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“Gilets jaunes” : une note du procureur de la République de Paris préconise de ne lever les gardes à vue qu’après les manifestations. Par Thomas Pontillon Mathilde Lemaire

Friday 19 April 2019 at 07:00

Source : France info, Thomas Pontillon Mathilde Lemaire, 26-02-2019

Une note du procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, rédigée et envoyée le 12 janvier à tous les procureurs parisiens, précise les conduites à tenir au sujet des suites judiciaires concernant les “gilets jaunes“. Cette note dont franceinfo révèle le contenu, mardi 26 février, pourrait porter “atteinte à la liberté individuelle”, selon Vincent Charmoillaux, l’un des porte-parole du Syndicat de la magistrature.

Selon franceinfo, cette note intitulée “permanence gilets jaunes” et destinée aux membres du parquet de Paris donne des conseils pratiques pour organiser la masse de travail quand des centaines de “gilets jaunes” sont placées en garde à vue. Parmi ces conseils, celui de privilégier les levées de garde à vue le samedi soir ou le dimanche matin, même si les faits sont ténus et même s’il y a classement sans suite, afin d’empêcher les interpellés de “retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles”.

Il est aussi préconisé d’inscrire les “gilets jaunes” interpellés sur le fichier de traitement des antécédents judiciaires, même si les dossiers les concernant sont classés sans suite. Et il est demandé de n’exploiter la vidéosurveillance de la préfecture de police que pour les faits graves ou contestés, et d’éviter de convoquer à nouveau les policiers pour établir les circonstances des faits.

“Un détournement de garde à vue”

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Source: https://www.les-crises.fr/gilets-jaunes-une-note-du-procureur-de-la-republique-de-paris-preconise-de-ne-lever-les-gardes-a-vue-quapres-les-manifestations-par-thomas-pontillon-mathilde-lemaire/


Le désastre argentin ignoré par les médias français. Par Pablo Rotelli

Friday 19 April 2019 at 06:26

Source : LVSL, Pablo Rotelli, 14-01-2019


Le déroulement du G20 à Buenos Aires aurait pu constituer pour la presse française l’occasion d’exposer l’Argentine sous un autre angle que celui du football ou des scandales de corruption. En effet, si ce pays sud américain est surtout connu pour ses stars du ballon rond, ses sites touristiques et ses pistes de tango à l’ambiance tamisée, il est aussi en proie à une crise économique et sociale d’une grande ampleur, amorcée par les mesures néolibérales prises par le gouvernement de Mauricio Macri dès son arrivée au pouvoir en décembre 2015 à la tête de la coalition Cambiemos. Les résultats sont pour le moins catastrophiques. Asphyxiés par une inflation galopante –dont le taux avoisine les 50% cette année – les Argentins ne peuvent pas compter sur les services publics pour s’en protéger. Suite à la décision du gouvernement de mettre fin aux subsides destinés aux transports, au gaz, à l’eau et à l’électricité, les compagnies privées qui en gèrent l’exploitation ont reporté ce manque à gagner sur les prix finaux dont la hausse atteint jusqu’à 930% en trois ans. Puisque les salaires nominaux ont augmenté moins vite que les prix depuis 2015, il s’en est mécaniquement suivi un appauvrissement général de la population : le taux de pauvreté s’élève actuellement à 33,6% avec plus de 2,2 millions de nouveaux pauvres pour la seule année 2018.

L’Argentine avait pourtant connu des années fastes après s’être relevée de sa terrible crise de 2001 et avait enregistré des taux de croissance proche de 9% jusqu’en 2008. La crise des subprimes fut responsable d’une récession passagère en 2009 (-5.2%) de laquelle le pays se remit dès l’année suivante (+10.1%) pour voir ensuite son taux de croissance se stabiliser autour d’une moyenne de 1.5% sur la période 2011-2015. Malgré l’amoindrissement de sa croissance depuis le début de la décennie, l’économie argentine semblait avoir atteint une stabilité suffisante pour faire oublier à la majorité des Argentins les séquelles de la crise de 2001. La situation actuelle est malheureusement bien différente : selon les estimations du FMI, le PIB argentin enregistre une chute de 2.5% pour l’année 2018 et continuera à diminuer l’an prochain selon les prévisions du gouvernement.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-desastre-argentin-ignore-par-les-medias-francais-par-pablo-rotelli/


Les enseignements du Premier tour des élections en Ukraine. Par Edouard Vuiart

Thursday 18 April 2019 at 07:00

L’acteur de télévision Vladimir Zelenski est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Ukraine avec 30,2% des voix. Il affrontera le président sortant Petro Porochenko lors du second tour, le 21 avril prochain.

Le 31 mars dernier, les électeurs ukrainiens ont participé au premier tour des élections présidentielles, la septième de l’histoire du pays. Exaspéré par l’enlisement de la guerre dans le Donbass, l’économie en crise et les scandales de corruption à répétition, une majorité d’Ukrainiens a exprimé son large mécontentement en portant un acteur de série télé en tête de ce premier tour.

À l’issue du dépouillement des bulletins de vote, la Commission électorale ukrainienne a annoncé que le comédien Vladimir Zelenski arrivait en tête avec 30,22% des suffrages, devançant le président sortant Petro Porochenko (15,95%). En troisième position, on trouve l’ex-Première ministre, Ioulia Timochenko (13,39%), suivi du candidat d’opposition Iouri Boïko (11,67%). Tous les autres candidats ne sont pas parvenus à dépasser les 7%. La participation s’est établit quant à elle à 63,52%, soit dans la moyenne des dernières élections en Ukraine [Source].

Méfiance envers les élites et vent de « dégagisme »

Parmi les favoris de ce premier tour, deux candidats étaient déjà parfaitement connus des Ukrainiens. Premièrement, la célèbre Ioulia Timochenko, 58 ans, égérie de la Révolution orange de 2004, participait à sa huitième élection (sa troisième présidentielle) autour d’une campagne axée essentiellement sur les aspects économiques le tout sur fond de nationalisme. Critiquée par ses adversaires comme « populiste », elle proposait notamment la réouverture des cliniques dans les villages, le sauvetage des usines quel qu’en soit le prix, l’abolition d’une réforme de la santé pourtant unanimement saluée et, surtout, la division par deux des tarifs du gaz [Source]. Ses nombreuses promesses n’ont pas suffi à séduire les déçus de Porochenko, et son programme de patriotisme économique a quelque peu apeuré le FMI qui finance en grande partie l’assainissement de l’économie ukrainienne depuis plusieurs années [Source].

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Source: https://www.les-crises.fr/les-enseignements-du-premier-tour-des-elections-en-ukraine-par-edouard-vuiart/


L’arrestation d’Assange est scandaleuse. Par Noam Chomsky

Thursday 18 April 2019 at 06:30

Source : Le Grand Soir, Noam Chomsky, 14-04-2019

Noam CHOMSKY

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Source: https://www.les-crises.fr/larrestation-dassange-est-scandaleuse-par-noam-chomsky/


Source : Télérama, Samuel Gontier, 18-02-2019

Sous l’œil avisé de ses experts en manifestants “issus de l’ultraviolence”, BFMTV retransmettait le match du samedi entre les Bleus et les Jaunes… Jusqu’à ce que s’invitent les insultes proférées contre Alain Finkielkraut. Seule la formidable réussite du grand débat national pouvait me consoler.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-gilets-jaunes-entre-professionnels-du-desordre-et-salafistes-par-samuel-gontier/


Voici le texte du discours non prononcé de Macron, confirmé par Checknews.

Paru dans lundimatin#187, le 16 avril 2019

Creux, pompeux et ennuyeux

Source: https://www.les-crises.fr/le-discours-que-macron-na-pas-prononce-le-15-avril-par-lundi-am/


Revue de presse du 17/04/2019

Wednesday 17 April 2019 at 07:00

Merci à nos fidèles contributeurs. Lecteur, rejoins les via le formulaire de contact du blog…

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-17-04-2019/


Lors de la création de l’euro, on avait fait miroiter aux peuples européens des perspectives radieuses de progrès économique et social comme de plein emploi. Aujourd’hui, la plupart des Français sont conscients de ses effets négatifs sur notre économie depuis de nombreuses années : croissance faible et montée du chômage. La disparition de l’euro est indubitablement une condition nécessaire pour penser le rétablissement économique de la France.

L’Euro engendre des dysfonctionnements de plus en plus importants dans les pays qui l’ont adopté. Ces crises ont de graves conséquences, directes avec le chômage et celui des jeunes en particulier dans les pays d’Europe du Sud, indirectes avec les politiques budgétaires adoptées pour « sauver l’Euro ». L’Euro provoque des crises à répétition entre les pays, les dresse les uns contre les autres, et menace la coopération européenne. L’Euro constitue alors une menace pour l’état d’esprit européen, tel qu’il s’était développé depuis le traité franco-allemand de 1963 et jusqu’à la chute du mur de Berlin.

Ce constat est désormais partagé par de nombreux économistes. Lord Mervyn King, ancien gouverneur de la Bank of England ou Banque Centrale du Royaume-Uni, vient de sortir un livre[1] où il étrille l’Euro. Plusieurs prix Nobel, dont Joseph Stiglitz qui publie un livre entièrement consacré au risque que l’Euro fait peser sur l’Union européenne[2], pensent de même. Des hommes politiques de premier plan comme Oskar Lafontaine (ex dirigeant du SPD et fondateur du parti de la gauche radicale allemande Die Linke)[3], Stefano Fassina, ancien ministre du gouvernement de centre-gauche en Italie[4], ont joint leur voix aux critiques

Qui pose la question d’une sortie de l’euro ?

La question de la sortie de l’euro se pose effectivement du point de vue des marges de manœuvres de l’économie française. On sait que l’euro pénalise fortement la croissance dans notre pays ainsi qu’en Italie, en Espagne, et globalement dans les pays de l’Europe du sud. Il convient de signaler que cette question suscite, depuis ces dernières années, des prises de position de plus en plus radicales d’un certain nombre d’économistes fort en vue, et cela sans compter celle de certains mouvements politiques qu’on les considère comme cohérentes ou pas.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-pourquoi-est-il-necessaire-de-sortir-de-leuro-si-nous-voulons-regagner-des-marges-de-manoeuvres-economiques-et-sociales-par-jacques-sapir/


Source : Le Grand Soir, John Pilger, 12-04-2019

Dessin de Nathaniel St. Clair

L’image de Julian Assange traîné hors de l’ambassade de l’Equateur à Londres est emblématique de notre époque. La force contre le droit. La brutalité contre la loi. L’indécence contre le courage. Six policiers malmenant un journaliste malade, ses yeux plissés contre sa première lumière naturelle depuis près de sept ans.

Que ce scandale se soit produit au cœur de Londres, dans le pays de la Magna Carta, devrait faire honte et mettre en colère tous ceux qui se soucient pour les sociétés “démocratiques”. Assange est un réfugié politique protégé par le droit international, le bénéficiaire de l’asile en vertu d’un pacte strict dont la Grande-Bretagne est signataire.

L’Organisation des Nations Unies l’a clairement indiqué dans la décision juridique de son Groupe de travail sur les détentions arbitraires.

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Source: https://www.les-crises.fr/larrestation-dassange-est-une-mise-en-garde-de-lhistoire-par-john-pilger/


Source : Le Grand Soir, 07-04-2019

Mercredi 17 avril à 18h30
l’Ambassade de Grande Bretagne
35, Rue du Faubourg Saint-Honoré
(ou à proximité en cas d’interdiction)

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Source: https://www.les-crises.fr/paris-rassemblement-pour-julian-assange-acte-iii/