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Macron : Une erreur de casting ? Par Régis de Castelnau

Tuesday 31 July 2018 at 05:00

Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 27-07-2018

Emmanuel Macron semble avoir décidé de traiter ce que l’on appelle « le Benallagate » avec sa désinvolture habituelle. Cet homme trop sûr de lui ne semble pas comprendre grand-chose à la politique. Pour s’être frotté à quelques oligarques, il s’imagine que le président de la République n’est qu’une sorte de PDG aux pouvoirs de potentat. Ses dernières saillies de cour de récré, d’abord en forme de bras d’honneur avec la phrase « qu’ils viennent me chercher ! », et ensuite avec la bravade sur sa fierté d’avoir embauché son gorille, outre qu’elles sont objectivement consternantes, constituent autant d’erreurs tactiques.

Ne jamais négliger les signaux faibles

Qu’on le veuille ou non, la première a provoqué la réponse du juge d’instruction, le lendemain, avec la perquisition dans les bureaux de l’Élysée. Hérésie juridique à laquelle il était dans l’incapacité politique de s’opposer. Encore bravo ! Et ce comportement, fruit d’un mélange de narcissisme puéril et de mépris social a nourri depuis quelques semaines l’hypothèse de l’erreur de casting. Les interventions de certains de ses parrains, à commencer par le premier des oligarques français, François Pinault, suivi par les gardes flancs que sont Jacques Attali et Alain Minc, témoignent de leur perplexité, face, non pas à ce que le jeune roi ferait, mais à la façon dont il le ferait. Le choix du terme « insurrection » par Minc n’est sûrement pas dû au hasard. Emmanuel Macron fit répondre à Pinault par Ferrand de manière insultante. Il a eu tort, oubliant qu’il ne faut jamais négliger les signaux faibles.

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Source: https://www.les-crises.fr/macron-une-erreur-de-casting-par-regis-de-castelnau/


La Chine étudie la tactique syrienne de la Russie. Par Lyle J. Goldstein

Monday 30 July 2018 at 06:00

Source : The National Interest, Lyle J. Goldstein, 26-03-2018

Un char de combat russe tire lors d’une démonstration au forum militaro-technique international « ARMY-2016 » dans la région de Moscou, Russie, le 6 septembre 2016. REUTERS/Maxim Zmeyev

Pékin pourrait tirer les leçons du nouveau paradigme d’intervention militaire du Kremlin.

Lyle J. Goldstein

26 mars 2018

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Source: https://www.les-crises.fr/la-chine-etudie-la-tactique-syrienne-de-la-russie-par-lyle-j-goldstein/


L’Union européenne met sous pression les réseaux sociaux, par Swiss Info

Monday 30 July 2018 at 05:00

Source : Swiss Info, 26-04-2018

La commissaire européenne à l’Economie numérique, Mariya Gabriel, demande aux réseaux sociaux de prendre des mesures contre la désinformation.
KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET (sda-ats)

L’UE a mis jeudi sous pression les réseaux sociaux et les plateformes, tels Facebook et Twitter, pour qu’ils luttent davantage contre la désinformation en ligne. Bruxelles n’exclut pas de proposer fin 2018 des mesures réglementaires, si nécessaire.

L’initiative de la Commission européenne survient à un peu plus d’un an des élections européennes de mai 2019, et alors que le besoin de garantir des processus démocratiques viables grandit, comme l’a encore montré le récent scandale Facebook/Cambridge Analytica.

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la commissaire européenne à l’Economie numérique, Mariya Gabriel, a insisté pour “donner une chance aux réseaux sociaux et aux plateformes en ligne de résoudre le problème une fois pour toute”.

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Source: https://www.les-crises.fr/lunion-europeenne-met-sous-pression-les-reseaux-sociaux-par-swiss-info/


Afghanistan : « Les talibans sont bien plus forts qu’avant l’intervention américaine »

Sunday 29 July 2018 at 06:00

Source : Le Figaro, Julien Licourt, 11/03/2018

INTERVIEW – Les attentats sanglants rythment le quotidien des Afghans. Karim Pakzad, chercheur à l’Iris et spécialiste du pays, estime que les talibans ont radicalisé leurs méthodes à cause de la concurrence imposée par Daech.

LE FIGARO. – Pendant longtemps, les talibans avaient pour coutume de cesser les combats pendant l’hiver et de déclencher, entre mars et avril, une traditionnelle «offensive de printemps». Cela sera-t-il encore le cas cette année?

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Source: https://www.les-crises.fr/afghanistan-les-talibans-sont-bien-plus-forts-quavant-lintervention-americaine/


Source : NPR, Peter Kenyon, 08-03-2018

Le président turc Recep Tayyip Erdogan serre les mains de la population locale à Port Soudan, au Soudan, le 25 décembre, l’un des nombreux endroits en Afrique où le dirigeant turc s’est récemment rendu. Kayhan Ozer/AP

Quand on pense aux grands investisseurs en Afrique, les États-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne et la France peuvent venir à l’esprit. Mais au cours de la dernière décennie, la Turquie n’a cessé d’améliorer son image en Afrique, y compris dans certains des pays les plus perturbés du continent.

Récemment, des dizaines de ministres africains se sont pressés dans la salle de bal d’un hôtel d’Istanbul, planifiant le Sommet de coopération Union africaine-Turquie de l’année prochaine. Au cours d’une pause dans la réunion, Abdulkadir Ahmed-Kheir Abdi, ministre d’État somalien des affaires étrangères, a salué l’aide de la Turquie à son pays en proie à la famine, à la guerre civile et à une insurrection islamiste.

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu prend la parole lors d’une conférence Turquie-Afrique à Istanbul, le 12 février. AP

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Source: https://www.les-crises.fr/la-turquie-consolide-discretement-sa-presence-en-afrique-par-peter-kenyon/


Source : Sic Semper Tyrannis, Alastair Crooke, 29-03-2018

29 mars 2018

Au cœur de la présidence de Trump se trouve la notion d’Art de la Négociation. On dit que Trump a peu de convictions, mais sa conception de la manière de négocier – avec un gros bâton, un effet de levier maximal et des « menaces » crédibles suscitant la peur – est au centre de toute sa présidence. Elle sous-tend son programme de droits de douane et de protection de l’emploi américain ; sa prodigalité fiscale qui doit continuer à donner une contrepartie fiscale aux programmes sociaux, en échange de l’escalade des dépenses de défense « big stick » [« gros bâton », renvoie à la politique étrangère menée par le président Theodore Roosevelt au début du XXe siècle et visant à faire assumer aux États-Unis une place de véritable police internationale, NdT] ; et – bien sûr – elle sous-tend toute son approche géopolitique, en particulier en ce qui concerne l’augmentation des enjeux avec la Chine, la Corée du Nord et l’Iran.

Cette notion sous-jacente de « négociation » est essentiellement transactionnelle, la meilleure pratique étant une opération en tête-à-tête, plutôt que dans un contexte multilatéral. Mais dans le domaine de la géopolitique, ce n’est pas si facile. Dans les prochains mois, mais culminant en mai (toutes choses étant égales par ailleurs), Trump mettra à l’épreuve sa théorie de la négociation dans un contexte très différent de celui de l’immobilier new-yorkais. Le sommet nord-coréen devrait avoir lieu à ce moment-là ; le verdict sur l’accord nucléaire avec l’Iran devrait être prononcé à ce moment-là ; la déclaration de détermination israélo-palestinienne des États-Unis est prévue pour mai ; le rôle des États sunnites dans l’endiguement de l’Iran doit être fixé ; et tous les droits de douanes punitifs contre la Chine seront décidés et promulgués. Bien que ces questions soient apparemment sans liens, leur regroupement en mai les reliera les unes aux autres : un succès ou un échec dans l’une d’entre elles s’infiltrera dans des domaines parallèles.

Et à l’arrière-plan, bien sûr, il y aura toujours la détermination de l’establishment du renseignement occidental d’abattre le président Poutine et la Russie (l’affaire Skripal de Salisbury) et, en donnant une raclée à Poutine, de blesser Trump aussi, bien entendu.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-partie-de-poker-geopolitique-ou-est-la-porte-de-sortie-par-alastair-crooke/


Source : Gilbert Doctorow, Consortium News, 22-03-2018

Hisser un drapeau blanc est un signe internationalement reconnu de trêve et de demande de négociation, ce que les États-Unis font peut-être dans leur réponse officielle aux annonces de Poutine sur la parité nucléaire avec les États-Unis, explique Gilbert Doctorow.

La présentation par Vladimir Poutine des nouveaux systèmes d’armes de la Russie lors de son discours à l’Assemblée fédérale le 1er mars semble avoir finalement suscité la réaction souhaitée de son public cible à Washington, D.C. Dans cette présentation, Poutine a parlé de systèmes d’armes stratégiques utilisant une technologie de pointe qui, selon lui, a plus d’une décennie d’avance sur la concurrence américaine et d’autres pays.

Vladimir Poutine et Donald Trump – Bureau de presse et d’information du président russe/Agence Anadolu/Getty

Il a réussi un coup direct au Pentagone, où les généraux de haut rang sont restés stupéfaits. Mais, comme c’est normalement le cas, lorsque ces messieurs ont besoin de temps pour reprendre leurs esprits, nous n’avons d’abord entendu que du déni : que les Russes bluffaient, qu’ils n’ont vraiment rien de prêt, que ce ne sont que des projets, et que les États-Unis ont déjà les mêmes choses, mais qu’ils les tiennent en réserve.

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Source: https://www.les-crises.fr/en-appelant-a-des-pourparlers-sur-les-armes-avec-la-russie-les-etats-unis-hissent-ils-pavillon-blanc-par-gilbert-doctorow/


Source : Forbes, Michelle Fabio, 06-04-2018

Kirstjen Nielsen, secrétaire à la Sécurité intérieure, lors du point de presse à la Maison-Blanche le 4 avril. (NICHOLAS KAMM/AFP/Getty Images)

Dans le numéro d’aujourd’hui de « I’m Not Terrified, You Are », Bloomberg Law rend compte d’un article publié sur FedBizOpps.gov par le Department of Homeland Security (DHS) sur un sujet apparemment relativement anodin « media monitoring services » [services de surveillance des médias, NdT].

Les détails de la demande d’information ci-jointe, cependant, décrivent un plan pour rassembler et surveiller les activités publiques des professionnels des médias et des personnes d’influence et sont de nature à causer des cauchemars à dimensions constitutionnelles, d’autant plus que la liberté de la presse est attaquée dans le monde entier.

Et le mot « attaque » n’est pas une hyperbole.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-departement-de-la-securite-interieure-compile-la-base-de-donnees-des-journalistes-et-de-ceux-qui-influencent-les-medias-par-michelle-fabio/


Source : The Washington Post, Chris Mooney & Missy Ryan, 10-05-2018

Inondation par vagues de submersion de l’atoll de Roi-Namur, République des Îles Marshall, où se situe le site d’essai « Ronald Reagan » de défense anti-missiles balistiques de l’armée américaine. (Peter Swarzenski, U.S. Geological Survey)

Le Washington Post a eu accès à un document non publié qui révèle que des corrections apportées à un projet de rapport du ministère de la Défense ont minimisé les menaces que le changement climatique fait peser sur les bases et les installations militaires, en atténuant, voire en supprimant les références au changement climatique dans l’Arctique et aux risques potentiels liés à la montée des océans.

La version précédente du document, datée de décembre 2016, contient de nombreuses références au « changement climatique » qui ont été supprimées ou transformées en « météo extrême » ou simplement en « climat » dans le rapport final, qui a été soumis au Congrès en janvier 2018. Alors que l’expression « changement climatique » apparaissait 23 fois dans le projet de rapport, la version finale ne l’a utilisée qu’une seule fois.

Cette révision et d’autres suggèrent que le Pentagone a adapté son approche du débat public sur le changement climatique sous la présidence de Trump, qui a exprimé des doutes sur la réalité d’un phénomène qui, de l’avis des scientifiques, présente un danger croissant pour la planète. Alors que les chefs militaires ont déclaré qu’ils considèrent le changement climatique comme un facteur d’instabilité dans le monde entier, ils ont également cherché à rester en dehors d’un débat politiquement lourd sur ses causes.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-pentagone-a-remanie-le-rapport-de-lere-obama-pour-retirer-les-risques-lies-au-changement-climatique-par-chris-mooney-et-missy-ryan/


Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 23-07-2018

Hugo Mayer. — Sans titre, de la série « Polices et voleurs », 2015
http://www.hugomayer.com

Laffaire Benalla, c’est la police qui en parle le mieux. « Nous avons le sentiment que d’une affaire Benalla, on est en train de faire une affaire de police (1) », déclare un syndicaliste policier. Précisément. Et d’ajouter dans un éclair de lucidité dévastatrice : « Ce n’est pas ça la police. Il a ruiné notre image. » Bien sûr, avant d’être dévastatrice, cette lucidité est paradoxale puisqu’elle prend la forme retournée de la dénégation, ce tour du psychisme qui fait dire la vérité mais en énonçant le contraire de la vérité. En lieu et place de « ça n’est pas ça la police » et « il a ruiné notre image », le lecteur attentif aura évidemment rectifié de lui-même pour entendre « la police, c’est tout à fait ça (si ça n’est pas bien pire) » et « il a mis en pleine lumière ce que nous sommes ».

La mise au débat public des manières réelles de la police via les méfaits d’un séide de seconde zone fait irrésistiblement penser à Al Capone, tombé pour fraude fiscale. Hegel appelait « ruse de la raison » cette manière particulière qu’emprunte parfois l’histoire pour s’accomplir : les tournants majeurs se négocient au milieu des broutilles, et l’Histoire majestueuse avance par les forces des histoires de cornecul. L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police, et même de police-justice, dans ce pays, un problème de première grandeur, où il faudra bien se décider à voir un symptôme politique.

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Source: https://www.les-crises.fr/benalla-et-larc-dextreme-droite-par-frederic-lordon/