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[Le Média] Macron : fausse Gauche Ricoeur, vraie Droite Ricard. Par Olivier Berruyer

Thursday 14 June 2018 at 06:20

Je profite de l’incroyable sortie d’Emmanuel Macron :

qui, je rappelle, a été tweetée par la Conseillère presse de l’Élysée, Sibeth Ndiaye, retweetée par lui (c’est dire comme ils en sont fiers !) :

pour vous conseiller le numéro du JT du Média d’hier, dont lequel je suis intervenu – et dans lequel je l’ai commentée, entre autres sujets :

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Source: https://www.les-crises.fr/le-media-macron-fausse-gauche-ricoeur-vraie-droite-ricard-par-olivier-berruyer/


[Rencontre] Mardi 19 juin : Apéro habituel, ayant pour thème “Débat sur l’avenir du site”

Thursday 14 June 2018 at 06:15

Vu le succès des précédents apéros, je propose aux Franciliens de nous retrouver pour prendre un verre le mardi 19 juin à partir de 19h00.

L’idée est comme d’habitude, de faire connaissance, de discuter de l’actualité (qui a été bien chargée…), de répondre à vos questions, et surtout de faire se rencontrer la communauté qui s’est créée, pleine de gens sympathiques… Il y a toujours 40 à 60 personnes et une excellente ambiance, n’hésitez donc pas à venir. Il y aura de quoi diner sur place pour ceux qui le souhaiteront.

Je souhaite particulièrement échanger sur votre vision de l’avenir du site, sur vos souhaits, et avoir votre avis sur différentes pistes d’évolution possibles.

On compte donc sur votre présence. 🙂

 

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Source: https://www.les-crises.fr/rencontre-mardi-19-juin-apero-ayant-pour-theme-debat-sur-lavenir-du-site/


Un contexte chaotique pour les prochaines elections au Mexique. Par Laila Porras

Thursday 14 June 2018 at 06:00

Laila Porras 1Economiste, chercheure associée au Ladyss-Université Paris Diderot et au CEMI-Ecole des Hautes Etudes des Sciences Sociales.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });

Un contexte économique, écologique et social très dégradé

Les prochaines élections présidentielles au Mexique auront lieu le 1er juillet 2018. Au cours de cette période électorale, 3400 postes d’élection populaire seront aussi renouvelés dont 128 sénateurs, 500 députés et 9 gouverneurs dont le gouverneur de la ville de Mexico. Ces élections seront donc les plus importantes de l’histoire du pays de par le nombre de mandats à pourvoir mais aussi pour les enjeux qu’elles représentent depuis l’élection de Vicente Fox en 2000. Celles-ci ont vu la défaite du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI), parti qui avait gouverné de façon interrompue le pays depuis la fin de la Révolution mexicaine, c’est-à-dire, depuis 70 ans, au profit du parti de droite, le PAN, Parti Action Nationale2Malgré ce changement politique important, les gouvernements du PAN ont été marqués par la continuité des réformes économiques et par l’approfondissement des politiques néolibérales.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_2").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_2", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });.

Avant d’expliquer les caractéristiques et le climat qui règne autour des prochaines élections, il convient de donner un bref aperçu de la situation économique, écologique et sociale régnante dans le pays. Dans un article paru en décembre dernier dans la revue Mouvements3http://mouvements.info/le-seisme-au-mexique-ce-qui-a-change-entre-1985-et-2017/<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });, je décrivais la situation catastrophique que vit le pays de la façon suivante :

« …trente années de néolibéralisme et de marchandisation dans le pays ont laissé des traces : une pauvreté de masse persistante (50 % de la population vit sous le seuil de pauvreté) parallèlement à l’accroissement impressionnant de la concentration de la richesse ; des revenus fiscaux réduits et des dépenses publiques très insuffisantes pour maintenir un niveau indispensable des services sociaux et de protection et d’assistance sociale ; la désarticulation productive (une structure productive insérée dans les chaînes de production internationales avec des débouchés pour un seul marché, les États-Unis)4Aujourd’hui avec la menace des États-Unis de sortir de l’ALENA, nous constatons la vulnérabilité de cette structure.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_4").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_4", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); ; des faibles ou quasi inexistantes opportunités d’emplois bien rémunérés et stables et donc, une croissance très importante de l’emploi informel560 % des jeunes ont un emploi informel sans accès à la sécurité sociale.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); ; une migration massive de la population vers les États-Unis6Il est difficile d’avoir des chiffres exacts sur la migration mexicaine, mais certaines données donnent une idée du phénomène : il y a aux États-Unis autour de 12 millions de mexicains aujourd’hui et 7 millions résident illégalement.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_6").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_6", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });».

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Source: https://www.les-crises.fr/un-contexte-chaotique-pour-les-prochaines-elections-au-mexique-par-laila-porras/


Le Trumpisme se réduit en un Netanyahou-isme, ou un ‘Néo-Américanisme’. Par Alastair Crooke

Thursday 14 June 2018 at 05:32

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 21-05-2018

La déclaration présidentielle américaine du 8 mai (sur la sortie de l’accord sur le nucléaire iranien) exige que nous révisions fondamentalement notre compréhension du « Trumpisme ». Au début de son mandat, le « Trumpisme » a été largement compris comme reposant sur trois piliers clés : Que les coûts encourus par les États-Unis pour maintenir la totalité de l’Empire (c’est-à-dire le maintien par l’Amérique de l’ordre mondial, fondé sur des règles) étaient tout simplement trop onéreux et inéquitables (en particulier la fourniture du parapluie de défense) – et que d’autres doivent être contraints à partager ses coûts. Deuxièmement, les emplois américains ont été, en quelque sorte, volés aux États-Unis et devront être récupérés par le biais de modifications forcées des termes de l’échange. Et troisièmement, que ces changements seraient réalisés, par l’application des tactiques de « l’Art de la Négociation [NdT : traduit en français par Trump par Trump].

Cela semblait, à tout le moins, être clair (même si ce n’est pas nécessairement un plan entièrement réalisable). Mais nous pensions surtout que l’art ce la négociation était de menacer, de fanfaronner et d’augmenter le levier sur « quelle que soit contrepartie » – élever les tensions à des niveaux explosifs – et d’offrir « l’affaire » au point culminant de la crise avant, à la onzième heure. Et c’était le but (à l’époque) : Oui, Trump lançait des grenades verbales destinées à bouleverser les attentes conventionnelles, à prendre des mesures pour résoudre un problème – mais l’objectif (tel que généralement compris) était d’obtenir un accord : Un qui pencherait en faveur des intérêts mercantiles et politiques de l’Amérique, mais un accord, néanmoins.

Peut-être avons-nous mal compris le renforcement par Trump de la déjà très puissante armée américaine. Il semblait qu’il s’agissait d’un levier potentiel : quelque chose à offrir (sous la forme d’un parapluie aux États dociles), ou à retirer à ceux qui ne mettraient pas suffisamment la main à la poche.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-trumpisme-se-reduit-en-un-netanyahou-isme-ou-un-neo-americanisme-par-alastair-crooke/


Miscellanées du 14/06

Thursday 14 June 2018 at 04:34

I. Les éconoclastes

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Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-14-06/


Revue de presse du 13/06/2018

Wednesday 13 June 2018 at 06:00

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-13-06-2018/


L’effondrement imminent. Par Chris Hedges

Wednesday 13 June 2018 at 05:30

Source : Truthdig, Chris Hedges, 20-05-2018

Mr. Fish / Truthdig

L’administration Trump n’est pas apparue, de prime abord, comme une Vénus sortant des eaux sur un coquillage. Donald Trump est l’aboutissement d’un long processus de déclin politique, culturel et social. Il est le produit de l’échec de notre démocratie. Plus nous perpétuons la fiction selon laquelle nous vivons dans une démocratie qui fonctionne, Trump et les mutations politiques qui l’accompagnent étant, en quelque sorte, une aberration qui peut être surmontée lors des prochaines élections, plus nous nous précipitons vers la tyrannie. Le problème, ce n’est pas Trump, mais un système politique, dominé par le pouvoir des entreprises et les mandarins des deux principaux partis politiques, dans lequel nous ne comptons pas. Nous récupérerons le contrôle politique en démantelant cet État qui est au service des entreprises, ce qui passe par une désobéissance civile massive et s’inscrivant dans la durée, comme celle exprimée cette année par les enseignants partout dans le pays. Si nous ne résistons pas, nous allons vers un nouvel âge des ténèbres.

Le Parti Démocrate, qui a aidé à construire notre système de totalitarisme inversé, est une fois de plus considéré comme le sauveur par une frange importante de la gauche. Pourtant, le parti refuse constamment de s’attaquer à l’inégalité sociale qui a mené à l’élection de Trump et à l’insurrection incarnée par Bernie Sanders. Il est sourd, muet et aveugle aux souffrances économiques, bien réelles, qui touchent plus de la moitié du pays. Il ne se battra pas pour que les travailleurs perçoivent un salaire décent. Il ne mettra pas l’industrie pharmaceutique et les sociétés d’assurances en demeure de fournir une assurance-maladie pour tous. Il ne jugulera pas l’appétit vorace des militaires qui saignent le pays à blanc et encouragent la poursuite, à l’étranger, de guerres vaines et coûteuses. Il ne rétablira pas nos libertés publiques perdues, comme les droits à la vie privée, à l’absence de surveillance gouvernementale et à l’application régulière de la loi. Il ne supprimera pas le financement de la politique par l’argent des entreprises et les circuits financiers opaques. Il ne démilitarisera pas notre police et ne réformera pas un système carcéral qui compte 25 % des prisonniers du monde, alors que les États-Unis ne comptent que pour 5 % de la population mondiale. Il tourne autour du pot, surtout en période électorale, refuse de s’attaquer à des problèmes politiques et sociaux essentiels, préférant se concentrer sur des questions culturelles de portée limitée comme les droits des homosexuels, l’avortement et le contrôle des armes à feu, dans cette espèce d’anti-politique qui nous est propre.

C’est une tactique vouée à l’échec, mais compréhensible. La direction du parti, les Clinton, Nancy Pelosi, Chuck Schumer, Tom Perez, sont des créations de l’Amérique des affaires. Dans un processus politique ouvert et démocratique, qui ne serait pas dominé par les élites des partis et l’argent des entreprises, ces personnes ne détiendraient pas le pouvoir politique. Ils le savent. Ils préféreraient faire imploser tout le système plutôt que de renoncer à leurs positions privilégiées. Et c’est, je le crains, ce qui arrivera. L’idée que le Parti Démocrate constitue un quelconque rempart contre le despotisme est contredit par son activité politique de ces trois dernières décennies. Il est le garant du despotisme.

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Source: https://www.les-crises.fr/leffondrement-imminent-par-chris-hedges/


Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 28-05-2018

La médaille commémorative avait déjà été coulée et présentée. Elle brosse les profils de Trump et de Jong Un, face à face, lors de la réunion historique du 12 juin – au cours de laquelle Jong Un était censé désavouer et renoncer à son armement nucléaire, de manière irréversible, puis accepter la gracieuse bénédiction de Trump. La réunion est maintenant sans objet (et, depuis la rédaction de l’article, a été annulée, prenant par surprise à la fois Moon et Abe), laissant dans son sillage, un Trump frustré et en colère. Et, comme nous l’avons prédit plus tôt, au lieu de réaliser que la Team Trump n’avait pas suffisamment écouté ce que Jong Un signalait, Trump blâme maintenant Xi pour avoir perturbé « l’accord » prêt d’être conclu.

Le Global Times de Chine met les choses au point :

« Les États-Unis exigent unilatéralement une dénucléarisation rapide de la péninsule avant d’offrir une contrepartie à Pyongyang. La Chine ne s’opposera pas à un tel accord entre les États-Unis et la Corée du Nord. Mais Washington peut-il y parvenir ? Pyongyang vient de donner une réponse…. Cela irait bien si Washington faisait pression sur Pyongyang pour obtenir un avantage dans les négociations, mais Washington devrait réfléchir à deux fois à la possibilité de repousser la péninsule coréenne vers un antagonisme féroce.

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Source: https://www.les-crises.fr/en-sanctionnant-le-monde-les-etats-unis-par-inadvertance-verrouillent-et-lancent-le-multipolarisme-par-alastair-crooke/


Communiqué final du G7

Tuesday 12 June 2018 at 06:00

Rions un peu avec le G7…

Nous n’avons pas tout commenté. Pour vous aider, nous avons utilisé un code couleur pour vous y retrouver ce “pipotron” : croissance durable résilientes femmes pour tous

I. Communiqué final du G7 2018

Source : Elysée, 10/06/2018

Les États-Unis n’ont finalement pas signé ce communiqué

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Source: https://www.les-crises.fr/communique-final-du-g7/


Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 11-06-2018

Le mois de juin est traditionnellement un mois chargé en échéances diplomatiques : conseil européen, session ministérielle de l’OTAN au niveau des ministres de la Défense, voire sommet et surtout rencontre des chefs d’État et de gouvernement du G7. Cette année, le groupe se réunit sous présidence canadienne les 8 et 9 juin 2018 à Charlevoix au Québec à l’invitation du premier ministre, Justin Trudeau dans un climat de tensions exacerbées entre Donald Trump et ses six homologues. Au cours des dernières semaines, le président américain n’a de cesse d’irriter ses alliés par sa méthode (la diplomatie compulsive du tweet dépourvue de toute consultation de ses « alliés ») et par ses décisions (unilatérales mettant en mal le multilatéralisme comme le retrait de l’accord nucléaire avec l’Iran et l’imposition de sanctions commerciales sur les importations d’acier et d’aluminium).

Le moins que l’on puisse dire est qu’il commence sérieusement à indisposer ses partenaires. Rappelons d’abord la genèse du G7 avant d’en revenir à la réunion des 8 et 9 juin 2018 et de nous interroger sur la signification de cette crise de confiance au sein du club des riches !

QU’EST-CE QUE LE G7 ?

Le G7 est avant tout le club des riches de la planète qui se réunit une fois par an pour se livrer à un panorama des grandes questions du moment. Au départ, la discussion était restreinte aux questions économiques. Au fil du temps, d’autres sujets se sont ajoutés : diplomatiques, environnementaux, sociétaux… Le groupe connaît quelques vicissitudes au cours des dernières années. Certains en contestent la légitimité.

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Source: https://www.les-crises.fr/g7-de-charlevoix-la-fin-dun-monde-par-guillaume-berlat/