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Communiqué de presse : EU DisinfoLab, la diffusion scandaleuse d’un démenti mensonger

Saturday 11 August 2018 at 21:48

Après avoir montré des lacunes méthodologiques dans leur étude, puis leur inconscience dans le traitement de données personnelles sensibles et la création d’un fichage politique, puis leur irresponsabilité dans la diffusion publiques de ces données, voilà maintenant que le DisinfoLab donne dans… la Désinformation et les Fake News.

I. Rappel des faits sur le fichage de EU DisinfoLab

Rappelons que l’association belge EU DisinfoLab (créée le 27 décembre 2017) a acheté un accès à Visibrain, applicatif qui lui donne accès à TOUTE la base Twitter. Avec, ils ont récupéré les 247 701 comptes qui ont fait au moins un tweet ou un retweet sur l’affaire Benalla, et ont aspiré un certain nombre d’informations sur les dilatateurs figurant dans la base.

Ils ont alors créé un autre fichier comprenant les 55 000 comptes qui ont produit plus de 7 (re)tweets, et comprenant de nombreuses informations personnelles sensibles auxquelles ce fichier permet d’accéder instantanément. La plupart figurent dans la Biographie du profil (rédigée par l’utilisateur) ; il est à noter que ces informations permettent de faire une recherche ciblée sur un indicateur de religion, d’orientation sexuelle, d’opinion politique, etc., et de faire des regroupements très facilement. Bien que les données soient indiquées publiquement par le titulaire du compte, il faut savoir qu’il n’est pas possible de les retrouver avec une utilisation “classique” du moteur de recherche Twitter (essayez donc de trouver 200 personnes ayant indiqué être bouddhistes dans leur biographie… C’est impossible pour 99 % des utilisateurs). Il faut payer Twitter pour cela.

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Source: https://www.les-crises.fr/eu-disinfolab-la-diffusion-scandaleuse-dun-dementi-mensonger/


Un laboratoire du CNRS aurait aussi fiché les opinions politiques de près de 200 000 personnes ! #FichagePolitique ?

Saturday 11 August 2018 at 08:00

Nous avons largement démonté l’étude préliminaire, puis l’étude finale comportant d’énormes failles méthodologiques du EU DisinfoLab sur l’affaire Benalla.

Ce billet reprend une partie de l’étude sur le fichage politique, axée sur le rôle d’un des laboratoires du CNRS, pour une meilleure visibilité (inutile de le relire si vous avez déjà lu l’étude sur le fichage politique de jeudi). Contacté par nos soins, ni lui ni le CNRS ne nous a répondu…

  1. Visibrain, ou Big Brother à la maison
  2. Que prévoient les conditions d’utilisation Twitter ?
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Source: https://www.les-crises.fr/un-laboratoire-du-cnrs-aurait-aussi-fiche-les-opinions-politiques-de-pres-de-200-000-personnes-fichagepolitique/


Interview avec Edward Snowden, par Martin Knobbe et Jörg Schindler

Saturday 11 August 2018 at 06:00

Source : Der Spiegel, Martin Knobbe & Jörg Schindler, 12-08-2017

« Il y a encore de l’espoir même pour moi. »

Dans une interview, le lanceur d’alerte Edward Snowden parle de sa vie en Russie, de la puissance des structures de renseignement et comment il compte continuer à se battre contre tous les aspects de la surveillance par les gouvernements

Interview menée par Martin Knobbe et Jörg Schindler

Edward Snowden : « La National Security Agency a un rôle utile à jouer dans la société quand elle sait le limiter. »

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Source: https://www.les-crises.fr/interview-avec-edward-snowden-par-martin-knobbe-et-jorg-schindler/


[RussEurope-en-Exil] Souveraineté et chose publique : de l’histoire romaine à notre propre histoire, par Jacques Sapir

Saturday 11 August 2018 at 04:30

A propos du livre de Mme Claudia Moatti : Res Publica

Les débats sur la souveraineté révélés par les évolutions des représentations de la Res Publica

Madame Claudia Moatti, professeure à Paris-8 est spécialiste de l’histoire intellectuelle, est une personnalité reconnue du monde universitaire français. Elle vient de publier un ouvrage sur l’évolution de la conception de la « chose publique », de la res publica dans le monde romain[1]. Cet ouvrage fera certainement référence. Il traite non seulement des interprétations de la notion de « chose publique », mais aussi des notions de légitimité et de droit. Derrière tout cela, nous avons bien entendu la question de la souveraineté.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-souverainete-et-chose-publique-de-lhistoire-romaine-a-notre-propre-histoire-par-jacques-sapir/


Olivier Berruyer : « On est passé de la russophobie à la russophilophobie »

Friday 10 August 2018 at 07:00

Olivier Berruyer était l’invité de RT France à la suite de son décryptage sur l’organisation EU DisinfoLab. Celle-ci avait accusé les réseaux «russophiles» d’avoir amplifié la portée de l’affaire Benalla sur Twitter.

Olivier Berruyer, l’animateur du site Les Crises, spécialisé dans l’économie et la géopolitique, a publié un décryptage complet en deux parties ces 7 et 9 août, dans lequel il a largement enquêté sur l’identité de EU DisinfoLab. Prétendant lutter contre la désinformation, cette organisation a publié une étude, reprise abondamment dans les médias et aussi par le gouvernement, qui «démontre» que près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané de comptes liés à la sphère russophile. Mais le 8 août, l’organisation a finalement publié les dernières conclusions de son étude ne faisant plus état d’une quelconque influence russe.

RT France a également contacté Alexandre Alaphilippe, l’un des fondateur de l’organisation EU DisinfoLab. Tandis qu’Olivier Berruyer récuse l’appellation même d’ONG pour ce qu’il considère comme une officine dont les méthodes révèle les incompétences, Alexandre Alaphilippe explique : «la méthodologie que nous avons utilisée permet de comparer des interactions avec des sensibilités. Donc si vous avez partagé des publication des Russia Today ou de Sputnik, ça montre que vous êtes intéressé par ce contenu». Mais selon Olivier Berruyer, l’officine ne s’intéresse qu’à l’influence russe, preuve en est lorsque EU DisinfoLab a fait une étude sur les élections italiennes : «C’est systématique dans leur vision, c’est y a-t-il une infuence russe et c’est jamis, y a-t-il d’autres influences?»

EN outre, Olivier Berruyer pointe la responsabilité directe de Twitter qui donne des informations colossales à une organisation «qui sort du néant» et qui lui permet de traiter les données personnelles des utilisateurs français. Il a d’ailleurs annoncé avoir porté plainte auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et incite toutes les personnes concernées à le faire également.

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Source: https://www.les-crises.fr/olivier-berruyer-on-est-passe-de-la-russophobie-a-la-russophilophobie/


L’étude de l’influence russophile sur le Benallagate : d’énormes failles méthodologiques

Thursday 9 August 2018 at 16:43

Suite au buzz déclenché par Nicolas Vanderbiest de EU DisinfoLab sur le “gonflage numérique” de l’affaire Benalla sur Twitter, nous avons publié cet article mardi dernier – regrettant , comme beaucoup, que l’étude complète n’ait pas été disponible au moment des déclarations publiques de l’auteur (comme ici).

  1. Nos 13 questions, et les réactions de EU DisinfoLab
  2. Analyse de l’étude EU DisinfoLab
  3. Partie 2 – Méthodologie
  4. Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/l-etude-eu-disinfolab-de-l-influence-russophile-sur-le-benallagate-d-enormes-failles-methodologiques/


La véritable origine de Google repose partiellement sur des bourses de recherche sur la surveillance de masse allouées par la CIA et la NSA

Thursday 9 August 2018 at 06:00

Source : Quartz, 08-12-2017

Ils surveillent en permanence. (Reuters/Brian Snyder)

8 Décembre 2017

Il y a 20 ans, la communauté du renseignement américain travaillait en étroite collaboration avec la Silicon Valley dans le but de surveiller les citoyens dans le cyberespace. Et l’origine de Google est au cœur de cette histoire. Certaines des recherches qui ont mené à l’ambitieuse création de Google ont été financées et organisées par un groupe de recherche mis en place par la communauté du renseignement afin de trouver un moyen de surveiller les individus et les groupes d’individus en ligne.

La communauté du renseignement espérait que les meilleurs informaticiens du pays pourraient prendre les informations non-classifiées et les données des utilisateurs, les combiner avec ce qui allait devenir l’internet et entamer la création d’entreprises commerciales qui répondraient à la fois aux besoins de la communauté du renseignement et à ceux du public. Ils espéraient diriger la révolution informatique dès ses débuts pour parvenir à comprendre ce que des millions d’êtres humains faisaient au sein de ce réseau d’informations digitales. Cette collaboration a rendu possible cet état général de surveillance de masse publique et privée.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-veritable-origine-de-google-repose-partiellement-sur-des-bourses-de-recherche-sur-la-surveillance-de-masse-allouees-par-la-cia-et-la-nsa/


Le EU DisinfoLab à l’origine d’une intox : l’affaire Benalla, produit de la « russosphère » ?

Wednesday 8 August 2018 at 08:45

Ceci est une première analyse, suite aux déclarations du DisinfoLab, mais avant que leur étude ne soit publiée.

Ce second billet, sur lequel nous vous renvoyons, analyse en détail cette étude, et montre qu’elle présente d’énormes failles méthodologiques

 

Après le Brexit, l’élection de Trump, la Catalogne, les fausses informations lors de l’élection de Macron, les armes chimiques en Syrie, la cyberattaque des JO de Pyeongchang, la Vague de Froid de l’hiver dernier, etc, voici aujourd’hui l’ombre russe dans… l’affaire Benalla.

Cette narrative est venue de l’association “EU DisinfoLab”, par la voix du cofondateur Nicolas Vanderbiest et de son président Alexandre Alaphilippe.

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Source: https://www.les-crises.fr/nicolas-vanderbiest-et-le-eu-disinfolab-a-l-origine-d-une-intox-l-affaire-benalla-produit-de-la-russosphere/


Quatre transactions avec votre carte de crédit peuvent révéler votre identité

Wednesday 8 August 2018 at 06:00

En attendant la deuxième partie de notre étude sur le EU DisinfoLab (un peu plus longue que prévue…)… 🙂

Source : Trends, Arnaud Martin, 19/03/15

C’est ce qu’a découvert un chercheur Belge du MIT. Selon Yves-Alexandre de Montjoye, il serait judicieux de repenser la façon dont les bases de données transactionnelles sont utilisées.

/ © istock

L’étude menée par le Massachussetts Institute of Technology (MIT) et publiée dans la prestigieuse revue Science révèle des résultats plutôt inquiétants. Sur base de quatre transactions réalisées par carte de crédit, il est possible d’identifier n’importe qui dans une base de données apparemment anonyme. Par anonyme, on entend une base de données ” brutes “, de laquelle on a retiré toutes les informations privées concernant les titulaires de cartes de crédit (nom, prénom, adresse, numéro de compte, etc.) permettant de les identifier.

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Source: https://www.les-crises.fr/quatre-transactions-avec-votre-carte-de-credit-peuvent-reveler-votre-identite/


La police chinoise utilise le big data pour des arrestations préventives au Xinjiang, par Reuters

Wednesday 8 August 2018 at 05:30

Source : Reuters, 27-02-2018

PEKIN (Reuters) – Les autorités chinoises utilisent un algorithme pour procéder à des arrestations préventives dans la région troublée du Xinjiang, dans l’extrême ouest du pays, affirme mardi l’association Human Rights Watch (HRW).

Les autorités chinoises utilisent un algorithme pour procéder à des arrestations préventives dans la région troublée du Xinjiang, dans l’extrême ouest du pays, affirme mardi l’association Human Rights Watch (HRW). /Photo d’archives/REUTERS/Kacper Pempel

Un système informatique permet d’analyser des données individuelles globales obtenues en puisant dans les images tournées par les caméras de vidéosurveillance (dont certaines sont équipées de logiciels de reconnaissance faciale), les vérifications de cartes d’identité ou de plaques minéralogiques effectuées dans les postes de sécurité très nombreux au Xinjiang, les mouvements bancaires, les données de santé ou encore les connexions WiFi de téléphones ou d’ordinateurs ou les dossiers juridiques.

“Pour la première fois, nous sommes en mesure de démontrer que l’utilisation par le gouvernement chinois du big data et de méthodes de police prédictives sont non seulement une violation flagrante du droit à la vie privée mais qu’elle permet aussi des détentions arbitraires”, a déclaré Maya Wang, chercheuse de HRW basée à Hong Kong.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-police-chinoise-utilise-le-big-data-pour-des-arrestations-preventives-au-xinjiang-par-reuters/