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[Entraide] Spécialistes Excel (Programmeur + Utilisateurs)

Sunday 9 November 2014 at 07:00

Bonjour

j’aurais besoin de spécialistes en programmation Excel pour 3 travaux d’automatisation de tâches (1 simple et rapide, 1 moyen, 1 plus complexe mais très important pour moi).

A défaut de programmation, j’ai aussi plein de petites tâches à faire sur mes fichiers, donc j’aurais besoin de personnes maitrisant vraiment très bien Excel (les calculs, les graphiques, etc.)

Contactez-moi ici

Merci d’avance !

Olivier Berruyer

Source: http://www.les-crises.fr/entraide-programmeur-excel/


[Reprise] Washington accumule les mensonges, par Paul Craig Roberts

Sunday 9 November 2014 at 03:00

Je dépile un peu. Ces billets ont 2 mois, mais n’ont rien perdu de leur fraicheur…
Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Sa vision décape, en général… Sans adhérer à tout, elle permet à chacun d’aiguiser son esprit critique…

Paul Craig Roberts

Le dernier mensonge en date de Washington, provenant cette fois-ci de l’OTAN, c’est que la Russie a envahi l’Ukraine avec mille soldats et des pièces d’artillerie automotrices.

Comment sait-on que c’est un mensonge ? Est-ce parce que tout ce que nous avons entendu au sujet de la Russie n’est qu’un tissu de mensonges ? Que ce soit en provenance de l’OTAN, par la bouche de Samantha Power, ambassadeur des États-Unis à l’ONU, de Victoria Nuland, Secrétaire d’Etat adjointe, d’Obama et de sa cohorte de menteurs pathologiques, et également par les gouvernements britanniques, allemands et français de concert avec la BBC et la totalité des médias occidentaux.

Ceci, bien entendu, constitue une bonne raison pour comprendre que la dernière propagande occidentale en date est un mensonge. Les menteurs pathologiques ne commencent pas soudainement à dire la vérité.

Mais il existe de meilleures raisons encore pour comprendre que la Russie n’a pas envahi l’Ukraine avec mille soldats.

Une de celles-ci est que Poutine a beaucoup investi dans la diplomatie tout en évitant la provocation. Il ne risquerait pas de compromettre son pari diplomatique en envoyant des troupes en nombre trop faible pour avoir une influence déterminante sur le résultat final.

Une autre raison, c’est que si Poutine décide qu’il n’a plus d’autre choix que d’envoyer l’armée russe pour protéger les résidents russes dans l’Est et le Sud de l’Ukraine, il enverra suffisamment de soldats pour faire le travail rapidement comme il l’avait fait en Géorgie quand l’armée géorgienne, entraînée par les Américains et les Israéliens, avait envahi l’Ossétie du Sud et qu’elle fut détruite en quelques heures par la réponse russe. Si vous appreniez que cent mille soldats russes bénéficiant d’une couverture aérienne avaient envahi l’Ukraine, ce serait plus crédible.

Une troisième raison, c’est que les militaires russes n’ont pas besoin d’envoyer des troupes en Ukraine pour faire cesser les bombardements et les tirs d’artillerie que le gouvernement fantoche de Washington à Kiev fait subir aux populations russes. L’armée de l’air russe peut facilement et rapidement détruire les forces aériennes et l’artillerie ukrainiennes, et ainsi faire cesser les attaques ukrainiennes sur les provinces sécessionnistes.

Il y a de cela deux semaines à peine, le Guardian britannique et la BBC ont diffusé un rapport fabriqué de toutes pièces selon lequel un convoi blindé avait pénétré en Ukraine et avait été détruit par l’armée ukrainienne. Et deux semaines auparavant, nous avions eu le canular des images satellite prétendument remises par le département d’État américain et diffusées mondialement sur les réseaux sociaux par l’ambassadeur corrompu des États-Unis à Kiev, qui étaient censées montrer que des forces russes pilonnaient l’Ukraine. Dans une ou deux semaines à dater d’aujourd’hui, nous aurons droit à un autre mensonge, et à encore un autre une semaine ou deux plus tard, et ainsi de suite.

Pour la plupart des gens, l’effet cumulatif de ces mensonges additionnés leur donne le sentiment que les Russes ont de mauvaises intentions. Une fois ce sentiment établi, les gouvernements occidentaux pourront entreprendre des actions plus drastiques contre la Russie.

Le brigadier général Niko Tak a déclaré, à propos de la prétendue intrusion de mille soldats russes en Ukraine, qu’elle est « une escalade importante de l’ingérence militaire russe en Ukraine ». La menteuse par excellence Samantha Power a déclaré au Conseil de Sécurité américain que « la Russie doit arrêter de mentir ». L’ambassadeur du Royaume-Uni à l’ONU a dit que la Russie était coupable d’une « violation sans équivoque du territoire souverain ukrainien ». Le Premier ministre britannique Cameron a mis en garde la Russie des « conséquences nouvelles ». La chancelière allemande Merkel a annoncé des sanctions supplémentaires. Un conseiller du Conseil de Sécurité allemand a déclaré que « la guerre contre la Russie est une option ». Le ministre des Affaires étrangères polonais Sikorski a parlé d’une agression russe qui nécessite une action internationale. Le président français Hollande a déclaré que le comportement de la Russie est « intolérable ». Le conseil de sécurité de l’Ukraine a imposé la conscription obligatoire.

La tendance suicidaire des dirigeants européens vers la guerre contre la Russie est entièrement fondée sur le mensonge évident que mille soldats russes ont traversé la frontière vers l’Ukraine.

Bien sûr, les médias occidentaux ont emboîté le pas comme un seul homme. La BBC, CNN et Die Welt sont parmi les plus inconscients et irresponsables.

La montagne de mensonges entassés par les gouvernements et les médias occidentaux a masqué la véritable histoire. Le gouvernement américain a orchestré le renversement du gouvernement élu d’Ukraine et imposé un pantin américain à Kiev. Le gouvernement fantoche de Washington a commencé à émettre des menaces et à commettre des actes de violence contre les populations russes des anciens territoires russes que les dirigeants soviétiques avaient rattachés à l’Ukraine. La population russe de l’Est et du Sud de l’Ukraine a résisté à cette menace apportée par le gouvernement des pantins de Washington installé à Kiev.

Washington accuse en permanence le gouvernement russe de soutenir la population des territoires qui ont voté pour la partition avec l’Ukraine. Selon Washington, il n’y aurait pas de guerre sans le soutien russe. Mais bien entendu, Washington pourrait aisément faire cesser la violence en ordonnant à son gouvernement fantoche à Kiev d’arrêter les bombardements et les tirs d’artillerie sur les anciennes provinces russes. Si la Russie peut intimer aux « séparatistes » de ne pas combattre, Washington peut également dire à Kiev de ne pas combattre.

La seule conclusion possible, au vu des faits, est que Washington est résolue à impliquer l’Europe dans une guerre avec la Russie ou du moins dans une confrontation armée destinée à briser les relations politiques et économiques de l’Europe avec la Russie.

Les dirigeants de l’Europe acceptent cela parce que les pays européens, excepté la France de Charles de Gaulle, n’ont pas eu de politiques étrangères indépendantes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils suivent la politique de Washington et sont grassement payés pour le faire.

L’incapacité de l’Europe à adopter une politique indépendante condamne la diplomatie du président russe Poutine à l’échec. Si les capitales européennes ne peuvent pas prendre de décisions indépendamment de Washington, la place pour la diplomatie de Poutine n’existe pas.

Vous remarquerez que le lendemain même de la rencontre de Poutine avec le vassal ukrainien de Washington dans un effort pour résoudre la situation, le nouveau mensonge de l’invasion russe a été propagé pour garantir que rien de positif ne puisse sortir de cette rencontre dans laquelle Poutine a investi son temps et son énergie.

Le seul intérêt de Washington est de préserver son hégémonie. Washington n’a aucun intérêt à résoudre la situation que Washington a elle-même créée afin d’engendrer le malaise et la confusion en Russie. En tenant compte du fait que la situation pourrait être résolue par l’effondrement économique de l’Ukraine, dans l’autre cas, plus Poutine mettra de temps à résoudre la situation par la force, plus la tâche sera difficile.

Source : Paul Craig Roberts, PaulCraigRoberts.org, 28/08/2014


Comment pouvez-vous savoir si la Russie a envahi l’Ukraine ?

Paul Craig Roberts

« Si vous pensez que la Russie envoie ses unités régulières là-bas, alors laissez-moi vous dire quelque chose. Si la Russie envoyait ses troupes régulières, nous ne serions pas en train de parler ici de la bataille d’Elenovka. Nous parlerions de la bataille de Kiev ou d’une possible capture de Lviv [Lvov, Léopol]»
Alexander V. Zakharchenko, Président du conseil des ministres de la République Nationale de Donetsk [Note : République POPULAIRE de Donetsk].
https://www.youtube.com/watch?v=yH35raTPVu8

Lviv est située en Ukraine de l’ouest près de la frontière polonaise. Autrement dit, si la Russie envahit l’Ukraine, les combats se déplaceront de la partie Est à la partie Ouest du pays.

Comme je l’ai fait remarquer dans une tribune récente, le fantasme propagé par les gouvernements occidentaux et leurs pressetitués selon lequel 1 000 soldats russes avaient envahi l’Ukraine atteint le summum de l’absurdité. http://www.paulcraigroberts.org/2014/08/28/washington-piles-lie-upon-lie-paul-craig-roberts/

En dépit de l’absurdité des accusations, quelques tabloïds occidentaux, genre dans lequel est maintenant tombé toute la presse occidentale, ont déclaré que ces 1 000 soldats représentaient une « invasion à grande échelle. » Toutes ces fadaises servent à faire monter la pression avant la prochaine conférence de l’OTAN au Pays de Galles. On utilise la désinformation pour créer l’hystérie et justifier un rassemblement de troupes militaires de l’OTAN aux frontières de la Russie, ce qui pourrait facilement dégénérer en guerre ultime. http://www.informationclearinghouse.info/article39543.htm

Posez-vous la question suivante : la presse occidentale dans son ensemble est-elle si ignorante et incompétente qu’elle ne réalise pas qu’une invasion de l’Ukraine par la Russie ne consisterait pas en 1 000 soldats (dont personne ne peut prouver l’existence), ou alors, la presse occidentale dans son ensemble sert-elle volontairement de ministre de la propagande pour les va-t-en-guerre de Washington, comme les médias occidentaux l’avaient fait pour l’invasion de l’Irak par Georges W. Bush en se fondant sur des preuves truquées d’armes de destruction massive irakiennes ? Nous ne pouvons parvenir qu’à deux conclusions concernant les médias occidentaux : soit ils sont complètements stupides, soit ils sont totalement corrompus.

Dmitry Orlov vous raconte à quoi ressemblerait une invasion russe de l’Ukraine :

Comment pouvez-vous savoir si la Russie a envahi l’Ukraine ?
http://www.informationclearinghouse.info/article39547.htm

Source : Paul Craig Roberts, PaulCraigRoberts.org, 01/09/2014


Avertissement au monde : Washington et ses vassaux Otan & Union Européenne ont perdu la tête

Paul Craig Roberts

Herbert E. Meyer, un cinglé qui fut un temps assistant spécial pour le directeur de la CIA sous l’administration Reagan, a écrit un article réclamant l’assassinat du président russe Poutine. Si nous devions « le sortir du Kremlin les pieds devant avec une balle dans la nuque, cela nous conviendrait parfaitement. » http://www.americanthinker.com/2014/08/how_to_solve_the_putin_problem.html

Comme Meyer-le-dément en est l’illustration, la folie que Washington a déversée sur le monde ne connaît pas de limites. José Manuel Barroso, installé comme marionnette de Washington en tant que président de la Commission européenne, a déformé le contenu de sa récente conversation téléphonique confidentielle avec Poutine, le président de la Russie, en racontant aux médias que Poutine avait proféré une menace : « Si je le veux, je peux prendre Kiev en deux semaines ».

De toute évidence, Poutine n’a pas proféré de menace. Une menace ne serait pas cohérente avec l’approche dépassionnée dont Poutine a fait preuve face à la menace stratégique que Washington et ses marionnettes de l’OTAN ont fait peser sur la Russie en Ukraine. Vladimir Tchijov, le Représentant permanent de la Russie auprès de l’Union européenne, a dit que si Barroso maintenait son mensonge, la Russie rendrait public l’enregistrement complet de la conversation. Quiconque connaît la disparité entre les forces militaires russes et les forces ukrainiennes, sait pertinemment qu’il suffirait de seulement 14 heures, et pas de 14 jours, à l’armée russe pour conquérir l’ensemble de l’Ukraine. Souvenez-vous seulement de ce qui advint de l’armée géorgienne entraînée et équipée par les Américains et les Israéliens lorsque Washington jeta ses stupides marionnettes géorgiennes à l’assaut de l’Ossétie du Sud. L’armée géorgienne entraînée et équipée par les Américains et les Israéliens s’effondra sous la contre-attaque russe en 5 heures.

Le mensonge que Barroso la marionnette a raconté n’était pas digne d’une personne responsable. Mais où donc en Europe peut-on trouver une personne responsable au pouvoir ? Nulle part. Les quelques personnes sérieuses qui restent sont toutes en dehors du pouvoir. Prenons le cas du secrétaire général de l’OTAN, Anders Rasmussen. Quand il était Premier ministre du Danemark, il a réalisé qu’il pouvait s’élever au-dessus du Danemark en servant de marionnette à Washington. En tant que Premier ministre, il avait apporté tout son soutien à l’invasion illégale de l’Irak par Washington en déclarant : « nous savons que Saddam Hussein détient des armes de destruction massive ». Bien entendu, l’abruti ne savait rien de tout cela ni pourquoi cela aurait eu de l’importance si l’Irak avait possédé de telles armes. De nombreux pays possèdent des armes de destruction massive.

Conformément à la règle qui veut que toute personne servant Washington obtienne une promotion, Rasmussen fut donc promu.

Le problème qui surgit quand on promeut des imbéciles sans scrupules, c’est qu’ils peuvent hypothéquer le monde pour favoriser leur carrière. Rasmussen, à l’heure actuelle, a mis en danger d’annihilation totale l’ensemble de l’Europe occidentale et orientale. Rasmussen a annoncé la création d’une force spéciale d’attaque rapide capable de faire une guerre éclair à la Russie. Ce que le pantin de Washington appelle « Plan de préparation » [“the Readiness Action Plan”] est justifié comme étant une réponse au « comportement agressif de la Russie en Ukraine ».

La « force spéciale d’attaque rapide » de Rasmussen serait balayée ainsi que toutes les capitales européennes. Quel genre d’idiot peut provoquer ainsi une superpuissance nucléaire ?

Rasmussen allègue du « comportement agressif de la Russie » mais il n’en a aucune preuve. La Russie est restée en retrait pendant que le gouvernement fantoche de Washington à Kiev pilonnait et bombardait les logements civils, les hôpitaux, les écoles et diffusait un flux constant de mensonges dénigrant la Russie. La Russie a rejeté les demandes de réunification avec la Russie des provinces ukrainiennes de l’est et du sud qui sont maintenant indépendantes et qui étaient d’anciens territoires russes. Comme mes lecteurs le savent, je considère la décision de Poutine comme étant une erreur, mais les événements pourraient me donner tort et cela me convient fort bien. Pour l’heure, il est clairement établi que chaque acte de comportement agressif résulte du soutien des nazis de Kiev par les États-Unis et l’Union européenne. Ce sont les milices nazies ukrainiennes qui attaquent les civils dans les anciens territoires russes de l’Ukraine de l’est et du sud. Bon nombre d’unités de l’armée régulière ukrainienne ont fait défection en faveur des républiques indépendantes.

Oui, des nazis. L’Ukraine de l’Ouest est le foyer d’origine des divisions SS ukrainiennes qui ont combattu pour Hitler. Aujourd’hui, les milices encadrées par Secteur Droit [Right Sector] et d’autres groupes politiques de droite portent l’insigne des divisions SS ukrainiennes. Tels sont les gens que soutiennent Washington et l’Union européenne. Si les nazis ukrainiens pouvaient gagner contre la Russie, ce qu’ils ne peuvent pas faire, ils se retourneraient contre l’Occident, exactement comme l’a fait l’ISIS subventionnée par les États-Unis que Washington a déchaîné sur la Syrie et en Libye. Maintenant, ISIS réorganise le Proche-Orient et Washington semble désemparé.

William Binney, un ancien responsable de haut niveau de l’Agence Nationale de Sécurité des États-Unis [NSA, National Security Agency] avec ses collègues de la CIA et des services de renseignement militaire, ont écrit à la chancelière allemande Merkel pour la mettre en garde contre les mensonges d’Obama lors du prochain sommet de l’OTAN au Pays de Galles. Les responsables du renseignement conseillent à Merkel de se souvenir des « armes de destruction massive » de l’Irak et de ne pas être à nouveau dupée, cette fois-ci dans un conflit avec la Russie. http://www.zerohedge.com/news/2014-09-01/ex-nsa-director-us-intelligence-veterans-write-open-letter-merkel-avoid-all-out-ukra

La question qui se pose est la suivante : pour qui roule Merkel ? Washington ou l’Allemagne ? Pour l’instant, Merkel a défendu Washington, pas les intérêts d’affaires allemands, pas le peuple allemand et pas non plus les intérêts de l’Allemagne en tant que pays. Voici une manifestation à Dresde où l’on voit une foule empêcher le discours de Merkel aux cris de « Kriegstreiber » (va-t-en-guerre), « Menteuse, menteuse » et « Pas de guerre avec la Russie ». https://www.youtube.com/watch?v=-wSMhGE_Mpk

Mon directeur de thèse de doctorat, qui devint un haut fonctionnaire du Pentagone chargé de terminer la guerre du Vietnam, alors que je lui demandais comment il se faisait que Washington parvienne toujours à obtenir de l’Europe qu’elle se plie aux desiderata de Washington, me répondit : « de l’argent, nous leur donnons de l’argent ». « Sous forme d’aide extérieure ? » ai-je demandé. « Non, nous donnons aux dirigeants de l’Europe des sacs pleins d’argent. Ils sont à vendre, nous les avons achetés. Ils nous rendent des comptes ». C’est peut-être ce qui explique que la fortune de Tony Blair soit de 50 millions de dollars un an après son mandat.

Les médias occidentaux, qui forment le plus grand lupanar de la planète, attendent désespérément une guerre. Le Comité de rédaction du Washington Post, devenu un journal-trophée dans les mains du propriétaire milliardaire d’Amazon.com, a publié le 31 août un éditorial qui affichait tous les mensonges sur Poutine en provenance de Washington (et ceux du Washington Post).

Le propriétaire d’Amazon.com sait peut-être comment commercialiser des produits sur Internet, mais il est nul lorsqu’il s’agit de diriger un journal. Ses rédacteurs au Washington Post ont fait de son trophée la risée du monde entier.

Voici quelles sont les accusations absurdes contre Poutine de la part des rédacteurs à qui ce milliardaire a confié la responsabilité de son journal-trophée :

« Poutine, regrettant amèrement la perte de pouvoir consécutive à l’effondrement du bloc soviétique, a ressuscité la « tyrannie du grand mensonge » afin de reconstituer l’empire russe. »

« Les milices sponsorisées par la Russie en Ukraine » sont responsables de « la destruction en vol de l’avion de ligne malaisien au mois de juillet ». Les « médias russes contrôlés par l’État » ont menti et induit le peuple russe en erreur sur l’identité du camp responsable d’avoir abattu l’avion.

« En l’absence de journalisme libre et indépendant, peu de Russes réalisent que de l’armement et des soldats russes sont engagés en Ukraine de l’Est, même si, (comme en Crimée) leurs véhicules et leurs uniformes ont été dépouillés des plaques d’immatriculation et des insignes d’identification. Sans presse libre, les Russes sont livrés à eux-mêmes en pleine tempête de désinformation. »
« Le Grand Mensonge de Monsieur Poutine montre pourquoi il est important de soutenir le journalisme libre partout où il existe encore et aussi les sources d’information comme Radio Free Europe qui apportent la vérité à ceux qui en ont besoin.»

En tant qu’ancien rédacteur au Wall Street Journal, je peux affirmer en toute certitude qu’un monument de propagande aussi extraordinaire qui se fait passer pour un éditorial, aurait entraîné immédiatement le licenciement de toutes les personnes concernées. A l’époque, lorsque je faisais partie du personnel du Congrès, le Washington Post était considéré comme un actif de la CIA. Aujourd’hui, le Post est tombé bien plus bas encore.

J’ai vu beaucoup de propagande médiatique à l’époque, mais cet édito du Washington Post remporte la palme. Il démontre que les rédacteurs dudit éditorial sont soit complètement ignares, soit complètement corrompus. Pour eux, leurs lecteurs pataugent dans l’ignorance. Si des unités militaires russes étaient en action en Ukraine de l’Est, la situation serait exactement celle que décrit Alexandre Zakharchenko :
http://www.paulcraigroberts.org/2014/08/30/west-greatest-cause-war-human-history-stands-stripped-legitimacy-paul-craig-roberts/ ou bien Dimitri Orlov :
http://www.paulcraigroberts.org/2014/09/01/can-tell-whether-russia-invaded-ukraine/
L’Ukraine n’existerait plus. L’Ukraine ferait de nouveau partie de la Russie comme cela a été le cas pendant des siècles, avant que Washington ne profite de l’effondrement du bloc soviétique pour arracher l’Ukraine à la Russie.

La question qui se pose à nous est donc : combien de temps encore la Russie va t-elle supporter patiemment les monstrueux mensonges et ces provocations de l’Occident ? Quels que soient les efforts de retenue déployés par la Russie, celle-ci est accusée du pire. En conséquence, la Russie pourrait tout aussi bien commettre le pire.

A quel moment le gouvernement russe va-t-il conclure que les mensonges de Washington et ceux de ses jouets européens ainsi que la corruption des médias occidentaux anéantissent tous les efforts russes pour résoudre le problème par la diplomatie et un comportement pacifique ? Puisque la Russie est constamment accusée à tort d’envahir l’Ukraine, puisque la propagande occidentale a démontré que la Russie avait envahi l’Ukraine, puisque des sanctions et de nouvelles bases militaires aux frontières de la Russie ont été imposées sous prétexte de cette prétendue invasion, quand le gouvernement russe décidera-t-il que la Russie ferait aussi bien de foncer et de se débarrasser du problème que Washington lui a créé en envahissant l’Ukraine pour de bon ?

L’OTAN ne pourrait rien y faire si la Russie décidait qu’une Ukraine aux mains de Washington représente une menace stratégique trop importante pour elle et si elle réintégrait à nouveau l’Ukraine dans la Russie, à la place qu’elle a occupée pendant des siècles. Toute force de l’OTAN envoyée en représailles déclencherait une guerre que l’OTAN ne peut pas gagner. La population allemande se souvenant des conséquences de la guerre avec la Russie renverserait le gouvernement fantoche de Washington. L’OTAN et l’Union européenne s’effondreraient avec la sortie de l’Allemagne de cette construction absurde qui sert les intérêts de Washington au détriment de ceux de l’Europe.

Lorsque cela arrivera, le monde sera en paix. Mais pas avant.

Pour tous ceux qui se préoccupent de savoir comment le pays des mensonges fonctionne, le gouvernement fantoche de Washington à Kiev attribue la défaite de ses forces militaires par la République de Donetsk à la présence d’unités militaires russes dans l’armée de Donetsk. Telle est la propagande qui a été livrée à l’Ukraine de l’Ouest et aux médias pressetitués occidentaux, un ramassis de prostitués qui se contentent de relayer la propagande sans mener l’ombre d’un travail d’investigation. Cependant Kiev tient un autre discours au FMI. Si l’Ukraine est en guerre, Kiev ne peut pas recevoir les fonds du FMI avec lesquels elle compte payer ses créanciers occidentaux. Alors l’Ukraine sert au FMI l’histoire inverse : la Russie n’a pas attaqué l’Ukraine.

Les médias occidentaux ne s’occupent absolument pas des faits. Seulement des mensonges. Rien que des mensonges.

Le Washington Post, le New York Times, CNN, Fox “news,” Die Welt, la presse française, la presse britannique, tous implorent : « s’il vous plaît Washington, donnez-nous encore plus de mensonges à sensation que nous pourrons claironner. Notre tirage en a besoin. La guerre et l’avenir de l’espèce humaine sont le cadet de nos soucis pourvu que nous puissions retrouver un peu de stabilité financière. »

Justin Raimondo nous lance un avertissement : Washington est en train de semer les graines de la Troisième guerre mondiale : http://original.antiwar.com/justin/2014/09/02/our-cold-war-with-russia-could-turn-hot/

Source : Paul Craig Roberts, PaulCraigRoberts.org, 02/09/2014

Source: http://www.les-crises.fr/washington-accumule-les-mensonges/


[Reprise] Liberté de la presse : la France descend à la 39e place sur 180

Sunday 9 November 2014 at 01:00

Liberté de la presse : la France descend à la 39e place sur 180


Reporters sans frontières a publié son classement annuel. © RSF

Paris chute encore dans le classement de Reporters sans frontières et se place derrière le Costa Rica, la Namibie, le Ghana, la Slovénie ou le Salvador.

La liberté de la presse a reculé en 2013 dans des pays marqués par des conflits comme le Mali et la Centrafrique, mais aussi dans des démocraties qui “utilisent abusivement l’argument sécuritaire” comme les États-Unis, affirme Reporters sans frontières (RSF) dans une étude. “Le classement de certains pays, y compris des démocraties, est largement affecté cette année par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale. Par ailleurs, le classement reflète l’impact négatif des conflits armés sur la liberté de l’information et ses acteurs”, a indiqué Lucie Morillon, directrice de la recherche de Reporters sans frontières, à l’occasion de la publication du classement mondial annuel de RSF sur la liberté de la presse, portant sur 180 pays.

L’indice annuel du classement, qui synthétise les atteintes à la liberté de l’information, indique une “légère dégradation globale” dans le monde depuis l’an dernier, souligne l’ONG. Pays jugé le plus dangereux au monde pour les journalistes par RSF, la Syrie est classée 177e sur 180, figurant comme l’an dernier juste devant le trio inchangé : Turkménistan (178e), Corée du Nord (179e) et Érythrée (180e). Pour la quatrième année, la Finlande conserve son rang de meilleur élève, suivie comme l’an dernier des Pays-Bas et de la Norvège. Entre ces deux groupes de pays, les États situés en zones de conflit font sans surprise partie des plus touchés. Outre la Syrie, le Mali chute de 22 places au 122e rang, tandis que la République centrafricaine connaît la chute la plus drastique du classement, perdant 43 places à la 109e.

“Chasse aux sources”

Loin de ces pays, certaines démocraties occidentales sont aussi pointées du doigt par RSF qui juge que “l’argument sécuritaire y est utilisé abusivement pour restreindre la liberté de l’information”. “Les pays qui se prévalent de l’État de droit ne donnent pas l’exemple, loin de là”, regrette l’organisation, qui déplore “un recul inquiétant des pratiques démocratiques”. C’est le cas aux États-Unis, qui dégringolent de 13 places à la 43e, et où l’association dénonce “la chasse aux sources et aux lanceurs d’alerte”. “L’année 2013 a connu un pic en termes de pression sur les journalistes et leurs sources” dans ce pays, a estimé Lucie Morillon, lors d’une rencontre avec la presse.

La condamnation du soldat Bradley Manning à 35 ans de prison pour avoir transmis à WikiLeaks des milliers de documents, ou la traque d’Edward Snowden, à l’origine du scandale sur les écoutes menées par l’agence nationale de sécurité américaine NSA, “sont autant d’avertissements à ceux qui oseraient livrer des informations dites sensibles, mais d’intérêt public avéré, à la connaissance du plus grand nombre”, estime RSF. Le Royaume-Uni perd de son côté trois places pour se classer à la 33e. Ce pays s’est notamment “illustré au nom de la lutte contre le terrorisme par des pressions scandaleuses exercées sur le quotidien The Guardian“, relève RSF.

La France, qui perd une place à la 39e, a également connu une année 2013 “inquiétante”, selon l’organisation de défense des journalistes. “Point d’orgue de l’année 2013, la décision prise par la justice française de faire retirer les enregistrements de l’affaire Bettencourt des publications de Mediapart et du Point : une atteinte grave à la liberté de la presse”, souligne-t-elle. La Grèce, affectée par la crise économique et les poussées populistes, cède quant à elle 14 places à la 99e. Juste derrière, la Bulgarie (100e, – 12 places) conserve le dernier rang des pays de l’Union européenne, au terme d’une année marquée notamment par des agressions de journalistes par les forces de l’ordre en marge de manifestations. Ce classement repose sur sept indicateurs : niveau des exactions, étendue du pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence et infrastructures.

Consultez le dossier du Point : Gouvernance d’Internet

Source : Le Point

Consultez le classement de RSF. Ci dessous les cartes établies par RSF sur les 6 dernières années.

Source: http://www.les-crises.fr/reprise-liberte-de-la-presse-la-france-descend-a-la-39e-place-sur-180/


[Reprise] La liste secrète des 544 financiers de l’UMP publiée par Mediapart

Sunday 9 November 2014 at 00:30

Un vieux billet sur lequel je suis tombé, alors n’oublions pas…

Argent de l’UMP : la liste secrète révélée !

Vendredi 28 septembre 2012

Mediapart s’est procuré l’annuaire des membres du Premier Cercle, le club des grands donateurs de l’UMP. Paradis fiscaux, lobbying des multinationales, influences étrangères, possibles contournements de la loi sur le financement des partis : l’étude de cette liste, éditée en juin 2007 et que l’UMP tient secrète depuis, illustre les liens incestueux entre argent et politique. Révélations.

Ils sont 544, très majoritairement des hommes. Ils sont riches et puissants. Certains sont célèbres, d’autres parfaitement inconnus du grand public. Mais tous ont un point commun : ils faisaient partie en 2007 du Premier Cercle, le club très select des grands donateurs de l’UMP, dont Mediapart s’est procuré l’annuaire. L’étude détaillée de cette liste inédite, que l’UMP tient secrète, comme tous les partis le font avec leurs grands donateurs, révèle autant qu’elle interroge sur le tabou français des liens incestueux entre argent et politique, entre intérêts privés et esprit public.

Éditée en juin 2007, au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy, elle révèle tout d’abord la surreprésentation de la haute finance, notamment des banques (Goldman Sachs), des fonds d’investissement et des hedge funds, en lien avec des paradis fiscaux, dans les financements du premier parti de France (en nombre d’adhérents). La part des “délocalisés” du fisc français, installés en Suisse, en Belgique ou à Londres, saute également aux yeux.

Cette liste dévoile aussi une forme, à peine déguisée, de lobbying de grandes entreprises (françaises ou étrangères) et la présence, dans les rangs du Premier Cercle, de plusieurs personnalités étrangères influentes (pour l’essentiel anglo-saxonnes) dont les liens avec la France semblent a priori plus que limités, si ce n’est inexistants.

Elle interroge ensuite sur les possibles compromissions du précédent gouvernement, quand il s’est montré peu regardant avec certains fraudeurs fiscaux, membres du Premier Cercle. Éric Woerth, son principal animateur à l’époque, est désormais poursuivi pour « trafic d’influence » à Bordeaux dans le cadre de l’affaire Bettencourt, pour avoir négligé la frontière entre ses fonctions politiques de trésorier de l’UMP et celles de ministre du budget.

Cette liste soulève enfin des questions concrètes sur de possibles détournements de l’esprit de la loi sur le financement de la vie publique française.

Autant de raisons qui, face à l’opacité organisée et le soupçon qui entourent les grands donateurs d’un parti, incitent aujourd’hui Mediapart à enquêter sur les membres du Premier Cercle de juin 2007, au nom d’une exigence de transparence, comme c’est la règle aux États-Unis, au Canada ou à l’échelon européen. Rendre publique pour tous les partis la liste de leurs riches donateurs, dont le patrimoine personnel et l’activité professionnelle interfèrent avec la sphère publique, permettrait de prévenir conflits d’intérêts, trafics d’influence ou favoritisme.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 544 membres du Premier Cercle de juin 2007, 147 appartiennent au monde de la haute finance. Les plus grands banquiers de la place sont dans la liste : Charles de Croisset (Goldman Sachs), Michel David-Weill (Lazard), David de Rothschild (Rothschild), Nicholas Clive-Worms (Banque Worms), Édouard de Ribes (Rivaud), Charles-Henri Filippi (HSBC)…

S’agissant de la dizaine de grands donateurs de l’UMP résidant en Suisse, une majorité sont banquiers : Henri Danguy des Déserts (ancien de SG Private Bank), Jean-François de Clermont Tonnerre (banque Hottinger), Aimery Langlois-Meurinne (ancien de GBL et Meryll Linch), Christophe Mazurier (banque Pasche) ou Marc Odendall (ancien de Meryll Linch et JP Morgan).

Trois responsables de Lehman Brothers, dont la faillite en septembre 2008 a révélé des pratiques comptables plus que douteuses du géant bancaire, figurent également dans l’annuaire du Premier Cercle : Nicolas Pourcelet (managing director), Alexandre Capez (head of structured volatility) et Benoît d’Angelin (co-director investments Europe).

Trois cadres de la banque d’investissements new-yorkaise Cantor Fitzgerald, spécialisée dans le courtage de bons du Trésor américain et liée à la Réserve fédérale de New York, ont financé l’UMP : Alexandre Artus, Avi Bouhadana et Michael Halimi. Les trois ont élu domicile entre Londres et New-York.

Les hedge funds, ces fonds spéculatifs opaques et dérégulés, symboles du « capitalisme de casino », sont eux aussi bien représentés par leurs dirigeants dans la liste des grands donateurs de l’UMP : Talaris Capital, Concerto Capital Management, Alphagen, Centaurus, Blackstone, Amber Capital… La plupart d’entre eux sont liés de très près aux paradis fiscaux, ceux-là mêmes que Nicolas Sarkozy dit avoir fait disparaître une fois élu – ils ne se sont en réalité jamais aussi bien portés.

Les cas goldman sachs et pizzorno

Cela ressemble à une galaxie. En affinant les recherches sur les membres du Premier Cercle, plusieurs dirigeants ou cadres supérieurs d’une même entreprise apparaissent dans la liste des riches donateurs de l’UMP. Le cas le plus flagrant est celui de la banque Goldman Sachs, dont un récent documentaire diffusé sur Arte, Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, a montré les liaisons dangereuses entretenues avec le monde politique.

Pour ce qui concerne l’UMP, nous avons pu recenser pas moins de huit responsables de la banque dans la liste des membres du Premier Cercle : Jean-Luc Biamonti (managing director), Charles de Croisset (vice-président Europe), Isabelle Ealet (responsable mondiale commodities), Laurent Dupeyron (co-dirigeant de l’european equity), Pierre-Henri Flamand (directeur du desk global), Hugues Lepic (banquier associé), Philippe Khuong-Huu (chef du département global interest rates products) et le trader Carole Bettane.

Est-ce un hasard ? Une convergence de convictions personnelles ? Ou un authentique lobbying d’un géant mondial de la finance. Chez Goldman Sachs, on répond qu’il s’agit d’une « coïncidence » et que c’est « à titre personnel que de l’argent a été versé à l’UMP ».

Autre cas d’école, celui du groupe Pizzorno, spécialisé dans le traitement des déchets. La société, basée à Draguignan (Var), est impliquée dans une affaire de corruption présumée en Tunisie où elle a fait travailler l’ancien ministre de la défense François Léotard. L’annuaire du Premier Cercle fait apparaître qu’une grande partie du comité de direction du groupe a rejoint le club des grands donateurs de l’UMP : Francis Pizzorno (PDG), Frédéric Devalle (directeur général), Maria-Pilar Carrozza (directrice financière), Philippe Bonifacio (directeur juridique) et Frédéric Balse (directeur de la propreté).

Joint à plusieurs reprises ces derniers jours, Francis Pizzorno, le fondateur du groupe, a refusé de répondre à nos questions. « Je n’ai rien à vous dire. Écrivez ce que vous voulez. Allez vous faire voir »,s’est-il emporté.

Le cercle des ennemis de l’impôt

Ils ne parlent que de ça. Selon un ancien membre du Premier Cercle, la question fiscale est – avec les 35 heures – le premier sujet de conversations des membres du Premier Cercle quand ils sont réunis par l’UMP, généralement à l’hôtel Bristol (à deux pas de l’Élysée) ou au cercle Interallié.

De fait, outre les “exilés” fiscaux et les représentants d’institutions implantées dans les paradis fiscaux, le Premier Cercle compte en son sein plusieurs personnes qui ont maille à partir avec l’administration au sujet de leurs impôts.

Exemple avec l’homme d’affaires Maurice Bidermann, à l’origine de l’affaire Elf dans les années 1990. Toujours assis au premier rang lors des réunions du Premier Cercle, très actif dans les discussions, Maurice Bidermann est un homme de réseaux, proche d’Éric Woerth et de Claude Guéant.

Officiellement ruiné en France, au point de ne pas pouvoir payer les dommages exigés dans l’affaire Elf, il jongle pourtant avec les holdings au Luxembourg, en Suisse et au Liban, comme l’a déjà raconté Mediapart. En 2006, l’épouse de Maurice Bidermann, la seule du couple officiellement domiciliée en France, a reçu un avis de notification des services fiscaux. Moins d’un an après, le 8 juin 2007, un mois après l’élection de Nicolas Sarkozy, le fisc lui faisait savoir que le contrôle était finalement achevé « sans rectification ». Un cas rare pour l’administration fiscale…

Maurice Bidermann est également associé avec un financier libanais de premier rang, le cheik Bechara el-Khoury, actionnaire entre autres de la banque Audi Bank. Membre lui aussi du Premier Cercle, Bechara el-Khoury a été nommé en 2009 consul de… Monaco.

D’autres illustres “ennemis” de l’impôt français se retrouvent dans l’annuaire. Comme Patrice de Maistre, l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, grand chef d’orchestre de la fraude fiscale de l’héritière de L’Oréal et lui-même détenteur d’un compte à la HSBC en Suisse, comme l’a raconté l’ancien procureur de Nice, Éric de Montgolfier. En janvier 2008, le ministre du budget et trésorier de l’UMP, Éric Woerth, remettra la Légion d’honneur à Patrice de Maistre, qui se trouve aussi être l’employeur de sa femme. Le mélange des genres vaut aujourd’hui à l’un et à l’autre des mises en examen pour « trafic d’influence » par le juge bordelais Jean-Michel Gentil.

André Bettencourt, le défunt mari de la multi-milliardaire Liliane Bettencourt, dont le fisc a découvert l’étendue de l’évasion fiscale en 2010 après la publication des enregistrements clandestins de son majordome, était, lui aussi, membre du Premier Cercle en juin 2007. Les Bettencourt étaient détenteurs de douze comptes à l’étranger non déclarés au fisc, mais ne seront contrôlés qu’après les révélations de Mediapart sur leur patrimoine trois ans plus tard. Jusque-là, et depuis des décennies, le fisc ne s’est jamais penché sur leur situation fiscale. Du jamais vu.

La bataille familiale pour le contrôle de la fortune du clan n’a pas empêché Françoise Bettencourt, la fille de Liliane et André, et son mari Jean-Pierre Meyers, de s’inscrire eux aussi au Premier Cercle, animé par Éric Woerth.

Autre exemple, celui de Guy Wildenstein, homme d’affaires et marchand d’art, au cœur avec son frère Alec de lourds soupçons judiciaires et fiscaux au sujet de l’héritage pharaonique – on parle de 4 à 5 milliards d’euros – légués par leur père. La justice a mis au jour un réseau complexe de trusts domiciliés dans un nuage de paradis fiscaux (Bahamas, Guernesey, îles Vierges britanniques…). Alec et Guy Wildenstein sont tous deux membres du Premier Cercle et la question d’éventuelles protections politiques sur leur situation fiscale est aujourd’hui ouvertement posée.

Dernière illustration avec l’ancien président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, autre membre du Premier Cercle visé par des soupçons de « fraude fiscale ». Le parquet de Paris a ouvert une enquête au mois du juin à la suite d’une dénonciation de Bercy. Président du conseil de surveillance du groupe Wendel, le baron Seillière est soupçonné d’avoir monté une opération financière frauduleuse lui ayant permis de toucher 65 millions d’euros, sans verser un centime d’impôt. Son domicile et le siège de Wendel ont été perquisitionnés mardi 25 septembre, selon Le Monde.

Des familles engagées

Dans la liste, certains patronymes se multiplient comme des petits pains. La famille Guerrand-Hermès (groupe de luxe Hermès), par exemple, se distingue avec cinq représentants. Le cas le plus frappant ? Quatorze Mulliez (Gérard, Thierry, Vianney, André, Arnaud, Marie, etc.), membres d’une des familles les plus riches de France, aux manettes de la holding propriétaire du groupe Auchan. Quant au Franco-Libanais Jacques R. Saadé, PDG de la troisième compagnie de fret maritime au monde (CMA-CGM), il a rejoint le Premier Cercle avec quatre de ses proches, dont son fils Rodolphe.

Si la CMA-CGM est peu connue du grand public, l’un de ses yachts de luxe baptisé Le Ponant, 88 mètres de long, a fait la Une des journaux en avril 2008, pris en otage par des pirates somaliens au large du golfe d’Aden. À l’époque, alors que Rodolphe Saadé, directeur général de la société, négocie à la radio avec les pirates sous la supervision du GIGN, Jacques Saadé, le père, rencontre son ami Nicolas Sarkozy à Paris à plusieurs reprises, pour discuter des opérations. Faut-il payer la rançon ? Tout de suite ? Au bout d’une semaine, la trentaine d’otages sera libérée par la marine française (voir ici).

Après tout, rien de surprenant. On partage souvent les mêmes convictions en famille. Mais dans certains cas, d’après un témoignage recueilli sous le sceau de l’anonymat, des membres du Premier Cercle contournent la loi (qui leur interdit de verser personnellement plus de 7 500 euros), en proposant un « deal » à leurs proches (parents ou amis) : « Tu signes un chèque au bénéfice de l’UMP et je te rembourse sur-le-champ. » Pour ces donateurs, c’est tout bénéfice : ils auront le droit de défiscaliser 66 % du montant…

Source : mediapart.fr

Source: http://www.les-crises.fr/la-liste-secrete-des-544-financiers-de-lump-publiee-par-mediapart/


[Reprise] Exquise barbarie (Fleur Pellerin et Modiano), par Claude Askolovitch

Sunday 9 November 2014 at 00:01

Allez un sujet plus léger pour commencer… Avec 3 regards opposés sur un petit débat – à vous de vous faire votre opinion…

Mais enfin, quand même :

  1. ne pas avoir lu Modiano en général, je comrpends, mais aller déjeuner avec lui sans avoir lu ne serait-ce que sa fiche Wikipédia, c’est assez incroyable (elle n’a pas de conseillers à son cabinet ?). Mais ils ont parlé de quoi alors ???
  2. elle n’a donc lu aucun livre de fond en rapport avec l’actualité de la Culture… Cela en dit long sur ce qu’est un ministre aujourd’hui, et sa capacité à comprendre le monde pour prendre de bonnes décisions… C’est devenu un moulin à Twitter et interventions creuses dans les médias, validant ce que la technostructure (qui lit des livres, elle) lui dit de valider…
  3. pire encore, et personne ne l’a noté, mais 2 ans ministre du numérique, et la dame n’a donc pas lu un seul des livres sur l’affaire Snowden !!!! (eh oui, ça sert à ça des livres pour un ministre, ce n’est pas seulement comme aller à une expo…). Super, merci pour nos libertés…

Exquise barbarie (Fleur Pellerin et Modiano)

Par Claude Askolovitch.

Ayant donc déjeuné et “beaucoup rigolé” avec Patrick Modiano, quel homme charmant, quel repas “formidable”! – la ministre de la Culture raconta cette rencontre épatante sur un plateau de télévision et (personne ne pensait à mal) se vit demander quel livre de ce bonhomme exquis elle préférait aux autres. Elle n’en avait lu aucun. Ce fut un instant gênant; ce que l’on ressent quand, devant vous, quelqu’un se met dans un mauvais cas, lâche une incongruité, on a pour lui une sympathie désolée… Mais Fleur Pellerin est plus solide que notre empathie et – après tout, c’était moins grave qu’un trou au grand oral de l’ENA – elle se ressaisit ainsi: “J’avoue sans aucun problème que je n’ai pas du tout le temps de lire depuis deux ans. Je lis beaucoup de notes, beaucoup de textes de loi, les nouvelles, les dépêches AFP mais je lis très peu.”

Répétons: “Je lis très peu”, assuma donc “sans aucun problème” la ministre de la Culture, et, à cette heure elle n’a pas encore démissionné. C’est regrettable. Fleur Pellerin, ce dimanche dans Le Supplément, nous a fait basculer un peu plus vers l’état de barbarie -plus sûrement que tous les fascistes profanateurs d’art phallique ou contemporain, plus cruellement qu’une Zahia en icône de la FIAC, plus brutalement que toutes les vulgarités du moment. Fleur Pellerin – femme d’élite, femme jeune, femme brillante – lit des notes, Fleur Pellerin – femme d’élite, femme jeune, femme d’un avenir possible des gauches – lit les dépêches, Fleur Pellerin, ministre de la Culture, ne lit pas Modiano, et lit très peu en général.

Lire aussi :

La Barbarie est ici. Si l’on peut être ministre de la Culture sans lire, alors nous ne sommes plus que technique et budgétisation, et rien ne nous élèvera plus, et l’âme est un leurre, et tous les mots qui nous ont inventés plus grands que nous-mêmes – “C’embêtant dit Dieu, quand il n’y aura plus ces Français”- valent moins qu’une note de cabinet. Ce n’est pas seulement que Fleur Pellerin n’a jamais lu Modiano qui, il y a deux ans, avant que sa carrière ministérielle ne la happe, avait déjà un peu publié. Ce n’est pas seulement que, Modiano nobelisé, Fleur Pellerin n’a pas eu la moindre curiosité pour son oeuvre – n’a même pas pensé à aller regarder un livre, un seul, de cet homme couronné – n’a pas été fichue de retenir un titre, un seul, une phrase, pour faire illusion. Non. Le pire est ailleurs: elle n’a pas voulu faire illusion. La barbarie est donc exquise, qui se drape d’honnêteté et s’exprime en transparence, vertu contemporaine…

Il est de bon ton de considérer que Jérôme Cahuzac, jadis ministre du Budget et titulaire d’un compte bancaire off-shore, est le plus grand coupable de notre vie politique. Pourtant, Cahuzac a moins transgressé que Fleur Pellerin. Cahuzac cachait son compte et mentait -ô combien! Mais il mentait parce qu’il savait qu’il avait tort; mentant, il nous disait qu’il avait tort; il savait qu’il s’était mis dans l’impossible. Son mensonge et sa honte validaient, a contrario, la supériorité d’un monde où les ministres ne bafouent pas l’ordre fiscal, où l’honnêteté est la norme et la fraude une hérésie.

Fleur Pellerin, elle, ne songe pas à mentir. Elle ne songe pas, une minute, qu’il faudrait qu’elle mente, parce qu’on ne doit pas laisser croire aux enfants de ce pays que le livre est sans importance, pour que personne ne puisse penser que l’on peut devenir ministre des arts, des lettres, de la musique et des musées en déjeûnant avec un prix Nobel de littérature sans l’avoir lu.

Trop tard. C’est vrai. On peut. La preuve.

Lire ne compte pas, ne pas lire n’empêche rien. Fleur Pellerin le démontre. On peut ne pas lire Modiano (en lire un seul, juste un, quitte, après tout, à ne pas aimer) et être brillante et ministre place de Valois. Un jour, quelqu’un, pas Manuel Valls (qui lit) mais François Hollande (qui nomme) a proposé à Fleur Pellerin de récupérer le ministère de Malraux, Lang et Frédéric Mitterrand – et elle a accepté; et pas un moment, elle ne s’est dit que ce n’était pas pour elle, qu’elle pouvait passer ce tour-là ? A-t-elle douté ? S’est-elle dit qu’il y avait, dans la Culture, une part de sacré avec laquelle on ne pouvait pas jouer ? Elle y est allée, tant on peut indifféremment administrer le Commerce extérieur, la nouvelle économie, la littérature et la musique et les choux farcis. Est-ce notre vérité ?

Ses amis prétendent qu’elle fut lectrice, et souffrirait de la privation. Que ne l’a-t-elle dit en plateau, qu’elle souffrait et regrettait d’être exilée loin des livres, et qu’elle vivait dans l’absurde, ministre de la beauté des choses forcée à l’inculture. Elle devrait partir, Fleur Pellerin, et l’on trouvera toujours quelqu’un pour raboter le budget de la danse et taxer les cartouches d’encre, si c’est désormais le sujet. Elle partirait, on lui demanderait pourquoi, elle dirait, “je vais lire Modiano”, et quand elle reviendrait, elle serait encore présidentiable.

Retrouvez Claude Askolovitch sur Twitter.

Source : Huffington Post


Fleur Pellerin a commis un péché mortel !

Par Philippe Bilger .

Dans une France qui va mal et qui a failli être humiliée par Bruxelles, notre ministre de la culture Fleur Pellerin a commis un péché mortel : si elle a déjeuné avec notre prix Nobel de littérature – cette distinction est beaucoup, voire trop pour lui à mon sens -, elle n’a pas été capable de citer un seul titre de ses romans.

Patrick Modiano s’en est sans doute très bien remis mais l’ébullition qui a suivi cet épisode “capital” de notre vie publique pourrait laisser penser que le destin de notre pays ne tient plus qu’à un fil : celui de la culture de Fleur Pellerin.

C’est une péripétie liliputienne du type de celles qu’adore la France, portée au paroxysme, dans l’outrance et le ridicule, par des personnalités pour qui la culture est une obligation et un pensum et notre nation a du temps à perdre, à dilapider.

On a le droit de ne pas lire un seul roman de Patrick Modiano et si on s’avisait d’être aussi impitoyable à l’encontre de certains de nos intellectuels et journalistes qu’ils se sont plu à l’être en se moquant de Fleur Pellerin, leur caste serait décapitée!

Qu’on songe que Claude Askolovitch n’a pas hésité à pourfendre une ministre qui nous entraînait vers “l’état de barbarie” et aurait dû démissionner ! Que devra-t-elle donc faire si un jour elle commet une faute gravissime ?

Jack Lang, ancien ministre de la culture qui, dans la nostalgie, fait quasiment l’unanimité est venu courageusement à son secours. J’ai retrouvé la personnalité qui avec éclat s’était portée au secours de la liberté d’expression dans les polémiques concernant les spectacles douteux de Dieudonné. Aurélie Filippetti aurait dû s’en inspirer mais elle n’est plus à un ressentiment près !

J’ai toujours apprécié Fleur Pellerin, je suis partial mais je persiste : elle n’a commis aucun péché mortel et la France ne tremble pas sur ses bases à cause d’elle, pas plus d’ailleurs que la culture. Elle aura probablement chapîtré l’un de ses conseillers et c’est tout.

Si la seule tragédie française, aujourd’hui, était de ne pas pouvoir citer le titre d’un roman de Modiano, notre pays serait au comble de la félicité !

On sait bien que non et un drame authentique nous l’a récemment rappelé.

Fleur Pellerin est innocente.

Source : le blog de Philippe Bilger, Justice au Singulier


Non-lecture(s): quand une ministre nous afflige…

Adieu 
la Culture, 
Fleur Pellerin n’a pas lu 
un livre depuis deux ans.
Temps. Fleur Pellerin n’a donc «pas le temps» de lire. Sous-entendu: «À quoi bon lire quand on manque de temps.» Ou pire: «Aucune place pour le livre dans un agenda surchargé.» Bienvenue chez les énarques en politique, capables de répliques spontanées d’autant plus sincères (sic) qu’ils ne voient jamais où est le problème et pourquoi certains de leurs comportements ou propos «disent» quelque-chose de pourri au royaume de notre époque.
Avez-vous lu le dernier 
Modiano? Bah, non… Quel est le livre du prix Nobel que vous avez préféré? Euh… Et le coup de grâce: je n’ai pas ouvert un livre depuis deux ans… Pensez-donc, avec toutes ces responsabilités, il faudrait en plus se disperser en énergie dans la littérature, dans les récits, dans les essais? N’y pensez même pas, chassez définitivement les paroles frémissantes, le souffle puissant, la carcasse immense, celle du poète ou du romancier qui donnent de la matière et de la chair aux mots, des ailes à l’esprit, toujours en avance d’un horizon, jamais à court d’invention, donc d’espoir.
Pas le temps, cela ne se discute pas ; pas le temps, cela ne se négocie plus ; pas le temps, d’ailleurs à quoi bon en perdre.
Songes. Frères de livres, séchez vos larmes. C’était bel et bien la ministre de la Culture qui avouait ainsi ne pas avoir lu un livre depuis deux ans, préambule surréaliste à la semaine des principaux prix littéraires distribués dans ce pays si singulier, la France. Vous vous souvenez, la France?
Mère et fille (souvent l’une ou l’autre) des lettres, des arts et des Lumières. Mais que s’est-il donc passé ici-et-maintenant pour qu’une successeure de Malraux finisse par admettre qu’elle ne lit pas ou plus, pas même trente ou quinze minutes par jour, avant de s’endormir par exemple, comme le font des millions de nos concitoyens, pour plonger dans le sommeil comme on entre dans la vie, celle de la conscience des rêves, celle des sommeils tourmentés quand brûle en nous la soif d’évasion et de création? Oui, qu’est-il advenu pour que semblable aveu – prodigieux aveu en vérité ! – renverse si peu le cœur et l’esprit de nos «élites»?
Au fond, de quoi cet aveu est-il le signe? S’agit-il d’un sommet de l’incompétence en politique, qui préfère la technocratie des stratégies financières et logistiques à l’art des lettres et du roman comme possibilité d’imagination et d’émancipation? Doit-on y voir une indication sur le « niveau » de la ministre concernée, autrement dit sur le «niveau» général de l’exécutif actuel, qui, côté culture, ne donne guère confiance? Que s’est-il produit d’insensé au pays de Voltaire, d’Hugo, de 
Le Clézio et de Modiano, pour qu’une personnalité en apparence aussi brillante que Fleur Pellerin, élevée dans les grandes écoles et nourrie à l’excellence de nos héritages multiples, se trouve ainsi prise en flagrant délit d’inconséquence intellectuelle et qu’elle ose se dire «scandalisée» des attaques dont elle est depuis, assez logiquement, victime?
D’autres, en pareille circonstance, auraient rectifié le tir en déclamant leur flamme éperdue à la littérature ; pas elle. Le moment contemporain nous place dans une situation inédite. Le pro, la pro naviguent à vue sans carte ni repères lettrés, sur un océan d’illusions démontées. Il n’y a plus de quoi, il n’y a que des qui, enfants d’un système qui organise une nouvelle forme de déclin: la déculturation. Rappelons-leur à toutes et tous, avant de leur dire bonsoir: nous ne faisons partie d’un pays, comme les êtres humains font partie de l’humanité, qu’en mémoire et en espérance.
Supprimer les lettres de son intime, c’est bannir à la fois la profondeur du temps et l’insolence indéfinissable du futur – cette insolence créatrice sans laquelle il n’y a plus de songes, rien que des dogmes.
Source : Le blog de Jean-Emmanuel Ducoin (article repris dans l’Humanité)

Source: http://www.les-crises.fr/reprise-exquise-barbarie-fleur-pellerin-et-modiano-par-claude-askolovitch/


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Saturday 8 November 2014 at 18:55

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N’hésitez ainsi pas à signaler les commentaires qui vous semblent les plus pertinents – nous verrons dans un second temps comment valoriser les plus aimés…

En effet, quand il y a 100 ou 200 commentaires, c’est un service offert que de pouvoir lire facilement les 5 les plus recommandés (tout le monde n’a pas 1 heure pour tout lire…)

On verra à l’usage si les avantages l’emportent sur les inconvénients, sinon, on les enlèvera…

P.S. votez une fois, ça fait “+1″ ; recliquez, et ça l’enlève (si vous avez cliqué par erreur ou changé d’avis)

Source: http://www.les-crises.fr/votez-pour-un-commentaire/


[Vidéo] La dérégulation financière est notre veau d’or, par Gael Giraud

Saturday 8 November 2014 at 15:23

Interview réalisée par Emmanuel Lévy pour Marianne

Nos banques ont-elles tiré toutes les leçons de la crise de 2008 ? D’ailleurs une banque juste, ça existe vraiment ? Pourquoi nos hauts fonctionnaires vont-ils “pantoufler” dans la finance ? Et réformer l’euro, est-ce seulement possible ? Gaël Giraud, jésuite et économiste, répond à toutes ces questions et livre ses pistes pour en finir avec la finance folle. Un entretien vidéo d’utilité publique.

Source : Marianne

Source: http://www.les-crises.fr/video-la-deregulation-financiere-est-notre-veau-dor-par-gael-giraud/


[Reprise] L’action « inacceptable » de Vladimir Poutine en Ukraine était prévisible et provoquée

Saturday 8 November 2014 at 02:00

Un billet du mois de septembre que j’avais sous le coude.

Intéressant, car c’est un grand journaliste anglais qui s’exprime dans un grand quotidien de gauche – essayez de trouver ça en France…

Les dirigeants de l’OTAN ne savent pas quoi faire avec M. Poutine et la guerre civile en Ukraine, et n’ont cessé de commettre des erreurs de lecture de cette crise depuis son début.

Comment pouvait-on imaginer que M. Poutine ou tous ces russophones de l’est de l’Ukraine et de la Crimée allaient voir d’un bon œil le fait que le pays qui a été le berceau de l’identité russe puisse devenir une partie du bloc de la puissance occidentale ?

Par Christopher Booker, 6 septembre 2014

C’est toujours révélateur lorsque des politiciens nous disent que quelque chose est « inacceptable ». Ce qu’ils veulent dire, c’est que même si l’on peut s’attendre à ce qu’ils fassent quelque chose, ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils peuvent faire. C’est la raison pour laquelle, alors que les dirigeants occidentaux se réunissaient pour ce sommet de l’OTAN au Pays de Galles, plusieurs d’entre eux, dont David Cameron, nous ont dit que l’intervention du président Poutine en Ukraine était « inacceptable ».

Le vrai problème ici n’est pas simplement que nos dirigeants ne savent pas ce qu’ils peuvent faire au sujet de M. Poutine et de la terrible guerre civile en Ukraine, qui a déjà tué près de 3 000 personnes et que les Russes ont l’air d’être en train de remporter haut la main. C’est qu’eux-mêmes et beaucoup d’autres à l’Ouest n’ont pas su interpréter la crise depuis qu’elle a commencé au début de l’année.

On ne le répètera jamais assez : ce n’est pas le désir de M. Poutine de restaurer les frontières de l’URSS qui a déclenché la crise mais bien l’ambition ridiculement dévoyée qu’a eu l’Occident de voir l’Ukraine absorbée par l’Union Européenne et l’OTAN. M. Poutine et tous ces russophones de l’est de l’Ukraine et de la Crimée ne pouvaient pas apprécier de voir le pays qui a été le berceau de l’identité russe, devenir une partie du bloc de la puissance occidentale. La Russie serait encore plus mécontente de voir une alliance militaire créée au départ pour la contrer prendre le contrôle des seuls ports en eau chaude de sa marine.

Quand 96% des citoyens de Crimée ont voté démocratiquement en mars pour rejoindre la Russie, ce n’était pas parce que Poutine voulait « annexer » leur pays, comme les politiciens occidentaux nous le disent maintenant. C’était parce que les 82% d’entre eux qui parlent le russe comme langue principale voulaient rejoindre un pays dont la Crimée a fait partie pendant deux siècles.

Dans le même temps, le gouvernement ukrainien élu démocratiquement était renversé par des émeutiers dans les rues de Kiev, dont beaucoup étaient payés sur des fonds de Bruxelles pour crier « Europe ! Europe ! » devant la baronne Ashton, alors qu’elle les pressait de signer « l’accord d’association », qui était l’avant-dernière étape pour que l’Ukraine devienne un pays membre de l’Union Européenne.

C’est pourquoi l’UE, avec le soutien de l’Amérique, a été conduite par ses propres illusions vaniteuses dans le pétrin que nous voyons aujourd’hui. Les dirigeants de l’OTAN savent qu’ils ne peuvent pas faire grand chose d’utile. Pendant des mois ils ont parlé de ces « sanctions », tout en étant désagréablement conscients que l’UE dépendait de la Russie pour 30% du gaz dont elle a besoin pour continuer à faire fonctionner ses cuisinières et garder ses lumières allumées. Même lorsque le Président français Hollande exhortait David Cameron, il y a des mois, à fermer les portes de la City de Londres aux banquiers russes et aux oligarques – qui ont 27 milliards de livres sterling investis au Royaume-Uni – nous savions que la Grande-Bretagne avait 46 milliards de livres sterling investis en Russie.

Ainsi, nos dirigeants se sont assis autour de la table de cet épouvantable hôtel de béton du Pays de Galles, en jacassant à propos de toujours plus de sanctions. Ils ont envoyé leurs petits « groupes tactiques » tourner en rond en Pologne. Ils s’époumonent sur ce qui est « inacceptable » mais ils savent bien qu’ils n’oseront pas prendre le risque de faire s’écrouler la maison.

Au même moment, M. Poutine et les Russes du cœur industriel de l’Ukraine font exactement ce qui aurait pu être prédit, quand ils se battent pour établir un « Etat tampon » semi-autonome entre la Russie et l’Occident.

Nos dirigeants ont été pris en défaut, par une crise que toute personne intelligente aurait du voir venir, à partir du moment où ils se sont imprudemment et inutilement placés sur cette voie.

Source : The Telegraph, 6 septembre 2014

Source: http://www.les-crises.fr/l-action-inacceptable-de-vladimir-poutine/


[Reprise] Les combattants du bataillon d’Azov sont la meilleure arme de l’Ukraine mais aussi sa plus grande menace

Saturday 8 November 2014 at 02:00

Le désir de ses volontaires d’extrême droite d’« amener le combat à Kiev » est un danger pour la stabilité après le conflit

Shaun Walker à Marioupol

« Je n’ai rien contre les nationalistes russes ou la grande Russie », nous confie Dmitri pendant que nous fonçons au travers de la nuit obscure de Marioupol à bord d’un pickup, à l’arrière duquel se trouve une mitrailleuse. « Mais Poutine n’est même pas un Russe. Poutine est un Juif ».

Dmitri – nom d’emprunt selon son propre aveu – est originaire de l’est de l’Ukraine et membre du bataillon Azov, un groupe de volontaires très actif en première ligne dans la guerre que mène l’Ukraine contre les séparatistes pro-russes. L’Azov, l’une des nombreuses brigades de volontaires combattant aux côtés de l’armée ukrainienne dans l’est du pays, a acquis une réputation d’intrépidité au combat.

Mais l’inquiétude grandit au sujet de l’Azov et des autres bataillons de volontaires. Car même s’ils représentent les forces les plus puissantes et les plus fiables sur le champ de bataille contre les séparatistes, ils représentent aussi la menace la plus sérieuse contre le gouvernement ukrainien et peut-être même contre l’État lorsque le conflit se terminera à l’est. L’Azov est la source de préoccupations particulières en raison des penchants d’extrême droite, et même néo-nazis, de beaucoup de ses membres.

Dimitri prétend ne pas être nazi, mais ne tarit pas d’éloges sur Adolf Hitler en tant que chef militaire, et pense que l’holocauste ne s’est jamais produit. Tout le monde ne pense pas comme lui dans le bataillon Azov, mais après avoir discuté avec des douzaines de ces combattants, lors de nombreuses missions dans et autour de la ville portuaire stratégique de Marioupol au cours de la semaine passée, le Guardian a constaté que nombre d’entre eux ont des opinions politiques inquiétantes et que presque tous voulaient « porter la lutte à Kiev » une fois le conflit à l’est achevé.

Le symbole du bataillon évoque le « Wolfsangel » nazi, même si le bataillon prétend qu’il s’agit des lettres I et N entrecroisées pour symboliser l’« idée nationale ». Beaucoup de ses membres ont des liens avec des groupes néonazis, et même ceux qui sourient lorsqu’on les qualifie de néonazis sont peu convaincants dans leurs démentis.

« Bien sûr que non, tout cela est mensonger, c’est juste qu’il y a beaucoup de gens intéressés par la mythologie nordique », répond un combattant lorsqu’on lui demande s’il y a des nazis dans le bataillon. Lorsqu’on lui demande quelles sont ses idées politiques, il répond cependant « nationales socialistes ». Comme à propos de la swastika tatouée sur au moins un homme vu sur la base de Azov, « la swastika n’a rien à voir avec les nazis, c’est un ancien symbole du soleil », prétend-il.

Le bataillon a drainé des volontaires d’extrême droite étrangers, comme Mikael Skillt un suédois de 37 ans, formé comme tireur d’élite dans l’armée suédoise, qui se décrit comme un « nationaliste ethnique » et combat en première ligne du bataillon.

Malgré la présence de ces éléments, la propagande russe qui prétend que la « junte fasciste » de Kiev veut nettoyer l’est de l’Ukraine de tous les russophones est exagérée. Les Azov sont une minorité au sein des forces ukrainiennes, et même eux, aussi dérangeantes que soient leurs idées, ne sont pas anti-russes ; en fait la lingua franca utilisée par le bataillon est le russe, et c’est pour beaucoup leur première langue.

En fait, beaucoup de ce que disent les membres d’Azov sur les races et le nationalisme ressemble aux idées des plus radicaux parmi les nationalistes russes combattant du côté des séparatistes. Le bataillon a aussi un volontaire russe âgé de 30 ans et venant de Saint-Pétersbourg qui refuse de donner son nom. Il dit apprécier de nombreux commandants rebelles russes, surtout Igor Strelkov, un ancien agent du FSB qui a une passion pour les reconstitutions de batailles militaires et qui se voit lui-même comme un agent tsariste. Il veut « ressusciter la grande Russie », affirme le volontaire, mais Strelkov n’est qu’un « pion dans le jeu de Poutine », et il espère que la Russie aura dans quelque temps son propre « Maïdan nationaliste et violent ».

Une après-midi plus tôt dans la semaine, le Guardian progressait avec un groupe de combattants Azov apportant des caisses de munitions aux gardes-frontières ukrainiens. Pendant une attaque d’artillerie à l’extérieur de Marioupol les jours précédents, les gardes-frontières étaient venus en renfort des combattants Azov et les munitions étaient leur façon de les remercier. « Tout dans cette guerre est basé sur des relations personnelles, Kiev ne fait rien » explique le volontaire russe du bataillon Azov, alors que nous roulions à grande vitesse dans une Chevrolet banalisée en direction d’un barrage, le coffre plein de caisses de munitions et de lance-grenades, une des fenêtres détruites par un tir lors d’un combat récent.

« C’est comme cela que ça marche. Vous allez sur un point chaud, il vous trouvent courageux, vous échangez vos numéros de téléphone, et la prochaine fois vous pourrez demander de l’aide. Si vous avez besoin d’un tir d’artillerie, vous pouvez appeler un général et cela prendra trois heures, et entretemps vous serez mort. Ou vous pouvez appeler le capitaine ou le lieutenant qui commande le bataillon d’artillerie et ils vous aideront immédiatement. Nous sommes Azov et ils savent que si jamais ils avaient besoin de nous, nous serions là pour eux. » Concernant les commandants et les généraux à Kiev, que beaucoup dans l’Azov et dans d’autres bataillons de volontaires considèrent comme responsables des pertes terribles subies par l’armée ukrainienne au cours des dernières semaines, en particulier lors de la retraite malheureuse de Ilovaysk, il n’y avait que du mépris. « Les généraux comme ceux responsables d’Ilovaysk devraient être emprisonnés pour trahison », a déclaré Skillt. « Des têtes vont tomber, je pense qu’il y aura une lutte pour le pouvoir.»
Les forces armées ukrainiennes sont « une armée de lions menée par un mouton », dit Dimitri, et cette situation ne peut durer. Avec tant de jeunes gens revenant du front, armés, aguerris et en colère, il y a un risque pour que « couper des têtes » soit plus qu’une métaphore. D’après Dimitri, l’Ukraine a besoin qu’« un dictateur fort prenne le pouvoir, qui pourrait verser beaucoup de sang mais unira la nation ce faisant ».

Parmi les membres du bataillon Azov que le Guardian a interrogés, beaucoup partagent ce point de vue, très éloigné des idéaux européens et de démocratie qui guidaient les premières manifestations à Kiev. D’après le volontaire russe combattant avec le bataillon Azov, l’Ukraine a besoin « d’une junte qui restreindra les droits civiques pendant un moment, mais aidera à rétablir l’ordre et l’unité du pays ». Ce courant rigoriste est manifeste dans le bataillon. Boire y est strictement interdit. « Un jour où l’un des gars s’était saoulé, le commandant l’a frappé au visage et aux jambes jusqu’à ce qu’il ne puisse plus bouger; ensuite il a été viré », raconte fièrement l’un d’eux.

D’autres bataillons de volontaires ont été sous les feux de la rampe. Cette semaine, Amnesty International a demandé au gouvernement Ukrainien d’enquêter sur des violations des droits et de possibles exécutions commises par le Aïdar, un autre bataillon.

« L’échec de mettre fin aux abus et aux crimes de guerre suspectés des bataillons de volontaires risque de fortement aggraver les tensions dans l’est du pays et de décrédibiliser les intentions des nouvelles autorités ukrainiennes de faire respecter et de renforcer l’état de droit », affirme Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International à Kiev. Les combattants du bataillon ont déclaré au Guardian le mois dernier qu’ils s’attendaient à une « nouvelle révolution » en Ukraine qui amènerait au pouvoir un chef militaire plus résolu, en accord avec le sentiment de nombreux combattants Azov.

Malgré le désir de beaucoup parmi les Azov d’amener la violence à Kiev quand la guerre à l’est sera terminée, le bataillon reçoit des fonds et de l’assistance du gouverneur de la région de Donetsk, l’oligarque Serhiy Tarouta. Un des conseillers de Tarouta, Alex Kovjoun, a affirmé que les idées politiques de certains membres d’Azov ne posaient pas de problème, et niait que le symbole du bataillon ait des relents nazis.

« Leur point de vue ne regarde personne tant qu’ils respectent la loi », a déclaré Kovjoun en répondant par écrit à des questions. « Et le symbole n’est pas nazi, croyez moi, des membres de ma famille sont morts dans des camps de concentration, aussi ai-je le nez fin pour débusquer la merde nazie ».

Outre ses missions sur la ligne de front, le bataillon Azov fonctionne aussi comme « une sorte d’unité de police », a déclaré un commandant de section dont le nom de guerre est Kirt. Un passionné d’histoire médiévale qui participe à des reconstitutions de batailles Viking, ex-dirigeant d’une compagnie de voyage en Thaïlande, Kirt est revenu dans l’est de l’Ukraine pour rejoindre le bataillon Azov. Il a emmené le Guardian sur une ronde de nuit dans la banlieue de Marioupol et les villages autour de la ligne de front.

En partie chasseurs de séparatistes, en partie flics de rue sans règles pour les freiner, ils roulaient dans un convoi de trois véhicules, tous lourdement armés. À l’approche de minuit, nous avons parcouru les routes mal goudronnées de la banlieue de Marioupol, et nous sommes vite tombés sur une voiture garée sur le bas-côté que les hommes trouvaient suspecte.

Des combattants ont sauté des deux premières voitures et se sont précipités vers le véhicule, leurs pistolets pointés dessus. Un homme surpris est sorti du siège passager, puis une femme d’allure banale, vêtue d’une robe de cocktail, une cigarette à moitié consumée à la main, en a émergé en se recoiffant. Les combattants d’Azov se sont excusés, mais seulement après avoir exigé les papiers et fouillé la voiture minutieusement.

Comme nous nous approchions de la ligne de front, Kirt et les autres ont scruté l’horizon avec leurs jumelles, à la recherche de tireurs embusqués et de séparatistes. Plus tard, les combattants se ruèrent sur une jeep suspecte stationnée sur la plage, tout en scrutant la mer à la recherche d’un navire hostile; mais il s’avéra qu’encore une fois ils étaient tombés sur des personnes qui voulaient juste se distraire : un groupe de femmes qui buvaient du mousseux dans des tasses en plastique sur le front de mer.

Les Azov ont partiellement été intégrés à l’armée, et fonctionnent officiellement comme une unité de police spéciale. À l’issue du conflit, Azov et d’autres bataillons pourraient être intégrés soit à l’armée soit aux forces spéciales.

Certains d’entre eux, cependant, espèrent que l’Ukraine sera très différente dans un futur proche. Et bien qu’ils ne soient qu’une infime minorité dans l’ensemble de la population ukrainienne, ils sont fortement armés.
« C’est l’affaire de quelques mois avant que le président Petro Porochenko ne soit tué, et un dictateur arrivera alors au pouvoir », dit Dimitri.

« Que pourra faire la police? Ils n’ont rien pu faire contre les manifestants pacifiques du Maïdan ; ils ne pourront guère résister à des unités combattantes armées. »

Source : Shaun Walker, The Guardian, 10/09/2014. Traduction collective par les lecteurs du site www.les-crises.fr, librement reproductible en indiquant la source.


The Guardian, mercredi 10 septembre 2014

Un soldat du bataillon d’Azov posant près d’un véhicule blindé de transport de troupes à un point de contrôle de Marioupol le 4 septembre 2014. Photographe: Vassili Fedosenko/REUTERS

Source: http://www.les-crises.fr/les-combattants-du-bataillon-d-azov/


Revue de presse du 08/11/2014

Saturday 8 November 2014 at 00:01

Aujourd’hui, la Chine à l’intérieur, à l’import et à l’export, mais pas comme on pourrait le croire ; la crise économique sous différents angles ; des réflexions politiques sur la France ; et des robots parqués pour le moment dans la rubrique Reflexion. Merci à tous nos contributeurs.

Source: http://www.les-crises.fr/rdp-08-112014/