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Afghanistan : « Les talibans sont bien plus forts qu’avant l’intervention américaine »

Sunday 29 July 2018 at 06:00

Source : Le Figaro, Julien Licourt, 11/03/2018

INTERVIEW – Les attentats sanglants rythment le quotidien des Afghans. Karim Pakzad, chercheur à l’Iris et spécialiste du pays, estime que les talibans ont radicalisé leurs méthodes à cause de la concurrence imposée par Daech.

LE FIGARO. – Pendant longtemps, les talibans avaient pour coutume de cesser les combats pendant l’hiver et de déclencher, entre mars et avril, une traditionnelle «offensive de printemps». Cela sera-t-il encore le cas cette année?

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Source: https://www.les-crises.fr/afghanistan-les-talibans-sont-bien-plus-forts-quavant-lintervention-americaine/


Source : NPR, Peter Kenyon, 08-03-2018

Le président turc Recep Tayyip Erdogan serre les mains de la population locale à Port Soudan, au Soudan, le 25 décembre, l’un des nombreux endroits en Afrique où le dirigeant turc s’est récemment rendu. Kayhan Ozer/AP

Quand on pense aux grands investisseurs en Afrique, les États-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne et la France peuvent venir à l’esprit. Mais au cours de la dernière décennie, la Turquie n’a cessé d’améliorer son image en Afrique, y compris dans certains des pays les plus perturbés du continent.

Récemment, des dizaines de ministres africains se sont pressés dans la salle de bal d’un hôtel d’Istanbul, planifiant le Sommet de coopération Union africaine-Turquie de l’année prochaine. Au cours d’une pause dans la réunion, Abdulkadir Ahmed-Kheir Abdi, ministre d’État somalien des affaires étrangères, a salué l’aide de la Turquie à son pays en proie à la famine, à la guerre civile et à une insurrection islamiste.

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu prend la parole lors d’une conférence Turquie-Afrique à Istanbul, le 12 février. AP

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Source: https://www.les-crises.fr/la-turquie-consolide-discretement-sa-presence-en-afrique-par-peter-kenyon/


Source : Sic Semper Tyrannis, Alastair Crooke, 29-03-2018

29 mars 2018

Au cœur de la présidence de Trump se trouve la notion d’Art de la Négociation. On dit que Trump a peu de convictions, mais sa conception de la manière de négocier – avec un gros bâton, un effet de levier maximal et des « menaces » crédibles suscitant la peur – est au centre de toute sa présidence. Elle sous-tend son programme de droits de douane et de protection de l’emploi américain ; sa prodigalité fiscale qui doit continuer à donner une contrepartie fiscale aux programmes sociaux, en échange de l’escalade des dépenses de défense « big stick » [« gros bâton », renvoie à la politique étrangère menée par le président Theodore Roosevelt au début du XXe siècle et visant à faire assumer aux États-Unis une place de véritable police internationale, NdT] ; et – bien sûr – elle sous-tend toute son approche géopolitique, en particulier en ce qui concerne l’augmentation des enjeux avec la Chine, la Corée du Nord et l’Iran.

Cette notion sous-jacente de « négociation » est essentiellement transactionnelle, la meilleure pratique étant une opération en tête-à-tête, plutôt que dans un contexte multilatéral. Mais dans le domaine de la géopolitique, ce n’est pas si facile. Dans les prochains mois, mais culminant en mai (toutes choses étant égales par ailleurs), Trump mettra à l’épreuve sa théorie de la négociation dans un contexte très différent de celui de l’immobilier new-yorkais. Le sommet nord-coréen devrait avoir lieu à ce moment-là ; le verdict sur l’accord nucléaire avec l’Iran devrait être prononcé à ce moment-là ; la déclaration de détermination israélo-palestinienne des États-Unis est prévue pour mai ; le rôle des États sunnites dans l’endiguement de l’Iran doit être fixé ; et tous les droits de douanes punitifs contre la Chine seront décidés et promulgués. Bien que ces questions soient apparemment sans liens, leur regroupement en mai les reliera les unes aux autres : un succès ou un échec dans l’une d’entre elles s’infiltrera dans des domaines parallèles.

Et à l’arrière-plan, bien sûr, il y aura toujours la détermination de l’establishment du renseignement occidental d’abattre le président Poutine et la Russie (l’affaire Skripal de Salisbury) et, en donnant une raclée à Poutine, de blesser Trump aussi, bien entendu.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-partie-de-poker-geopolitique-ou-est-la-porte-de-sortie-par-alastair-crooke/


Source : Gilbert Doctorow, Consortium News, 22-03-2018

Hisser un drapeau blanc est un signe internationalement reconnu de trêve et de demande de négociation, ce que les États-Unis font peut-être dans leur réponse officielle aux annonces de Poutine sur la parité nucléaire avec les États-Unis, explique Gilbert Doctorow.

La présentation par Vladimir Poutine des nouveaux systèmes d’armes de la Russie lors de son discours à l’Assemblée fédérale le 1er mars semble avoir finalement suscité la réaction souhaitée de son public cible à Washington, D.C. Dans cette présentation, Poutine a parlé de systèmes d’armes stratégiques utilisant une technologie de pointe qui, selon lui, a plus d’une décennie d’avance sur la concurrence américaine et d’autres pays.

Vladimir Poutine et Donald Trump – Bureau de presse et d’information du président russe/Agence Anadolu/Getty

Il a réussi un coup direct au Pentagone, où les généraux de haut rang sont restés stupéfaits. Mais, comme c’est normalement le cas, lorsque ces messieurs ont besoin de temps pour reprendre leurs esprits, nous n’avons d’abord entendu que du déni : que les Russes bluffaient, qu’ils n’ont vraiment rien de prêt, que ce ne sont que des projets, et que les États-Unis ont déjà les mêmes choses, mais qu’ils les tiennent en réserve.

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Source: https://www.les-crises.fr/en-appelant-a-des-pourparlers-sur-les-armes-avec-la-russie-les-etats-unis-hissent-ils-pavillon-blanc-par-gilbert-doctorow/


Source : Forbes, Michelle Fabio, 06-04-2018

Kirstjen Nielsen, secrétaire à la Sécurité intérieure, lors du point de presse à la Maison-Blanche le 4 avril. (NICHOLAS KAMM/AFP/Getty Images)

Dans le numéro d’aujourd’hui de « I’m Not Terrified, You Are », Bloomberg Law rend compte d’un article publié sur FedBizOpps.gov par le Department of Homeland Security (DHS) sur un sujet apparemment relativement anodin « media monitoring services » [services de surveillance des médias, NdT].

Les détails de la demande d’information ci-jointe, cependant, décrivent un plan pour rassembler et surveiller les activités publiques des professionnels des médias et des personnes d’influence et sont de nature à causer des cauchemars à dimensions constitutionnelles, d’autant plus que la liberté de la presse est attaquée dans le monde entier.

Et le mot « attaque » n’est pas une hyperbole.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-departement-de-la-securite-interieure-compile-la-base-de-donnees-des-journalistes-et-de-ceux-qui-influencent-les-medias-par-michelle-fabio/


Source : The Washington Post, Chris Mooney & Missy Ryan, 10-05-2018

Inondation par vagues de submersion de l’atoll de Roi-Namur, République des Îles Marshall, où se situe le site d’essai « Ronald Reagan » de défense anti-missiles balistiques de l’armée américaine. (Peter Swarzenski, U.S. Geological Survey)

Le Washington Post a eu accès à un document non publié qui révèle que des corrections apportées à un projet de rapport du ministère de la Défense ont minimisé les menaces que le changement climatique fait peser sur les bases et les installations militaires, en atténuant, voire en supprimant les références au changement climatique dans l’Arctique et aux risques potentiels liés à la montée des océans.

La version précédente du document, datée de décembre 2016, contient de nombreuses références au « changement climatique » qui ont été supprimées ou transformées en « météo extrême » ou simplement en « climat » dans le rapport final, qui a été soumis au Congrès en janvier 2018. Alors que l’expression « changement climatique » apparaissait 23 fois dans le projet de rapport, la version finale ne l’a utilisée qu’une seule fois.

Cette révision et d’autres suggèrent que le Pentagone a adapté son approche du débat public sur le changement climatique sous la présidence de Trump, qui a exprimé des doutes sur la réalité d’un phénomène qui, de l’avis des scientifiques, présente un danger croissant pour la planète. Alors que les chefs militaires ont déclaré qu’ils considèrent le changement climatique comme un facteur d’instabilité dans le monde entier, ils ont également cherché à rester en dehors d’un débat politiquement lourd sur ses causes.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-pentagone-a-remanie-le-rapport-de-lere-obama-pour-retirer-les-risques-lies-au-changement-climatique-par-chris-mooney-et-missy-ryan/


Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 23-07-2018

Hugo Mayer. — Sans titre, de la série « Polices et voleurs », 2015
http://www.hugomayer.com

Laffaire Benalla, c’est la police qui en parle le mieux. « Nous avons le sentiment que d’une affaire Benalla, on est en train de faire une affaire de police (1) », déclare un syndicaliste policier. Précisément. Et d’ajouter dans un éclair de lucidité dévastatrice : « Ce n’est pas ça la police. Il a ruiné notre image. » Bien sûr, avant d’être dévastatrice, cette lucidité est paradoxale puisqu’elle prend la forme retournée de la dénégation, ce tour du psychisme qui fait dire la vérité mais en énonçant le contraire de la vérité. En lieu et place de « ça n’est pas ça la police » et « il a ruiné notre image », le lecteur attentif aura évidemment rectifié de lui-même pour entendre « la police, c’est tout à fait ça (si ça n’est pas bien pire) » et « il a mis en pleine lumière ce que nous sommes ».

La mise au débat public des manières réelles de la police via les méfaits d’un séide de seconde zone fait irrésistiblement penser à Al Capone, tombé pour fraude fiscale. Hegel appelait « ruse de la raison » cette manière particulière qu’emprunte parfois l’histoire pour s’accomplir : les tournants majeurs se négocient au milieu des broutilles, et l’Histoire majestueuse avance par les forces des histoires de cornecul. L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police, et même de police-justice, dans ce pays, un problème de première grandeur, où il faudra bien se décider à voir un symptôme politique.

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Source: https://www.les-crises.fr/benalla-et-larc-dextreme-droite-par-frederic-lordon/


La déclaration faite le 24 juillet au soir par le Président de la République, M. Emmanuel Macron, est grave[1]. Elle est grave d’un point de vue constitutionnel. Elle est grave d’un point de vue politique. Elle est grave d’un point de vue moral. Nous devons toujours nous souvenir que le Président de la République est le premier magistrat. Sa parole est un acte. Si sa parole menace la Constitution, la mine ou la dévalue, c’est très exactement comme s’il avait agi pour subvertir cette Constitution. Si sa parole menace l’ordre politique, autrement dit la « Cité » dans laquelle nous vivons[2], car cet ordre politique est ce qui organise nos libertés, c’est très exactement comme s’il avait agi contre cet ordre, comme s’il avait pris des mesures niant la souveraineté du peuple. Si sa parole n’est pas morale, alors de quel exemple pourrons-nous tirer les forces de moralité qui sont nécessaires à la vie politique ?

Un acte contraire à la Constitution

Emmanuel Macron a donc effectué une visite surprise à la réunion des élus de la majorité LREM organisée à la Maison de l’Amérique latine, réunion organisée pour la clôture de la session parlementaire, mardi 24 juillet. Ce faisant, il a visiblement oublié que, dans la Constitution, il n’est pas chef de parti. La Président de la République doit représenter tous les français. Reprenons les différents articles, sans intention d’exhaustivité, qui précisent son rôle de chef de l’Etat et non de chef de parti[3].

Article 5 « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-emmanuel-macron-et-le-mepris-de-la-republique-par-jacques-sapir/


Source : Joe Lauria, Consortium News, 15-04-2018

15 avril 2018

Un hommage a été rendu samedi à Robert Parry, le regretté fondateur et rédacteur en chef de ce site Web. Parmi les intervenants qui ont rendu hommage à Bob figurait Joe Lauria, le nouveau rédacteur en chef de Consortium News.

Joe Lauria s’exprime lors de l’hommage à Bob Parry. (Photo : Doug Spiro)

Par Joe Lauria

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Source: https://www.les-crises.fr/bob-parry-demander-des-comptes-au-gouvernement-et-aux-medias-par-joe-lauria/


Index du déshonneur, par Craig Murray

Wednesday 25 July 2018 at 05:00

Source : Craig Murray, 22-04-2018

22 avril 2018

La deuxième moitié de ma vie a été un processus continu de désillusion sur les institutions que j’avais respectées. Je suppose que cela a commencé avec le FCO [Foreign and Commonwealth Office, ou bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth, NdT] où je suis passé du statut de plus jeune ambassadeur de Grande-Bretagne à celui de licencié pour m’être opposé à l’utilisation de renseignements provenant de la torture, tout en ayant un point de vue d’initié sur les mensonges au sujet des ADM (armes de destructions massives) irakiennes qui ont servi de prétexte à l’invasion et à l’accaparement des ressources.

J’avais encore un certain respect résiduel pour la BBC, qui a disparu lors du référendum sur l’indépendance écossaise où la propagande de la BBC et le mépris de la vérité étaient vraiment éhontés. Mon amour pour les universités a été mis à rude épreuve pendant ma période comme recteur de l’Université de Dundee, quand j’ai vu à quel point le modèle d’entreprise avait transformé des communautés universitaires qui développaient les gens et recherchaient le savoir, en d’impitoyables machines à produire en série des diplômés irréfléchis et de recherches financièrement rentables, ayant presque complètement perdu toute esprit de communauté. Mon respect pour les organisations caritatives a disparu lorsque j’ai découvert que Save the Children payait son directeur général 370 000 livres sterling et était devenu un havre pour les politiciens du Nouveau Parti travailliste avec des salaires énormes, ce qui explique pourquoi il était si impliqué dans la promotion d’un récit pro-guerre en Syrie. Lorsque Justin Forsyth et Brendan Cox – deux employés aux salaires colossaux qui sont entrés dans Save the Children depuis la porte tournante du bureau de Gordon Brown – ont été démasqués à cause de la prédation sexuelle, cela semblait être le résultat naturel d’organismes de « bienfaisance » dirigés par de riches politicards plutôt que par de simples personnes essayant de faire le bien. Quant au respect du Parlement, eh bien le scandale des frais exagérés et tous ces pédophiles protégés…

Il est devenu difficile de s’accrocher au respect de toute institution, ce qui est troublant.

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Source: https://www.les-crises.fr/index-du-deshonneur-par-craig-murray/