Source : ClubdeRome.org – Dennis Meadows – Publié pour la première fois en allemand dans Die Zeit
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Notre espèce humaine vit sur cette Terre depuis environ 15 000 générations. Jusqu’en 1750, il n’y a eu pratiquement aucune croissance du PIB par personne. Pendant 300 000 ans, la population moyenne n’a connu aucune amélioration globale de son bien-être au cours de sa vie. Ce n’est qu’au cours des 15 dernières générations, soit à peine 0,001 % de l’existence de l’humanité sur Terre, qu’il a été accepté et attendu que la vie pour tous s’améliore continuellement et rapidement.
Amory Lovins a fait remarquer que « tout ce qui a eu lieu est possible« . Il est donc certainement possible, socialement et psychologiquement, pour les humains de vivre sans croissance. Mais il est certainement impossible politiquement et économiquement pour les humains de choisir cette option de manière proactive maintenant.
Les politiciens ont besoin de la promesse d’en faire davantage « plus tard » afin de maintenir l’engagement pour des accords qui donnent moins maintenant. Et les financiers ont besoin de la promesse d’en faire davantage « plus tard » pour maintenir la tolérance à l’égard des politiques qui produisent d’énormes inégalités pour la plupart des gens maintenant.
Domination, violence, profit : le système criminel de l’esclavage a marqué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série documentaire retrace la tragédie des traites négrières. Deuxième volet : 1375-1620. À l’issue des croisades, l’Europe à son tour se tourne vers l’Afrique, source d’immenses richesses…
À l’issue des croisades, l’Europe à son tour se tourne vers l’Afrique, source d’immenses richesses. Contournant les musulmans en Méditerranée, les navigateurs portugais, qui convoitent l’or du continent, entreprennent en pionniers de le conquérir, et reviennent avec des milliers d’esclaves, issus notamment du royaume Kongo, pour les vendre en Europe du Sud, avec la bénédiction de l’Église.
La frontière entre l’Inde et la Chine est un échiquier stratégique et elle est devenue beaucoup plus complexe.
C’était tout droit sorti d’un thriller romantique oriental se déroulant dans l’Himalaya : des soldats se battant avec des pierres et des barres de fer en pleine nuit sur une crête montagneuse à plus de 4 000 mètres d’altitude, certains plongeant vers la mort dans une rivière presque gelée et mourant d’hypothermie.
En novembre 1996, la Chine et l’Inde avaient convenu de ne pas utiliser d’armes à feu le long de leur frontière de 3 800 km, appelée ligne de contrôle effective (LAC), laquelle a parfois tendance à dérailler en devenant hors de contrôle.
Ce 14 juillet, Emmanuel Macron n’a fait qu’une seule allusion à l’UE : questionné sur la manière dont seront financés les 100 milliards d’euros supplémentaires que le président veut consacrer à la relance, celui-ci a en substance répondu : « l’Europe paiera ». On aurait dit du Viktor Orban (le chef de gouvernement hongrois).
Mot à mot, cela donne : « et ces investissements je vais les financer comment ? D’abord parce que nous sommes en train de nous battre à l’Europe pour avoir justement des financements européens, parce que nous avons obtenu durant cette crise l’une des plus grandes avancées européennes des dernières décennies : l’accord franco-allemand du 18 mai dernier ».
Le président fait en réalité allusion au plan de relance, à hauteur de 750 milliards d’euros, présenté le 27 mai par la Commission européenne. Les deux tiers de cette somme seraient distribués sous forme de dons prioritairement aux pays membres les plus touchés par le coronavirus et le tsunami économique, le tiers restant via des prêts.
Dans cette newsletter, une évaluation de la transmission du SARS-CoV-2 par les patients asymptomatiques ou pré-symptomatiques et une bonne mise a point sur la contamination par aérosol. L’immunité croisée remise en cause ! Et enfin, deux petits points épidémiologiques concernant la mortalité indirecte induite par ce virus et l’étude d’une population à risque : les prisonniers.
Lorsqu’une personne tousse, parle ou simplement respire, elle projette de minuscules gouttelettes dans l’air ambiant. Les plus petites d’entre elles sont capables d’y flotter des heures durant. Or, de solides preuves scientifiques indiquent que ces gouttelettes peuvent contenir des coronavirus vivants, si la personne qui les a émises est infectée.
Les autorités de régulation ont ignoré les signaux d’alerte et se sont mobilisées pour protéger une rare réussite allemande dans le numérique
« Le dernier endroit où nous nous attendions à ce qu’une telle chose se produise, c’est l’Allemagne », a déclaré Peter Altmaier, le ministre allemand de l’économie.
La chute spectaculaire de Wirecard, le géant des paiements en ligne qui était le grand espoir de l’économie numérique allemande, a plongé le monde financier du pays dans un profond désespoir.
Domination, violence, profit : le système criminel de l’esclavage a marqué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série documentaire retrace pour la première fois la tragédie des traites négrières. Captivant et implacable. Premier volet : de la chute de Rome en 476 à la fin du XIVe siècle.
Après la chute de Rome en 476, les peuples (Wisigoths, Ostrogoths, Berbères, Slaves, Byzantins, Nubiens et Arabes) se disputent les ruines de l’Empire. Tous pratiquent l’asservissement – « esclave » viendrait du mot « slave ». Mais au VIIe siècle émerge un Empire arabe. Au rythme de ses conquêtes se tisse, entre l’Afrique et le Moyen-Orient, un immense réseau de traite d’esclaves, dont la demande ne cesse de croître et qui converge vers Bagdad, nouveau centre du monde.
Après la révolte des Zanj – des esclaves africains –, qui s’achève dans un bain de sang, le trafic se redéploie vers l’intérieur du continent. Deux grandes cités commerciales et marchés aux esclaves s’imposent : Le Caire au nord, et Tombouctou au sud, place forte de l’Empire du Mali d’où partent les caravanes. Au fil des siècles, les populations subsahariennes deviennent la principale « matière première » de ce trafic criminel.
Véritable camouflet pour la Commission Européenne : aujourd’hui, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a annulé la décision de la Commission imposant à Apple le remboursement de 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus à l’Irlande. Selon les juges européens, la Commission n’est pas parvenue à démontrer « l’existence d’un avantage économique sélectif ». Un signal désastreux dans la lutte contre les paradis fiscaux et l’hégémonie des GAFA.
Les avantages fiscaux d’Apple en Irlande
Il y a quatre ans, la Commission européenne avait défrayé la chronique en décrétant, dans le cadre d’une grande traque contre les arrangements fiscaux, qu’Apple avait profité d’une aide publique illégale en Irlande ayant permis à la multinationale américaine de bénéficier d’exonérations d’impôts massives pendant plus de 20 ans !
A l’été 2016, la Commission européenne avait ainsi ordonné à Apple de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus par Bruxelles. A l’origine de cette décision : deux rulings fiscaux émis par l’administration fiscale irlandaise qui avaient permis qu’Apple Sales International (ASI) et Apple Operations Europe (AOE) se constituent en sociétés de droit irlandais, sans être résidentes fiscales dans le pays !
En chapô de cette revue la carte (que vous pouvez agrandir en cliquant) de la situation épidémique en France : emmenez vos masques même en vacances, le virus n’est pas en congés. Merci à nos contributeurs et bonne lecture aux autres.