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[RussEurope en exil] Le Pluralisme, voilà l’ennemi ? Par Jacques Sapir

Tuesday 26 December 2017 at 05:30

Billet invité

La prise d’antenne par RT-France, le lundi 18 décembre 2017, a suscité beaucoup d’intérêts chez les téléspectateurs, mais aussi bien des critiques et des commentaires dans le monde des médias[1]. On avait observé le même phénomène, mais l’hystérie antirusse en mois lors du lancement de Le Médias quelques jours auparavant. Ces comportements sont révélateurs de la perte de confiance dans ce que l’on appelle les « médias traditionnels » ou « mainstream ». Cette perte de confiance peut d’ailleurs se mesurer dans divers sondages. Mais, derrière cette perte de confiance se profile aussi un autre problème : celui de la censure dont des sources d’informations qui ne sont pas alignées sur la « pensée unique » font l’objet. Une censure que certains, auto-proclamés « spécialistes de la Russie » aimeraient bien voir appliquer à RT-France semble-t-il[2].

Un bilan « globalement négatif »

Un sondage, donc, a été réalisé par l’IFOP-Fiducial [3] et portait sur Les moyens de l’audiovisuel public et les menaces pesant sur la liberté d’expression. Les résultats de ce sondage sont extrêmement intéressants. Il montre tout d’abord que les réponses distinguent bien les menaces dans les médias traditionnels et celles pesant sur les « réseaux sociaux ».

Tableau 1

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-le-pluralisme-voila-lennemi-par-jacques-sapir/


(Alep) “Le Journal de Myriam”, la guerre en Syrie à hauteur d’enfant

Tuesday 26 December 2017 at 05:20

Je retombe sur ce billet que j’aurais dû sortir cet été, sur le 2 poids 2 mesures à Alep

Source : France 24, Assiya Hamza, 07/06/2017

© DR Philippe Lobjois | Les rues dévastées de la ville d’Alep, en janvier 2017.

Texte par Assiya HAMZA

Myriam a grandi sous les bombes d’Alep en Syrie. Aujourd’hui âgée de 13 ans, elle publie, avec le journaliste Philippe Lobjois, “Le Journal de Myriam”, un témoignage inédit sur le huis clos de la guerre et une enfance déchirée.

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Source: https://www.les-crises.fr/alep-le-journal-de-myriam-la-guerre-en-syrie-a-hauteur-denfant/


(RT Bashing) L’angoisse de nos médias face à la perte de leur monopole de la propagande

Sunday 24 December 2017 at 06:00

Sur ce site, vous le savez maintenant, nous sommes très attentifs aux propagandes médiatiques en tout genre, et à cet égard, il est évident que le lancement de RT nous intéresse tout particulièrement. Déjà, parce que cela marque la naissance d’un nouveau média à surveiller, mais ensuite parce que les réactions de ses concurrents outrepassent largement les bornes de la bienséance.

Pendant ce temps, on le rappelle, la plupart des Russes peuvent assez facilement accéder aux chaines d’information occidentales, par internet ou par satellite, afin de compléter leur propre vision.

Le combat acharné de quelques journaux contre l’arrivée d’une seule chaine russe, à l’audience somme toute limitée, et sous contrôle du CSA, en dit long sur leur crainte viscérale de perdre le monopole de l’information – et donc de la propagande -, et de voir leurs méthodes remises en cause.

Cependant, les réactions ont été très nombreuses, trop nombreuses, il m’est impossible de vous proposer une analyse de chacune d’entre elles. Alors voici à la place le palmarès des « meilleurs » titres d’articles rédigés ces derniers jours.

I. Un accueil confraternel

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Source: https://www.les-crises.fr/rt-bashing-l-angoisse-de-nos-medias-face-a-la-perte-de-leur-monopole-de-la-propagande/


[Vidéo] Oliver Stone : « On attend un leader français ou européen comme De Gaulle »

Sunday 24 December 2017 at 05:30

Source : Russia Today, Youtube, 19-12-2017

Source : Russia Today, Youtube, 19-12-2017

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Source: https://www.les-crises.fr/video-oliver-stone-on-attend-un-leader-francais-ou-europeen-comme-de-gaulle/


Défendre l’Europe ou défendre l’OTAN ? Par Guillaume Berlat

Sunday 24 December 2017 at 05:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 08-12-2017

« La vieille Europe ; elle ne revivra jamais : la jeune Europe offre-t-elle plus de chances ? ». Cette question que soulevait François-René de Chateaubriand conserve encore aujourd’hui toute sa pertinence. À intervalles réguliers, nos valeureux dirigeants (centre, droite et gauche confondus) nous refont le coup de l’Europe de la défense qui tel Lazare renaitrait de ses cendres et prendrait, enfin, la place prépondérante de l’Alliance atlantique. Ce n’est pas une histoire belge dans la mesure où la première a son siège au centre de Bruxelles alors que la seconde sévit à sa périphérie en termes géographiques et non en termes stratégiques. Une superbe photo de famille regroupant les représentants de 23 pays européens (Jean-Yves Le Drian pour la France) nous est fournie à l’appui de la révolution copernicienne qu’enregistre l’Union européenne dans le domaine de la défense, concept pris dans son acception la plus large. Qu’en est-il au juste ? Que devient ou deviendrait l’OTAN dans ce contexte ?

UNE RÉVOLUTION SÉMANTIQUE : LE SURSAUT DE L’EUROPE

Les médias sont en manque de superlatifs pour caractériser cette dernière opération bruxelloise1. 23 États membres de l’Union européenne annoncent le 13 novembre 2017 leur accord sur une « coopération militaire renforcée ». Il s’agit des 27 sans l’Irlande (neutre), le Danemark (dispensé), le Portugal, Malte et le Royaume-Uni (pour cause de « Brexit »). Il s’agit d’un premier pas en direction d’une défense émancipée avec des projets d’équipement communs, des enveloppes militaires mutualisées et, à terme, peut-être si Dieu le veut, des déploiements de troupes conjoints. On nous explique également, qu’en période de fortes contraintes budgétaires, la dépense commune gagnerait en efficacité. La raison principale de ce coup de pouce donné à la défense européenne, tiendrait, selon la ministre allemande de la Défense (expédiant les affaires courantes), Ursula von der Leyen, aux foucades de Donald Trump, à son imprévisibilité, à son manque d’intérêt pour le machin otanien. Désormais, les Européens prendront leur destin militaire en main, en toute indépendance par rapport au grand frère américain2. La raison secondaire serait de se prémunir contre l’ours russe après son invasion de la Crimée mais aussi après toutes ses interventions intolérables dans les élections américaines, dans les référendums sur le « Brexit » et sur l’indépendance de la Catalogne. L’Europe se paierait de la sorte une assurance tout risque. Cette coopération renforcée pourrait déboucher sur la mise en place d’une plate-forme logistique opérationnelle, voire d’un quartier général pour les unités de combat de l’Union européenne. Plus raisonnablement, il s’agit de réaliser des économies d’échelle en termes de recherche et de développement et d’industrie de défense sur des projets concrets (50) alors que les budgets nationaux sont de plus en plus contraints3. La très charmante Federica Mogherini, Ersatz de ministre européenne des Affaires étrangères ne ménage pas sa peine en déclarant : « nous vivons un moment historique pour la défense européenne ». Un de plus, pourrait-on ajouter. Il nous semblait que, depuis le traité de Lisbonne (2009) qui célébrera bientôt son dixième anniversaire l’Union européenne disposait d’une politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Mais, nous avions dû rêver. Ceci n’était que de la posture !

UNE CONSTATATION OPÉRATIONNELLE : LA SURVIE DE L’OTAN

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Source: https://www.les-crises.fr/defendre-leurope-ou-defendre-lotan-par-guillaume-berlat/


Tempête dans un verre d’eau : les réactions sur Twitter

Saturday 23 December 2017 at 11:37

Pour finir sur le billet d’humeur d’hier, je trouve intéressant de vous faire un résumé des réactions sur Twitter (y compris certaines réponses de twittos que je remercie).

Je rappelle que ce précédent est quand même à prendre sur un ton léger, et qu’à part ça, je n’ai rien à reprocher au journaliste en question. J’ai d’ailleurs vu depuis qu’il a fait des articles bien plus intéressants que celui sur RT, et dont je partage totalement la ligne éditoriale :

Il a très bonne réputation sur le point de la déontologie.

Il faut donc bien faire la part des choses.

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Source: https://www.les-crises.fr/tempete-dans-un-verre-deau-les-reactions-sur-twitter/


[RussEurope en exil] Catalogne : le retour de Puigdemont, par Jacques Sapir

Saturday 23 December 2017 at 06:00

Billet invité

Les élections régionales qui ont eu lieu jeudi 21 décembre en Catalogne ont redonné une majorité absolue au bloc des forces indépendantistes. Elles marquent une cinglante défaite pour le Premier-ministre espagnol, M. Mariano Rajoy et son parti, le PP, qui s’étaient distingués par une politique particulièrement intransigeante par rapport aux forces indépendantistes catalanes, et par une répression particulièrement brutale, notamment lors de la consultation du 1er octobre. Ce vote est aussi un triomphe personnel pour Carles Puigdemont, le dirigeant indépendantiste de centre-droit, qui présidait l’ancien Parlement, dissous autoritairement par le gouvernement de Madrid et qui a dû s’exiler à Bruxelles, où il réside actuellement. Mais, ce vote ne met pas fin à la crise. Au contraire ; il la démultiplie et il pose ouvertement le problème du Pouvoir en Espagne.

Carles Puigdemont, le vainqueur des élections

Le résultat des urnes

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-catalogne-le-retour-de-puigdemont-par-jacques-sapir/


« L’insanité du monde se retourne contre le rire » par Jérémie Assous

Saturday 23 December 2017 at 05:30

Source : Le Point, Jérémie Assous, 21/12/2017

TRIBUNE. L’avocat de l’humoriste Tex, écarté de France 2 pour une blague, s’inquiète de la censure grandissante qui sévit partout dans l’espace public.

Que peuvent les fakes ? Par François-Bernard Huyghe

Saturday 23 December 2017 at 05:00

Source : François-Bernard Huyghe, 08-12-2017

L’idée que des techniques de désinformation et fake news peuvent déstabiliser les démocraties est devenue un mantra, renforcé chaque matin par la découverte d’une fausse déclaration, d’une rumeur ou d’une tentative de manipulation. Pour ne prendre que des exemples récents, lors de son passage à Paris, Obama stigmatisait l’impact des intoxications en rappelant que des millions d’usagers de Facebook y avaient été exposés lors de la campagne présidentielle US de 2016. Ou encore : il y a quelques jours, le Monde titrait sur les interférences russes via les réseaux sociaux et leur attribuait une bonne part de resposabilité dans le Brexit, l’élection de Trump et le résultat du referendum en Catalogne (en attendant sans doute que l’on apprenne que Moscou a manipulé le prix Goncourt et l’élection de Miss France). Les fakes ou assimilés (on mêle souvent la notion à d’autres évoquées sur ce site, comme celle de désinformation, complotisme, propagande éhontée, faux comptes, astroturfing, fuites massives de données confidentielles, action des bots et des trolls, hoaxes, « pièges à clics », hacking, etc.) et de façon générale toutes les informations en ligne) sont crédités d’un pouvoir étonnant. Et souvent par ceux-là mêmes qui , lors du printemps arabe, chantaient les Google et Twitter révolutions, l’Internet non censurable et les réseaux sociaux répandant la vérité et la démocratie depuis la base.

Or la question du pouvoir « démocraticide » du faux mérite des réponses plus nuancées . D’autant plus que l’argument de l’interférence étatique 2.0 ou de la propension des réseaux à la « post-vérité », se prêtent à des usages eux-mêmes douteux ou complotistes (tout est de la faute des Russes et des populistes). C’est typiquement un argument idéologique servant à expliquer les malheurs du temps (mauvais votes, par exemple) par l’intervention de manipulateurs, par la stupidité des classes populaire ou par la perversité des médias sociaux où chacun s’isole avec sa communauté pour partager des fantasmes. Bénéfice collatéral : la crainte d’être contaminé ou de répandre des faux, comme l’inhibition de tenir des discours de stigmatisation, de discrimination, de phobie, etc., sont d’excellents moyens de discréditer des protestations et de favoriser l’auto-censure. Du coup, on rajeunit une thèse qui faisait sourire pendant la guerre froide – l’hypothèse que l’antiaméricanisme, l’anti-impérialisme et communisme s’expliquaient par la manipulation de masses les plus naïves et par une simple mensonge – : dénonçons, fact-checkons, rassurons et ramenons le peuple au cercle des idées raisonnables (« basées sur les faits »). Affaire de communication…

Bien entendu, il n’est pas question de nier que les mensonges, les fabrications, les rumeurs et les délires ne prolifèrent en ligne (nous avons nous-même écrit sur la démocratisation du faux et son développement depuis une quinzaine d’années). Il existe des listes entières de fausses nouvelles défavorables à Hillary Clinton -et dont la plus folle est l’affaire du Pizzagate – dont se sont délectés les partisans de Trump (qui lui-même a été victime d’infiniment moins de fausses nouvelles). Tout cela existe et répond à des stratégies sophistiquées.
En revanche, il est permis de critiquer la notion naïve qu’un cerveau exposé à de fausses informations adopte mécaniquement des opinions erronées. Et quand bien même on admettrait que la séduction de la fausse nouvelle flatte nos fantasmes et est renforcée par son partage « entre pairs » à qui nous faisons confiance, resterait à expliquer le corollaire : la soudaine impuissance des médias, des experts et des élites à convaincre du vrai. Le fait que plus il y a de moyens de savoir et de démontrer ce qui s’est produit, moins ce discours a d’autorité.

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Source: https://www.les-crises.fr/que-peuvent-les-fakes-par-francois-bernard-huyghe/


Source : Framablog, 25-10-2017

Vous croyez tout savoir déjà sur l’exploitation de nos données personnelles ? Parcourez plutôt quelques paragraphes de ce très vaste dossier…

Il s’agit du remarquable travail d’enquête procuré par Craked Labs, une organisation sans but lucratif qui se caractérise ainsi :

… un institut de recherche indépendant et un laboratoire de création basé à Vienne, en Autriche. Il étudie les impacts socioculturels des technologies de l’information et développe des innovations sociales dans le domaine de la culture numérique.

… Il a été créé en 2012 pour développer l’utilisation participative des technologies de l’information et de la communication, ainsi que le libre accès au savoir et à l’information – indépendamment des intérêts commerciaux ou gouvernementaux. Cracked Labs se compose d’un réseau interdisciplinaire et international d’experts dans les domaines de la science, de la théorie, de l’activisme, de la technologie, de l’art, du design et de l’éducation et coopère avec des parties publiques et privées.

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Source: https://www.les-crises.fr/recommande-comment-les-entreprises-surveillent-notre-quotidien-par-framablog/