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Interdit d’interdire – Avec Jean-François Kahn sur l’erreur en politique

Sunday 8 March 2020 at 04:10

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 24-02-2020

Frédéric Taddeï reçoit Jean-François Kahn pour un tête-à-tête sur son livre «Droit dans le mur !» aux Éditions Plon Au programme : l’erreur (des partis, des hommes politiques, des médias), les Gilets jaunes, l’UE

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 24-02-2020

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L’hypocrisie morale du procès en destitution – Par Chris Hedges

Saturday 7 March 2020 at 06:09

Source : Truthdig, Chris Hedges, 23-12-2019

M. Fish / Truthdig

La procédure de destitution a été un étalage répugnant d’hypocrisie morale. Les interventions des républicains et des démocrates sont rapidement devenues prévisibles. Les démocrates, bien qu’ils aient applaudi à l’annonce des résultats du vote avant d’être rapidement réduits au silence par la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, ont cherché à se revêtir de gravité et de solennité. La décision calculée de Pelosi d’ouvrir le procès en destitution avec la version « devant Dieu » du Serment d’allégeance de 1954 était un signal approprié étant donné le nouveau maccarthysme du parti. Les démocrates se sont présentés comme des sauveurs, la dernière ligne de défense entre une démocratie constitutionnelle et la tyrannie. Les Républicains, aussi moralisateurs et écœurants que les Démocrates, ont proposé des analogies ridicules pour attaquer ce qu’ils ont condamné comme un procès à grand spectacle, notamment la déclaration du député Barry Loudermilk selon laquelle « Ponce Pilate a accordé plus de droits à Jésus que les démocrates n’en ont accordé à ce président ». Les républicains se sont prosternés sans vergogne tout au long des 10 heures de la procédure aux pieds de leur gourou Donald Trump, offrant une fidélité abjecte et éternelle. Ils ont accusé avec colère les démocrates de vouloir renverser les élections de 2016 par un coup d’État législatif.

C’était un spectacle ahurissant, dénué de morale et d’éthique, le genre de théâtre politique qui caractérise les régimes despotiques. Personne dans l’hémicycle ne protégeait la Constitution. Personne ne cherchait à demander des comptes à ceux qui l’avaient violée. Personne ne se battait pour rétablir l’État de droit. Les deux partis, qui ont mis en pièces les protections et les droits constitutionnels et vendu le processus politique aux plus offrants, se sont livrés à des violations flagrantes de la Constitution pendant des années et n’en ont pas tenu compte lorsqu’elles ont été rendues publiques. Les prises de position morales ont un coût, mais presque personne au Congrès ne semble prêt à le payer. Essayer de salir Trump en tant qu’agent russe a échoué. Les démocrates espèrent maintenant le discréditer en l’accusant d’abus de pouvoir et d’outrage au Congrès.

La politisation de la procédure de destitution n’a fait qu’exacerber les antagonismes et la polarisation dans le pays. Elle a, ironiquement, augmenté le soutien à Trump, qui, dans cet environnement toxique, pourrait bien être réélu. Son taux d’approbation est passé à 45 %, contre 39 % au moment de l’enquête de destitution, selon la dernière enquête Gallup, menée du 2 au 15 décembre. C’est la troisième hausse consécutive de la cote d’approbation en faveur de Trump. Parmi les républicains, Trump a une cote d’approbation de 89 %, soit près de neuf sur dix dans le GOP. Cinquante et un pour cent des Américains s’opposent au procès en destitution et au renvoi, soit une hausse de cinq points de pourcentage depuis le début de l’enquête de la Chambre, rapporte Gallup.

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Source: https://www.les-crises.fr/l-hypocrisie-morale-du-proces-en-destitution-par-chris-hedges/


Les petits télégraphistes du coup d’Etat qui n’existe pas – Par Maurice Lemoine

Friday 6 March 2020 at 07:00

Source : Le Grand Soir, Maurice Lemoine, 05-02-2020

Dans leur malheur, il y a quelques décennies, les Chiliens ont eu la chance (même si on peut la considérer très relative) de ne pas voir leur tragédie défigurée. Au lendemain du 11 septembre 1973 et du renversement du socialiste Salvador Allende par le général Augusto Pinochet, aucun média digne de ce nom n’aurait osé nier qu’il y ait eu un « Coup d’Etat à Santiago ». Autres temps, autre type de « golpe » (dans la mesure du possible moins sanglant), autres « professionnels » de l’information. Le 15 novembre 2019, après que le chef de l’Etat en exercice, arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, ait été contraint à abandonner le pouvoir sous la pression de la police et de l’armée, le quotidien Le Monde transformait la victime en responsable et se fendait d’un éditorial singulier : « Bolivie : les erreurs d’Evo Morales ». Et il ne fut pas le seul. En syntonie parfaite avec ceux de ses confrères qui, sur place – Pagina Siete, El Deber, La Razón, Unitel, Red Uno, Bolivisión, etc. –, ont accompagné et soutenu la défenestration du candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) en l’accusant de « fraudes » lors des élections du 20 octobre, la « commentocrature » hexagonale a elle aussi exécuté l’ex-chef de l’Etat.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-petits-telegraphistes-du-coup-detat-qui-nexiste-pas-par-maurice-lemoine/


Source : Consortium News, Sam Husseini, 14-01-2020

Dans le débat de mardi soir, Sam Husseini aimerait que le candidat démocrate à la présidence soit enfin confronté à une critique sérieuse pour son soutien à la guerre en Irak.

Joe Biden lors du débat des primaires de décembre. (Capture d’écran)

Le candidat démocrate à la présidence Joe Biden et ses collaborateurs comme l’ancien secrétaire d’État John Kerry continuent de prétendre à tort qu’il n’était pas favorable à l’invasion de l’Irak.

Mais le camp du sénateur Bernie Sanders vient de mettre en lumière une vidéo de Biden s’exprimant à la Brookings Institution en juillet 2003, après l’invasion, dans laquelle il exprime son soutien pour « finir ce travail » en Irak et déclare : « Le président des États-Unis est un dirigeant audacieux et il est populaire ».

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Source: https://www.les-crises.fr/biden-ment-depuis-des-annees-sur-son-passe-concernant-l-irak/


Source : Le Temps, Richard Etienne, 21-01-2020

L’amélioration énergétique d’un produit induit une augmentation de son usage. Cet «effet rebond» s’applique partout, des conteneurs aux poêles en passant par les écrans, et il est difficile de s’en dépêtrer.

MSC Gülsün a amarré dans un port de Shanghai la semaine dernière. Le navire de l’armateur genevois MSC était le plus gros porte-conteneurs du monde quand il a fait son voyage inaugural cet été, de Chine en Allemagne. Fort de ses 400 mètres de long (soit quatre terrains de football) et ses 62 mètres de large, il peut transporter 23 756 conteneurs. Soit 223 millions de bananes, 86 millions de paires de chaussures, 8,35 millions de fours à micro-ondes, 2,94 millions de machines à laver ou 47 512 voitures. Les économies d’échelle et la technologie font que, par cargaison, jamais un bateau n’a été aussi respectueux de l’environnement.

Exactement comme un passager chez EasyJet. Jamais il n’a émis aussi peu de CO2 en volant avec la compagnie que l’an dernier: 77,07 grammes par kilomètre. En 2015, ce chiffre était supérieur à 80; en 2008, il avait dépassé les 90 et en 2004, il excédait la centaine. Cette année-là, le transporteur avait pourtant émis en tout 4,3 millions de tonnes de CO2, un chiffre qui, lui, n’a pas cessé de croître depuis et qui devrait avoisiner les 8,5 millions en 2020…

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Source: https://www.les-crises.fr/quand-lefficacite-energetique-a-un-effet-contraire/


Nous vous proposons cette émission qui est globalement intéressante, et permet de remettre les choses en perspective – sans sombrer dans une inquiétude exagérée (voire hystérique), il convient de prendre des mesures raisonnables pour cantonner avec succès cette épidémie assez contagieuse, et à la mortalité de 1 à 3 % (soit 3 à 7 fois celle de la grippe)…

Vous noterez cependant à 1h29 cet aveu « nous sommes là pour rassurer », alors que le but est d’informer (ce qui rassurera les inquiets, mais devrait inquiéter les inconscients…), et quelques médecins caricaturaux (façon « nuage de Tchernobyl » de la grande époque)…

Source : Replay France TV, Youtube, 03-03-2020

Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-posez-vos-questions-emission-du-mardi-3-mars-2020/


Source : Les Crises, Éric Juillot, 03-03-2019

Le 8 janvier dernier, le journal local L’Éclaireur du Gâtinais a choisi pour sa « une » un titre-choc : « L’arsenic chinois menace des postes chez Keraglass ». Un article en page 5 évoquait la suppression possible de 50 à 60 emplois sur les 300 que compte l’usine Keraglass de Bagneaux-sur-Loing, au sud de Nemours. Dans cette usine, spécialisée dans la fabrication de plaques vitrocéramiques, la direction est contrainte de fermer l’un des trois fours. En cause : la concurrence agressive des fabricants chinois. Selon les propres mots du directeur : « En Europe, nous sommes soumis à des contraintes justifiées en matière de qualité de l’air et nous utilisons un procédé de fabrication sans arsenic. Ce qui est pratiqué en Chine fait baisser les coûts et rend leurs produits plus compétitifs ».

Banalité et ampleur de la désindustrialisation

Personne, à l’échelle nationale, n’entendra parler de la disparition des emplois chez Keraglass-Bagneaux. Mais tous les Français, depuis plusieurs décennies, ont eu à connaître des exemples comparables dans leur ville ou dans leur région. Les sites industriels condamnés au déclin ou à la fermeture sur notre sol depuis le début des années 1980 se comptent par milliers, et l’annonce de leur disparition a fini par composer une triste litanie, entonnée sans fin par les médias locaux.

Lorsqu’elle est relayée à l’échelle nationale — dans le contexte, le plus souvent, d’une campagne électorale —, une énième fermeture peut cependant devenir un événement politique, dont la séquence médiatique, partout et toujours la même, débouche systématiquement sur le constat de l’impuissance du politique face aux forces du marché. L’écho national donne à la fermeture du site un retentissement qui oblige des responsables politiques attentifs aux émotions populaires à s’engager solennellement — souvent à l’occasion d’un déplacement sur le site concerné — à tout faire pour empêcher la fermeture du site ou, à tout le moins, pour amortir le choc de ses conséquences sociales. Puis, quelques mois plus tard, une fois l’affaire médiatiquement refroidie, se produit l’abandon et le renoncement, dissimulés sous des «mesures d’accompagnement» destinées à acheter le silence des ex-salariés.

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Source: https://www.les-crises.fr/merveilles-du-libre-echange-une-usine-francaise-victime-de-larsenic-chinois-par-eric-juillot/


La tentative d’AMLO de transformer le Mexique

Thursday 5 March 2020 at 06:00

Source : Consortium News, Rick Sterling, 01-01-2020

Jeremy Corbyn a perdu les élections britanniques mais le leader progressiste mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, est au pouvoir depuis un an. Il réalise les projets décrits dans son livre de 2018 « New Hope for Mexico », écrit Rick Sterling.

Célébration de la victoire électorale d’Andrés Manuel López Obrador en 2018, Mexico. (Salvador alc, CC BY-SA 4.0, Wikimedia Commons)

Avec 129 millions d’habitants, le Mexique est le 10e pays le plus peuplé au monde. C’est le plus peuplé de tous les pays hispanophones et il fait deux fois la superficie du Royaume-Uni.

Le Mexique traverse une période de profonds changements. Le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) et le parti Morena [le Mouvement de régénération nationale est un parti politique mexicain issu du mouvement social. Il a été créé en 2011 en tant qu’association civile à l’initiative d’Andrés Manuel López Obrador, NdT] sont en train de tracer une voie radicalement nouvelle pour le pays.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-tentative-d-amlo-de-transformer-le-mexique/


« Un virus mondialisé » – Par Michel Onfray

Wednesday 4 March 2020 at 07:00

Source : Michel Onfray, 02-03-2020

Le coronavirus n’est pas juste une épidémie médicale, c’est également une métaphore: celle de ce qu’est (devenue) la France qui subit, voire qui va au devant des problèmes. Ses prétendus experts qui ne décollent pas des plateaux de chaînes d’information continue (j’avais écrit: contenue…), font les malins: ils déclarent « même pas mal! », ils bombent le torse comme des cadors, ils minimisent, ils estiment que c’est moins grave qu’une épidémie classique de grippe hivernale comme il y en a tous les ans, mais je ne peux m’empêcher de croire ce que je vois et non pas de voir ce que je crois: la Chine n’est pas du genre à confiner la ville de Wuhan, quinze millions d’habitants, si l’extrême gravité n’est pas avérée –c’est ce que doit et peut penser quiconque n’a pas renoncé à l’usage de sa raison ni à celui de son esprit critique.

Un pays dictatorial compte pour rien la mort de ses citoyens, mais pas celle des ressortissants des autres pays, non pas par moralité, mais par cynisme politique, industriel, commercial. La Chine n’aurait pas pris le risque d’être associée à une mauvaise image planétaire ( le pays d’où sort un virus inconnu et mortel associé à des pratiques culturelles atypiques -manger de la chauve-souris en soupe par exemple, sinon du pangolin, voire boire du venin mélangé à du sang de serpent sous prétexte que c’est aphrodisiaque…), de connaître une dégringolade économique mondiale, s’il n’y avait pas eu un véritable péril en la demeure.

Sur un plateau de télévision, le mardi 28 janvier, j’ai soutenu cette thèse en précisant que je trouvais étonnant que dans notre pays, si prompt à invoquer le principe de précaution édicté par Maastricht pour interdire les desserts fabriqués en famille et emportés à l’école pour fêter un anniversaire faute de traçabilité, on puisse ne pas décoder le message que la Chine envoyait en confinant la ville, puis la région de manière drastique.

Au dire des experts en tout, c’était prétendument le signe d’une gestion totalitaire de la crise. Mais ce pays n’est pas à dix mille morts prêt -depuis des décennies, la répression maoïste ou néo-maoïste témoigne que les gouvernants se moquent du trépas de leurs sujets! La Chine savait ce que nous ne savons pas mais dont pourtant nous aurions dû nous douter: il suffisait non pas de croire ce qui se disait, et qui s’est amplement trouvé amplifié par les médias qui reprenaient en chœur, mais de penser ce qui était fait au pays de Mao 2.0. Comme toujours, on a préféré croire un mensonge qui sécurise à une vérité qui inquiète.

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Source: https://www.les-crises.fr/un-virus-mondialise-par-michel-onfray/


Source : Consortium News, John Kiriakou, 14-01-2020

On entend beaucoup parler du Congrès au sujet de « ne fait rien ». Mais en fait, les législateurs se sont empressés de criminaliser des comportements auparavant légaux.

Le Capitole des États-Unis. (Johnny Silvercloud/Flickr)

Comme beaucoup de progressistes, j’aime critiquer le « Congrès qui ne fait rien ». Les médias aiment aussi parler du fait qu’un Congrès divisé, avec la Chambre des représentants contrôlée par les démocrates et le Sénat contrôlé par les républicains, est incapable d’adopter une législation pertinente. C’est la définition même de l’impasse à Washington.

La vérité, cependant, est que le Congrès adopte en fait beaucoup de lois. Une grande partie d’entre elles sont passées sous silence et presque toutes criminalisent des comportements auparavant légaux.

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Source: https://www.les-crises.fr/john-kiriakou-en-realite-le-congres-en-fait-trop/