Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement
Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-07-04-2018/
Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 26-03-2018
Le 17 mars 2017, prochetmoyen-orient.ch se félicitait d’enregistrer un certain retour de la France à Djibouti en titrant : « Paris – Djibouti : remise à flot… » Un an plus tard, force est de constater la confirmation du mouvement et l’intensification d’un Grand jeu dont Djibouti est devenu l’épicentre. Cette évolution confirme l’une des principales conclusions de la Revue Stratégique de Défense et de Sécurité, remise par Arnaud Danjean au Président de la République en novembre dernier : l’un des axes stratégiques majeurs de notre pays relie la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge à l’océan Indien. Djibouti en constitue le pivot central !
Bien avant son indépendance, l’histoire de la jeune République de Djibouti n’a pas été un long fleuve tranquille. « La Grande Bretagne, qui avait établi son protectorat sur l’Egypte en 1882, se prétendit héritière de droit des possessions égyptiennes sur les rives de la mer Rouge et de l’océan Indien. Ses visées se portèrent plus particulièrement sur Zeila, Berbera et Bulhar mais Massaoua fut laissée à l’Italie. Trop prudente pour risquer une aventure jusqu’à Harar, l’Angleterre abandonna à Ménélik – roi du Choa – la conquête de cette ville. L’Ethiopie dut cependant renoncer, une fois de plus, à réaliser son rêve millénaire de possession d’un port sur la mer Rouge. Elle adressa plusieurs demandes en ce sens aux puissances européennes avec l’espoir de ménager un « couloir » éthiopien vers la mer, mais en vain. La côte fut partagée entre l’Angleterre, installée à Zeila et Berbera, l’Italie à Massaoua et Assab, et la France à Obock, puis bientôt à Tadjoura et Djibouti »1.
Ce jeu à trois va se poursuivre durant une grande partie du XXème siècle jusqu’à l’indépendance du 27 juin 1977. Aujourd’hui que cet Etat-portuaire s’impose comme une ville-monde, au sens braudélien du terme – « les informations, les marchandises, les capitaux, les crédits, les hommes, les ordres, les lettres marchandes y affluent et en repartent » -, Djibouti est au cœur d’un grand jeu, qui fonctionne désormais à cinq : sa souveraineté et son développement sont directement confrontés aux intérêts de Dubaï, ville la plus importante et émirat des Emirats arabes unis (EAU) ; les Etats-Unis sont militairement présents depuis les attentats du 11 septembre 2001 ; la Chine y a installé sa première base militaire à l’étranger ; et la France continue à tenir son rôle historique de « plus vieil allié-fondateur ».
GUERRE SAOUDIENNE
Source: https://www.les-crises.fr/djibouti-le-grand-jeu-par-richard-labeviere/
Source : Bruno Albanti, 31-03-2017
En 1940, de jeunes pontoisiens entrent en résistance à l’appel d’un général inconnu. Ils sont arrêtés en décembre 1941 au cours d’une tentative d’achat d’arme, puis fusillés ou déportés. Paul Thueux est le seul d’entre eux à rentrer vivant des camps de concentration le 7 juin 1945. Il affronte alors la rumeur qui court dans la ville depuis son arrestation : il est le traître, celui qui a trahi ses copains pour sauver sa vie.
Paul rencontre Marie Germaine Labbé, résistante bretonne, il quitte Saint Ouen l’Aumône et Pontoise en 1947 pour s’installer en Bretagne, à Tréguier, dans le village de sa femme. Il revient 70 ans plus tard, en septembre 2013, pour participer à une cérémonie officielle, au cours de laquelle il obtient enfin réparation. Il trouve ainsis sa place dans l’histoire de la résistance pontoisienne aux côtés de ses amis du groupe Chabanne.
Voir le documentaire en entier c’est ici
Source: https://www.les-crises.fr/video-paul-thueux-pour-lhonneur-dun-homme-par-bruno-albanti/
Source : CF2R, Eric Denécé, mars/avril 2018
La crise diplomatique entre l’Occident et la Russie ne cesse de prendre de l’ampleur,avec l’expulsion de près de 150 diplomates et « espions » russes de plus d’une vingtaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord1Les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Norvège, l’Ukraine et seize pays européens – dont la France – ainsi que l’OTAN , ont annoncé qu’ils allaient renvoyer des diplomates russes. Même au plus fort de la Guerre froide, une telle vague d’expulsions n’a jamais eu lieu.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5859_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5859_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });. Les raisons d’une telle réaction sont, officiellement, une « riposte » à la tentative d’attentat contre la personne d’un ex-espion russe – Sergueï Skripal2Il a été recruté comme agent double par les services britanniques en 1995. <script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5859_2").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5859_2", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); – et de sa fille, à Salisbury, au Royaume-Uni, le 4 mars dernier. Or, il convient de noter que cette incroyable campagne antirusse ne repose sur presque rien et que les réactions qu’elle suscite apparaissent totalement disproportionnées.
Jusqu’à présent, force est de constater qu’aucune preuve irréfutable de la culpabilité de la Russie dans cette tentative d’assassinat n’a été fournie au public. Pour le moment, toutes les accusations demeurent verbales. Considérons rapidement les faits3Pour de plus amples précisions, nous renvoyons à l’excellente analyse d’Alain Rodier, « Royaume Uni : l’enquête sur la mort du transfuge russe se complique », Note d’Actualité n°509, mars 2018<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5859_3").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5859_3", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); :
Source: https://www.les-crises.fr/hysterie-collective-par-eric-denece/
Source : The Guardian, Carole Cadwalladr, 07-05-2017
Une opération globale ténébreuse impliquant de gros volumes de données, des amis milliardaires de Trump et les forces disparates de la campagne Leave ont influencé le résultat du référendum sur le sujet européen. Alors que la Grande-Bretagne se rend à nouveau aux urnes, notre processus électoral est-il toujours adapté à son objectif ?
Par Carole Cadwalladr
Dimanche 7 mai 2017
Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-06-04/
Source : GEAB, avril 2018
Jusqu’à présent, médias et analystes ont été unanimes : le Brexit représente un avenir incertain et dangereux pour le Royaume-Uni et seulement pour le Royaume-Uni. Nos lecteurs savent que nous avons toujours été plus circonspects à ce sujet. Alors que la première phase de négociation s’est achevée (en fin d’année dernière) et que la seconde s’apprête à démarrer, il est temps d’admettre, d’une part, que cette sortie de l’UE ouvre aussi bien des opportunités au Royaume-Uni, et d’autre part, qu’elle induit de nouveaux risques réels pour l’Union européenne.
En effet dans cette seconde phase de négociation, qui portera sur la période de transition et sur la relation future entre les deux parties, le rapport de force pourrait s’inverser. Le gouvernement britannique, à qui l’on reproche depuis le début un manque de clarté et de réalisme, a, par la voix de Theresa May le 2 mars, éclairci un certain nombre de points et exposé un plan de sortie concret. La Commission, de son côté, se montre de moins en moins coopérative, et impose des exigences (impossibilité pour le Royaume-Uni de commencer à négocier des accords commerciaux pendant la période de transition, barrière douanière déplacée de la frontière irlandaise entre l’île d’Irlande et celle de Grande Bretagne) jugées par certains irréalistes. Si l’Union européenne reste trop longtemps aveugle aux progrès réalisés par le RU et qu’elle fait preuve d’un bas esprit revanchard (destiné à faire peur aux autres pays), elle pourrait provoquer un retour de bâton capable d’enclencher précisément ce qu’elle souhaite éviter : un effet domino.
Le Brexit est un échec majeur de la Commission européenne qui lui imposait, plutôt que de se venger du Royaume-Uni, d’enclencher sa propre réforme. Si au lieu de cela, en 2019, on se retrouve dans une situation où le Royaume-Uni libéré de la tutelle bruxelloise, s’est repositionné avec succès (image dynamique, moderne et tournée vers le reste du monde) alors que l’UE patauge toujours dans ses dysfonctionnements, lenteurs et blocages qui ont fini par faire fuir le Royaume-Uni, que croyez-vous qu’il arrivera ?
Source: https://www.les-crises.fr/geab-royaume-uni-2019-et-si-le-brexit-etait-un-succes/
Une telle régression démocratique semble à peine croyable…
Source : Ouest-France, Antoine Mouteau, 27-02-2018
Les partis de la coalition au pouvoir ont été échaudés. Ils ne veulent plus traîner le résultat des consultations comme un boulet.
Les députés néerlandais ont adopté par 76 voix contre 69, jeudi, un projet de loi qui prévoit la suppression du référendum consultatif. Jusqu’à maintenant, lorsqu’une pétition avait récolté plus de 300 000 signatures, le gouvernement se voyait contraint d’organiser un scrutin. Un référendum de ce type sur le pouvoir des services de renseignements est prévu le 21 mars. Ce pourrait bien être le dernier.
Source: https://www.les-crises.fr/les-pays-bas-suppriment-le-referendum-par-antoine-mouteau/
Source : Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, 31-03-2018
Samedi 31 mars, l’Ambassade russe à Londres a envoyé au Ministère britannique des Affaires étrangères une note contenant une liste des questions adressées au Royaume-Uni concernant l’affaire Skripal montée de toutes pièces contre la Russie :
1. Pourquoi a-t-on privé la Russie du droit à l’accès consulaire aux deux citoyens russes, victimes d’une attaque sur le territoire britannique ?
2. Quels antidotes et sous quelle forme concrète ont été administrés aux victimes? Pourquoi les médecins britanniques possédaient-ils ces antidotes sur les lieux de l’incident ?
Source : Afrique-Asie, Alaistair Crooke, 27-03-2018
Les nuages de la guerre ne feront-ils que passer ou la tempête va-t-elle faire rage ? Une analyse d’Alastair Crooke.
La haine compulsive des élites occidentales envers le président Poutine surpasse tout ce que l’on a pu voir pendant la guerre froide. En Syrie, en Ukraine, au Moyen-Orient, au Proche-Orient, en Eurasie ; et maintenant cette haine s’est infiltrée jusque dans le Conseil de sécurité, le laissant irrémédiablement polarisé – et paralysé. Cette hostilité s’est également propagée à tous les alliés de la Russie, les contaminant. Elle laisse entrevoir – presque inévitablement – d’autres sanctions contre la Russie (et ses amis) dans le cadre de la loi fourre-tout intitulée « Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act » [Résister aux adversaires de l’Amérique grâce aux sanctions]. Mais la vraie question est : cette hystérie collective risque-t-elle de provoquer une guerre ?
Ed Curtis nous rappelle l’escalade quasi asymptotique des antagonismes au cours des dernières semaines :
« Cela s’est produit alors que les revendications du Russiagate éclataient en morceaux… Dans tout les médias, des grands noms comme le New York Times, CNN, National Public Radio, The Washington Post, The Atlantic et Nation magazine, jusqu’aux publications ‘de gauche‘ comme Mother Jones et Who What Why, la Russie voit les élections de mi-mandat comme une chance de semer la discorde : ‘La Russie voit les élections de mi-mandat comme une chance de semer la discorde’ (NY Times, 13/2) ; ‘L’homme fort russe [Poutine] a réussi l’un des plus grands actes de sabotage politique de l’histoire moderne‘ (The Atlantic, Janvier 2018) ; ‘Les dernières mises en accusation de Mueller montrent que Trump a aidé à couvrir un crime‘ (Mother Jones, 2/16/18) ; ‘Une visite guidée de la Russie pour les réalistes‘ (whowhatwhy.com, 2/7/18) etc. ».