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Le fiasco diplomatique des médiations françaises – Par Jean Daspry

Sunday 19 January 2020 at 06:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Jean Daspry, 06-01-2020

« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » nous rappelle toujours avec autant de pertinence le prix Nobel de littérature, Albert Camus. Et, c’est en partie, pour cette raison, que la diplomatie française se fourvoie régulièrement sur des chemins de traverse, au mieux ; s’enferme dans des impasses, au pire. À titre d’exemple, elle semble ignorer la signification des principaux concepts que l’on enseigne aux étudiants dans leurs premiers enseignements de relations internationales. Un terme, celui de médiation vaut le détour diplomatique. « Entremise destiné à mettre d’accord, à concilier ou à réconcilier des personnes, des parties ». Telle est la définition du terme médiation que nous livre le petit Robert 1. Il précise qu’il renvoie à d’autres concepts tels ceux d’arbitrage, de conciliation, d’entremise, d’intermédiaire, d’intervention. Il poursuit par Offrir, proposer une médiation. Il évoque ensuite la procédure de conciliation organisée par le pacte de la SDN, puis par la charte de l’ONU1.

De manière didactique, il renvoie au fait de servir d’intermédiaire. Depuis qu’Emmanuel Macron a pris en main la conduite de la diplomatie française – au passage, relevons que ce n’est pas son rôle qui devrait se cantonner à la détermination de la politique étrangère -, il s’est mis en tête de régler une multitude de différends internationaux du haut de ses quarante-deux ans. L’inspecteur des Finances de formation qu’il est, semble éprouver quelques difficultés à manier la langue diplomatique et à jongler avec ses subtilités. Il se voit en médiateur universel des crises de la planète. Force est de constater que ces entreprises – fort louables au demeurant dans l’absolu – font régulièrement flop. Lancées au rythme de la cavalerie, elles s’achèvent au pas de la Légion. Quatre exemples très concrets (Libye, Syrie, Liban, Iran) éclairent utilement notre lanterne de béotien de la diplomatie de la dentelle.

L’ÉCHEC DE LA MÉDIATION LIBYENNE : BRAVO EMMANUEL MACRON

Qui se souvient encore des deux happenings organisés par le président de la République lui-même pour mettre un terme à la guerre sans fin en Libye déclenchée par l’un de ses vibrionants prédécesseurs, Nicolas Sarkozy, inspiré par le philosophe-stratège, BHL2 ? Il nous expliquait avec force conviction que la présence à Paris des deux frères ennemis libyens qui avaient accepté le principe de la tenue d’élections avant la fin de l’année 2018 constituait le gage d’une fin imminente de la guerre civile dans ce pays. Tout va très bien madame la marquise mais à part cela, il n’y a jamais eu d’élections et le cauchemar se poursuit à l’échelle 10. Le pays se transforme en champ clos de règlements de comptes, non seulement entre multiples factions libyennes, mais aussi entre supergrands (États-Unis, Chine, Russie) et entre puissances régionales (Arabie saoudite, Egypte, Turquie récemment). Ne parlons pas de l’incapacité de l’ONU3 à y ramener la paix et à l’Union européenne4 d’y apporter sa pierre à l’édifice ! Le moins que l’on puisse dire est que l’on ne voit pas qui pourrait faire avancer la cause de la sécurité et de la paix dans le pays et dans son voisinage immédiat. Ce ne sera certainement pas la France arrogante et incompétente de nos diplomates amateurs.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-fiasco-diplomatique-des-mediations-francaises-par-jean-daspry/


Conférence des éconoclastes (Sabatier, Béchade) et de Pierre Conesa à l’École de Guerre

Saturday 18 January 2020 at 07:00

Source : Les Econoclastes, Youtube, 09-01-2019

Diffusion en direct jeudi 9 janvier à 20h : Les Éconoclastes ont l’honneur de participer à une conférence dans le cadre des « Évènements de l’École de Guerre ».

La conférence sera divisée en deux parties : Les cigales se régalent, les fourmis sont punies.

Par Philippe Béchade et Pierre Sabatier. La guerre économique est planétaire, numérique et… totale. Par Pierre Conesa.

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Source: https://www.les-crises.fr/conference-des-econoclastes-sabatier-bechade-et-de-pierre-conesa-a-l-ecole-de-guerre/


Mémo du VIPS : Doubler la mise dans une autre « marche de la folie », cette fois-ci avec l’Iran

Saturday 18 January 2020 at 06:45

Source : Consortium News, VIPS, 03-01-2020

« Nous vous écrivons avec un sentiment d’urgence pour vous suggérer d’éviter de doubler la mise vers une catastrophe », a déclaré le VIPS à Donald Trump dans son dernier mémo au président.

3 Janvier 2020

MEMORANDUM POUR : Le Président

De : Veteran Intelligence Professionals for Sanity ([VIPS est un groupe d’anciens officiers de la communauté du renseignement des États-Unis NdT]).

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Enfin la vérité sur les suicides de France Télécom – Par Jacques Marie Bourget et Bertrand Rothé

Saturday 18 January 2020 at 06:30

Le 21 décembre dernier, Didier Lombard PDG de « France Telecom » a décidé de faire appel de la condamnation qui le condamne pour les suicides dans son entreprise, il est urgent, au nom de la défense des Droits de l’Homme, d’adresser à son avocat quelques conseils qui devraient aboutir à sa relaxe.

Lettre ouverte à maître Jean Veil

Petits conseils à un grand maître

 

Maître,

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Source: https://www.les-crises.fr/enfin-la-verite-sur-les-suicides-de-france-telecom-par-jacques-marie-bourget-et-bertrand-rothe/


Pourquoi Acrimed ne rejoindra pas le Conseil de déontologie journalistique et de médiation – Par Michel Ducrot

Saturday 18 January 2020 at 06:00

Source : ACRIMED, Michel Ducrot, 16-01-2020

En qualité d’observatoire critique des médias, Acrimed s’est intéressée à la création du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) [1]. À peine née (et à vrai dire avant même sa naissance), cette instance tripartite, regroupant des représentants des journalistes (organisés ou non), des patrons de presse (pudiquement rebaptisés « éditeurs ») et du public, suscite déjà le débat… voire la controverse. Nous y revenons dans ce texte.

Un rapide point d’histoire pour commencer. L’idée d’un conseil de la presse en France n’est pas nouvelle. Ainsi le CDJM n’est-il ni plus ni moins que l’émanation lointaine de l’Association de préfiguration d’un conseil de presse (APCP) fondée en décembre 2006 par Yves Agnès, ancien rédacteur en chef du Monde, et présidée par lui jusqu’en 2017. L’APCP sera à l’origine de la fondation de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI) en 2012, animé par Patrick Eveno, un universitaire spécialisé dans l’histoire des médias. Du côté des responsables politiques, Jean-Luc Mélenchon [2] et Emmanuel Macron [3] ont tous deux évoqué l’idée de mettre en place un conseil de presse ou de déontologie, selon des modalités parfois très différentes.

À la demande de Françoise Nyssen, alors ministre de la Culture, un rapport examinant la proposition d’un conseil de déontologie sera remis en mars 2019 par Emmanuel Hoog, ancien Pdg de l’AFP, rapport sobrement intitulé : « Confiance et liberté. Vers l’instauration d’une instance d’autorégulation et de médiation de l’information ». Sans craindre le paradoxe, ce rapport préconise, conformément à la proposition du président Macron, que la création du conseil soit initiée par les professionnels. Et dès le 16 mai 2019, les « professionnels » intéressés se sont réunis à l’initiative de l’ODI et se sont organisés en commissions afin de faire une proposition de conseil de presse (qu’ils dénomment provisoirement « Conseil de déontologie journalistique et de médiation ») avant la fin de l’année 2019.

Après plusieurs réunions préparatoires, lundi 2 décembre s’est donc tenue à Paris l’assemblée constitutive du CDJM. Quelle sera sa fonction ? Le conseil sera essentiellement amené à rendre des avis lorsqu’il sera saisi ou lorsqu’il se saisira lui-même de manquements à la déontologie. Il réagira à ce qui est publié et en aucun cas n’interviendra sur la ligne éditoriale des médias. Il aura également un rôle de médiation. Lors de son AG constitutive, Patrick Eveno a justifié la création du CDJM par la crise de confiance grandissante envers les médias. D’après le « baromètre » publié chaque année par La Croix, la crédibilité accordée aux différents supports et la perception de l’indépendance des journalistes sont au plus bas. Cette année, le taux de confiance est tombé à 24 %. Il a par ailleurs rappelé qu’il existait une centaine de conseils de presse dans le monde, dont 18 en Europe.

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Source: https://www.les-crises.fr/pourquoi-acrimed-ne-rejoindra-pas-le-conseil-de-deontologie-journalistique-et-de-mediation-par-michel-ducrot/


Le Parti Travailliste doit non seulement prendre acte du Brexit, mais s’en saisir

Friday 17 January 2020 at 07:00

Source : The Guardian, Larry Elliott, 20-12-2019

C’est la seule option pour que le Parti revienne dans la course : la défense d’un Royaume-Uni de gauche hors de l’UE.

Un travailleur du port de Blyth, dans le Nord-Est, qui a voté conservateur pour la première fois. « Les électeurs des anciennes régions industrielles de Grande-Bretagne ne sont pas des idiots ». Photographie : Lindsey Parnaby/AFP via Getty Images

La Grande-Bretagne moderne a été façonnée par deux événements : la crise bancaire de 2008 et le vote du Brexit huit ans plus tard. Boris Johnson a accédé au 10 Downing Street parce que les conservateurs ont tiré les bonnes leçons de ces épisodes – ce que les travaillistes n’ont pas fait.

Les conservateurs ont compris que les mesures qu’ils ont prises suite au krach financier – imposant une période prolongée d’austérité qui a réduit le niveau de vie – étaient impopulaires et mauvaises. Ils ont également compris que Brexit était une révolte contre l’austérité et l’économie de marché en général ; ils ont donc opté pour le leadership pro-Brexit et se sont positionnés comme le parti interventionniste de la classe ouvrière.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-parti-travailliste-doit-non-seulement-prendre-acte-du-brexit-mais-s-en-saisir/


Alain Chouet nous dit : “Les Etats-unis ont besoin de ce type de conflit”

Friday 17 January 2020 at 06:30

Source : Proche & Moyen-Orient, 06-01-2020

L’Humanité : Qui était le général Qassem Soleimani et était-il aussi puissant qu’on le dit ?

Alain Chouet : Il était une figure très populaire en Iran, y compris parmi les opposants au régime. C’est un mélange de Robin des Bois, d’Otto Skorzeny (1), d’Erwin Rommel, avec une dimension politique en plus. Il fait partie des premiers gardiens de la Révolution, de ceux qui ont participé à la prise d’otages de l’ambassade américaine, et c’est un héros de la guerre Iran / Irak. Il a, aux yeux de l’opinion publique iranienne, contribué à rendre honneur et fierté au pays. On a beaucoup tendance à négliger la dimension extrêmement nationaliste des Iraniens. C’est vrai que 70% de la population aujourd’hui n’a connu ni la guerre ni la révolution et que les jeunes en ont marre de ce régime où tout est interdit et réprimé, mais il reste une dimension nationaliste sur laquelle jouent les ayatollahs et les pasdarans, qui resserre les rangs autour d’un pouvoir pourtant largement contesté. Plus l’Occident essaie de tordre le bras aux dirigeants de la République islamique, plus ces derniers en appellent à les soutenir, au nom de la défense de la patrie en danger.

Qassem Soleimani était-elle une figure familière pour les services de renseignement, avant sa médiatisation liée à la guerre en Syrie et contre l’Etat islamique ?

Oui, parce qu’il était un de ceux qui ont très largement contribué à la création et à la montée en puissance du Hezbollah au Liban, et de différents groupes militaro-politiques favorables à l’Iran, en Irak ou en Syrie.

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Source: https://www.les-crises.fr/alain-chouet-nous-dit-les-etats-unis-ont-besoin-de-ce-type-de-conflit/


Comment le FBI a bâclé son enquête sur la Russie, l’une des affaires les plus suivies de son histoire

Thursday 16 January 2020 at 07:00

Source : The Intercept, Eric Lichtblau, 11-12-2019

Le logo du FBI à son siège à Washington, D.C. Photo : Elise Swain/The Intercept

Lorsque le FBI a ouvert une enquête secrète à l’été 2016 sur les liens possibles entre la Russie et la campagne Trump, de hauts responsables ont jugé qu’il s’agissait d’une priorité urgente et ont mis plus d’une douzaine de personnes sur l’affaire.

Mais au cœur du rapport volumineux de cette semaine établi par l’inspecteur général du ministère de la Justice, un récit contradictoire est apparu qui suggère que le FBI n’a peut-être pas poursuivi l’enquête aussi vite ou aussi énergiquement qu’il aurait dû le faire. Au lieu de cela, l’enquête a été ralentie à des moments clés par des défaillances de communication, des préoccupations concernant l’optique politique et un manque général de sentiment d’urgence dans certains milieux, selon une série d’épisodes relatés par l’inspecteur général.

La couverture médiatique du rapport a été dominée par sa réfutation des allégations du président Donald Trump concernant une campagne d’espionnage illégale du FBI dirigée contre lui, ainsi que par sa critique des erreurs importantes commises par le FBI dans la recherche d’autorisations d’écoute électronique. Mais les conclusions sur le rythme erratique et l’agressivité de l’enquête – à la veille de l’élection de 2016 – soulèvent également des questions troublantes.

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Source: https://www.les-crises.fr/comment-le-fbi-a-bacle-son-enquete-sur-la-russie-l-une-des-affaires-les-plus-suivies-de-son-histoire/


Les nouveaux « codes noirs » – Par Chris Hedges

Thursday 16 January 2020 at 06:30

Source : Truthdig, Chris Hedges, 02-12-2019

M. Fish / Truthdig

Les forces de police des banlieues déshéritées, équipées d’armement militaire et habilitées à harceler et à tuer, en général, à volonté, ainsi que les incarcérations massives, sont les principaux outils de contrôle sociétal des pauvres. A peine y a-t-il un semblant de justice et encore moins de protection et de sécurité. L’État au service des grandes entreprises et les oligarchiques qui nous dirigent craignent un retour de bâton de la part de ceux qu’ils ont abandonnés dans les enclaves désindustrialisées du pays, lieux que Malcolm X nommaient nos « colonies internes ». La violence et la terreur quotidiennes maintiennent les pauvres en esclavage, surtout les racisés. En moyenne, plus de 1 100 personnes, soit une toutes les huit heures, quasiment toutes désarmées, sont tuées chaque année par la police aux États-Unis. Ces meurtres ne sont pas des accidents. Ils ne sont pas le fruit d’un système qui a échoué. Le système fonctionne exactement comme il est conçu pour fonctionner. Et tant que le pouvoir systémique des entreprises ne sera pas anéanti, rien ne changera pour les pauvres, ni pour le reste des Américains.

Toutes les réformes de la police depuis des décennies, dont les garanties prévues par la loi, les droits Miranda et les protocoles de dépôt d’accusations, n’ont fait qu’accroître le pouvoir et les moyens de la police. Notre débat national focalisé sur les questions raciales et le criminelles, en refusant de dénoncer les systèmes économiques, sociaux et politiques d’exploitation et de suprématie des Blancs, a été un véritable fiasco. Les masses de chômeurs et de travailleurs précaires, surtout parmi les gens de couleur, font partie intégrante du modèle prédateur du capitalisme des multinationales. Tout comme les institutions, en particulier la police, les tribunaux, les prisons et les établissements pénitentiaires, chargés de maintenir le contrôle sociétal sur les oubliés du système.

Les élites sont parfaitement conscientes de l’intense agitation sociale qui régnerait sans la terreur policière et le système carcéral américain, qui maintient en détention 25 % de la population carcérale mondiale. L’indignation suscitée par les assassinats par la police de Michael Brown à Ferguson (Missouri), Eric Garner à New York, Walter Scott à Charleston (Caroline du Sud), Tamir Rice à Cleveland (Ohio), Freddie Gray à Baltimore (Maryland) et Laquan McDonald à Chicago – attisée par les enregistrements vidéo et la diffusion sur les réseaux sociaux – a peut-être conduit à la montée de groupes tels que Black Lives Matter, mais cela n’a rien fait et ne fera rien pour mettre un frein aux violences policières. Davantage de formation, des caméras individuelles, la police de proximité, l’embauche comme agents de police de plus de personnes issues des minorités, un meilleur service de probation, des amendes équitables et des unités spéciales pour enquêter sur les violences policières sont des gadgets de communication. Personne au pouvoir n’a l’intention de desserrer l’étau. Les autorités ont trop peur de ce qui pourrait advenir.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-nouveaux-codes-noirs-par-chris-hedges/


Les républicains et les démocrates sont d’accord : Ils ne peuvent pas se mettre d’accord sur les questions de fond. Par John Laloggia

Thursday 16 January 2020 at 06:00

Ce désaccord sur des faits basiques signe hélas notre époque…

Source : Pew Research Center, John Laloggia, 23-08-2018

Près de huit Américains sur dix affirment que lorsqu’il s’agit de questions importantes auxquelles le pays est confronté, la plupart des électeurs républicains et démocrates non seulement ne sont pas d’accord sur les projets et les politiques, mais ne peuvent pas non plus s’entendre sur les faits de base.

Une large majorité des deux partis affirme que les électeurs ne peuvent pas s’entendre sur les questions de fond

Comble de l’ironie, les républicains et les démocrates conviennent que les désaccords partisans s’étendent aux racines de fond des problèmes, selon un nouveau sondage du Pew Research Center, réalisé du 30 juillet au 12 août auprès de 4 581 adultes.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-republicains-et-les-democrates-sont-d-accord-ils-ne-peuvent-pas-se-mettre-d-accord-sur-les-questions-de-fond-par-john-laloggia/