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Toi aussi, Bernie ? Par Chris Hedges

Monday 3 September 2018 at 05:00

Source : Truthdig, Chris Hedges, 17-06-2018

Mr. Fish / Truthdig

Il existe deux versions de Bernie Sanders. Il y a le vieux Bernie Sanders, qui a mis sur pied une campagne donquichottesque pour l’investiture présidentielle démocrate en tant que socialiste démocrate refusant l’argent des entreprises et condamnant les démocrates d’entreprise. Et il y a le nouveau Bernie Sanders, qui joue consciencieusement selon les règles du parti, courtise les milliardaires, qui a refusé de s’exprimer en faveur de la poursuite intentée contre le Comité national démocrate (DNC) pour avoir truqué les primaires contre lui et qui appuie les candidats démocrates qui soutiennent les positions économiques et politiques qu’il dénonçait autrefois.

La métamorphose de Sanders a commencé en décembre 2015 lorsqu’il a vu le raz-de-marée des soutiens à sa candidature et a pensé pouvoir remporter la nomination. Il a alors laissé tomber la rhétorique socialiste enflammée qui avait auparavant caractérisé sa campagne – il avait prononcé des discours entiers sur le socialisme démocratique juste après l’annonce de sa candidature en mai 2015. Il a engagé des consultants du Parti démocratique comme Tad Devine, qui, ironiquement, a joué un rôle dans la création des super-délégués qui ont aidé à truquer les primaires en faveur d’Hillary Clinton. Il dépensait des dizaines de millions – des quelque 230 millions de dollars qu’il a levés pendant la campagne – pour s’offrir les services de consultants professionnels. Lorsqu’il est devenu clair qu’il allait perdre, Sanders et son influent directeur de campagne, Jeff Weaver, ont commencé à coordonner étroitement la campagne Clinton. En mai 2016, Sanders avait diminué ses critiques à l’égard de Clinton et s’était rendu à la machine du Parti démocrate. Depuis, il n’a pas cessé d’être un serviteur obéissant de l’establishment du parti.

Sanders a toujours été problématique. Son refus de condamner l’impérialisme et l’industrie de guerre – une condamnation au cœur du message du leader socialiste Eugène V. Debs – signifiait que son socialisme était mort-né. Il est impossible d’être socialiste sans être anti-impérialiste. Toutefois Sanders a-il au moins abordé la réalité de l’inégalité sociale, que l’establishment, tant républicain que démocrate, feignait de ne pas voir. Il a ramené le discours politique à la réalité. Et il a redonné son lustre au socialisme.

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Source: https://www.les-crises.fr/toi-aussi-bernie-par-chris-hedges/


L’histoire secrète de My Lai : comment et pourquoi l’enquête officielle a couvert la responsabilité du général Westmoreland, par Gareth Porter

Sunday 2 September 2018 at 06:00

Source : The Nation, Gareth Porter, 19-03-2018

La politique du Pentagone, par inférence claire à défaut de directive explicite, était de traiter les civils vivant dans les zones contrôlées par les communistes comme des combattants ennemis.

Par Gareth Porter – 19 mars 2018

Les victimes du massacre de My Lai sur une route qui mène au village. (Photo de Ronald L. Haeberle)

Il y a cinquante ans ce mois-ci, le 16 mars 1968, deux compagnies de troupes de l’armée américaine appartenant à la division Americal sont entrées dans les hameaux de My Lai et My Khe du village de Son My, dans la province de Quang Ngai, et ont tué 504 civils vietnamiens – en grande majorité des femmes, des enfants et des vieillards – de sang froid. La presse nationale et les élites politiques ont depuis longtemps appris à traiter le massacre comme une tragédie qui ne reflétait pas la politique officielle des États-Unis. Et depuis que le rapport de la Commission Peers sur My Lai a finalement été rendu public en novembre 1974 (le rapport terminé avait été transmis au chef d’état-major de l’armée en mars 1970), la presse et le public ont cru que la commission, dirigée par le lieutenant-général William Peers, a non seulement révélé l’étendue du massacre, mais a aussi dévoilé la couverture, impliquant des officiers jusqu’au commandant de la division Americal, le général Samuel Koster.

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Source: https://www.les-crises.fr/lhistoire-secrete-de-my-lai-comment-et-pourquoi-lenquete-officielle-a-couvert-la-responsabilite-du-general-westmoreland-par-gareth-porter/


Le Conseil constitutionnel limite le droit au chiffrement, par Gilbert Kallenborn

Sunday 2 September 2018 at 05:25

Source : 01net, Gilbert Kallenborn, 05/04/2018

Pour l’institution, être obligé de livrer un mot de passe pour déchiffrer des données potentiellement compromettantes ne porte pas atteinte au droit de ne pas s’accuser.

Source :Thinkerview, Youtube, 08/06/2018

Interview de Jon palais en direct le 08/06/2018 à 14h.

Source :Thinkerview, Youtube, 08/06/2018

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Source: https://www.les-crises.fr/video-non-violence-vs-urgence-climatique-jon-palais-par-thinkerview/


Revue de presse du 01/09/2018

Saturday 1 September 2018 at 06:10

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-01-09-2018/


Source : CADTM, Éric Toussaint, Jeanne Chevalier, 09-07-2018

Dix ans après le déclenchement de la crise financière de 2007-2008, les banques et les assurances constituent toujours un risque boomerang pour les économies de la zone euro. En Belgique, en France comme dans le reste de l’Europe les réglementations mises en œuvre dans la période après crise ont été dictées par le lobby bancaire et sont loin de pouvoir résoudre les problèmes.

Pour cette raison, il est urgent de mettre en place des alternatives au fonctionnement du secteur bancaire d’aujourd’hui afin d’éviter une nouvelle crise économique. Il faut exiger que l’action des banques favorise le financement de projets d’intérêt public et général et ne soit plus guidé par la maximisation des profits de leurs actionnaires.

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Source: https://www.les-crises.fr/video-que-faire-des-banques-parlons-en-avec-eric-toussaint-et-jeanne-chevalier/


Source :GEAB

Suite à la levée des derniers verrous posés sur l’ordre mondial précédent[1] et en phase avec nos anticipations, toutes les dynamiques de transformation jusqu’à présent retenues s’écoulent désormais le long de chemins tracés depuis longtemps. Les défis de transition sont immenses. Mais les grands acteurs mondiaux semblent désormais en position pour gérer cette gigantesque reconfiguration et non plus la subir. On y voit d’ailleurs plus clairs sur qui ils sont et quelles sont leurs stratégies. C’est ce dont nous tentons de rendre compte dans ce numéro (s’abonner).

La Chine dévoile désormais sa puissance économique (premier importateur de pétrole), militaire (avions de chasse furtif J-20[2], missiles air-air[3]…) et monétaire (les fameux pétroyuans-or sur lesquels nous revenons dans ce numéro (s’abonner)[4]) et s’impose désormais partout, et notamment en Mer de Chine du Sud[5], mettant en place son système de sécurité régionale, pendant que l’Occident à les yeux rivées (à juste titre d’ailleurs) sur le Moyen-Orient : chacun ses problèmes !

L’Europe quant à elle poursuit le découplage avec les Etats-Unis, les dirigeants européens faisant feu de tout bois pour sortir leur vieux projet de défense européenne des tiroirs profonds où il est rangé : le retrait américain de l’accord nucléaire iranien fournit une parfaite occasion d’affirmer que les Etats-Unis ne sont plus un partenaire stratégique suffisamment fiable pour que le destin européen reste placé entre leurs mains[6].

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Source: https://www.les-crises.fr/geab-monnaies-armees-petrole-vaste-mouvement-de-repositionnement-des-grands-acteurs-mondiaux/


Source :Libération, Amaelle Guiton, 24-08-2018

La jeune femme de 26 ans, employée d’un sous-traitant de la NSA, était jugée pour avoir transmis à la presse un rapport classifié sur des tentatives de piratage visant l’infrastructure de vote, et attribuées à la Russie.

Elle est la première lanceuse d’alerte de l’ère Trump jugée au titre de l’Espionage Act, cette loi désormais centenaire utilisée sous Obama pour poursuivre Chelsea Manning, la source des documents confidentiels de l’armée américaine publiés en 2010 par WikiLeaks, et Edward Snowden, l’ancien consultant qui a révélé l’ampleur de la surveillance en ligne pratiquée par la NSA, l’Agence nationale de sécurité américaine. Ce jeudi, Reality Winner, 26 ans, a été condamnée à cinq ans et trois mois de prison par un tribunal d’Augusta (Géorgie) pour avoir transmis à la presse un document classifié sur des tentatives de piratage à l’encontre de l’infrastructure électorale, attribuées à la Russie. Soit «la sentence la plus lourde jamais prononcée contre la source d’un média dans un tribunal fédéral», relève la Freedom of the Press Foundation.

Employée d’un sous-traitant du renseignement

Le 5 juin 2017, le site d’investigation américain The Intercept révélait le contenu d’un rapport confidentiel émanant de la NSA. Daté du mois précédent, ce document expose la manière dont des pirates informatiques ont tenté, à l’approche de l’élection présidentielle de 2016, de subtiliser des identifiants et des mots de passe à des employés de VR Systems, une entreprise de Floride qui fabrique des équipements et logiciels de contrôle des listes d’émargement dans les bureaux de vote. But de la manœuvre : accéder au réseau interne de la société afin d’y trouver des informations permettant, dans un second temps, de piéger des administrations locales en leur expédiant des programmes malveillants camouflés dans des documents Word. Une activité que l’agence américaine attribue en toutes lettres au service de renseignement militaire russe, le GRU, déjà accusé d’avoir piraté le Comité national démocrate (DNC) et le directeur de campagne de Clinton en 2016.

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Source: https://www.les-crises.fr/cinq-ans-de-prison-pour-la-lanceuse-dalerte-reality-winner-par-amaelle-guiton/


Source : Proche & Moyen-Orient, 27-08-2018

Pour l’intérêt des lecteurs de notre magazine hebdomadaire, nous avons cru bon de leur livrer cette réflexion particulièrement stimulante d’un juriste américain sur un concept nouveau, celui de « crime géopolitique » et cela en dépit de sa longueur et de sa dimension juridique. Ce texte est une version révisée de l’exposé donné par Richard Falk à la conférence annuelle « Initiative internationale sur le crime d’État (IICE) » le 22 mars 2018 à l’Université Queen Mary, Londres. Il ne nous appartient pas de reprendre à notre compte le raisonnement de l’auteur mais de le faire partager au titre de la disputatio.

La rédaction

POINTS DE DEPART

Lorsque nous pensons aux relations internationales de façon générale, nous présupposons un ordre mondial centré sur l’État. Je trouve cette vision des choses trompeuse. En fait, il existe deux systèmes de règles et de protocoles diplomatiques qui, opérant dans les relations internationales, se croisent et se chevauchent : un système juridique liant des États souverains sur la base de l’égalité devant la loi ; et un système géopolitique liant des États dominants aux niveaux régional et mondial à d’autres États sur la base d’une inégalité de pouvoir, de dimension, de richesse et de statut. Il est commode de considérer le système juridique comme horizontal et le système géopolitique comme vertical, tant que cette distinction est comprise comme une métaphore distinguant des relations hiérarchiques de relations non hiérarchiques.

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Source: https://www.les-crises.fr/crimes-geopolitiques-une-proposition-juridique-preliminaire-selon-richard-falk/


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Source: https://www.les-crises.fr/desole-pas-darticle-aujourdhui-pour-cause-dattaque-informatique/