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Donner trop de chances à la guerre

Saturday 17 February 2018 at 06:00

Source : Nicolas J.S. Davies, Consortium News, 03-01-2018

À l’aube de la nouvelle année, il est important que les États-Unis reconnaissent leur histoire inquiétante de guerres à l’échelon mondial, surtout au cours des deux dernières décennies, comme l’a montré Nicolas J. S. Davies.

J’ai rencontré John Lennon et Yoko Ono la veille de Noël 1969. Je me suis joint à eux et à un petit groupe d’activistes locaux pour la paix lors d’un jeûne de Noël pour la paix dans le monde devant la cathédrale de Rochester, en Angleterre, à quelques pas de l’endroit où j’habitais avec ma famille à Chatham Dockyard. J’avais 15 ans, et mon père était le médecin du chantier naval, responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs qui assuraient l’entretien de la nouvelle flotte britannique de sous-marins nucléaires.

Navires de guerre de la marine américaine. (Crédit photo : U.S. Navy)

John et Yoko sont arrivés avant la messe de minuit. Nous avons tous été présentés et nous sommes allés au service. Au moment où nous sommes sortis, des milliers de personnes avaient entendu dire que John était là. Il faisait encore partie des Beatles et il a été assailli par une foule énorme, alors lui et Yoko ont décidé qu’ils ne pouvaient pas rester avec nous comme prévu. Tandis que la plupart de notre petit groupe aidait John à retourner à leur légendaire Rolls Royce blanche, moi et un autre garçon pas beaucoup plus âgé que moi, avons dû escorter une Yoko paniquée pour la ramener à travers la foule dans la voiture. Ils y sont tous les deux arrivés, et on ne les a jamais revus. Le lendemain matin, un fleuriste est venu avec une énorme boîte d’œillets blancs, et nous avons passé le reste de notre journée de Noël et du lendemain de Noël à remettre des fleurs aux passants et à faire connaissance – la naissance de ce qui est devenu le Medway and Maidstone Peace Action Group.

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Fake news : le vrai du faux de Frédéric Lordon

Saturday 17 February 2018 at 05:30

Source : France Culture, Frédéric Lordon, 19-01-2018

On s’interroge sur les fake news avec Frédéric Lordon : concept pertinent, ou symptôme d’un monde post-politique ?

« Rien de plus idéologique que d’annoncer la fin des idéologies. » Frédéric Lordon

Un an après son investiture, Donald Trump, toujours en guerre contre les médias, a lancé mercredi ses premières Fake News Awards, qui consacrent les médias les plus mensongers selon lui. En fin de soirée, il avait fait connaître son palmarès : le lauréat est le Nobel d’économie Paul Krugman, tandis que CNN est couronné quatre fois.

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La grande interview : Fanny Ardant

Saturday 17 February 2018 at 05:00

Source : RT France, Youtube, 05-02-2018

Dans le cadre de l’année linguistique et littéraire franco–russe, Vera Gaufman reçoit depuis Moscou l’actrice et réalisatrice Fanny Ardant. La comédienne y livre son amour pour la littérature russe et son attachement à la liberté d’expression.

En ce début d’année 2018, la comédienne Fanny Ardant était à Moscou pour le lancement de l’année de la francophonie dans le monde. Une ambassadrice passionnée qui n’hésite pas à clamer son amour pour la littérature russe : «Je suis tombée amoureuse d’écrivains comme Dostoïevski, Babel ou encore Pouchkine. Ce sont eux qui m’ont fait aimer la Russie». La réalisatrice du film «le Divan de Staline», en 2016, explique encore que la littérature russe a une vision « humaniste de la société. C’est une vision large, voir transcendantale. Il y a une forme de rédemption » dans cette écriture poursuit-elle.

Femme engagée, Fanny Ardant se montre contrastée à l’heure d’évoquer le phénomène «balance ton porc». Si le fond ne porte à aucune discussion c’est plus la forme qui dérange l’actrice. Pour elle, «tout phénomène fondé sur la délation est abject. Je pense que toutes lois, sociétés qui partent de la délation est un crime». De la même manière qu’elle défend son amie et actrice Catherine Deneuve, après sa tribune dans le quotidien Le Monde. «J’aime beaucoup Catherine, c’est une femme courageuse. Les médias n’ont pas compris. Et lorsqu’ils disent qu’elle a dû faire une lettre d’excuse, ce n’était pas une lettre d’excuse mais d’explications» avant de poursuivre que «tout ce qui est lynchage médiatique me déplaît».

Amoureuse des belles lettres, Fanny Ardant est étonnée qu’en France la chaîne d’information RT puisse être critiquée. Pour elle, «quand on a peur d’une influence, c’est que l’on est fragile mais si on n’a pas peur, alors bienvenue».

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Source: https://www.les-crises.fr/la-grande-interview-fanny-ardant/


Downing Street annonce la création d’une nouvelle section pour traquer les « fake news »

Friday 16 February 2018 at 06:00

23 janvier 2018

Theresa May crée une nouvelle unité nationale de sécurité pour contrer les « fake news » et la désinformation par la Russie et d’autres puissances étrangères, annonce Downing Street.

Le porte-parole officiel de la Première ministre a affirmé que la nouvelle unité de sécurité nationale des communications allait s’appuyer sur les capacités existantes et serait chargée de « combattre la désinformation provenant d’acteurs étatiques et autres ».

Ceci survient après que la Première ministre a accusé la Russie d’ingérence dans les élections et de diffusion de fake news dans une tentative « d’utiliser l’information comme une arme » et semer de la discorde à l’Ouest.

Son porte-parole a dit : « Nous vivons une période de fake news et de récits alternatifs. Le gouvernement répondra avec une meilleure et plus importante utilisation des communications de la sécurité nationale pour traquer ces défis interconnectés complexes.

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Source: https://www.les-crises.fr/downing-street-annonce-la-creation-dune-nouvelle-section-pour-traquer-les-fake-news/


Pourquoi Macron critique l’intervention occidentale en Libye

Friday 16 February 2018 at 05:30

ÉCLAIRAGE

Le président français a reconnu la « responsabilité » de la France dans la situation aujourd’hui en Libye suite à l’intervention de l’OTAN.

Le dossier libyen a de nouveau été mis sur le tapis par Emmanuel Macron. En déplacement à Tunis pour deux jours, le président français a reconnu la responsabilité de la France dans la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la Libye. « La France, tout comme des États de l’Europe et les États-Unis, a une responsabilité dans ce qui se passe dans la région », a-t-il déclaré jeudi dans un discours prononcé face au président tunisien Béji Caïd Essebsi et à l’Assemblée des représentants du peuple. « Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite », a-t-il enchaîné, faisant référence à l’intervention militaire de l’OTAN en 2011 encouragée par la France sous Nicolas Sarkozy.

Ce n’est pas la première fois que le chef de l’État français rompt ouvertement avec les politiques menées par ses prédécesseurs dans le monde arabe. L’exemple de la Syrie est le plus symbolique à cet égard. M. Macron a mis en avant son « aggiornamento » sur ce dossier, en précisant, en juin dernier, « ne pas avoir énoncé que la destitution de Bachar était un préalable à tout ». « Car personne ne m’a présenté son successeur légitime ! » a-t-il précisé dans un entretien accordé à différents médias européens.

Il faut dire que la realpolitik Macron est fortement imprégnée du souvenir de l’intervention américaine en Irak en 2003, influençant dès lors la définition de sa politique étrangère au Moyen-Orient et cherchant à éviter à tout prix la répétition d’un scénario similaire. Dans ce contexte, ses propos sur la responsabilité de la France en Libye sont une première, mais ils s’inscrivent bien dans la continuité de la ligne voulue par le dirigeant français qui s’emploie à redorer le blason diplomatique de la France dans la région tout en flattant les populations de la région, en désignant l’interventionnisme occidental comme un bouc émissaire. Pour le chef de l’État français, « quoi qu’on pense d’un dirigeant », cela a contribué à « imaginer qu’on pouvait se substituer à la souveraineté d’un peuple pour décider de son futur ». « Nous avons collectivement plongé la Libye depuis ces années dans l’anomie sans pouvoir régler la situation », a-t-il souligné.

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Source: https://www.les-crises.fr/pourquoi-macron-critique-lintervention-occidentale-en-libye/


Mennel, une Française ordinaire, par Saïd Benmouffok

Friday 16 February 2018 at 05:00

Il y a beaucoup à dire dans cette triste affaire, mais je vous propose de commenter surtout l’aspect “Big Brother” où de très vieux propos plus ou (comme ici) moins heureux, peuvent violemment resurgir du passé – le droit à l’oubli n’étant pas garanti…

Source : Libération, Saïd Benmouffok, 09-02-2018

Victime d’une polémique sur les réseaux sociaux lui prêtant des sympathies islamistes, la chanteuse a quitté l’émission «The Voice». Quand l’instrumentalisation d’une erreur de jeunesse aboutit à l’écrasement public d’une jeune femme.

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Source: https://www.les-crises.fr/mennel-une-francaise-ordinaire-par-said-benmouffok/


Miscellanées du 15/02

Thursday 15 February 2018 at 06:00

I. Les éconoclastes

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Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-15-02/


Source : The Intercept, Maryam Saleh, 04-01-2018

Photo: Mandel Ngan/AFP/Getty Images

Quand Mohammed ben Salmane d’Arabie a réussi a mener un coup d’État et a renversé son rival politique en juin, le président Donald Trump en a tiré un crédit personnel. « Nous avons mis notre homme au pouvoir ! » a-t-il dit à ses amis, comme l’écrit Michael Wolff dans son livre bientôt publié Fire and Fury inside the Trump White House.

Le roi d’Arabie Saoudite Salmane, a évincé son neveu Mohammed ben Nayef en tant que prince couronné et a l’a remplacé par son fils de 31 ans ,ben Salmane, bousculant la lignée de succession et s’en prenant à des décennies de tradition dans la famille royale. Le coup a été annoncé au milieu de la nuit et c’était juste une autre étape dans la montée de ben Salmane au pouvoir dans le royaume durant ces dernières années. Le roi a aussi retiré à ben Nayef, qui fut un temps une figure puissante dans l’appareil de sécurité du pays, son poste de ministre de l’intérieur.

Juste un mois plus tôt, Trump avait fait une visite en Arabie saoudite durant son premier voyage outre-mer, rencontrant des leaders du Moyen-Orient et signant un contrat ambitieux de vente d’armes de 110 millions de dollars avec les chefs du royaume. Quand ben Salmane fut couronné prince, Trump l’a appelé et l’a félicité pour « sa récente promotion ».

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Source: https://www.les-crises.fr/trump-sur-le-changement-de-direction-en-arabie-saoudite-nous-avons-place-notre-homme-au-sommet/


Billet invité

Le séminaire Franco-Russe qui se tient du lundi 12 février au mercredi 14 février a donné lieu à plusieurs interventions. Je donne ici le résume de celle que j’ai faite le lundi 12 février, à la suite de celle de l’Académicien Victor Ivanter.

Jacques SAPIR

CEMI-EHESS et PSL

Problématiques de l’investissement en Russie :

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-linvestissement-en-russie-par-jacques-sapir/


Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, 29-12-2017

Qu’ont en commun l’OTAN, les sous-traitants militaires privés, les énormes fabricants d’armes, les marchands de vin, la NSA, Trump, les milliardaires anglais, les oligarques russes et l’industrie du pétrole ? Le réseau social le plus important au monde.

Par Nafeez Ahmed

Assistance éditoriale par Andrew Markell et Gunther Sonnenfeld

Source: Geek.com

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Source: https://www.les-crises.fr/facebook-deviendra-plus-puissant-que-la-nsa-en-moins-de-10-ans-a-moins-quon-ne-larrete-par-nafeez-ahmed/