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Irak +15 : Le mal accumulé de tous les crimes, par Nat Parry

Friday 27 April 2018 at 05:30

Source : Nat Parry, Consortium News, 19-03-2018

En écartant les avertissements sur le fait qu’il était sur le point de déclencher une apocalypse au Moyen-Orient, George W. Bush a lancé une attaque non provoquée contre l’Irak les 19 et 20 mars 2003, induisant les conséquences auxquelles nous devons faire face aujourd’hui, écrit Nat Parry.

Robert Jackson, le procureur général des États-Unis au procès des criminels de guerre nazis de Nuremberg, a jadis dénoncé la guerre d’agression comme étant « la plus grande menace de notre temps ». Alors qu’une grande partie de l’Europe était en ruine, il a déclaré en 1945 que « déclencher une guerre d’agression… n’est pas seulement un crime international : c’est le crime international suprême qui ne diffère des autres crimes de guerre que par le fait qu’il contient en lui-même le mal accumulé de tous les crimes ».

L’invasion de l’Irak de mars 2003 était un acte d’agression en violation du droit international.

S’agissant de l’invasion de l’Irak par les États-Unis il y a 15 ans aujourd’hui, le mal accumulé de l’ensemble est difficile à concevoir pleinement. Les estimations des coûts de la guerre varient, mais les chiffres couramment cités évaluent le coût financier pour les contribuables américains à plus d’un billion de dollars, le coût en vies en Irak par centaines de milliers et le nombre de soldats américains morts à près de 5 000. De plus, 100 000 Américains ont été blessés et quatre millions d’Irakiens ont été chassés de leurs foyers en tant que réfugiés.

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Source: https://www.les-crises.fr/irak-15-le-mal-accumule-de-tous-les-crimes-par-nat-parry/


Londres, Paris, Washington : Le nouvel axe du mal, par Guillaume Berlat

Friday 27 April 2018 at 05:11

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 23-04-2018

Dans un État de droit « on ne peut pas se faire justice soi-même » sinon on serait dans une forme de loi de la jungle où seuls les plus forts gagneraient, nous rappelle fort à propos le site du ministère français de la justice1. Or, c’est justement tout le contraire que fait le président de la République, notre fringuant Emmanuel Macron – « garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités »2 – lorsqu’il décide de s’associer, le 14 avril 2018, à des frappes contre des objectifs militaire syriens (prétendus liés à un programme chimique clandestin) en compagnie d’une « coalition avec les États-Unis et le Royaume-Uni » (une sorte de coalition de volontaires) en raison du franchissement d’une « ligne rouge fixée par la France en mai 2017 ».

Alors que les médias moutonniers n’ont de cesse de louer la clairvoyance et le volontarisme de notre nouveau « DiplomatorTerminator »3, il est utile, si ce n’est indispensable, de s’interroger le plus sérieusement du monde, sur la légalité au regard du droit international existant d’une telle expédition conduite par une sorte de quarteron de chefs d’État et de gouvernement, en mal de notoriété et de reconnaissance. À y regarder de plus près, la situation se présente de manière plus contrastée que l’on veut bien nous le dire dans les milieux bien informés !

RÉPONSE PROBLÉMATIQUE : MACRON, LE LIQUIDATEUR4

Commençons par le début, ce que déclare la présidence de la République après les frappes dites ciblées et ce que nous montre Paris Match (le poids des mots, le choc des photos) dans une photo du PC Jupiter (cela ne s’invente pas)5. Ensuite, nous pourrons en tirer quelques remarques préliminaires.

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Source: https://www.les-crises.fr/londres-paris-washington-le-nouvel-axe-du-mal-par-guillaume-berlat/


[RussEurope-en-Exil] Macron aux Etats-Unis. Images et réalités : un désastre américain, par Jacques Sapir

Thursday 26 April 2018 at 12:15

billet invité

La visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis, derrière les flonflons et les déclarations tonitruantes, pourrait bien s’avérer désastreuse. Parti en position de faiblesse, face à un Président américain, Donald Trump, qui était conforté tant par les sondages en interne que par les premiers résultats de sa politique, Emmanuel Macron a été dans l’incapacité d’obtenir gain de cause sur quelque grand dossier que ce soit. En matière d’image, cette visite a été une catastrophe, et les photos montrant le Président français soit dans une position ridicule soit dans une position de soumission face à son homologue américains, même si elle ne traduisent pas une réalité, circuleront massivement. Emmanuel Macron a commis, avec ce voyage, sa première faute majeure. Il faut alors revenir sur les dossiers en discussion.

L’Iran, la France et les Etats-Unis

Sur la question de l’accord avec l’Iran, les enjeux étaient de taille. Cet accord avait stabilisé la situation et confirmait la volonté du gouvernement iranien de revenir, à égalité, dans le concert des nations[1]. Qu’il y ait eu des points complexes, et des points de compromis, dans cet accord est une évidence. Mais, il en va de même dans tout accord[2]. L’important était qu’avec cet accord on avait une garantie que l’Iran ne deviendrait pas une nouvelle puissance nucléaire, un acte potentiellement déstabilisant qui pourrait pousser l’Arabie Saoudite et l’Egypte à faire de même, mais qui pouvait aussi se comprendre quand on sait qu’Israël est un proliférateur clandestin massif, avec un arsenal estimé entre 150 et 250 têtes nucléaires. En acceptant de ne pas poursuivre l’enrichissement de l’uranium jusqu’à la qualité militaire, tout en se réservant le droit de poursuivre cet enrichissement pour une qualité civile (et les deux qualités, qui définissent l’usage soit militaire soit dans ces centrales nucléaires de l’uranium sont assez largement différentes), l’Iran avait accepté le cadre global d’une surveillance internationale.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-macron-aux-etats-unis-images-et-realites-un-desastre-americain-par-jacques-sapir/


[2014] Robert Baer : Il n’y a pas de rebelles modérés en Syrie !

Thursday 26 April 2018 at 06:00

Source : les-crises.fr, Youtube, 07-01-2018

Bien que nous en ayons déjà parlé précédemment, nous souhaitons compléter cette histoire de livraisons d’armes à des “rebelles modérés” qui auraient mal tourné, en vous proposant l’opinion de Robert Baer, ancien responsable de la CIA spécialiste de la Syrie, sur ces fameux rebelles. Ses propos datent de septembre 2014 :

« Baer : Eh bien c’est le problème : il n’y a pas de “modérés” en Syrie ! […]

Journaliste : Mais n’y a-t-il aucun rebelle en Syrie en qui les États-Unis pourraient avoir confiance ?

Baer : Non, pas le moindre ! Si vous donnez des armes à l’Armée Libre Syrienne, elle va les vendre à Daech ; avec d’autres groupes ce sera encore pire – pour peu que ce soit possible. C’est un bazar chaotique, il n’y a aucune solution évidente. » [Robert Baer, à propos de la décapitation en septembre 2014 du journaliste Steven Sotloff, vendu par des rebelles à Daech, 0’47]

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Source: https://www.les-crises.fr/2014-robert-baer-il-ny-a-pas-de-rebelles-moderes-en-syrie/


Combien de millions de personnes ont-elles été tuées dans les guerres menées par les États-Unis après le 11 septembre ? – Première partie : L’Irak

Thursday 26 April 2018 at 05:30

Article en lien avec les 15 ans de l’attaque de l’Irak en 2003.

Vu la sensibilité du sujet, on prendra évidemment avec prudence ces chiffres, qui ont le mérite d’alimenter le débat.

Source : Nicolas J.S. Davies, Consortium News, 22-03-2018

Le nombre de victimes dues aux guerres menées par les États-Unis depuis le onze septembre 2001 est loin d’être établi alors que faire face à l’ampleur réelle des crimes commis reste un devoir pressant, d’un point de vue moral, politique et juridique.

Combien de personnes ont été tuées dans les guerres menées par les États-Unis après le onze septembre ? Je mène des recherches et j’écris à ce sujet depuis que les États-Unis ont déclenché ces guerres, qu’ils ont essayé de justifier en alléguant que c’était une réponse aux attentats terroristes qui ont fait 2996 victimes aux États-Unis, le 11 septembre 2011.

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Source: https://www.les-crises.fr/combien-de-millions-de-personnes-ont-elles-ete-tuees-dans-les-guerres-menees-par-les-etats-unis-apres-le-11-septembre-premiere-partie-lirak/


Des allégations sans preuves contre Trump et Poutine pourraient entraîner une guerre nucléaire

Thursday 26 April 2018 at 05:00

Source : The Nation, Stephen F. Cohen, 28-03-2018

Le « Russiegate » et l’affaire Skirpal ont aggravé les dangers inhérents à la nouvelle guerre froide bien au-delà de la précédente.

Par Stephen F. Cohen – 28 mars 2018

Stephen F. Cohen, professeur émérite d’études et de politique russes à l’Université de New York et à Princeton, poursuit sa réflexion hebdomadaire sur la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie. (Les sections précédentes, qui en sont maintenant à leur quatrième année, sont disponibles sur TheNation.com.)

Cohen commence par adresser au peuple et au gouvernement russes une profonde sympathie et une profonde tristesse pour la mort de dizaines de Russes, la plupart de jeunes enfants, qui ont péri dans l’incendie d’un complexe commercial et de loisirs de Kemerovo. Il le fait en son propre nom, mais aussi, espère-t-il, au nom de la plupart des Américains.

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Source: https://www.les-crises.fr/des-allegations-sans-preuves-contre-trump-et-poutine-pourraient-entrainer-une-guerre-nucleaire/


“L’agent chimique de l’attaque de Salisbury peut être produit par n’importe quel État”, dit le chef de l’OIAC

Wednesday 25 April 2018 at 06:15

On s’en doutait, mais ça va mieux en le disant…

Source : Russia Today, 24-04-2018

L’agent chimique de l’attaque de Salisbury peut être produit par n’importe quel État, même les États-Unis, dit le chef de l’OIAC à ceux qui appellent pour faire un canular

Un policier monte la garde devant le domicile de l’ancien officier de renseignement militaire russe Sergei Skripal, à Salisbury, en Grande-Bretagne, le 8 mars 2018. Peter Nicholls / Reuters

Un agent neurotoxique utilisé dans l’attaque sur l’ancien agent double Sergei Skripal et sa fille peut être produit par n’importe quel pays, y compris les États-Unis, a déclaré Ahmet Uzumcu, chef de l’OIAC, à des farceurs russes, qui l’ont appelé en se faisant passer pour le Premier ministre polonais.

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Source: https://www.les-crises.fr/lagent-chimique-de-lattaque-de-salisbury-peut-etre-produit-par-nimporte-quel-etat-dit-le-chef-de-loiac/


“Nous savons où vivent vos enfants” : Comment John Bolton a menacé un fonctionnaire international. Par Mehdi Hasan

Wednesday 25 April 2018 at 06:00

Des nouvelles de la Démocratie américaine…

Source : The Intercept, Mehdi Hasan, 29-03-2018

Photo : Chip Somodevilla/Getty Images

Qui de mieux placé pour conseiller la brute en chef, Donald Trump, sur le moment de faire la guerre et de tuer des gens qu’une autre brute ? Il est difficile, après tout, d’éviter l’étiquette – celle d’une brute – lorsqu’on pense à John Bolton, l’ancien fonctionnaire de l’administration Bush, devenu expert de Fox News, que Trump a récemment choisi comme conseiller en matière de sécurité nationale.

« John Bolton est un bourreau », m’a dit José Bustani, diplomate brésilien à la retraite et ancien chef de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, lorsque je l’ai contacté par téléphone à Paris au début du mois.

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Source: https://www.les-crises.fr/nous-savons-ou-vivent-vos-enfants-comment-john-bolton-a-menace-un-fonctionnaire-international-par-mehdi-hasan/


Miscellanées du 25/04

Wednesday 25 April 2018 at 05:30

I. Les Econoclastes

 

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Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-25-04/


Jupiter baise la babouche de MBS, par Guillaume Berlat

Tuesday 24 April 2018 at 06:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 16-04-2018

« À quoi sert la lumière du soleil si on a les yeux fermés », nous rappelle un proverbe arabe. Tel est peut-être le sens caché du premier long déplacement du monarque saoudien en Occident. À l’issue d’une longue tournée internationale (Égypte, Royaume-Uni et trois semaines et aux États-Unis pour marquer son allégeance au grand frère américain1), le prince Mohammed Ben Salman (MBS), prince héritier saoudien arrive à Paris le 8 avril 2018 pour une visite officielle de trois jours à Paris (8-10 avril 2018)2. Elle sera suivie par un déplacement à Madrid. Il est accueilli au Bourget par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian qui le connaît bien.

Tout est fait pendant ces trois jours pour être agréable à la nouvelle idole de Jupiter au Moyen-Orient. Cette visite met en scène deux jeunes dirigeants – la valeur n’attend pas le nombre des années – plein de fougue et d’ambition confrontés à un changement de monde et qui souhaitent réformer en profondeur leur pays respectif. Et, la tâche est loin d’être aisée tant à Paris qu’à Riyad. Qui sont-ils ? Quels sont les résultats connus de cette visite ? Nous serions plus dans une diplomatie de l’affichage que dans une diplomatie de l’efficacité.

MBS, RÉFORMATEUR SINCÈRE OU ILLUSIONNISTE DE TALENT ?

Le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman apparait tout autant comme le réformateur d’une société sclérosée qu’un piètre diplomate embourbé dans quelques aventures extérieures périlleuses.

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Source: https://www.les-crises.fr/jupiter-baise-la-babouche-de-mbs-par-guillaume-berlat/