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La véritable première victime de la guerre – par John Pilger

Wednesday 2 September 2020 at 06:20

Source : Le Grand Soir, John Pilger

La censure par le journalisme est virulente en Grande-Bretagne et aux États-Unis – et cela peut faire la différence entre la vie et la mort pour les gens des pays lointains.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-veritable-premiere-victime-de-la-guerre-par-john-pilger/


Source : Classique UGAC

« Pourquoi la guerre ? »

1-Albert Einstein

Potsdam, le 30 juillet 1932.

Monsieur et Cher Ami,

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Source: https://www.les-crises.fr/pourquoi-la-guerre-1933-correspondance-entre-albert-einstein-et-sigmund-freud/


Source : LVSL, Johann Chapoutot

Johann Chapoutot est professeur d’histoire à l’Université Paris-Sorbonne, spécialiste de de l’Allemagne nazie. Il a consacré de nombreux ouvrages à l’étude de l’idéologie nationale-socialiste (La loi du sang, le nazisme et l’Antiquité…) traduits en sept langues et récompensés par de nombreux prix. Il s’intéresse aux fondements philosophiques, historiques et (pseudo-)scientifiques du nazisme ; il étudie les moyens par lesquels cette vision du monde a pu devenir hégémonique en Allemagne à partir de 1933. Ses analyses mettent en lumière certains aspects peu connus de ce phénomène historique ; nous avons décidé de le rencontrer.


« La race, les colonies, une conception darwiniste du monde : toutes ces catégories formaient un monde commun entre les démocraties occidentales et les nazis »

LVSL : Les programmes scolaires présentent le national-socialisme comme une rupture radicale, presque comme une énigme, un monstre né au milieu de nulle part au sein de l’Occident libéral, l’Europe des Lumières. Dans votre livre Fascisme, nazisme et régimes autoritaires, vous suggérez pourtant que l’idéologie nazie trouve ses racines dans la pensée dominante et la culture de l’Europe du XIXème et XXème siècle…

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Source: https://www.les-crises.fr/les-nazis-nont-rien-invente-ils-ont-puise-dans-la-culture-dominante-de-loccident-liberal-entretien-avec-johann-chapoutot/


Source : Global Climat, Johan Lorck

Une étude se penche sur les facteurs expliquant la sensibilité des simulations climatiques les plus récentes. La réévaluation du réchauffement futur vient probablement de l’amincissement des nuages bas, amplifié dans la dernière génération de modèles.

Les nuages ont un impact crucial sur le climat en modulant le bilan radiatif. Dans le climat actuel, l’effet de refroidissement des nuages l’emporte sur leur pouvoir de réchauffement. En moyenne mondiale et annuelle, les nuages causent environ 18 watts par m2 de refroidissement par rapport à une hypothétique Terre sans nuage. Ceci est le résultat net d’un refroidissement de 46 W par m2 par réflexion de la lumière solaire vers l’espace (effet albédo) partiellement compensé par un réchauffement de 28 W par m2 lié à la réduction du rayonnement terrestre vers l’espace (effet de serre).

Les chiffres cités ci-dessus montrent que l’impact des nuages est déterminant. Leur évolution dans un monde en réchauffement constitue l’une des plus grandes incertitudes des modélisations climatiques. Depuis 1990, le débat est ouvert mais des progrès ont été faits dans la capacité à simuler l’évolution des nuages en réponse aux émissions de gaz à effet de serre. Presque tous les modèles climatiques modernes simulent une rétroaction globale positive des nuages, aggravant le réchauffement. Cependant, ils diffèrent quant à la force de la rétroaction.

Les toutes dernières simulations informatiques montrent que l’amplification du réchauffement lié aux nuages est encore plus importante que prévu.

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Source: https://www.les-crises.fr/des-nouveaux-modeles-dopes-par-les-effets-des-nuages/


Source : The Washington Post, Craig Whitlock

Un recueil de documents gouvernementaux confidentiels obtenus par le Washington Post révèle que de hauts responsables américains n’ont pas dit la vérité sur la guerre en Afghanistan tout au long de cette campagne de 18 ans, faisant des déclarations optimistes qu’ils savaient être fausses et cachant des preuves indubitables que la guerre était devenue impossible à gagner.

Les documents ont été produits dans le cadre d’un projet fédéral visant à examiner les échecs fondamentaux du plus long conflit armé de l’histoire des États-Unis. Elles comprennent plus de 2 000 pages de notes inédites d’entrevues avec des personnes qui ont joué un rôle direct dans la guerre, des généraux et des diplomates aux travailleurs humanitaires et aux responsables afghans.

Le gouvernement américain a tenté de dissimuler l’identité de la grande majorité des personnes interrogées dans le cadre du projet et a dissimulé presque toutes leurs remarques. Le Post a obtenu la publication des documents en vertu de la loi sur la liberté de l’information au terme d’une bataille juridique de trois ans.

Au cours des entrevues, plus de 400 de collaborateurs ont critiqué sans retenue ce qui s’est passé en Afghanistan et comment les États-Unis se sont enlisés dans près de deux décennies de guerre.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-afghanistan-papers-une-histoire-secrete-de-la-guerre/


Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat

L’Afghanistan mérite bien sa réputation de cimetière des empires, en général et de l’Amérique, aujourd’hui en particulier. Sans parler de l’Occident.

AFGHANISTAN, CIMETIÈRE DES EMPIRES

Le présent ne serait-il qu’une reproduction du passé ? La citadelle des ombres préfigurerait-elle la citadelle des cauchemars ?

Arrêt sur le présent : la citadelle des ombres

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Source: https://www.les-crises.fr/afghanistan-l-amerique-a-gagne-une-bataille-mais-a-perdu-la-guerre-par-guillaume-berlat/


Source : The Intercept, Michael Kwet

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La reconnaissance faciale inquiète un peu partout. Qu’on puisse, par caméra, suivre nos moindres mouvements en public préoccupe beaucoup plus que l’existence et la prévalence exponentielle des réseaux de vidéosurveillance « intelligents », alors qu’il s’agit d’un sujet tout aussi inquiétant.

Les ménages et les sociétés privées commencent à connecter leurs caméras sur les réseaux policiers, et les rapides progrès de l’intelligence artificielle donnent aux réseaux de télévision en circuit fermé le pouvoir de surveiller la totalité de l’espace public. Dans un avenir pas si lointain, nos forces de police, nos magasins, et notre administration municipale espèrent pouvoir filmer notre moindre mouvement, et même mieux, l’interpréter par le biais de l’analyse des métadonnées.

L’émergence de la caméra intelligente à vision panoramique n’est pas à prendre à la légère. Elle menace les droits et les libertés des citoyens du monde entier. Voilà longtemps que la surveillance est utilisée par les forces de l’ordre à l’encontre des communautés marginalisées, et la recherche indique qu’elle restreint la liberté d’expression — ces effets pervers ne vont qu’empirer alors que les réseaux de vidéosurveillance gagnent en taille et en sophistication.

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Source: https://www.les-crises.fr/l-essor-des-reseaux-de-cameras-intelligentes-et-pourquoi-nous-devrions-les-interdire/


Source : Judicial Power Project, Richard Ekins

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Dans sa cinquième et dernière conférence, Jonathan Sumption conclut ses réflexions sur « le déclin de la politique et la montée du droit pour combler le vide ». La conférence nous encourage à résister aux appels à une constitution écrite, appels qui, selon Sumption, « marquent le point extrême » de « notre habitude persistante de chercher des solutions juridiques à des problèmes qui sont vraiment politiques ». Il défend plutôt les mérites de notre constitution historique et les efforts pour consolider les fondements politiques de notre démocratie.

Sumption fait remarquer qu’une constitution écrite élargirait presque certainement le rôle constitutionnel des juges et que le but de tout projet en ce sens a été de réduire le pouvoir législatif. Il réitère son scepticisme « à l’égard des affirmations selon lesquelles notre système de gouvernement peut être amélioré en y injectant un élément juridique plus large ». Je partage ce scepticisme. Bien sûr, les changements juridiques ne sont pas tous égaux.

Les accords de décentralisation, dont le conférencier fait ensuite l’éloge, impliquent une modification du droit constitutionnel et élargissent la compétence des tribunaux de façon importante, mais ne transforment pas l’équilibre constitutionnel entre les autorités politiques et juridiques. La question essentielle, comme le laisse entendre Sumption, est de savoir si les changements juridiques neutralisent ou diluent le pouvoir législatif et la démocratie parlementaire.

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Source: https://www.les-crises.fr/reflexions-sur-les-fondements-de-la-democratie-britannique-par-richard-ekins/


Source : PRI, Peter Thomson, David Leveille, Nina Porzucki et Joyce Hackel

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

D’après un rapport publié dans Nature Climate Change, à la fin du siècle actuel, les conditions climatiques dans une grande partie de la région du golfe Persique et de la péninsule arabique repousseront souvent les limites thermiques de l’adaptabilité humaine si les évolutions de la pollution par les gaz à effet de serre restent sur la trajectoire actuelle.

Ces cartes tirées du rapport représente la température (T), et la température plus l’humidité (TW) actuelles (HIST), dans le cadre d’un scénario futur de contrôle des émissions de gaz à effet de serre (RCP4.5), et dans le cadre du scénario du « statu quo » qui ne modifie en rien la tendance actuelle en matière d’émissions (RCP8.5). (Températures en degrés Celsius).

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Source: https://www.les-crises.fr/le-changement-climatique-pourrait-bientot-rendre-une-grande-partie-du-golfe-persique-inhabitable/


Source : Truthdig, Chris Hedges

Si ce qui se passe dans les salles d’audience du pays pour les pauvres gens de couleur est la justice, ce qui se passe au Sénat est un procès. Si les débâcles sanglantes et les bourbiers sans fin du Moyen-Orient sont des victoires dans la guerre contre le terrorisme, notre armée est la plus grande du monde. Si la surveillance gouvernementale généralisée du public, la révocation des droits de la défense et le fait d’avoir la plus grande population carcérale du monde sont des libertés, nous sommes le pays des hommes libres. Si le président, un escroc inepte, vulgaire et corrompu, est le leader du monde libre, nous sommes un phare pour la démocratie et nos ennemis nous haïssent pour nos valeurs. Si Jésus est venu pour nous rendre riches, pour bénir l’anéantissement des musulmans par notre machine de guerre et pour condamner l’homosexualité et l’avortement, nous sommes une nation chrétienne. Si la formalisation d’un État d’apartheid en Israël est un plan de paix, nous sommes un médiateur international honnête. Si une méritocratie signifie que trois hommes américains ont plus de richesses que les 50 % de la population américaine les plus pauvres, nous sommes la terre des opportunités. Si la torture des victimes d’enlèvement dans les sites clandestins et l’arrachage d’enfants des bras de leurs parents et leur détention dans des entrepôts fétides et surpeuplés, ainsi que le meurtre de citoyens non armés par la police militarisée dans les rues de nos communautés urbaines, sont l’État de droit, nous sommes un exemple de droits de l’homme.

La rhétorique que nous utilisons pour nous décrire est tellement déconnectée de la réalité qu’elle a induit une schizophrénie collective. L’Amérique, telle qu’elle est discutée dans les forums publics par les politiciens, les universitaires et les médias, est un fantasme, un monde « disneyfié » de faux-semblants. Plus la situation s’aggrave, plus on se replie sur des illusions. Plus longtemps nous ne nommerons pas et n’affronterons pas notre déchéance physique et morale, plus les démagogues qui colportent les illusions et les fantasmes se renforceront. Ceux qui reconnaissent la vérité – à commencer par le fait que nous ne sommes plus une démocratie – errent comme des fantômes en marge de la société, vilipendés comme des ennemis de l’espoir. La folie de l’espoir fonctionne comme un anesthésique. L’espoir que Donald Trump modérerait son extrémisme une fois qu’il serait en fonction, l’espoir que les « adultes dans la salle » géreraient la Maison-Blanche, l’espoir que le rapport Mueller verrait Trump disgracié, destitué et démis de ses fonctions, l’espoir que la destitution de Trump en décembre 2019 conduirait à sa condamnation et à son éviction du Sénat, l’espoir qu’il soit battu aux élections de novembre sont des sorties psychologiques de la crise – l’effondrement des institutions démocratiques, y compris la presse, et la corruption des lois, des politiques électorales et des normes par les entreprises qui ont autrefois rendu possible notre démocratie imparfaite.

Le fait d’embrasser l’auto-illusion collective marque les spasmes de mort de toutes les civilisations. Nous sommes en phase terminale. Nous ne savons plus qui nous sommes, ce que nous sommes devenus ni comment les gens de l’extérieur nous voient. Il est plus facile, à court terme, de se replier sur soi-même, de célébrer des vertus et des forces inexistantes et de se complaire dans la sentimentalité et un faux optimisme. Mais en fin de compte, ce repli, colporté par l’industrie de l’espoir, garantit non seulement le despotisme mais, compte tenu de l’urgence climatique, l’extinction.

« Le résultat d’une substitution constante et totale du mensonge à la vérité factuelle n’est pas que le mensonge sera désormais accepté comme la vérité et la vérité diffamée comme un mensonge, mais que le sens par lequel nous prenons nos repères dans le monde réel – et le camp de la vérité contre le mensonge fait partie des moyens mentaux pour atteindre cette fin – est détruit », a écrit Hannah Arendt à propos du totalitarisme.

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Source: https://www.les-crises.fr/amerique-le-pays-de-l-illusion-par-chris-hedges/