Question posée par Jean le 05/02/2019
Voici l’article qui a déclenché l’affaire “Ligue du Lol” – bravo à Checknews !
Source : Libération, Robin Andraca, 08-02-2019
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Voici l’article qui a déclenché l’affaire “Ligue du Lol” – bravo à Checknews !
Source : Libération, Robin Andraca, 08-02-2019
Question posée par Jean le 05/02/2019
Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 13-02-2019
Frédéric #Taddeï reçoit Bérénice Levet, philosophe, Peggy Sastre, journaliste et blogueuse, Françoise Vergès, politologue ainsi que Laure Salmona, co-fondatrice de l’association féministe contre le cyberharcèlement et spécialiste des violences sexistes et sexuelles.
Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 13-02-2019
Source: https://www.les-crises.fr/interdit-dinterdire-feminisme-ligue-du-lol-et-autres-scandales/
Source : Gérard Noiriel, 11-02-2019
Le gilet jaune est le vêtement que portent les gens en détresse sur le bord de la route et les ouvriers qui travaillent sur la voirie ou sur les chantiers. Ce sont les invisibles, ceux qui craignent que le public ne les voie pas, qui sont contraints d’enfiler le dit-gilet. Patrick Boucheron n’est assurément pas dans ce cas. Professeur au Collège de France, il est l’historien professionnel que l’on entend le plus souvent à la radio, qui bénéficie du plus grand nombre de comptes rendus dans la presse et qui est le plus régulièrement invité dans les grandes manifestations culturelles. Son dernier ouvrage, La Trace et l’Aura. Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVe siècles) qui vient d’être publié aux éditions du Seuil, à peine sorti de l’imprimerie, a déjà bénéficié de nombreux comptes rendus élogieux dans les médias.
La reconnaissance publique dont il bénéficie explique peut-être son absence d’empathie à l’égard de ceux qui doivent endosser ce fameux gilet jaune pour tenter d’attirer l’attention. C’est peut-être aussi la raison de la façon cavalière dont il a parlé, lors d’une récente intervention à France Inter, de ses collègues universitaires qui tentent aujourd’hui de mobiliser leurs compétences professionnelles pour expliquer ce mouvement (cf « le Grand entretien » du 7 février 2019, animé par Léa Salamé et Nicolas Demorand).
Je peux témoigner personnellement de cette désinvolture puisque Boucheron affirme dans cet entretien que j’aurais présenté le mouvement des gilets jaunes comme une « jacquerie », alors que je suis intervenu publiquement pour dire exactement le contraire. (Cf le Monde du 28 novembre 2018). Etant donné que Patrick Boucheron m’avait invité dans son émission Matière à penser, diffusée par France Culture le 4 décembre 2018, j’avais même eu l’occasion de lui expliquer directement mon point de vue ce soir-là. On peut se demander à quoi servent ce genre d’émissions culturelles quand celui qui les anime ne se souvient même pas des propos de ses invités.
Source: https://www.les-crises.fr/patrick-boucheron-un-historien-sans-gilet-jaune-par-gerard-noiriel/
Source : Associated Press News, Joshua Goodman, Luis Alonso Lugo & Rob Gillies, 26-01-2019
CARACAS, Venezuela (AP) – Selon les participants aux tractations la coalition des gouvernements latino-américains qui se sont joints aux États-Unis pour s’empresser de reconnaître Juan Guaido comme président intérimaire du Venezuela, s’est réunie après des semaines de diplomatie secrète incluant des messages chuchotés aux militants et suite à un voyage à l’étranger à haut risque du chef de l’opposition disputant le pouvoir à Nicolas Maduro.
Selon son allié l’ancien maire de Caracas en exil Antonio Ledezma, à la mi-décembre, Guaido s’est discrètement rendu à Washington, en Colombie puis au Brésil pour informer les responsables de la stratégie de manifestations de masse de l’opposition pour coïncider avec la cérémonie d’investiture de Maduro pour son second mandat le 10 janvier malgré la condamnation internationale généralisée.
Pour quitter le Venezuela, il a dû se faufiler à travers la frontière risquée avec la Colombie afin d’éviter les agents de l’immigration qui ont coutume de harceler les représentants de l’opposition à l’aéroport et les empêchant parfois de voyager à l’étranger, a déclaré un autre dirigeant anti-gouvernement, parlant sous couvert d’anonymat.
Source : London Review of Books, Seymour M. Hersh, 24-01-2019
Seymour M.Hersh
Quand George H.W. Bush, alors vice président est arrivé à Washington en janvier 1981, il ne paraissait guère plus qu’un personnage de second plan par rapport à Ronald Reagan, l’ancienne vedette qui avait été élu de façon écrasante sur la plus grande scène du monde. Il faudrait écrire biographie sur biographie, toutes peu concluantes pour essayer de combler les nombreuses lacunes concernant les deux mandats de Reagan en ce qui concerne son sens politique apparemment aigu, et la facilité avec laquelle il a semblé gérer la présidence. On a toujours considéré Bush comme un politicien prudent qui suivait les pas de son brillant prédécesseur – peut être parce qu’il imaginait que sa récompense serait d’avoir la voie libre vers l’élection présidentielle de 1988. Il serait le premier ancien directeur de la CIA à atteindre le sommet.
Il existait une autre image de Bush : celle des militaires et des professionnels civils qui travaillaient pour lui sur les questions de sécurité nationale. Contrairement au président [Reagan], il savait exactement ce qu’il se passait et comment faire avancer les choses. Pour eux, Reagan était « un simplet » qui ne comprenait rien, et n’essayait même pas de comprendre. Un ancien haut fonctionnaire du bureau de la gestion et du budget [OMB] m’a décrit le président comme « flemmard, juste flemmard ». Reagan, a expliqué le fonctionnaire, insistait pour qu’on lui présente un résumé en trois lignes des décisions budgétaires importantes, et l’OMB en a conclu que la façon la plus facile de s’en sortir était de lui présenter trois chiffres – un très élevé, un très bas et un entre les deux – que Reagan approuvait systématiquement. Plus tard, on m’a dit qu’au sein de la Maison-Blanche, on appelait ce procédé « l’option Boucle d’or ». Les estimations complexes du renseignement l’ennuyaient. Toujours courtois et aimable, il griffonnait pendant les séances d’information sur la sécurité nationale ou bien, tout simplement, n’écoutait pas. Il aurait été alors naturel de se tourner plutôt vers le directeur de la CIA, mais c’était William Casey, ancien homme d’affaires et assistant de Nixon dont la nomination par Reagan en récompense pour sa gestion de la campagne électorale de 1980 avait été très controversée. Selon les professionnels du renseignement travaillant avec l’exécutif, Casey était imprudent, mal informé et bien trop bavard avec la presse.
Bush était différent : il comprenait les choses. Sous sa direction, une équipe d’agents militaires a été mise sur pied qui a contourné l’establishment de la sécurité nationale – y compris la CIA – et n’était aucunement soumise au contrôle du Congrès. Elle était dirigée par le Vice-amiral Arthur Moreau, brillant officier de marine connu sous le nom de « M » par les gens du premier cercle. Plus récemment, en tant que chef adjoint des opérations navales, il avait participé à l’élaboration de la nouvelle stratégie maritime des États-Unis, qui visait à restreindre la liberté de mouvement de l’Union soviétique. En mai 1983, il a été promu au rang d’assistant du chef d’état-major interarmées, le Général John Vessey, et au cours des deux années suivantes, il a supervisé une équipe secrète – opérant en partie à partir du bureau de Daniel Murphy, le Chef de Cabinet de Bush – qui a mené en secret au moins 35 opérations clandestines contre le trafic de drogue, le terrorisme et, surtout, a perçu l’expansionnisme soviétique dans plus de vingt pays, dont le Pérou, le Honduras, le Guatemala, le Brésil, l’Argentine, la Libye, le Sénégal, le Tchad, l’Algérie, la Tunisie, le Congo, le Kenya, l’Égypte, le Yémen, la Syrie, la Hongrie, l’Allemagne de l’Est, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Géorgie et le Vietnam.
Source: https://www.les-crises.fr/les-hommes-du-vice-president-par-seymour-m-hersh/
Source: 11-02-2019
ALORS QUE LE CADENAS SEMBLE FERME A DOUBLE TOUR, THERESA MAY APPELLE LES PARLEMENTAIRES A LA RESCOUSSE. Dimanche 10 février, un membre du gouvernement britannique a annoncé que la chambre des Communes pourra amender une nouvelle motion sur la sortie de l’Union européenne si la Grande-Bretagne ne parvient pas à obtenir un accord avec l’Union européenne. James Brokenshire, secrétaire d’Etat aux Communautés (l’équivalent de ministre français des collectivités locales), a confirmé la démarche en amont d’un nouveau débat au parlement, prévu jeudi prochain et annoncé houleux. Mais les parlementaires n’ont pas attendu l’autorisation du gouvernement pour s’organiser, notamment ceux qui refusent toujours une sortie sans accord.
A l’heure où ces lignes sont écrites, la perspective d’un no-deal Brexit semble toujours l’option la plus plausible. Dans la semaine, la première ministre a rencontré les leaders européens qui lui ont signifié que les négociations demeurent ouvertes… pour l’après sortie. En tout état de cause, malgré l’appel au compromis lancé par la chancelière allemande Angela Merkel, la fermeté est toujours de mise sur le « filet de sécurité » destiné à prévenir tout retour à une frontière physique entre les deux parties de l’Irlande. Or, c’est ce sujet qui prive Theresa May de toute majorité à la Chambre des Communes.
Le gouvernement envisage donc de rééditer l’opération qui lui a, en apparence, réussi fin janvier. En cas d’absence de progrès dans les échanges avec l’Union européenne, il proposera un texte qui sera amendable par les membres du parlement. L’échéance est fixée à la fin de ce mois de février.
Source: https://www.les-crises.fr/brexit-la-chambre-des-communes-appelee-en-renfort/
Tiens, l’actualité veut qu’aujourd’hui les médias parlent… harcèlement.
Et tiens, on parle de harcèlement réalisé par des… journalistes (mais pas que).
Les exemples de “La Ligue du Lol”, que nous avons évoqués ce jour dans d’autres billets, sont édifiants.
Édifiants de perversité, de sadisme, de méchanceté, de bêtise, de lâcheté… Bien sûr.
Les interrogations autour de ces harceleurs des années 2008-2013 se sont quand même bien rapidement limitées au périmètre “harcèlement contre les femmes”. C’était bien entendu leur cible favorite, et celle qui a le plus été violentée.
Source: https://www.les-crises.fr/des-nouvelles-de-ma-ligue-du-lol/
Source : L’Express, Stéphanie Marteau, 11-02-2019
La polémique qui secoue la presse depuis la parution d’un article de Libération sur la “ligue du LOL“, la semaine dernière, n’en finit pas de libérer la parole dans les rédactions. Après avoir été harcelées par leurs confrères sur Twitter, les femmes journalistes, rejointes par des militantes et parfois des hommes, dénoncent les groupes de messagerie instantanées pratiquées en entreprise parfois dignes des pires confréries d’universités américaines. Y compris dans les rédactions qu’on imaginait progressistes, comme Vice, le pure-player qui se veut le plus cool de la génération Y…
C’est ce que démontrent les témoignages exclusifs que l’Express a recueillis, et qui mettent en cause une dizaine de salariés et anciens salariés du web magazine Vice, accusés de graves dérives sexistes. Au point, pour deux d’entre eux, Rodolphe Bonno et Sébastien Chavigner, d’avoir été licenciés pour faute par la direction en juillet 2017, quelques semaines après la découverte des faits. Dans la lettre de licenciement adressée à l’un d’entre eux, il est précisé qu’ “il apparaît en effet que vos collègues ont à subir quotidiennement des remarques désobligeantes et humiliantes, que ce soit sur la qualité de leur travail, le fait que ce soient des femmes ou parfois même sur leurs orientations sexuelles. Nous avons en ce sens reçu des témoignages particulièrement clairs et similaires qui, tous, démontrent que vous manifestez clairement, publiquement et de manière assumée une attitude méprisante à l’égard de vos collègues femmes allant jusqu’à les qualifier de “greluches” sur vos lieu et temps de travail”.
Source: https://www.les-crises.fr/vice-france-avait-aussi-sa-ligue-du-lol/
Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 04-02-2019
« Alors qu’il avait commencé avec des soulèvements populaires en Égypte et en Tunisie, le printemps arabe a fait tache d’huile d’olive » (Marc Escayrol). Premier déplacement à l’étranger du président de la République depuis le début de l’année 2019 et depuis le début de la crise des « gilets jaunes » à la fin de l’année 2018, la visite en Égypte (27-29 janvier 2019) d’Emmanuel Macron (accompagné de son épouse courroucée de ne plus pouvoir se détendre au Touquet) était attendue avec un intérêt certain par les observateurs. Que reste-t-il des espoirs placés dans les scènes de liesse de la place Tahrir, dans l’élection du président Mohamed Morsi (2012-2013) ? Aujourd’hui, la vie est revenue « à la normale » ou presque (?) sous le règne du Marechal Abdel Fattah al-Sissi qui dirige le pays d’une main de fer ? Les droits de l’homme y sont passablement malmenés à tel point que le port d’un gilet jaune vous conduit automatiquement à la case prison1.
Mais, l’Égypte ne dédaigne pas commercer avec la France éternelle, l’aider, à l’occasion, à rétablir une balance commerciale structurellement déficitaire. Le chef de l’État l’a bien compris, lui l’ancien de Bercy qui a une calculette en guise de cerveau. Entre diplomatie économique et diplomatie des valeurs, il y a bien longtemps que le cœur de l’ex-Golden Boy de la Banque Rothschild ne balance plus. « France is back » sur les bords du Nil pour engranger de mirifiques et juteux contrats dans son escarcelle bien plate par ces temps de jacquerie (« gilets jaunes », « foulards rouges » et autres gaités de l’escadron… de gendarmerie).
Un parallèle s’impose entre les situations intérieures actuelles en Égypte et en France, avant de se pencher sur les ingrédients d’une relation bilatérale florissante au cours des dernières années en dépit de ses aléas des plus normaux dans ces périodes troublées2. Est-ce le début d’une nouvelle « séquence internationale » au cours de laquelle le président de la République va parvenir à prendre la hauteur qui sied à sa fonction ?
UN POUVOIR ABSOLU AU PAYS DES PYRAMIDES
Source: https://www.les-crises.fr/pinocchio-a-la-peine-chez-pharaon-par-guillaume-berlat/
Source : The Conversation, Mazarine Pingeot, 20-01-2017
M’interrogeant sur la « post-vérité », ou ce qu’on appelle ainsi, j’ouvris la page Wikipédiafort documentée et anormalement longue (détaillée et passionnante) pour une notion aussi récente. Sans doute la longueur des articles du net sur le net est-elle à proportion de la contemporanéité, pour ne pas dire de l’actualité bien que les deux notions aient tendance à fusionner, du concept. Un concept encore assez mal défini, et qui fut forgé en réaction à une série d’événements politiques et géopolitiques dont le mensonge de Bush Junior à propos des armes de destruction massive en Irak est le préalable, mais dont la multiplication, de la propagande du Brexit au grand déballage de « Bullshit » de Trump sont la consécration.
Raison pour laquelle l’expression d’ère « post-vérité » a été élue « mot de l’année 2016 » par le dictionnaire d’Oxford, qui la définit ainsi :
« ce qui fait référence à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles. »
Source: https://www.les-crises.fr/pour-mieux-saisir-la-post-verite-relire-hannah-arendt/