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La folle soirée d’Alexandre Benalla au Damas Café après les révélations du « Monde »

Wednesday 6 February 2019 at 06:00

Source : 20 minutes, Vincent Vantighem, 04-02-2019

Source: https://www.les-crises.fr/la-folle-soiree-dalexandre-benalla-au-damas-cafe-apres-les-revelations-du-monde/


Perquisition Médiapart : l’État autoritaire s’affole. Par Jean-Luc Mélenchon

Tuesday 5 February 2019 at 07:00

J’ai trouvé la vision de Mélenchon intéressante – à prendre avec recul bien sûr.

Au delà de la réaction sanguine, j’avais été sidéré de l’apathie face à la perquisition chez lui et dans les locaux, vu que la Justice a saisi ses ordinateurs, ses documents, la liste des adhérents de son parti, etc. Cela pose de lourdes questions quand il s’agit d’un leader de l’opposition, qui a donc un large réseau de personnes qui le contactent, et qui sont parfois au coeur du pouvoir. Et ceci ne peut que les intimider à l’avenir.

Le fait que tout fuite chez les journalistes en 24 heures montre bien que la Justice n’est pas étanche et ne peut garder de secrets de tels éléments.

Bien entendu, cette réflexion est valable pour tous les chefs de partis du pays. Qui n’ont pas à avoir d’immunité, mais dont les sources, comme pour les journalistes, doivent impérativement être protégées.

Source: Jean-Luc Mélenchon, 04-02-2019

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Source: https://www.les-crises.fr/perquisition-mediapart-letat-autoritaire-saffole-par-jean-luc-melenchon/


Syrie, le retrait américain : Une affaire de bon sens. Par François Nicoullaud

Tuesday 5 February 2019 at 06:30

Source : François Nicoullaud, 30-12-2018

(écrit le 30 décembre 2018, publié par lemonde.fr le 30 janvier 2019)

Les Français déploraient l’affrontement des superpuissances durant la Guerre froide, mais chaque fois qu’un dégel s’amorçait, se plaignaient de l’émergence d’un condominium. Ils ont ainsi refusé en 1968 d’adhérer au Traité de non-prolifération nucléaire. Ils s’élevaient contre la division de l’Europe, mais faisaient la grimace à l’Ostpolitikde Willy Brandt. L’URSS disparue, ils ont pointé du doigt l’hégémonisme américain, tout en théorisant la naissance d’un monde multipolaire, lourd d’incertitudes. Déjà en 1996, Jacques Chirac laissait percer sa nostalgie d’un monde bipolaire « critiquable mais lisible ».

Plus récemment, ils ont lourdement critiqué la dérobade de Barack Obama quand il s’est agi de punir Bachar el Assad pour son utilisation de l’arme chimique. La frappe avortée aurait dû déstabiliser le tyran, donner à l’opposition armée la chance de le renverser. On a vu les effets de telles interventions quand Trump, lui, a frappé, une première fois seul en 2017, puis un an plus tard avec Français et Anglais. Cette seconde fois, une centaine de missiles a été tirée. Assad ne s’en est pas plus mal porté. Selon notre ministre des affaires étrangères, le raid avait détruit « une bonne partie » de l’arsenal chimique syrien. Il en restait donc assez pour faire de tristes dégâts. Saddam Hussein n’avait pas non plus bronché quand Bill Clinton, en 1998, avait déversé sur l’Irak quelque mille bombes et missiles.

Trump, après Obama

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Source: https://www.les-crises.fr/syrie-le-retrait-americain-une-affaire-de-bon-sens-par-francois-nicoullaud/


Disparition. Josette Audin, une vie à rendre justice

Tuesday 5 February 2019 at 06:00

Source : L’Humanité, Maud Vergnol, 04-02-2019

Elle avait consacré son existence à ce que la vérité soit faite sur l’assassinat de son mari et la pratique de la torture pendant la guerre d’Algérie. Josette Audin est décédée samedi matin à l’âge de 87 ans.

Une grande dame s’est éteinte. Josette Audin est décédée samedi à l’âge de 87 ans, emportant avec elle l’histoire intime de la grande Histoire, celle qu’elle aura contribué à écrire par sa persévérance et son courage. Nous n’oublierons pas son merveilleux sourire, le 13 septembre dernier, lorsque le président de la République est venu chez elle lui demander pardon, « au nom de la République ». Josette aura vécu ce moment avant de s’en aller. Cette reconnaissance officielle de l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française, elle y a travaillé plus de soixante ans, affrontant les lâchetés politiques et les mensonges de la Grande Muette. Par amour. Mais aussi pour tous les Algériens victimes de la torture. Car si sa vie a été indissociablement liée au nom de son mari, Josette Audin était une militante communiste, anticolonialiste, dont l’engagement ne s’est jamais affadi. Ces derniers mois, en dépit de la maladie, elle trouvait la force d’être là où son combat devait la mener. Le 12 décembre, elle était au premier rang de l’amphithéâtre de l’Institut Poincaré, pour la cérémonie de remise du prix de mathématiques Maurice-Audin. Le 14 septembre, elle avait tenu à venir à la Fête de l’Humanité, pour partager avec les siens la formidable victoire politique de la reconnaissance, la veille, du crime d’État par Emmanuel Macron. Le public de la Fête le lui avait bien rendu, par un de ces instants magiques où l’émotion n’a plus besoin de mots. À l’Agora, sa frêle silhouette avait soulevé l’admiration et le respect d’un public qui a partagé son engagement pendant toutes ces années. Celui qui a permis que le nom de Maurice Audin ne tombe pas dans l’oubli.

Le 11 juin 1957, un commando de parachutistes l’arrache au bonheur

Sa vie a basculé en 1957. Josette a 25 ans. Militante du Parti communiste algérien (PCA), elle a rencontré Maurice Audin cinq ans plus tôt, à la faculté d’Alger. Ils partagent l’amour des mathématiques, de l’Algérie et de son peuple. Un pays où elle est née et a grandi, dans le quartier de Bab El Oued. « On était conscient des risques qu’on prenait, expliquait Josette Audin, mais nous étions révoltés par le colonialisme. On ne supportait pas de voir des gosses algériens cirer les chaussures dans les rues, au lieu d’aller à l’école. Au marché, si le vendeur était arabe, tout le monde le tutoyait. Nous ne l’acceptions pas ». Au mois de juin 1957, l’un des plus meurtriers de la bataille d’Alger, le jeune couple héberge des militants clandestins dans son appartement de la rue Flaubert, dans le quartier du Champ-de-Manœuvre. C’est ici que, vers 23 heures, le 11 juin 1957, des parachutistes tambourinent à leur porte, derrière laquelle dorment leurs trois enfants : Michèle, 3 ans, Louis, 18 mois, et Pierre, un mois. « Quand est-ce qu’il va revenir ? » demande Josette Audin, alors que son mari est enlevé par l’armée. « S’il est raisonnable, il sera de retour dans une heure », lui répond un capitaine. « Occupe-toi des enfants », a le temps de lui lancer Maurice Audin. Ce seront les derniers mots qu’elle entendra de lui, qui n’est jamais revenu. Et Josette n’a jamais cru à la thèse de l’évasion avancée par les autorités. « Jamais », assurait-elle. « Il aurait tout fait pour prendre contact avec moi .».Depuis ce jour où un commando de parachutistes l’a arrachée au bonheur, Josette ne s’est jamais résignée.

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Source: https://www.les-crises.fr/disparition-josette-audin-une-vie-a-rendre-justice/


Les « gouvernements privés » qui assujettissent les travailleurs américains. Par Chris Hedges

Tuesday 5 February 2019 at 05:00

Source : Truthdig, Chris Hedges, 14-01-2019

Mr. Fish / Truthdig

Les dictatures d’entreprises – qui privent les employés de leurs droits constitutionnels fondamentaux, y compris la liberté d’expression, et qui comptent de plus en plus sur des employés temporaires ou contractuels qui ne reçoivent ni d’avantages ni la sécurité d’emploi – régissent la vie d’environ 80 % des travailleurs américains. Ces sociétés, relativement peu ou pas suivies du tout, surveillent et contraignent leurs effectifs. Ils effectuent des tests de dépistage de drogues au hasard, imposent des quotas et des objectifs pénalisants, commettent régulièrement des vols de salaire, blessent des travailleurs et refusent ensuite de les indemniser, étouffent les cas de harcèlement sexuel, d’agression et de viol. Ils ont recours au harcèlement managérial, à la manipulation psychologique – y compris la pseudo-science de la psychologie positive – et à l’intimidation pour asseoir leur domination et garantir l’obéissance. Ils licencient des travailleurs pour avoir exprimé des opinions politiques de gauche sur les médias sociaux ou lors d’événements publics en dehors de leurs heures de travail. Ils licencient ceux qui portent plainte ou expriment publiquement des critiques sur leurs conditions de travail. Ils contrecarrent les tentatives d’organisation syndicale, licencient sans ménagement les travailleurs âgés et imposent des clauses contractuelles de « non-concurrence », ce qui signifie qu’en cas de départ, les travailleurs ne pourront pas faire valoir leur expérience et postuler pour d’autres employeurs du même secteur. Près de la moitié des professions techniques exigent désormais que les travailleurs signent des clauses de non-concurrence, et cette pratique s’est étendue aux emplois à bas salaires, notamment dans les salons de coiffure et les restaurants.

Plus les salaires sont bas, plus les conditions sont abusives. Les travailleurs des secteurs de l’alimentation et de l’hôtellerie, de l’agriculture, de la construction, des services domestiques, des centres d’appels, de l’industrie du vêtement, des entrepôts, de la vente au détail, des services de pelouse, des prisons, de la santé et d’aide à la personne sont les plus touchés. Walmart, par exemple, qui emploie près de 1 % de la main-d’œuvre américaine (1,4 million de travailleurs), interdit les conversations de couloir qu’il qualifie de « vol de temps ». Le géant de l’industrie alimentaire Tyson empêche ses travailleurs de prendre des pauses toilette, ce qui les oblige à uriner sur eux-mêmes ; en conséquence, certains travailleurs doivent porter des couches. Les travailleurs plus âgés et intérimaires qu’Amazon emploie souvent sont soumis à des cadences exténuantes de 12 heures d’affilé au cours desquelles les moindres faits et gestes de l’employé sont scrutés électroniquement en vue de maintenir la productivité horaire. Certains travailleurs d’Amazone marchent des kilomètres sur un sol en béton et doivent souvent s’agenouiller pour faire leur travail. Ils souffrent souvent de blessures handicapantes suite à cela. Les employés blessés signent des décharges (indiquant que les blessures constatées ne sont pas liées au travail) avant de se faire licencier. Deux tiers des travailleurs des secteurs à bas salaires sont victimes de vols de salaires, perdant un montant estimé à 50 milliards de dollars par an. De 4 à 14 millions de travailleurs américains, sous la menace de réductions salariales, de fermetures d’usines ou de licenciements, ont subi des pressions de la part de leurs employeurs pour soutenir des candidats et des causes politiques favorables aux entreprises.

Les sociétés qui régissent la vie des travailleurs américains constituent ce que Elizabeth Anderson, professeure de philosophie à l’Université du Michigan, appelle les « gouvernements privés ». Ces « gouvernements sur le lieu de travail », écrit-elle, sont des « dictatures dans lesquelles les patrons gouvernent sans rendre des comptes à ceux qui sont gouvernés. Ils ne gouvernent pas seulement les travailleurs : ils les dominent ». Ces sociétés ont le pouvoir légal, écrit-elle, « de réglementer également la vie des travailleurs en dehors des heures de travail – leurs activités politiques, leur discours, le choix de leur partenaire sexuel, l’usage de drogues récréatives, l’alcool, le tabagisme et l’exercice. Parce que la plupart des employeurs exercent ce pouvoir en dehors des heures de travail de façon irrégulière et sans avertissement, la plupart des travailleurs ne sont pas conscients de l’ampleur de ce pouvoir. »

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Source: https://www.les-crises.fr/les-gouvernements-prives-qui-assujettissent-les-travailleurs-americains-par-chris-hedges/


La Brute. Par Michel Onfray

Monday 4 February 2019 at 07:00

Source : Michel Onfray, février 2019

“Je suis le fruit d’une forme de brutalité de l’Histoire.” Macron, le 13 février 2018, devant la presse présidentielle.

Certes, l’État définit bien ce Moloch qui dispose du monopole de la violence légale: mais pour quoi faire? Sauf irénisme radical, la nature humaine étant ce qu’elle est, il n’est en effet pas question d’imaginer un monde dans lequel on n’aurait plus besoin d’armée ou de police, de tribunaux ou de prisons, de loi et de droit. Si l’on estime qu’un violeur n’est pas un violé, un agresseur un agressé, un voleur un volé, un pilleur un pillé, un frappeur un frappé, il faut bien qu’une série de mécaniques sociales permette d’appréhender le violeur, l’agresseur, le volé, le frappeur afin de le déférer aux tribunaux qui jugent des faits en regard de la loi et du droit, et envoient la personne jugée coupable purger sa peine au nom de la réparation du violé, de l’agressé, du volé, du pillé, du frappé, mais aussi dans la perspective de protéger d’autres citoyens de la dangerosité de ces délinquants. Qu’il existe des circonstances aggravantes ou atténuantes, que chacun, quel que soit ce qu’on lui reproche, ait droit à la défense, puis à la réparation une fois la peine accomplie, tout cela est acquis.

La violence légale suppose qu’elle puisse être utilisée afin de maintenir la légalité -ce devrait être une lapalissade… Or, quand, mi-septembre 2018, les gilets-jaunes font savoir, au début de leur colère, que leur pouvoir d’achat ne leur permettra pas de payer des taxes supplémentaires que le pouvoir inflige en augmentant le prix des carburants à la pompe, ils ne mettent pas en péril la démocratie et la République puisqu’ils en appellent aux articles 13 et 14 de la Déclaration des droits de l’homme et, ne l’oublions pas, du citoyen. Par leur mouvement, ils revendiquent l’un de ces droits que ce texte majeur leur accorde. Je l’ai déjà signalé, mais rappelons en effet que l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme dit ceci: “Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses de l’administration, une contribution commune est indispensable; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.” Et l’article suivant, ceci: “Les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.” Les gilets-jaunes n’ont pas refusé l’impôt, comme la propagande médiatique le rabâche depuis des semaines afin de les assimiler aux populismes fascisants, mais ils font juste savoir qu’ils n’ont plus financièrement les moyens de les payer! D’un point de vue gouvernemental, une réponse appropriée aurait permis d’étouffer la colère dans l’œuf. Au lieu de cela, la riposte a été tout de suite belliqueuse: c’est l’origine de la violence.

Ce bellicisme a pris la forme que l’on sait: des éléments de langage du pouvoir macronien ont été fournis puis abondamment relayés par les “élites”: le mouvement des gilets-jaunes était une jacquerie d’extrême-droite, une revendication populiste qui sentait sa chemise brune, un mouvement qui puait le “facho”. BHL le fit savoir illico en même temps que… Mélenchon et Clémentine Autain, Coquerel et la CGT qui rejoignaient ainsi dans leur concert populicide tous les éditorialistes de la presse maastrichtienne.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-brute-par-michel-onfray/


Emmanuel Macron, le journalisme de cour et le contrôle des médias. Par Claude Askolovitch

Monday 4 February 2019 at 06:30

Article recommandé

Source : Slate, Claude Askolovitch, 03-02-2019

Lors d’un échange avec quelques journalistes triés sur le volet, comme dans «l’ancien monde», le président a confié ses projets de mise au pas de la presse.

Notre président de la République veut réordonner notre monde; nous manquons de vérité, il va y remédier. Il veut «s’assurer de la neutralité» et «vérifier l’information» dans les media, en créant des «structures», financées par l’État, qui contrôleraient médias publics et privés, structures nanties de journalistes qui seraient les «garants» de l’affaire. Notre président de la République, disons simplement, veut mettre le journalisme sous tutelle, telle une classe sociale assistée dont il faudrait encadrer les «conneries», tels des présupposés casseurs qu’il faudrait bannir des manifestations. La liberté s’épanouira sous la contrainte? Son organe de vérification s’imposera-t-il à la presse? Les journalistes qui lui seront affrétés deviendront-ils nos supérieurs et nos gardiens, nos censeurs, les auxiliaires du pouvoir, de l’État ?

C’est un péché récurrent, chez les idéalistes, de s’autoriser à régenter les autres, dans leur vie ou leurs paroles, leurs images ou leurs écrits –on nous dit toujours que c’est pour le bien commun. On a connu d’autres ennemis de la liberté de la presse, tonitruant ici, tweetant aux Amériques. On n’imaginait pas Emmanuel Macron en Trump lissé, en Mélenchon poli? Il leur ressemble pourtant et les dépasse quand il pense à voix haute, et par un journaliste, nous ne pouvons l’ignorer. Qu’en ferons-nous ?

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Source: https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-le-journalisme-de-cour-et-le-controle-des-medias-par-claude-askolovitch/


Zuroff fustige Poroshenko, qui a ignoré la complicité ukrainienne dans la Shoah. Par Raphaël Haren

Monday 4 February 2019 at 06:00

Source : The Times of Israël, Raphaël Haren, 25-01-2019

Le célèbre chasseur de nazis a dénoncé la “chutzpah” du chef ukrainien qui a fait l’équivalence entre la Shoah et la famine organisée par les Soviétiques en 1930

Le président de l’Ukraine Petro Poroshenko, à gauche, serre la main au Premier ministre Benjamin Netanyahu après la signature d’un accord de libre échange au bureau du Premier ministre de Jérusalem, le 21 janvier 2019 (Crédit Jim Hollander/Pool via AP)

Le célèbre chasseur de nazis Efraim Zuroff a critiqué le président ukrainien Petro Poroshenko qui a détourné le regard de la complicité de l’Ukraine, pendant la Shoah, au cours de toute sa visite effectuée cette semaine en Israël. Le chef de l’Etat a également vivement recommandé à Jérusalem de reconnaître le Holodomor (« extermination par la faim »), une famine d’origine humaine et organisée par les Soviétiques dans les années 1930 qui a tué des millions d’Ukrainiens – en tant que génocide.

S’exprimant auprès du Times of Israel suite au voyage de Poroshenko, Zuroff a également mis en cause les hôtes israéliens du président, les blâmant de ne pas l’avoir mis en cause publiquement concernant la politique de Kiev, qui consiste à honorer des héros de guerre nationalistes d’Ukraine dont un grand nombre ont été impliqués dans les massacres contre les Juifs.

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Source: https://www.les-crises.fr/zuroff-fustige-poroshenko-qui-a-ignore-la-complicite-ukrainienne-dans-la-shoah-par-raphael-haren/


Les stupéfiantes confidences de Macron aux journalistes

Sunday 3 February 2019 at 07:30

Emmanuel Macron a reçu quelques journalistes en fin de semaine, et leur a tenu des propos stupéfiants. Du coup, ça fait beaucoup de fluo…

Macron : « Éric Drouet est un produit médiatique ».

Source : Le Point, Emmanuel Berretta, 02-02-2019

Le président de la République appelle les médias à se ressaisir et décortique l’influence des activistes et des Russes sur la frange radicale des Gilets jaunes.

Par Emmanuel Berretta

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Source: https://www.les-crises.fr/les-stupefiantes-confidences-de-macron-aux-journalistes/


Le complotiste de l’Élysée. Par Frédéric Lordon

Sunday 3 February 2019 at 07:00

Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 02-02-2019

Affiche de l’association anticommuniste Paix et liberté, 1952.

On peut tenir pour l’un des symptômes les plus caractéristiques des crises organiques l’emballement des événements, et la survenue à haute fréquence de faits ou de déclarations parfaitement renversants. En moins de 24 heures, nous aurons eu les enregistrements Benalla, aussitôt enchaînés avec une rafale de propos à demi-« off » signés Macron, et la mesure du dérèglement général est donnée à ceci que, dans la compétition des deux, c’est Benalla qui fait figure de gnome. En fait, on n’arrive plus à suivre.

Il le faut pourtant, car tout est magnifique. Macron en « off », c’est chatoyant. C’est qu’il est l’époque en personne, son plus haut point de réalisation : managérial, ignorant de tout ce qui n’est pas sa classe, le racisme social jusque dans la moelle des os, le mépris en toute innocence, et surtout l’absence complète de limite, de censure, de reprise de soi. C’est une compulsion venue de trop loin : dans l’instant même où il annonce sa propre réforme et jure de faire désormais « très attention » à ses « petites phrases », il se scandalise que le premier « Jojo avec un gilet jaune » ait « le même statut qu’un ministre ou un député » — « les petites phrases, j’arrête quand je veux », d’ailleurs « je commence demain ». Et c’est cet individu dont les « analystes » des grands médias se demandent « dans quelle mesure il tiendra compte des résultats du grand débat »… Mais peu importe, c’est tellement beau qu’on en reste émerveillé. Même une fiction à petit budget n’oserait pas se donner un personnage aussi énorme, aussi « cogné » — mais c’est sans doute le propre de cette époque que la fiction, même débridée, peine à se tenir au niveau de la réalité.

Avec « Jojo » déjà, il y avait de quoi faire — un hashtag #JeSuisJojo par exemple ? Mais on n’avait encore rien vu. C’est quand il entre dans « l’analyse » que le « patron » de Benalla se surpasse. La restitution par Le Point de ces merveilleux « off », assurément des documents pour l’Histoire, livre sur l’entendement, il faudrait plutôt dire sur la psyché présidentielle des aperçus proprement vertigineux — et, à chaque jour qui passe, nous savons un peu mieux à qui nous avons à faire.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-complotiste-de-lelysee-par-frederic-lordon/