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[1918] Ceux de 14, de Maurice Genevoix

Sunday 11 November 2018 at 12:32

La série ” Ceux de 14 ” est une mini-série en six épisodes réalisée par Olivier Schatzky, à l’occasion du centenaire de la première guerre, et diffusée sur la chaîne France 3 en 2014. Cette série est l’adaptation de l’oeuvre célèbre du Lieutenant Maurice GenevoixCeux de 14 “. Ce chef d’oeuvre de la littérature de guerre est un des plus importants et des plus beaux témoignages de la Grande Guerre du côté français avec ” Le feu ” d’Henri Barbusse, et ” Les Croix de bois ” de Roland Dorgelès, et, pour le côté allemand, ” Orages d’acier ” d’Ernst Jünger et ” A l’Ouest rien de nouveau ” d’Erich Maria Remarque.

Synopsis : En août 1914, la guerre est déclarée entre la France et l’Allemagne. Maurice Genevoix, jeune normalien, est nommé au 106e régiment d’infanterie. Les jeunes soldats partent “fleur au fusil” pensant que cette guerre sera de courte durée. Mais ils vont bientôt connaitre l’enfer des tranchées et des combats terriblement meurtriers.

Épisode 1 : Allons enfants

Épisode 2 : Nous n’en reviendrons pas

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Source: https://www.les-crises.fr/1918-ceux-de-14-de-maurice-genevois/


Général Edouard de Castelnau : Comme un anti-Pétain. Par Régis de Catelnau

Sunday 11 November 2018 at 07:00

Source : Vu du droit, Régis de Catelnau, 08-11-2018

« Parlons de moi, il n’y a que ça qui m’intéresse » disait Pierre Desproges. Cette citation me revient à l’esprit à ce moment où s’achève la commémoration du centenaire de la Très Grande Guerre. Je mesure dans l’agitation qui accompagne cette marche vers le 11 novembre à quel point ce que nous vivons depuis maintenant un peu plus de quatre ans, me touche bien au-delà de ce que j’aurais imaginé. Cela entre en résonance de façon parfois douloureuse, toujours émouvante avec ce qui relève de l’intime, de l’enfance, de l’éducation et du rapport à la France.

Je m’en suis expliqué et l’on trouvera ci-dessous les liens qui renvoient aux articles où je l’ai fait. Et à l’approche de ce 11 novembre 2018 qui allait clôturer ces quatre années de commémoration, je n’éprouvais pas l’envie ni le besoin d’intervenir à nouveau. Considérant que la façon dont ces commémorations étaient conduites était peut-être discutable -comment pouvait-elle ne pas l’être- mais que cela ne justifiait pas de participer à des débats ou des polémiques aussi justifiées soient-elles pour certaines. Pour ma part la conviction de l’importance de la place de la tragédie dans la mémoire de notre peuple, me rassure sur les ressources de celui-ci. Et c’est là l’essentiel.

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Source: https://www.les-crises.fr/general-edouard-de-castelnau-comme-un-anti-petain-par-regis-de-catelnau/


Revue de presse du 11/11/18

Sunday 11 November 2018 at 07:00

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-11-11-18/


Atatürk, père de la Turquie moderne, par Arte

Sunday 11 November 2018 at 06:00

Source : Arte, Monika Czernin, 02-11-2018

Mustafa Kemal Atatürk, le “père des Turcs”, a fondé sur les ruines de l’Empire ottoman la république de Turquie, un État laïque et moderne. 80 ans après sa mort, les réformes de ce premier président turc se répercutent aujourd’hui encore sur le pays…

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Source: https://www.les-crises.fr/ataturk-pere-de-la-turquie-moderne-par-arte/


Voici ce qu’écrivait Jamal Khashoggi un an avant son assassinat…

Source : The Washington Post, Jamal Khashoggi, 18-09-2017

Le président Trump serre la main du prince Mohammed ben Salmane en mars à la Maison-Blanche à Washington. (Evan Vucci/Associated Press)

Par Jamal Khashoggi

Le 18 septembre 2017

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Source: https://www.les-crises.fr/larabie-saoudite-na-pas-toujours-ete-aussi-repressive-maintenant-cest-intolerable-par-jamal-khashoggi/


Ce texte sera prononcé lors de mon intervention le samedi 10 novembre au colloque de Montesilvano, organisé par l’association Asimmetrie.org et mon collègue Alberto Bagnai, ci-devant Président de la Commission aux Finances du Sénat Italien.

Alberto Bagnai

La crise qui oppose actuellement l’Italie à la Commission européenne sur le projet de budget italien, suite à sa publication[1], porte en apparence sur des pourcentages[2]. En réalité, elle concerne la question essentielle de savoir qui est légitime pour décider du budget italien : le gouvernement issu d’élections démocratiques ou la Commission et ses divers appendices qui prétendent imposer des règles issues des traités. Cette question est aujourd’hui fondamentale : gouverne-t-on au nom du peuple ou au nom des règles ? Elle a des implications évidentes : qui a le pouvoir de gouverner, le législateur dont la légitimité est issue de la souveraineté démocratique ou le juge qui gouverne au nom d’un droit ?

Derrière donc la question du pourcentage de déficit autorisé ou refusé au gouvernement italien ne se pose pas seulement la question du bien fondé de la décision italienne[3], mais aussi la question de savoir si l’Italie est encore une nation souveraine. Cela explique que les soutiens au gouvernement italiens sont venus de tout partis qui font de la souveraineté un des fondements de la politique, et en particulier de la France Insoumise[4]. La question de la souveraineté est donc en réalité centrale dans cette confrontation. L’aspiration à la souveraineté des peuples s’exprime aujourd’hui dans de multiples pays, et sous des formes différentes. Pourtant, cette souveraineté est mise en cause par la pratique des institutions de l’Union Européenne. Les déclarations qu’avait faites Jean-Claude Juncker lors de l’élection grecque de janvier 2015 en portent témoignage[5].

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-italie-budget-et-souverainete-par-jacques-sapir/


Source : Youtube, Henri Guillemin, 01-01-2015

Source : Youtube, Henri Guillemin, 01-01-2015

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Source: https://www.les-crises.fr/henri-guillemin-laffaire-petain-integrale-des-onze-episodes/


Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 05-11-2018

Tourné en 1969 et sorti au cinéma en 1971, le film de Marcel Ophuls – Le Chagrin et la pitié – a profondément renouvelé notre compréhension de la France sous l’Occupation, démystifiant notamment plusieurs idées reçues sur la Résistance. Un an plus tard, le livre de l’historien américain Robert Paxton – La France de Vichy1 – complétait cette nouvelle approche, marquant une rupture considérée comme décisive dans l’historiographie de l’une des périodes les plus sombres de notre histoire. Dans sa préface, Stanley Hoffmann soutient que « sur deux points capitaux, l’apport de Paxton est révolutionnaire » : il n’y a pas eu double jeu de la part de Vichy, et le régime n’a pas joué l’effet de « bouclier » en épargnant certaines souffrances aux Français.

Aujourd’hui, l’indispensable maison d’édition La Fabrique, nous livre un ouvrage tout autant révolutionnaire et décisif qui produit le même tremblement de terre épistémologique pour la période 1958 – 1962. Lui aussi américain, l’historien Grey Anderson2, se livre à une relecture toute aussi documentée, à partir de l’ouverture de nouvelles archives et d’une multitude de témoignages inédits, déconstruisant nombre de mythes touchant au retour au pouvoir du général de Gaulle : La Guerre civile en France, 1958 – 19623. D’emblée, le sous-titre donne le ton : « Du coup d’Etat gaulliste à la fin de l’OAS ».

Avec la plus grande rationalité, cet historien de terrain reconstitue les errances de la IVème République qui vont amener au désastre indochinois de Dien Bien Phu – le 7 mai 1954. Celui-ci aboutira, en droite ligne, au sanglant retrait d’Algérie. Entre temps, le mois de mai 1958 marque le début d’une séquence insurrectionnelle où le sort de la France s’est joué à Alger. C’est la fin de la IVème République et le retour au pouvoir du Général, savamment orchestré par le cercle des fidèles. « C’est l’arrivée aux commandes d’une nouvelle équipe qui va construire et faire accepter une Constitution encore en vigueur après un demi-siècle. Bref, mai 1958, c’est un moment fondamental au sens fort du terme », souligne la quatrième de couverture.

Dernièrement presque passée inaperçue, la commémoration de ce « moment fondamental » a été occultée par les événements plus joyeux de mai 1968, dont l’imaginaire convient mieux aux élites actuellement aux affaires. Et les débuts de la Vème République n’avait pas encore été auscultés de la manière qu’ils méritent, parce que la mémoire de haine et de violence du 13 mai 1958 aux tribulations de l’OAS du printemps 1962, restaient certainement encore trop vive pour en démonter les mécanismes. Comme pour la France de l’occupation, il a fallu une lente maïeutique pour revenir à l’historiographie critique. Et ce ne sont pas les carabistouilles de Benjamin Stora qui ont beaucoup aidé… Là encore, il a fallu un historien étranger pour nous réveiller de notre sommeil dogmatique : notamment Alistar Horne4, qui signe en mars 1980 une très sérieuse Histoire de la guerre d’Algérieaux éditions Albin Michel.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-fabrique-de-la-guerre-civile-en-france-1958-1962-par-richard-labeviere/


Source : Libertés, Libertés chéries, Roseline Letteron, 31-08-2018

« La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens », écrivait Montesquieu. Et Tocqueville : « Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle même est fait pour servir ». Qui s’intéresse aujourd’hui à la liberté ? A celle qui ne se confond pas avec le libéralisme économique, dont on mesure combien il peut être source de prospérité mais aussi d’inégalités et de contraintes sociales ? A celle qui fonde le respect de la vie privée et la participation authentique à la vie publique ? La liberté devrait être au cœur de la démocratie et de l’Etat de droit. En même temps, elle ne peut être maintenue et garantie que par la vigilance et l’action des individus. Ils ne sauraient en être simples bénéficiaires ou rentiers, ils doivent non seulement l’exercer mais encore surveiller attentivement ses conditions d’exercice. Tâche d’autant plus nécessaire dans une période où les atteintes qui lui sont portées sont aussi insidieuses que multiples.

Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, passe désormais beaucoup de temps à assurer la promotion du projet de Pacte mondial pour l’environnement. Ce dernier a été initié en 2017 par un réseau qui a pris le nom de “Groupe d’experts pour le Pacte” (GEP), précisément présidé par Laurent Fabius. L’idée générale est d’adopter un traité plus contraignant que les différentes déclarations dépourvues de valeur juridique intervenues en matière de protection de l’environnement. Faisant suite à l’initiative du GEP, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 10 mai 2018, une résolution appelant à l’ouverture de négociations en vue d’un tel pacte. Pour le moment, le traité ne semble pas près de voir le jour, d’autant que les États-Unis et la Russie ont résolument voté contre et qu’un certain nombre d’États se sont abstenus, mais cela n’empêche pas Laurent Fabius de se voir en grand négociateur et en champion de la lutte contre le réchauffement.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-pacte-mondial-pour-lenvironnement-ou-la-banalisation-du-conflit-dinterets-par-roseline-letteron/


Source : The New York Review of Books, Christopher R. Browning, 25-10-2018

Culture club / Getty images
Le président allemand Paul von Hindenburg et le chancelier Adolf Hitler en route pour un rassemblement de la jeunesse au Lustgarten, Berlin, mai 1933

En tant qu’historien spécialiste de l’Holocauste, de l’Allemagne nazie et de l’Europe à l’époque des guerres mondiales, on m’a demandé à plusieurs reprises à quel point la situation aux États-Unis ressemblait à l’entre-deux-guerres et à la montée du fascisme en Europe. Je voudrais noter plusieurs similitudes troublantes et une différence importante mais tout aussi troublante.

Dans les années 1920, les États-Unis ont poursuivi l’isolationnisme en matière de politique étrangère et ont rejeté la participation à des organisations internationales telles que la Société des Nations. America First était l’Amérique seule, à l’exception d’accords financiers tels que les Plans Dawes et Young visant à garantir que nos anciens alliés « parasites » puissent rembourser leurs emprunts de guerre. Parallèlement, les droits de douane élevés ont paralysé le commerce international, rendant le remboursement de ces prêts particulièrement difficile. Le pays a assisté à une augmentation des disparités de revenus et à une concentration de la richesse au sommet, et le Congrès et les tribunaux ont renoncé à toute réglementation visant à protéger contre les calamités auto-infligées de la libre entreprise. Le gouvernement a également adopté une politique d’immigration fortement restrictive visant à préserver l’hégémonie des protestants blancs anglo-saxons contre un afflux d’immigrants catholiques et juifs. (Diverses mesures d’interdiction de l’immigration asiatique avaient déjà été mises en œuvre entre 1882 et 1917). Ces politiques ont empêché le pays de réagir de manière constructive à la Grande Dépression ou à la montée du fascisme, à la menace croissante pour la paix et à la crise des réfugiés des années 1930.

Aujourd’hui, le président Trump semble déterminé à faire sortir les États-Unis du dispositif d’accords et d’organisations diplomatiques, militaires et économiques qui a préservé la paix, la stabilité et la prospérité depuis 1945. Sa préférence pour les relations bilatérales, conçues comme rivalités à somme nulle dans lesquelles il domine et « gagne », recoupe la préférence idéologique de Steve Bannon et le prétendu droit alternatif pour l’affirmation de soi sans entrave d’États-nations autonomes et xénophobes, bref le système international antérieur à 1914. Cette « anarchie internationale » a été à l’origine de la Première Guerre mondiale, de la révolution bolchevique, de la Grande Dépression, des dictatures fascistes, de la Seconde Guerre mondiale et de l’Holocauste, c’est-à-dire le genre de catastrophes que le système international de l’après-Seconde Guerre mondiale a remarquablement évitées.

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Source: https://www.les-crises.fr/lasphyxie-de-la-democratie-par-christopher-r-browning/