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Grèce, chronique d’un ravage, 1956-2008 | ARTE

Thursday 26 December 2019 at 07:00

Source : Arte, Youtube, 19-12-2019

Un retour sur l’histoire contemporaine de la Grèce. Entre périodes de dictature et démocratie, une analyse historique et sociologique fouillée afin de comprendre pourquoi le pays a succombé à une crise abyssale. Cette seconde partie couvre la période qui va de 1956 à 2008.

Comment un petit pays comme la Grèce a pu déstabiliser l’économie de l’Europe entière ? Pourquoi le déferlement médiatique qui a suivi la crise de la dette de la zone euro a prétendument déposé le sort de l’UE dans les mains des Grecs ? Passé le “choc affectif”, l’arrivée de Syriza au pouvoir a porté tous les espoirs, mais les déceptions politiques et économiques du peuple grec ont resurgi. Le 20 août 2018, après dix ans de tutelle, la Grèce est sortie du plan d’assistance financière mis en place par Bruxelles et le FMI. “Un nouvel horizon se profile”, s’est félicité le gouvernement grec. Vraiment ? Ce film en deux parties tente de comprendre comment la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, a pu arriver à une faillite aussi foudroyante. Avec l’appui d’experts, d’historiens et d’économistes, il analyse également les grands récits politiques de la Grèce et questionne la relation intime qu’elle entretient avec le “grand frère” américain. 2. 1956-2008 Fondateur du Pasok, le parti social-démocrate, Andréas Papandréou accède au pouvoir comme Premier ministre en 1981. Il s’engage à “moderniser la société et socialiser l’économie” et à “la libérer de la domination impérialiste de l’Otan et de la CEE”. Ce ténor de la lutte contre la dictature des colonels (1967-1974) reprend à son compte le mythe de la libération de la Grèce de sa condition de “protectorat” des grandes puissances. Mais suite à différents scandales, la droite conservatrice Nouvelle Démocratie gagne les élections en 1990…

Grèce, chronique d’un ravage, 1956-2008

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Source: https://www.les-crises.fr/grece-chronique-d-un-ravage-1956-2008-arte/


Les serviteurs des intérêts nationaux américains – Par Paul R. Pillar

Thursday 26 December 2019 at 06:00

Source : Lobe Log, Paul R. Pillar, 04-11-2019

Donald Trump (Gage Skidmore via Flickr)

Le rôle des professionnels de la sécurité nationale qui font toute leur carrière dans les institutions publiques a récemment commencé à attirer l’attention, principalement parce que certains d’entre eux ont été mis sous les feux de la rampe dans la perspective de l’éventuelle destitution de Donald Trump. Malgré cette attention, le public n’a toujours pas une compréhension claire des missions et des responsabilités de ces fonctionnaires. Le brouhaha politicien autour de la question de la destitution a malheureusement eu tendance à y ajouter de la confusion.

Pour mieux comprendre, il faut commencer par les raisons fondamentales pour lesquelles le pays dispose de tels services professionnels, notamment les militaires en uniforme, les affaires étrangères, les agents de renseignement ainsi que d’autres fonctionnaires civils officiant dans certains organismes et ministères intervenant sur la sécurité nationale.

L’existence de ces services reflète les principes suivants : le premier est la continuité des considérations majeures, les plus fondamentales en matière de sécurité nationale, qui ne changent pas au fil des élections successives. Il s’agit notamment de la sécurité, du bien-être et de la prospérité du peuple américain. Il y a également continuité en matière de politique étrangère des États-Unis, celle-ci reposant sur la réalité, la connaissance et l’intégrité, autant de choses qui ne sont nullement des artefacts d’idéologies spécifiques, de grandes stratégies, de programmes de partis ou de lignes politiques. Bien que la concurrence politique joue sur les différences et sous-estime donc la continuité, la majeure partie de la conduite quotidienne des relations que l’Amérique entretient avec le monde se situe en dehors de ce jeu politique.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-serviteurs-des-interets-nationaux-americains-par-paul-r-pillar/


Température mondiale : les prévisions du Met Office pour 2020 – Par Johan Lorck

Thursday 26 December 2019 at 05:00

Source : Global Climat, Johan Lorck, 22-12-2019

D’après le Met Office, l’année 2020 devrait confirmer la tendance récente en étant l’une des années les plus chaudes depuis le début des mesures en 1850.

L’année 2015 a été la première où la température moyenne globale a dépassé 1,0°C au-dessus de la période préindustrielle (1850-1900), d’après les chiffres du Met Office (agence météo britannique).

L’année la plus chaude jamais enregistrée a été 2016 avec +1,16°C, lorsqu’un réchauffement important lié à El Niño dans le Pacifique tropical a fait grimper la température mondiale. 2020 devrait être encore une année très chaude, aux alentours de +1,11°C mais cette fois sans un fort signal El Niño.

Pour mettre en perspective ses prévisions, le Met Office les compare à ses propres données de température (HadCRUT) combinées à celles de la NASA et de la NOAA. A noter que la NASA donne habituellement des anomalies plus élevées que le Met Office et la NOAA en raison d’une couverture plus étendue du globe, notamment au niveau des pôles. L’écart à la période préindustrielle serait donc plus élevé si l’on ne prenait que la NASA pour référence.

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Source: https://www.les-crises.fr/temperature-mondiale-les-previsions-du-met-office-pour-2020-par-johan-lorck/


Joyeux Noël !

Wednesday 25 December 2019 at 07:00

Aujourd’hui, je me contente de vous souhaiter un très joyeux Noël – en cartoons !

Merci pour votre fidélité

Olivier Berruyer


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Source: https://www.les-crises.fr/noel/


Le capitalisme ne rendra pas les clés gentiment – Par Frédéric Lordon et Joseph Andras

Tuesday 24 December 2019 at 07:00

Source : Le Monde diplomatique, Fédéric Lordon, Joseph Andras, 22-11-2019

Ce texte est la version augmentée d’un entretien réalisé avec Joseph Andras pour « L’Humanité » sous le titre : « On ne demandera pas au capital d’envisager gentiment de rendre les clés » (9 novembre 2019), autour de l’ouvrage « Vivre sans ? Institutions, police, travail, argent… » (La Fabrique).

Grace Cossington Smith. — « Crowd » (Foule), 1922.

Vous vous dites « à contresens de (votre) époque ». Vous mobilisez en effet un quatuor qui n’a plus très bonne presse à gauche : Lénine, Trotsky, dictature du prolétariat et grand soir. Quand l’idéal de « démocratie directe horizontale » s’impose avec force, pourquoi cette résurrection ?

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Source: https://www.les-crises.fr/le-capitalisme-ne-rendra-pas-les-cles-gentiment-par-federic-lordon-et-joseph-andras/


Source : Le Point, Nicolas Bastuck, 20-12-2019

En conflit avec sa hiérarchie, Éric Dabène avait été interné huit jours en unité psychiatrique, sur ordre du préfet des Alpes-Maritimes… son employeur.

« Quand je suis sorti, j’étais une loque. Je ne pensais pas qu’une chose pareille puisse m’arriver, que ça puisse être possible dans un État de droit. Je ne souhaite ça à personne ! » Éric Dabène avait confié cet été son histoire au Point. Cet ingénieur divisionnaire et fonctionnaire de catégorie A +, âgé de 57 ans, avait été interné durant une semaine, entre le 9 et le 16 août, à l’unité psychiatrique du centre hospitalier La Fontonne d’Antibes, après un arrêté d’hospitalisation d’office pris une semaine plus tôt par le préfet des Alpes-Maritimes.

Singularité de l’affaire : le représentant de l’État qui ordonne son internement est aussi son… patron. Éric Dabène travaille, en effet, à la Direction des territoires et de la mer rattachée à la préfecture de Nice. « Travaillait » conviendrait mieux : l’intéressé a été suspendu de ses fonctions à titre conservatoire, le 7 avril dernier, en attendant de comparaître en conseil de discipline. En conflit ouvert avec sa hiérarchie, il avait déposé une plainte contre son supérieur pour « harcèlement moral », le 5 juillet dernier ». Le « point de départ » de tous ses déboires, selon lui.

« Une cabale de l’administration »

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Source: https://www.les-crises.fr/le-fonctionnaire-interne-par-son-prefet-gagne-en-cassation/


Source : Lobe Log, Paul R. Pillar, 24-10-2019

Mark Esper (Ministère de la Défense via Wikimedia Commons)

Le secrétaire à la Défense Mark T. Esper est à Bruxelles cette semaine pour une réunion des ministres de la défense de l’OTAN, avec l’incursion turque et les événements connexes en Syrie susceptibles de figurer en bonne place dans les discussions. Mais Esper a un autre point à l’ordre du jour qui découle de l’obsession de l’administration Trump d’affronter l’Iran : amener les alliés à contribuer davantage à la défense de l’Arabie saoudite. M. Esper avait déjà soulevé la question lors d’une réunion avec ses homologues de l’OTAN en juin, lors de laquelle l’administration avait demandé plus de contributions pour faire face à ce qu’elle décrit comme une menace iranienne dans le golfe Persique, ce qui a été accueilli avec peu d’enthousiasme.

L’OTAN n’est pas étrangère aux opérations hors zone. Les objectifs de ces opérations étaient généralement faciles à comprendre du point de vue de l’Alliance, même lorsqu’ils se sont éloignés de l’objectif initial de l’OTAN de faire face aux menaces militaires classiques en Europe. Les efforts importants déployés par l’Alliance en Afghanistan, par exemple, ont été considérés comme une opération antiterroriste. Une autre activité visant à contrer les menaces non étatiques qui pourraient affecter les intérêts économiques et sécuritaires des États membres a été une opération anti-piraterie au large de la Corne de l’Afrique. En ce qui concerne la région du golfe Persique, l’opération dirigée par les États-Unis en 1990-1991 qui a renversé l’agression de l’Irak contre le Koweït n’a pas été menée sous les auspices de l’OTAN, mais elle a inclus tous les principaux membres de l’alliance.

De telles circonstances ne s’appliquent pas à la tentative actuelle des États-Unis de faire participer les alliés à leur confrontation contre l’Iran. Ni l’Iran ni aucun autre État du golfe Persique n’a commis d’agression aussi flagrante que ce que l’Irak de Saddam Hussein a fait au Koweït. Les alliés européens voient que ce sont les actions des États-Unis – leur reniement de l’accord limitant le programme nucléaire de l’Iran et leur déclenchement d’une guerre économique sans restriction contre l’Iran – qui ont directement conduit cette année à l’augmentation des tensions et des risques de guerre dans le Golfe Persique. Ils voient que ce sont les États-Unis qui ont lancé une campagne pour retirer le pétrole du golfe Persique (c’est-à-dire le pétrole iranien) du marché. Plus largement, les alliés ne voient aucune raison de prendre parti – surtout dans la mesure où ils devraient engager leurs propres ressources militaires – dans des querelles régionales et des compétitions telles que celle entre l’Arabie saoudite et l’Iran.

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Source: https://www.les-crises.fr/faire-avancer-l-otan-dans-le-golfe-persique-par-paul-r-pillar/


Source : Thinkerview, Youtube, 18-12-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 18-12-2019

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Source: https://www.les-crises.fr/l-enfumage-de-la-transition-ecologique-guillaume-pitron-par-thinkerview/


Source : The Intercept, Jeremy Scahill & Murtaza Hussain, 18-11-2019

C’est sur les décombres de la guerre des États-Unis en Irak que l’Iran a bâti un nouvel ordre.

Un marine américain regarde une affiche en feu de Saddam Hussein à Bagdad le 10 avril 2003. Photo : Alex Majoli/Magnum Photos

ENVIRON UN MOIS avant l’invasion de l’Irak par les États-Unis en mars 2003, Tariq Aziz, l’un des plus fidèles compagnons de Saddam Hussein, était assis dans son bureau à Bagdad vêtu d’un uniforme vert olive, cigare en main, chaussé de pantoufles. L’homme qui, pendant des décennies, avait été la représentation publique de la diplomatie irakienne à haut risque proposait une analyse politique qui aurait pu le conduire à son exécution au cours des années précédentes.

« Les États-Unis peuvent renverser Saddam Hussein », a déclaré Aziz, chrétien irakien et l’une des plus hautes personnalités du gouvernement de Saddam. « Vous pouvez détruire le parti Baas et le nationalisme arabe laïc ». Mais, a-t-il averti, « L’Amérique ouvrira une boîte de Pandore qu’elle ne pourra jamais refermer ». Selon lui, la main de fer de Saddam, gantée dans le vernis du nationalisme arabe, était le seul moyen efficace de gérer des forces comme al-Qaïda ou empêcher une expansion de l’influence iranienne dans la région.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-changement-de-suzerains-par-jeremy-scahill-murtaza-hussain/


Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 20-12-2019


L’émotion provoquée par la décision de la chambre d’instruction de la cour de Paris dans l’affaire Sarah Halimi est parfaitement justifiée, et je la ressens aussi. Comment ne pas être bouleversé par cette tragédie insupportable qui concentre tant de maux de l’époque. Voilà une personne qui après une vie de rectitude et de dévouement aux autres a été massacrée dans des conditions abominables et qu’on le veuille ou non, au nom d’une religion qui aggrave jusqu’au meurtre, la folie d’esprits déjà dérangés. Sarah Halimi fut médecin puis directrice de crèche, elle a été battue, torturée puis défenestrée par quelqu’un qu’il n’est pas possible de qualifier autrement que d’épave humaine. Bon à rien, Kobili Traoré n’a jamais travaillé, dispose d’un casier judiciaire garni de vingt condamnations, et consomme jusqu’à 30 joints de cannabis par jour ! Il a tué Sarah Halimi évidemment parce qu’elle était juive et il l’a fait en récitant des sourates du Coran et en invoquant son Dieu. Il s’agit là incontestablement d’un crime islamiste et antisémite.

La chambre d’instruction de la Cour de Paris vient de rendre une décision par laquelle Kobili Traoré a été déclaré pénalement irresponsable et ne pourra donc pas faire l’objet d’un procès en Cour d’assises. Décision extrêmement douloureuse évidemment pour ses proches, mais aussi pour tous ceux que l’islamisme et l’antisémitisme musulman révulsent. Et l’on assiste depuis à un déferlement de commentaires indignés et rageurs contre une décision qui apparaît incompréhensible.

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Source: https://www.les-crises.fr/affaire-sarah-halimi-le-sens-d-une-decision-judiciaire-par-regis-de-castelnau/