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Municipales : Une semaine après le scrutin, des assesseurs et présidents de bureaux de vote positifs au covid-19

Wednesday 8 April 2020 at 08:00

Source : C News, Martin Fort, 22-03-2020

Une semaine après le déroulement controversé du scrutin du premier tour des élections municipales, plusieurs personnes mobilisées pour tenir les bureaux de vote ont annoncé être positives au coronavirus.

C’est le cas notamment dans les villes de Billom (Puy-de-Dôme), Montmagny et Franconville (Val d’Oise). Ces trois personnes ont choisi d’alerter leurs habitants par des messages publiés sur Facebook. Elles recommandent aux personnes qui ont fréquenté les bureaux de vote concernés de surveiller leur état de santé.

Paul Hatte, président d’un lieu de vote dans le XVIIe arrondissement de Paris, indique également avoir tous les symptômes du coronavirus depuis jeudi. «Je n’ai pas été testé mais j’ai perdu l’odorat et le goût (les premiers symptômes du coronavirus généralement, ndlr). Les symptômes ne laissent pas de doute», témoigne-t-il.

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Source: https://www.les-crises.fr/municipales-une-semaine-apres-le-scrutin-des-assesseurs-et-presidents-de-bureaux-de-vote-positifs-au-covid-19-par-martin-fort/


Coronavirus : deux molécules solides candidates pour empêcher le virus d’infecter les cellules

Wednesday 8 April 2020 at 07:00

Source : Sciences et Avenir, Héloïse Chapuis

Alors qu’aucun traitement n’a encore été mis au point contre le virus Sars-CoV-2, responsable du Covid-19, de nombreuses pistes cliniques ont été explorées, dont celle des récepteurs exprimés par les cellules cibles.

A l’heure où aucun vaccin ni remède ne sont pour le moment disponibles pour faire face à la pandémie de Covid-19, les projets de recherche se multiplient dans un effort de mise au point d’un traitement contre la maladie qui accompagne l’infection au SARS-CoV-2. Le virus a déjà fait l’objet de nombreuses études qui sont parvenues à révéler sa structure, sa taille et sa composition protéique, mais également son « comportement » lors d’interactions avec les cellules qu’il prend pour cibles. Sur la base de ces constantes découvertes, plusieurs études récentes ont exploré des pistes similaires pour développer des candidats de taille contre le virus : les récepteurs cellulaires auxquels le virus s’accroche pour rentrer dans la cellule.

La couronne du virus assure sa liaison avec ses cellules cibles

Rappelons avant toute chose le mode opératoire employé par le virus pour infecter les cellules. SARS-CoV-2 appartient à la famille des Coronaviridae, des virus à ARN qui tiennent leur nom de la couronne de spicules qui enveloppe leur surface. Ces structures semblables a des épines sont pointées vers l’extérieur sur une longueur de 20 nanomètres (nm) et expriment la protéine S, une glycoprotéine qui facilite l’entrée du virus dans les cellules cibles. Les coronavirus, tel que celui qui circule actuellement ou celui qui a été à l’origine de l’épidémie de SRAS en 2002-2003, s’infiltrent dans leur hôte par un processus qu’ont entrepris de décrire des chercheurs allemands dans une étude publiée dans la revue Cell en mars. Les scientifiques qui ont mené ce projet de recherche sont parvenus à identifier les liaisons entre différentes protéines virales et cellulaires par lesquelles le virus s’infiltre dans les cellules hôtes. Le mécanisme débute par le clivage de la protéine S, portée par les spicules, en 2 sous-unités : S1 et S2, qui se partagent différentes régions de la protéine initiale. S1 devient garante du domaine de liaison au récepteur de la cellule hôte, un long nom qui fait simplement référence à la partie de la protéine S qui permet au virus de former un contact avec la cellule visée. La cellule cible, elle, présente à sa surface la protéine à laquelle S1 va pouvoir s’accrocher : l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2). Lorsque S1 est attachée au récepteur ACE2 de la cellule hôte, c’est à S2 de jouer. Cette deuxième sous-unité va à son tour initier une forme de contact avec la cellule, mais pas avec ACE2. Plutôt, les chercheurs ont déterminé que S2 interagissait avec une autre protéine cellulaire importante pour l’entrée du SRAS-CoV-2 dans les cellules pulmonaires : « Nos résultats montrent que le SRAS-CoV-2 a besoin de la protéase TMPRSS2, qui est présente dans le corps humain, pour entrer dans les cellules« , explique Stefan Pöhlmann, chef de l’unité de biologie des infections au Centre allemand des primates. TMPRSS2, qui se trouve nichée dans la membrane de la cellule visée, va cliver S2 entamant ainsi le processus de fusion du virus dans la membrane cellulaire de sa cible.

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-deux-molecules-solides-candidates-pour-empecher-le-virus-d-infecter-les-cellules/


Symptômes du Covid-19 : une étude montre trois types d’évolution de la maladie

Wednesday 8 April 2020 at 06:45

Source : Le Parisien, Marc Payet

Une étude publiée dans The Lancet, réalisée sur les cinq premiers patients atteints par le coronavirus hospitalisés en France, constate qu’il existe trois tableaux cliniques différents d’évolution de la pathologie.

Une nouvelle étude, publiée dans la prestigieuse revue The Lancet Infectious Diseases, apporte des précisions sur trois différentes possibilités d’évolution des tableaux cliniques du nouveau coronavirus. Elle porte sur les cinq premiers cas de Covid-19 identifiés en France, et en Europe, entre le 24 et le 29 janvier, admis à l’hôpital Bichat à Paris et au CHU de Bordeaux (Gironde).

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Source: https://www.les-crises.fr/symptomes-du-covid-19-une-etude-montre-trois-types-devolution-de-la-maladie/


Coronavirus : y a-t-il eu retard à l’allumage au sommet de l’Etat ?

Wednesday 8 April 2020 at 06:30

Source : Olivier Beaumont et Nathalie Schuck, pour Le Parisien

La crise est d’une ampleur et d’une gravité inédites, mais certains, dans les arcanes du pouvoir, reprochent à l’exécutif de ne pas avoir réagi assez vite, assez fort face à l’épidémie de coronavirus.

En semant le doute sur l’état de préparation de l’exécutif, la ministre démissionnaire Agnès Buzyn a ouvert la boîte de Pandore. Sous couvert de « off », même s’il est toujours aisé de juger après coup, des langues se délient dans les arcanes du pouvoir pour regretter un manque d’anticipation, en dépit du principe de précaution. Retour factuel en quatre questions.

En retard d’une guerre ?

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-y-a-t-il-eu-retard-a-lallumage-au-sommet-de-letat/


En Californie, le confinement avive les inégalités sociales

Tuesday 7 April 2020 at 20:00

Source : Le Monde, 20-03-2020

L’Etat, siège de la riche et puissante Silicon Valley, a été l’un des premiers aux Etats-Unis à adopter des mesures restrictives sur le modèle européen.

Pour lutter contre le coronavirus et la pandémie de Covid-19, la Californie, l’un des plus riches Etats américains, s’est réveillée confinée, vendredi 20 mars, après la mise en place d’une interdiction générale de sortir sur le modèle de ce qui a été fait en Italie ou en France. Ecoles, magasins non essentiels, restaurants et cafés sont désormais fermés dans tout l’Etat, alors que certains comtés avaient déjà pris des mesures similaires en ordre dispersé ces derniers jours.

Au cœur de la Silicon Valley, à Palo Alto (où siège Facebook) ou Mountain View (où siège Google), la plupart des grandes sociétés d’Internet avaient déjà mis en place un télétravail quasi général depuis une semaine. Certaines ont même pris des mesures exceptionnelles d’aide à leurs salariés et même à leurs sous-traitants, habituellement beaucoup bien moins lotis que les employés des grands groupes. Facebook a ainsi annoncé que ses modérateurs sous-traitants, mis au chômage technique par le confinement, continueraient de percevoir leur salaire.

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Source: https://www.les-crises.fr/en-californie-le-confinement-avive-les-inegalites-sociales/


Masques, stocks et comportements : Remettons les choses à leur place

Tuesday 7 April 2020 at 19:00

Source : Linkedin, Christian Sommade, 20-03-2020

Nous sommes en pleine crise sanitaire et le temps de la polémique n’est pas « maintenant », mais j’ai quand même du mal à accepter de voir mettre au banc des accusés, les entreprises, organisations et personnes physiques qui ont été prévoyantes en faisant des stocks (souvent faibles) de masques de toutes natures. Il est « normal » que les personnes qui se sont préparées puissent utiliser LEURS masques. Nombreuses sont les familles qui ont des personnes vulnérables et les culpabiliser n’est pas digne d’un Etat responsable, qui a été irresponsable depuis 2011dans la préparation des grands risques sanitaires et dans la gestion de ses stocks stratégiques de masques et autres éléments. Je pense que la porte-parole du Gouvernement devrait revoir sa copie, surtout après avoir promu l’idée de la protection offerte par le masque au tout début de l’épidémie. C’est indigne, et toutes les personnes responsables que je connais partagent avec les soignants de proximité leurs faibles stocks, conscients de leur importance aujourd’hui. Il ne faut pas avoir honte de porter un masque dans les lieux publics.

Car, oui, les masque FFP2 et FFP3 protègent des particules et aérosols jusqu’à la taille du micron (0,35 pour les FFP3), et donc du COVID-19 qui fait la taille de quelques petits microns (200/500 nanomètres) et qui peut être aérosolisé sur quelques mètres et actif pendant quelques petites heures (1 à 3) suivant les conditions aérauliques de l’espace dans lequel il se disperse. Le masque est donc utile dans les espaces clos, dans l’incertitude des lieux et de leurs fréquentations par des porteurs asymptomatiques ou symptomatiques, un mètre de distance n’étant pas scientifiquement une garantie, mais il est vrai qu’on ne peut pas faire beaucoup mieux dans un lieu recevant du public. Donc, arrêtons avec « le masque ne sert à rien si vous n’êtes pas malade », bien sûr il peut éviter de tomber malade, encore faut-il savoir le mettre (masque et barbe : NON), l’enlever, en disposer avec soin, et mettre en œuvre les autres mesures barrières avec discernement. Mais bien sûr, les soignants en ont encore plus besoin que quiconque et c’est à l’État de fournir les hôpitaux, et non aux particuliers qui, eux, peuvent aider la médecine de ville. Les opérateurs de services essentiels ont eux aussi besoin de masques pour leurs personnels essentiels afin d’éviter que ceux-ci tombent malades.

Revenons à la question centrale très débattue ces jours-ci sur l’historique des commandes de masques pour les stocks stratégiques, car les explications sont assez ahurissantes. L’ayant vécu d’assez près avec d’autres que j’ai consulté ces derniers jours, je peux vous en donner une chronologie précise qui permettra de compléter les articles de presse qui ont relaté des éléments parfois vrais, parfois inexacts sur ce point.

En 2003, avec un industriel, les services des hauts fonctionnaires de défense du ministère de l’Economie et des Finances, puis de la Santé réfléchissent à doter la France d’une capacité de production de masques FFP2 et chirurgicaux en cas de pandémie, suite à l’épisode du SRAS. En 2005, les discussions démarrent avec cinq industriels pour arriver à un protocole d’accord qui sera signé en décembre 2005. Juste avant sa signature, une commission d’information de l’Assemblée Nationale, présidée par Jean-Marie Le Guen, en octobre 2005, a entendu les différents responsables publics et privés. Vous trouverez ci-dessous le lien pour relire ce rapport fort intéressant.[1]

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Source: https://www.les-crises.fr/masques-stocks-et-comportements-remettons-les-choses-a-leur-place-par-christian-sommade/


Coronavirus : reportage au cœur d’un hôpital en Italie, « Je n’ai jamais vu ça », « C’est terrible », « Il y a aussi des jeunes »

Tuesday 7 April 2020 at 18:00

Source : RTBF, Aurélie Didier et Caroline Hick, 20-03-2020

Reportage au cœur de l’hôpital de Crémone en Italie. © Gian Micalessin

Note de la rédaction : la rédaction de la RTBF a fait le choix de diffuser ce reportage, car il montre la réalité que traverse les hôpitaux italiens durant l’épidémie de coronavirus. Attention, ces images peuvent dès lors, dans leur globalité ou à travers certains passages, heurter votre sensibilité.

voir la vidéo ici

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-reportage-au-coeur-d-un-hopital-en-italie-je-nai-jamais-vu-ca-c-est-terrible-il-y-a-aussi-des-jeunes-aurelie-didier-et-caroline-hick/


Source : MIT Technology Review, Gideon Lichfield, 17-03-2020

GETTY IMAGES

La distanciation sociale est appelée à persister bien au-delà de quelques semaines. Elle va bouleverser notre mode de vie, par certains côtés pour toujours.

Pour arrêter le coronavirus, nous devrons radicalement changer presque tout ce que nous faisons : notre façon de travailler, de faire de l’exercice, de fréquenter des gens, de faire les courses, de prendre soin de notre santé, d’éduquer nos enfants, de prendre soin des membres de notre famille.

Nous voulons tous que les choses reviennent rapidement à la normale. Mais ce que la plupart d’entre nous n’avons pas encore envisagé – mais ne tarderons pas à réaliser – c’est que les choses ne reviendront pas à la normale au bout de quelques semaines, voire de quelques mois. Certaines choses ne redeviendront jamais ce qu’elles étaient.

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Source: https://www.les-crises.fr/nous-ne-reviendrons-pas-a-la-normale-par-gideon-lichfield/


Aujourd’hui nous vous proposons une analyse scientifique de l’essai conduit par Raoult, Gautret & al. sur la chloroquine, qui a été largement repris par la presse il y a 2 semaines, et qui a déclenché la polémique actuelle.

Consternés comme beaucoup par la lecture de cet essai clinique, nous avions décidé d’enquêter. Notre enquête nous a ainsi amené à rédiger trois premiers billets sur Didier Raoult :

  1. Didier Raoult : Rebelle Anti-Système ou Mégalomane sans éthique ?
  2. Ne vous laissez pas avoir par le compteur trompeur de Didier Raoult
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Source: https://www.les-crises.fr/les-enormes-failles-ethiques-et-methodologiques-dans-l-essai-raoult-analyse-par-olivier-berruyer/


Source : The Lancet, 20-03-2020

Depuis l’apparition du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), le virus qui a causé la maladie du coronavirus 2019 (COVID-19), l’utilisation de masques faciaux est devenue omniprésente en Chine et dans d’autres pays asiatiques tels que la Corée du Sud et le Japon. Certaines provinces et municipalités chinoises ont mis en place des politiques de port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics. Toutefois, la directive nationale chinoise a adopté une approche fondée sur le risque en proposant des recommandations pour l’utilisation des masques faciaux par les travailleurs de la santé et le grand public. Nous avons comparé les recommandations relatives à l’utilisation des masques faciaux par différentes autorités sanitaires (panel). Malgré la cohérence de la recommandation selon laquelle les personnes présentant des symptômes et celles qui travaillent dans le secteur de la santé devraient porter un masque facial, des divergences ont été observées dans le grand public et dans les milieux communautaires1-8 .

Par exemple, le Directeur du Service de santé publique des États-Unis a déconseillé l’achat de masques pour l’usage par des personnes saines. Une raison importante pour éviter l’utilisation généralisée des masques faciaux est de préserver des stocks limités pour un usage professionnel dans les établissements de soins de santé. L’utilisation universelle des masques faciaux par le grand public a également été découragée au motif que les masques faciaux n’offrent aucune protection efficace contre l’infection par les coronavirus. Cependant, il existe une distinction essentielle entre l’absence de preuve et la preuve de l’absence. Les preuves que les masques faciaux peuvent offrir une protection efficace contre les infections respiratoires dans la communauté sont peu nombreuses, comme le reconnaissent les recommandations du Royaume-Uni et de l’Allemagne. 7, 8 Toutefois, les masques faciaux sont largement utilisés par les travailleurs médicaux dans le cadre des précautions contre les gouttelettes lorsqu’ils soignent des patients souffrant d’infections respiratoires. Il serait raisonnable de suggérer aux personnes vulnérables d’éviter les endroits bondés et d’utiliser rationnellement l*des masques chirurgicaux lorsqu’elles sont exposées à des zones à haut risque. Comme les preuves suggèrent que la COVID-19 pourrait être transmise avant l’apparition des symptômes, la transmission communautaire pourrait être réduite si tout le monde, y compris les personnes qui ont été infectées mais qui sont asymptomatiques et contagieuses, porte des masques faciaux.

Les recommandations sur les masques faciaux varient d’un pays à l’autre et nous avons constaté que l’utilisation des masques augmente considérablement une fois que les épidémies locales débutent, y compris l’utilisation de respirateurs N95 (sans aucun autre équipement de protection) au sein du grand public. Cette augmentation de l’utilisation des masques faciaux par le grand public aggrave la pénurie mondiale de masques faciaux, avec une flambée des prix 9, et risque de limiter leur approvisionnement aux professionnels de santé de première ligne. En réaction, quelques pays (par exemple, l’Allemagne et la Corée du Sud) ont interdit l’exportation de masques faciaux afin de donner la priorité à la demande locale 10. L’OMS a appelé à une augmentation de 40 % de la production d’équipements de protection, y compris les masques faciaux 9 . Entre-temps, les autorités sanitaires devraient optimiser la distribution des masques faciaux afin de donner la priorité aux besoins des travailleurs de la santé de première ligne et des populations les plus vulnérables des collectivités qui sont plus susceptibles de contracter une infection et de mourir si elles sont infectées, notamment les personnes âgées (en particulier celles de plus de 65 ans) et les personnes présentant des problèmes de santé sous-jacents.

Dans certaines régions (Thaïlande, Chine et Japon, par exemple), les gens ont opté pour des solutions de fortune ou pour la réutilisation de masques chirurgicaux jetables. Notamment, une utilisation incorrecte des masques, comme le fait de ne pas changer de masque jetable, pourrait compromettre l’effet protecteur et même augmenter le risque d’infection.

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Source: https://www.les-crises.fr/utilisation-rationnelle-des-masques-faciaux-dans-la-pandemie-covid-19-par-the-lancet/