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Selon les experts, le coronavirus de Wuhan ressemble de plus en plus à une pandémie

Thursday 2 April 2020 at 13:00

Source : The New York Times, Donald G. McNeil Jr., 02-02-2020

L’augmentation rapide du nombre de cas inquiète les chercheurs, qui craignent que le virus ne fasse son chemin à travers le monde. Mais les scientifiques ne peuvent pas encore prédire le nombre de décès qui pourraient en résulter.

Samedi, des professionnels de la santé transportent un patient atteint du coronavirus dans un service d’isolement à Fuyang, en Chine. Les experts craignent une pandémie de coronavirus, mais sa virulence est incertaine. Chinatopix, via Associated Press.

Le coronavirus de Wuhan qui se propage depuis la Chine risque maintenant de devenir une pandémie faisant le tour du globe, selon de nombreux experts mondiaux en maladies infectieuses.

La perspective est impressionnante. Une pandémie – une épidémie en cours sur deux continents ou plus – pourrait bien avoir des conséquences mondiales, malgré les extraordinaires restrictions de voyage et les quarantaines désormais imposées par la Chine et d’autres pays, dont les États-Unis.

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Source: https://www.les-crises.fr/selon-les-experts-le-coronavirus-de-wuhan-ressemble-de-plus-en-plus-a-une-pandemie-par-donald-g-mcneil-jr/


Coronavirus : 78 % des soignants déclarent manquer de masques FFP2 y compris à l’hôpital selon le SNPI

Thursday 2 April 2020 at 12:00

Source : Caducee.net, 06-03-2020

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers a réalisé un sondage par Internet visant à évaluer l’équipement des soignants face au coronavirus COVID-19. Les résultats obtenus semblent indiquer que le secteur libéral n’est pas le seul secteur à être impacté par le manque de matériel de protection et d’hygiène. La prise en charge des patients serait dégradée. Certains patients suspects ne seraient pas testés faute de moyens ou de budget.

Les soignants manquent de matériel et leur pratique est impactée par les vols

En effet tous secteurs d’activité confondus, 78 % des soignants déclarent manquer de masque FFP2, 63 % de masques FFP1 et 53 % de solutions hydroalcooliques (SHA).

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-78-des-soignants-declarent-manquer-de-masques-ffp2-y-compris-a-lhopital-selon-le-snpi-par-caducee/


Coronavirus – mort de Roberto Stella, président des médecins de Varese : « Nous sommes ici pour travailler et combattre »

Thursday 2 April 2020 at 11:00

Source : Corriere Della Sera, Andrea Camurani, 11-03-2020

Il avait 67 ans, il avait décidé d’assister jusqu’à la fin tous ses patients. Saverio Chiaravalle, médecin-chef à l’hôpital de San Donato: « Ses derniers mots : nous sommes ici pour travailler et combattre »

« Un lutteur mort sur le champ de bataille ». Tel était Roberto Stella, président de l’Ordre des Médecins de Varese, foudroyé par le coronavirus, selon Saverio Chiaravalle, médecin-chef des urgences de San Donato et un de ses amis proches. Il réussit à s’éloigner de ses patients seulement quelques minutes pour se remémorer Stella. (Mise à jour du 11 mars) Il était non seulement un collègue apprécié et président de l’Ordre, mais surtout un médecin généraliste, qui a visité ses patients jusqu’au dernier moment. « Il est mort en héros, ce qu’il était aussi dans la vie de tous les jours, surtout auprès de ses malades. Nous nous étions vus récemment, vers la fin février, je lui avais recommandé de ralentir, de prendre plus soin de lui. On s’appelait mutuellement « frère », et à cette occasion, il m’avait répondu comme d’habitude : « Frère, nous sommes ici pour travailler et pour combattre ». Et lui, il l’a fait jusqu’au bout. »

La famille et le devoir

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-mort-de-roberto-stella-il-etait-president-des-medecins-de-varese-ses-derniers-mots-nous-sommes-ici-pour-travailler-et-combattre-par-andrea-camurani/


Médicaments pour soigner le Covid-19: des hôpitaux au bord de la pénurie

Thursday 2 April 2020 at 07:00

Source : Caroline Coq-Chodorge et Rozenn Le Saint, pour Mediapart, le 27/03/2020.

Les médicaments anesthésiques, qui permettent de placer sous respirateur artificiel les malades Covid-19, sont en tension en Île-de-France. Le corps médical tente de rationner leur utilisation. D’autres médicaments essentiels pour faire face à l’épidémie pourraient très vite venir à manquer.

Les hôpitaux franciliens sont lancés dans une course folle pour ouvrir, dans les 48 heures, mille nouveaux lits de réanimation, et porter leur nombre à deux mille en tout. Mais les patients Covid dans un état critique ont d’autres besoins essentiels qui pourraient venir à manquer : les médicaments. Selon le point de situation du ministère de l’intérieur du 25 mars, que nous nous sommes procuré, « les hôpitaux civils n’ont qu’une semaine d’approvisionnement, tandis que les hôpitaux militaires n’ont plus que 2,5 jours de stock, contre quinze jours en temps normal ». Le point de situation de l’Agence régionale de santé, au 26 mars, évoque même une « rupture en fin de semaine » de curare, ces anesthésiques essentiels.

Sans entrer dans le détail des chiffres, lors d’un point presse de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ce 27 mars, le directeur général Martin Hirsch a aussi reconnu que « les stocks sont très courts sur certains médicaments ». Son adjoint, François Crémieux les a énumérés : « Les produits en forte tension sont les curares, les hypnotiques, les corticoïdes et les antibiotiques. »

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Source: https://www.les-crises.fr/medicaments-pour-soigner-le-covid-19-des-hopitaux-au-bord-de-la-penurie/


Coronavirus – Journal d’un Français en Italie – Par Nicolas Minec

Thursday 2 April 2020 at 06:40

Source : Les crises, Nicolas Minec

Habitant dans le nord de l’Italie, je suivais en janvier, de loin, cette épidémie naissante, loin de chez moi, en Chine, en espérant que comme l’épidémie de SRAS de 2003, elle disparaîtrait avant devenir une véritable menace. Le 23 janvier, alors que l’épidémie n’a encore fait que 17 morts, la Chine mets en quarantaine des millions d’habitants pour enrayer la contagion. Le 30 janvier, pourtant, la situation est déjà plus grave, et en rentrant d’un bref séjour en Russie, je porte un dérisoire masque chirurgical lors de mon vol de retour d’un bref séjour en Russie, comme des dizaines d’autres passagers : c’est un vol emprunté par de nombreux Chinois, résidents en Italie, comme touristes. L’inquiétude a commencé à s’installer. Le lendemain 31 janvier, on apprend qu’un couple de Chinois arrivés le 23 janvier à Milan a été testé positif au Covid-19 à Rome. Mon inquiétude de la veille était donc un peu justifiée.
Le 14 février, de passage à l’hôpital local (en Émilie-Romagne, au sud de la Lombardie), j’ai pu constaté qu’il n’y avait encore aucune mesure particulière par rapport à cette menace grandissante. Le même jour, à moins de 2 heures de route de là, un Italien dont un ami était récemment rentré de Chine se rend chez son médecin, puis le 16 février à l’hôpital de Codogno (à mi-chemin entre Milan et Parme). Il n’y a encore aucune précaution particulière, et son passage à l’hôpital déclenche un important foyer de contagion, que l’on découvre quelque jours plus tard. Très vite, le nombre de cas augmente. Le 23 février, il y a ainsi déjà 150 cas en Italie, et les écoles et universités de 3 régions particulièrement touchées (Lombardie, Vénéto et Émilie-Romagne) sont officiellement fermées par décrets. Le décret concernant ma région, où 9 personnes ont été testées positives ferme non seulement (jusqu’au 30 février, quel optimisme !) les écoles et universités, mais aussi les musées, et suspend les manifestations et autres événements de nature ludique, sportive et culture qui provoquent des attroupements. Le même décret ordonne également la désinfection quotidienne de tous les transports publics de la région. Le même jour, les 50000 habitants environ de 11 communes particulièrement touchées de Lombardie et du Vénéto ont été placées en quarantaine.

Avec un nombre de malade alors encore très faible, cet ensemble de mesures semblait radical et à même d’étouffer cette épidémie dans l’œuf, pensions nous. Nous savons maintenant que c’était beaucoup trop peu, et trop tard. Dans les jours suivants, la vie a suivi son cours presque normal, dans l’incertitude et un peu de confusion. Ainsi, la piscine locale, qui a fermé le 23, a annoncé sa réouverture le 27, et un peu partout les ouvertures et fermetures d’établissements se faisait sans cohérence apparente. Quelques changements commençaient à légèrement modifier notre vie quotidienne : il n’était déjà plus possible de passer commander au supermarché local pour une livraison le lendemain, il y avait déjà une semaine d’attente.

Le 28, de nouveau de passage à l’hôpital, je constate des mesures un peu renforcées, avec un triage des personnes ayant des symptômes respiratoires, et le personnel portant des masques. Durant cette dernière semaine de février, je suis avec une inquiétude croissante l’évolution du nombre officiels de contaminés. Pas parce qu’il augmente vite, mais parce qu’il augmente trop lentement : il y a clairement un nombre de plus en plus important de contaminés qui se promènent en Italie sans se savoir contaminés, et cela constitue une menace croissante.

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-journal-d-un-francais-en-italie-par-nicolas-minec/


Covid-19 : le retour de l’Etat-providence ? Par Gaël Giraud

Thursday 2 April 2020 at 06:30

Source : Libération, Gaël Giraud

La pandémie montre les faiblesses du modèle économique libéral et individualiste, et rappelle la nécessité d’un Etat ramené à sa mission première : la survie de chacun.

Tribune. Le confinement partiel de l’Europe a ressuscité l’idée que le capitalisme est décidément un système bien fragile et que l’Etat-providence est de retour.

De fait, la faille de notre système économique que révèle la tragédie du coronavirus est malheureusement simple : si une personne infectée est capable d’en contaminer plusieurs autres en quelques jours et si le mal possède une létalité significative, comme c’est le cas du Covid-19, aucun système de production économique ne peut survivre sans un puissant service public. En effet, les salariés au bas de l’échelle sociale contamineront tôt ou tard leurs voisins, et le patron ou le ministre lui-même finira par contracter le virus. Impossible d’entretenir la fiction anthropologique de l’individualisme véhiculée par l’économie néolibérale et les politiques de démantèlement du service public qui l’ont accompagnée depuis quarante ans : l’externalité négative induite par le virus défie radicalement l’imaginaire de la start-up nation façonnée par le volontarisme d’auto-entrepreneurs atomisés.

La santé de chacun dépend de la santé de tous. Nous sommes tous des êtres de relations interdépendants. Bien sûr, certains peuvent espérer que leurs privilèges leur faciliteront l’accès à des services hospitaliers privés si le pire devait leur arriver. Mais ceux-ci ont été réquisitionnés en Espagne et devraient l’être partout ailleurs. Ce serait, en tout cas, un pari personnel bien risqué de la part des «premiers de cordée» que de construire un système économique sur un tel risque. Car cette pandémie n’est nullement la dernière, le Big One qui ne reviendra plus avant un siècle, au contrair e: le réchauffement climatique promet la multiplication des pandémies tropicales, comme le rappellent depuis des années la Banque mondiale et le Giec.

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Source: https://www.les-crises.fr/covid-19-le-retour-de-letat-providence-par-gael-giraud/


Coronavirus, la République tchèque a donc saisi des milliers de masques envoyés par la Chine à l’Italie

Thursday 2 April 2020 at 06:30

Source : La Repubblica, Andrea Tarquini

Un sujet soulevé par le GR1 grâce au travail du chercheur tchèque Lukas Lev Cervink

Un cas très grave de manque de solidarité de l’Union européenne dans la crise du Coronavirus, de la part de la République tchèque au détriment de l’Italie. Le GR1 l’a dénoncé : ce n’est que grâce à la révélation des mensonges officiels et aux informations fournies par un chercheur tchèque honnête et courageux, Lukas Lev Cervinka, que l’on a appris que les autorités locales avaient arbitrairement saisi un énorme chargement de 680 000 masques et de milliers de respirateurs, que la République populaire avait envoyé à notre pays pour nous aider.

Les faits, dit Lukas Lev Cervinka au téléphone, confirmant totalement les nouvelles données par Gr1, se sont déroulés comme suit. Mardi, les autorités tchèques se sont vantées d’un grand succès dans la lutte contre ceux qui spéculent sur le prix des masques et autres équipements médicaux nécessaires pour arrêter la pandémie. « La version officielle, dans les premiers communiqués, disait au début qu’il s’agissait de masques et de respirateurs confisqués, parlant de matériel volé à des sociétés tchèques par des criminels sans scrupules qui voulaient le vendre à un prix plus élevé sur le marché international, défiant les limites strictes des exportations médicales imposées en République tchèque, comme ailleurs, par cette crise ». Mais ensuite, des photos et des films montrés par Cervinka et les ONG démocratiques et pro-européennes sont apparus, ce qui a permis de mettre en évidence la triste vérité. À bord de camions de police, il y avait des boîtes avec des drapeaux chinois et italiens, et des inscriptions en italien et en mandarin, grâce auxquelles les autorités de Pékin lançaient des salutations, des encouragements et exprimaient leur désir d’aider l’Italie.

« Le ministère tchèque de la santé a été contacté », poursuit Lukas Lev Cervinka, « et a persisté dans la version officielle, répétant le mensonge de la saisie de matériel destiné à une vente illégale. Tous les médias ont ensuite diffusé l’histoire, mais la vérité a été découverte, et les étiquettes sur les boîtes envoyées de Pékin étaient clairement visibles : aide humanitaire chinoise pour l’Italie. Pourtant, il a fallu trois jours au gouvernement tchèque pour dire, pas officiellement, mais seulement par des tweets du ministère de l’Intérieur, qui a admis qu’au moins une partie, je cite les tweets, l’envoi venait en fait de la République populaire et était destiné à votre pays en tant qu’aide humanitaire. Ajoutant en termes généraux que l’Italie n’avait rien perdu ».

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-la-republique-tcheque-a-donc-saisi-des-milliers-de-masques-envoyes-par-la-chine-a-l-italie-par-andrea-tarquini/


Stériliser les FFP2 pour les réutiliser – Entretien avec Joannes Vermorel

Thursday 2 April 2020 at 06:20

M. Vermorel est ancien élève de l’ENS Ulm, membre du Corps des mines et fondateur de la société Lokad, éditeur logiciel pour l’optimisation de la supply chain. Le 23 mars, il a lancé une initiative visant à stériliser les masques FFP2 récemment usagés pour pouvoir les réutiliser, et ce au lieu de les détruire après usage unique. Il répond ici à nos questions.

Les Crises : La pénurie de masques FFP2 est malheureusement bien connue. Quelle solution proposez-vous ?

M. Vermorel : Le cœur du masque FFP2, c’est un le filtre en textile non tissé. C’est ce filtre qui protège le porteur, et c’est ce filtre qu’on ne trouve pas sur un masque “grand public”.

C’est grâce aux propriétés du textile non tissé qu’un FFP2 filtre bien mieux qu’un masque ordinaire. Cette partie est très fragile, on ne peut pas la stériliser comme un tissu normal avec un produit agressif. Personne ne s’était demandé comment stériliser les FFP2, car comme les masques sont peu chers à produire, en période normale on les remplace après quelques heures d’utilisation et il suffit de puiser dans le stock.

Les Crises : Sauf qu’actuellement il n’y a plus de stock !

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Source: https://www.les-crises.fr/steriliser-les-ffp2-pour-les-reutiliser-entretien-avec-joannes-vermorel/


Coronavirus, le médecin chinois de Wuhan en Italie : « Nous vous aiderons à éviter nos faux pas ».

Thursday 2 April 2020 at 05:00

Source : Il Messaggero, Mauro Evangelisti, 14-03-2020

« Notre combat en Chine a été difficile, surtout au début de l’épidémie de coronavirus. Nous avons également fait des erreurs, ce qui était inévitable. Nous aiderons nos collègues italiens à les éviter », déclare le professeur Liang Zongan, chef de la médecine pulmonaire intensive à l’hôpital universitaire du Sichuan.

Il était en première ligne à Wuhan lorsque la contagion par le coronavirus semblait inexorable, et maintenant que la Chine compte très peu de nouveaux infectés chaque jour, il peut dire que le pire est passé. La nuit dernière, le professeur Liang Zongan est arrivé à Rome, avec huit autres experts, transportant un chargement d’aide pour l’Italie. Le chef de la délégation, le vice-président de la Croix-Rouge chinoise, Yang Huichuan, a expliqué : « Nous avons livré 31 tonnes de matériel », dont des équipements respiratoires, des combinaisons, des masques et des protections, ainsi que quelques médicaments antiviraux et des échantillons de plasma provenant de patients guéris. La délégation chinoise a été accueillie par Francesco Rocca,président de la Croix Rouge Italienne (« En 24-36 heures, les moyens mis à la disposition des régions ont doublé grâce à l’aide reçue de notre consœur, la Croix-Rouge chinoise »), par le Ministre des affaires étrangères, Luigi Di Maio (« Être un pays qui reçoit de l’aide est une étrange sensation pour nous, mais c’est bien que les Chinois aient été les premiers à se rendre disponibles ») et l’ambassadeur Li Junhua (« Nous n’avons jamais oublié l’aide reçue de l’Italie dans le passé mais aussi récemment et nous voulons rendre la pareille »). Aujourd’hui, l’équipe d’experts chinois sera à Spallanzani [hôpital réputé de Rome, NdT], pour se concerter avec leurs collègues italiens qui, entre autres, ont soigné et guéri les deux touristes de Wuhan. Puis, dans les dix jours suivants, ils se rendront également à Padoue, Milan et Bergame.

Professeur Liang Zongan, quel est le but de votre mission en Italie ?

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-le-medecin-chinois-de-wuhan-en-italie-nous-vous-aiderons-a-eviter-nos-faux-pas/


« Nous avons donc battu le Coronavirus » : les histoires de ceux qui ont guéri et de la lutte de ceux qui les ont aidés

Wednesday 1 April 2020 at 15:00

Source : Corrierre Della Sera, Sara Bettoni, Fabrizio Caccia & Margherita De Bac

De nombreuses personnes quittent l’hôpital après avoir traversé la période la plus difficile. « J’ai été soignée par des médecins et des infirmières fantastiques, c’était comme s’ils étaient mes enfants. »

Une femme de 62 ans : « Quelle heure est-il? Quand puis-je voir ma famille? »

Dans ses yeux se lisent l’inquiétude mais aussi le désir de rester fermement accrochée à la vie. « Quelle heure est il ? Et quand puis-je voir ma famille ? ». Avec ces mots, adressés aux médecins et infirmières, après dix jours de sommeil profond, la première malade du coronavirus sortie des soins intensifs de la Policlinico San Donato s’est réveillée. La femme de 62 ans est maintenant dans le service médical. Dario Niro, l’anesthésiste réanimateur qui l’a accompagnée dans cette renaissance, raconte : « Il y a cinq jours, j’ai dit à mes collègues : »Je pense qu’elle est prête ». Et donc nous avons commencé le processus pour la rendre indépendante des machines qui l’ont aidée à respirer ». La femme s’est souvenue d’être entrée en soins intensifs. Elle a demandé si elle avait des séquelles, puis a revu sa famille. « Elle est lucide et déterminée à retrouver ses forces », poursuit Niro, qui explique comment les progrès de la patiente sont une recharge d’énergie pour tout le personnel de la salle. « Pour nous, c’est un moment de joie. C’est presque elle qui nous encourage, c’est comme si c’était une guérison mutuelle. J’ai été frappé par son regard aux premières heures du réveil, accroché à la vie. »

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Source: https://www.les-crises.fr/nous-avons-donc-battu-le-coronavirus-les-histoires-de-ceux-qui-ont-gueri-et-de-la-lutte-de-ceux-qui-les-ont-aides/