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Manuel Valls veut censurer Pascal Boniface et l’Iris !

Monday 13 November 2017 at 06:00

Les temps deviennent de plus en plus dur pour la Liberté d’expression ; en voici un nouvel exemple.

Dans le Marianne de cette semaine, Manuel Valls indique qu’il se démène pour censurer l’universitaire Pascal Boniface, ainsi que l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (Iris, qui est un des grands think tanks français travaillant sur les thématiques géopolitiques et stratégiques ; il est dirigé par Pascal Boniface), pour raison idéologiques :

valls

“Je considère, par exemple que ce qu’écrit l’universitaire Pascal Boniface depuis des années pose un vrai problème. J’ai d’ailleurs saisi les ministres des Affaires étrangères et des Armées qui financent l’Iris de ce sujet, même s’il ne parle pas au nom de l’Iris.” [Manuel Valls, Marianne, 10/11/2017]

Il fait évidemment références aux positions de Pascal Boniface, très critiques envers la politique du gouvernement d’extrême-droite israélien.

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Source: https://www.les-crises.fr/manuel-valls-veut-censurer-pascal-boniface-et-l-iris/


Liberté d’expression en France : tant de croyants, et si peu de pratiquants ! Par Olivier Berruyer

Monday 13 November 2017 at 05:45

AVERTISSEMENT : ceci n’est pas un billet sur Tariq Ramadan, l’islam ou Israël, ni sur les problèmes réels dans certaines zones de non-droit (pour lesquelles il y a beaucoup à dire), mais sur la Liberté d’expression et sur le “deux poids, deux mesures”.

Nous avons suffisamment critiqué ici les dérives de l’islamisme, et, surtout, l’énorme soutien à celui-ci par l’Arabie et le Qatar pour ne pas y revenir…

Nous condamnons aussi sans ambiguïté les propos choquants de Tariq Ramadan (comme ceux sur la lapidation).

Nous laissons les commentaires ouverts, mais ceux ne traitant pas de liberté d’expression seront supprimés.

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Source: https://www.les-crises.fr/liberte-d-expression-en-france-tant-de-croyants-et-si-peu-de-pratiquants-par-olivier-berruyer/


Affaire Ramadan : la croisade des imbéciles, par François Bonnet

Monday 13 November 2017 at 05:30

Ok, alors tu fais une conférence avec un type, 5 ans plus tard on apprend que ce serait un violeur, tu es donc accusé d’être complice… #Logique

Source : Mediapart, François Bonnet, 06-11-2017

Source : Mediapart, Antoine Perraud, 10-11-2017

L’éconduit Manuel Valls ne s’avoue pas vaincu. Guerrier de la politique, il entame une Reconquistadémagogique, labourant de vieilles ornières et soufflant sur de vieilles braises. Là tout n’est qu’ordre et identité, crise, affres et grondement…

Manuel Valls tente, sous nos yeux, un passage en force qui lui ferait gagner la seconde manche d’une bataille perdue dans les années 1930 par ses ancêtres idéologiques, les néo-socialistes. Marcel Déat, Adrien Marquet et quelques autres entendaient alors renouveler l’offre politique (comme on ne disait pas encore), avec pour slogan : « Ordre, autorité, nation ». Ivres du pouvoir pour le pouvoir, ces « néos » promettaient aux classes moyennes, déboussolées dans une Europe naufragée, la force plutôt que la justice sociale, la sécurité davantage que l’égalité, la haine d’ennemis intérieurs à poursuivre en meute au lieu d’un idéal de fraternité.

Mais ces butors nerveux, haineux, périlleux, tombent sur un os subtil en la personne du chef de leur parti : Léon Blum. Celui-ci, lors d’un congrès de la SFIO au palais de la Mutualité à Paris, en juillet 1933, fait preuve d’une lucidité visionnaire. La clique des « néos » se pare d’un discours de gauche pour camoufler ses pulsions carnassières. Marquet prétend instituer un ordre contre le désordre du capitalisme effréné, « impuissant à diriger les forces aveugles qu’il a déchaînées ».

Pas dupe pour un sou, Léon Blum se déclare « épouvanté », avant de faire tomber les masques : « Il y a eu un moment, Marquet, où je me suis demandé si ce n’était pas le programme d’un parti social-national de dictature. » Et le successeur de Jaurès d’asséner une vérité qui nous parle encore huit décennies plus tard, nonobstant les subjonctifs imparfaits alignés comme à la parade : « Ce que je redoutais, c’est qu’en voulant barrer la route du pouvoir au fascisme, on ne se jetât plus ou moins consciemment à sa suite. C’est qu’en voulant détourner du fascisme sa clientèle possible, on en vînt à offrir au même public, par les mêmes moyens de publicité, un produit à peu près analogue. Je redoutais qu’on transformât ainsi le socialisme, parti de classe, en un parti de déclassés. Je redoutais qu’en procédant comme le fascisme, en faisant appel, comme lui, à toutes les catégories d’impatiences, de souffrance, d’avidité, on ne noyât l’action du parti socialiste sous ce flot d’aventuriers – aventuriers bien souvent par misère et par désespérance – qui a porté tour à tour toutes les dictatures de l’Histoire. On ne détruit pas l’idéologie fasciste en la plagiant ou en l’adoptant. »

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Source: https://www.les-crises.fr/manuel-valls-en-spectre-du-recours-social-national-par-antoine-perraud/


Source : Al Jazeera, Ali Younes, 04/05/2017

John Kiriakou s’entretient avec les journalistes d’Al Jazeera à propos de l’emploi de la torture et de son passage en prison.

John Kiriakou a travaillé comme analyste et agent traitant pendant 14 ans pour la CIA avant d’être condamné à 30 mois de prison.

Pendant 14 ans, John Kiriakou a travaillé comme analyste et agent traitant pour la CIA, dirigeant ainsi l’équipe qui a capturé le responsable d’al Qaïda, Abou Zoubaydah en 2002. Puis, dans une interview télévisée de 2007, trois ans après avoir démissionné de l’agence de renseignement états-unienne, il est devenu le premier membre, en activité ou retiré de la CIA, à reconnaître publiquement que l’agence employait la torture et que, sous la présidence de Bush, c’était une pratique reconnue officiellement.

En 2012, l’administration Obama a engagé des poursuites contre lui pour espionnage.

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Source: https://www.les-crises.fr/john-kiriakou-la-cia-a-tue-des-prisonniers-avec-ses-techniques-de-torture/


Billet invité

Le 12 novembre 1942 arrivèrent sur la base de Rayack, en Syrie, trois C-47 (appellation militaire du DC-3) qui devaient transporter les pilotes et mécaniciens français, désignés pour constituer le GC-3 (3ème Groupe de Chasse) « Normandie » vers Bagdad, d’où ces personnels rejoindraient Téhéran puis Ivanovo, à 250 km de Moscou. Ainsi débutait ce qui allait devenir l’épopée du Groupe de Chasse le plus connu de Forces aériennes françaises libres (FAFL), le célèbre « Normandie-Niémen ».

Le capitaine Alfred Littolff et le commandant Jean Tulasne en juillet 1943, sur le front russe, avec des pilotes français et russes

Cette date du 12 novembre est symbolique des difficultés rencontrées des deux côtés, que ce soit du côté des Français Libres ou des Soviétiques. Pour ce derniers, on est en plein dans la bataille de Stalingrad[1]. Si les troupes allemandes de Paulus, le commandant de la 6ème armée, ne progressent plus dans une ville qu’elles ont conquises à 90%, la contre-offensive, que les soviétiques appellent l’opération « Uranus », n’a pas encore débutée. Elle ne commencera que le 19 novembre 1942. La contribution française, pour symbolique qu’elle soit, est venue non pas dans les temps plus faciles de 1943 et 1944, mais au moment ou tout était en suspens, où se décidait le sort de la guerre.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-75eme-anniversaire-du-normandie-niemen-par-jacques-sapir/


Revue de presse du 12/11/2017

Sunday 12 November 2017 at 09:50

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-12112017/


Qatar, Le Livre Noir 1/4, par Madaniya

Sunday 12 November 2017 at 09:35

Source : Madaniya, 05-11-2017

Note de la rédaction www.madaniya.info : «Qatar, Le Livre Noir», est un ouvrage du Centre Euro arabe pour combattre l’extrémisme (CEACE), dont l’adaptation en version française a été confiée à www.madaniya.info

« Le journalisme est un métier qui ne consiste pas à faire plaisir, non plus de faire tort, mais de porter la plume dans la plaie (Albert Londres) en ce que le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)

De même la Liberté d’informer s’arrête là où commence l’intoxication de l’opinion. Se pose de manière sous jacente la question de la pertinence de confier à des propagandistes patentés, dans des journaux jadis réputés pour leur sérieux, la charge de commenter l’information sur l’un des conflits majeurs de l’époque contemporaine.

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Source: https://www.les-crises.fr/qatar-le-livre-noir-14-par-madaniya/


Source : Regards, Youtube, Naomi Klein, 10-11-2017

On la connaît pour ses travaux sur les ravages du capitalisme et ses engagements altermondialistes. Elle revient aujourd’hui avec un nouvel essai : “Dire non, ne suffit plus ?” Un livre « écrit dans l’urgence parce que nous n’avons pas de temps à perdre ». Regards a rencontré la théoricienne de la stratégie du choc. Une demie heure de Midinale passionnante avec Naomi Klein.

Source : Regards, Youtube, Naomi Klein, 10-11-2017

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Source: https://www.les-crises.fr/video-naomi-klein-le-plus-grand-succes-du-neoliberalisme-la-colonisation-de-nos-imaginaires/


[RussEurope en exil] Servir, de Pierre de Villiers

Saturday 11 November 2017 at 17:41

Billet invité

La publication du livre de l’ancien Chef d’Etat-Major des Armés, le général Pierre de Villiers, Servir (publié au éditions Fayard) le mercredi 8 novembre constitue une sorte d’événement. Le général de Villiers, dont on rappelle qu’il démissionna à la suite d’un conflit l’opposant au Chef de l’Etat, nous livre sa version des événements qui ont conduit à sa démission. Cette version éclaire aussi le rapport aux forces de la Défense Nationale qu’entretient le Président, M. Emmanuel Macron.

Il convient d’abord de souligner le côté relativement exceptionnel de ce livre. La démission du général de Villiers est survenue à la mi-juillet 2017. C’est donc un témoignage « à chaud » qu’il nous livre. De plus, il est rare qu’un ancien Chef d’ Etat-Major revienne aussi rapidement sur le conflit qui l’opposât au Président. On ne peut donc que remarquer que, ce faisant, le général de Villiers prend une position politique dans le débat.

Dire cela ne revient en rien à minorer la force du témoignage. D’autant que si le général de Villiers fait de la politique il n’est jamais politicien. En République, selon la formule des romains, « les armes cèdent à la toge ». Encore faut-il que la « toge », autrement dit l’autorité politique, adopte une position cohérente. Et c’est de ce point de vue que se place donc l’auteur du livre. Il souligne l’incohérence entre la posture et les choix politiques et leur traduction dans les chiffres budgétaires. A la lecture de l’ouvrage on comprend donc qu’il a voulu livrer un témoignage à la fois pour les autres officiers supérieurs et pour le grand public, non pas tant pour se justifier (et c’est là où il aurait pu être « politicien ») que pour éclairer les uns et les autres sur l’importance du débat budgétaire, et donc du conflit qu’il eut avec les autorités civiles.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-servir-de-pierre-de-villiers/