitué par l’ancien espion britannique Christopher Steele, et composé de documents plus que douteux visant à faire passer Trump pour une sorte de candidat fantoche de la Russie.

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Source: https://www.les-crises.fr/comment-le-russia-gate-legitime-lusage-de-la-censure-par-joe-lauria/


Source : Alastair Crooke, Consortium News, 17-11-2017

Le président Trump et son gendre ont parié que le jeune prince héritier saoudien pourrait exécuter un plan pour remodeler le Proche-Orient, mais le stratagème s’est rapidement effiloché, révélant un amateurisme dangereux, écrit l’ancien diplomate britannique Alastair Crooke.

Aaron Miller et Richard Sokolsky, écrivant dans Foreign Policy, suggèrent que « le succès le plus notable de Mohammed ben Salman à l’étranger pourrait bien être la séduction et la conquête du président Donald Trump et de son gendre, Jared Kushner ». En effet, il est possible que ce « succès » soit le seul succès de MBS.

Le 20 mai 2017, le président Trump serre la main du vice prince héritier saoudien et ministre de la Défense Mohammad ben Salman. (Capture d’écran de Whitehouse. gov)

« Il n’ a pas fallu beaucoup de force de conviction », écrivent Miller et Sokolski : « Avant tout, la nouvelle bromance [une amitié forte entre deux hommes, avec un niveau émotionnel élevé et des démonstrations d’intimité fortes, sans composante sexuelle, NdT] reflétait une convergence opportune d’impératifs stratégiques. »

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Source: https://www.les-crises.fr/le-plan-saoudien-de-trump-seffiloche-par-alastair-crooke/


Emmanuel Macron promises ban on fake news during elections

French president warns democracies are under threat as he sets out plan including emergency blocks on websites

Emmanuel Macron, New Year wishes to the members of the press corps, 01/03/2017 [full transcript]

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Source: https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-promises-ban-on-fake-news-during-elections/


Hier était une bien triste journée pour la liberté d’expression…

S’il faut évidemment lutter impitoyablement contre les fake news, ce n’est sûrement pas à l’État de le faire, car “Malheur au Peuple dont l’État décide de ce qui est vrai ou faux”.

Hélas, en France, nous avons cette triste mentalité de soumission au Pouvoir centralisé, d’amour de la servitude – que nous avons pourtant déjà chèrement payés.

I. Parce que c’est son projeeeeeeeeeeeet ?

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Source: https://www.les-crises.fr/la-censure-dinternet-est-un-tres-mauvais-moyen-de-lutter-contre-les-fake-news/


Le retour des ciseaux d’Anastasie.

Lors de la présentation de ses vœux à la presse, Emmanuel Macron en ciblant de façon transparente la chaîne d’information continue RT France a montré la conception assez effarante qu’il a de la liberté d’expression. Son intervention est très menaçante, puisqu’au-delà du fait qu’elle fait sienne les délires russophobes qui ont actuellement cours aux États-Unis, elle constitue un sévère rappel à l’ordre des journalistes eux-mêmes. Invités non seulement à respecter la stratégie éditoriale des médias nationaux, tous inféodés aux grands groupes, mais à éviter aussi d’exercer leurs compétences dans les organes de presse situés en dehors de ce périmètre étroit. Au détour de certaines phrases, les menaces deviennent plus précises vis-à-vis de ceux qui ne resteraient pas dans la ligne. Et le président d’ajouter qu’il envisage la création de procédures visant à carrément interdire les organes qui ne seraient pas dans la ligne. Emmanuel Macron prévient que les contrevenants pourraient se voir retirer leur autorisation d’émettre par un CSA « repensé ». On peut pourtant le savoir déjà inféodé à la Doxa, avec un service public devenu, en violation de la loi qui fait du pluralisme une obligation, un outil de propagande monolithique digne de la Pravda soviétique. Ou sa complaisance vis-à-vis du déferlement de propagande dont a bénéficié Emmanuel Macron avant, pendant et après l’élection présidentielle. Il faudrait donc « repenser » le CSA ? On peut légitimement être très inquiet.

Pour justifier ce retour des ciseaux d’Anastasie, le Président de la République, prétend vouloir lutter contre les «fake news », concept commode qui permet de disqualifier la contradiction. Car, on sait bien que cette prétention à la « vérité objective » n’est que le masque d’une volonté de stériliser le débat et d’éviter surtout qu’il soit contradictoire. Comme on l’a vu avec les ridicules tentatives de flicage de décodeurs autoproclamés.

« Marmite qui dit cul noir à chaudron ».

Certains commentateurs disent que le Président souhaiterait protéger les médias, appartenant à ses amis, et en difficulté malgré les aides massives de l’État. Et qu’il aurait été maladroit, avec cette intervention en cédant aux penchants bonapartistes que d’aucuns lui prêtent. C’est plutôt le terme aplomb, voire culot qui vient spontanément à l’esprit et que c’est « marmite qui dit cul noir à chaudron». Il a bénéficié d’une complaisance massive des grands médias, poussée parfois jusqu’au ridicule, notamment pendant la campagne officielle des élections présidentielles. On ne reviendra pas sur le recensement des espaces consacrés à chanter ses louanges. Mais on rappellera quand même que la blitzkrieg judiciaire menée pour disqualifier son principal adversaire a quand même été conduite par des magistrats militants en liaison étroite avec une presse qui l’a relayée avec gourmandise. Il est clair aussi que dans un État de droit respectant ses propres règles, en application des règles impératives du code électoral, une bonne partie du coût de cette propagande aurait dû être réintégré à son compte de campagne. Aboutissant à pulvériser le plafond des dépenses avec toutes les conséquences de droit. Nicolas Sarkozy en sait quelque chose.

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Source: https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-president-neo-illiberal-par-regis-de-castelnau/


Billet invité

Emmanuel Macron, dans sa présentation de ses « vœux à la presse » le mercredi 3 janvier 2018 s’est prononcé en faveur d’une loi contre les « fake news »[1]. Cela a provoqué une certaine émotion, que ce soit sur les réseaux sociaux ou même dans la presse[2]. Il s’en est pris aussi à Internet et il convient de reprendre le verbatim de l’allocution : « Des plateformes, des fils tweeter, des sites entiers inventent des rumeurs et des fausses nouvelles qui prennent rang au côté des vraies. La réalité est qu’il y a là une stratégie, une stratégie financée visant à entretenir le doute, à laisser penser que ce que disent les politiques et les médias est toujours plus ou moins mensonger. » Cela pose plusieurs problèmes, et le premier d’entre eux n’est autre que le fait que toute nouvelle législation serait en réalité redondante avec celle qui existe déjà.

Le Président connaît-il la loi ?

En effet, la question des « délits de presse » est une question délicate. Un équilibre doit être trouvé entre le protection de la liberté d’expression. Or, la Constitution de la Vème République garantit la liberté d’expression[3]. Elle reprend la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, déclaration qui, dans son article 11 stipule : «La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi».

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-liberte-de-presse-au-risque-de-la-communication-retour-sur-la-declaration-demmanuel-macron-du-3-janvier-par-jacques-sapir/


Source : Mary Ferrel Foundation, James K. Galbraith & Heather A. Purcell, 2017

Par James K. Galbraith et Heather A. Purcell

TOP SECRET

LECTURE SEULEMENT

Notes sur la réunion du National Security Council

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Source: https://www.les-crises.fr/les-militaires-americains-avaient-ils-planifie-une-premiere-frappe-nucleaire-en-1963-par-james-k-galbraith-et-heather-a-purcell/


Source : The Atlantic, Fred Kaplan, octobre 2001

La crise de Berlin de 1961 n’est pas restée gravée dans la mémoire américaine, pourtant ce fut un épisode qui a rapproché les États-Unis et l’Union soviétique d’un conflit nucléaire. Des documents récemment disponibles révèlent que la Maison-Blanche de Kennedy a élaboré des plans détaillés pour une première frappe nucléaire contre les Soviétiques, et que le président Kennedy a sérieusement étudié cette option.

Fred Kaplan, octobre 2001

Il y a quarante ans, le président John F. Kennedy siégeait dans la salle du Cabinet avec ses principaux adjoints à la sécurité nationale, pour y discuter de l’idée de lancer une première frappe nucléaire contre l’Union soviétique. Ce n’était pas une discussion théorique. Le Premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev menaçait de prendre le contrôle de Berlin-Ouest. La guerre semblait non seulement possible, mais probable. Les chefs d’état-major interarmées avaient déterminé que les États-Unis et leurs alliés européens ne pouvaient pas défendre Berlin-Ouest uniquement avec des armes classiques. La guerre nucléaire est donc devenue l’alternative à la reddition. Au cours de l’été 1961, un petit groupe de fonctionnaires du Pentagone et de la Maison-Blanche avait élaboré un plan pour une première frappe qui allait pratiquement détruire l’arsenal nucléaire soviétique, minimisant ainsi les risques de représailles. Le plan était concret et très détaillé. Il précisait les trajectoires de vol que les bombardiers américains devaient emprunter, à quelles altitudes ils devaient voler et quelles cibles ils devaient atteindre, ainsi que le nombre de bombes nucléaires qu’ils devaient utiliser. Et il a conclu que la mission était réalisable, qu’il y avait une « probabilité raisonnable » de réussite.

L’existence de ce plan a d’abord été révélée dans un chapitre de mon livre, The Wizards of Armageddon (1983) [Les sorciers de l’Armageddon], mais ce compte-rendu reposait presque entièrement sur des entrevues avec d’anciens fonctionnaires. Sauf pour un ou deux memoranda hautement circonstanciés, tous les autres documents qui existaient au sujet du plan étaient enfermés dans les coffres-forts. Le plan de la première frappe était mentionné dans deux ou trois autres récits, mais il a été rejeté comme un scénario fait sur le coin d’une table, que Kennedy n’a probablement jamais vu.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-plan-de-premiere-frappe-de-j-f-kennedy-par-fred-kaplan/


Pour bien commencer l’année, une brève vision de l’avenir “Big Brother”

Source : La Tribune, Jean-Christophe Catalon, 24/10/2016

Pour savoir quels citoyens sont dignes de confiance, le gouvernement veut utiliser le Big Data pour fixer une note globale à chaque individu. Ceux considérés comme de “mauvais” citoyens seront sanctionnés.

Le Parti communiste chinois (PCC) a trouvé un usage très particulier au Big Data. Le gouvernement prévoit de collecter massivement les données de ses citoyens afin de leur donner une note évaluant à quel degré ils sont dignes de confiance.

Conséquence, les mieux notés auront un accès facilité aux services, quand les mauvais élèves seront sanctionnés. La liste des punitions est détaillée dans un document du gouvernement chinois datant du mois dernier, évoqué par le Washington Post. Interdiction de voyager en première classe, voire de partir à l’étranger, impossibilité d’envoyer ses enfants dans les meilleures écoles ou d’accéder à une promotion, les sanctions prévues peuvent être sévères.

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Source: https://www.les-crises.fr/chine-le-big-data-pour-noter-les-citoyens-et-sanctionner-les-deviants/