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Les américains relancent la guerre des étoiles, par Richard Labévière

Thursday 23 August 2018 at 05:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 20-08-2018

LES AMERICAINS RELANCENT LA GUERRE DES ETOILES – Richard Labévière. Trump vient de promettre qu’il assurerait l’hégémonie des Etats-Unis pour l’exploration de la Lune et de Mars, mais aussi dans toute éventuelle guerre spatiale, avec la création future d’une force de l’espace. « L’Amérique sera toujours la première dans l’espace », a déclaré le président américain lors d’un discours à la Maison Blanche. « Nous ne voulons pas que la Chine et la Russie et d’autres pays nous dominent, nous avons toujours dominé », a-t-il poursuivi. « Mon administration va reprendre le flambeau en tant que premier pays de l’exploration spatiale ». Donald Trump souhaite la création d’une force spatiale indépendante de l’armée de l’air, un sujet controversé à Washington, où certains généraux et parlementaires trouveraient plus efficace et économe que le corps spatial se développe au sein de l’US Air Force. La décision en reviendra au Congrès, mais Donald Trump a ordonné au département de la Défense d’en poser les jalons. « Nous allons avoir une armée de l’air, et une force spatiale, séparée mais égale », a-t-il dit, tranchant le débat actuel. « Pour défendre l’Amérique, une simple présence dans l’espace ne suffit pas, nous devons dominer l’espace », a-t-il conclu. Dans le même temps, le président américain critique l’Iran qui vient de procéder au tir d’un missile de croisière, attribut conforme à ses besoins légitimes de défense et de souveraineté nationale. Cette critique américaine est assez mal venue… En effet, chacun se souvient que l’Iran a du faire face à une guerre terriblement meurtrière de 1980 à 1988, guerre déclenchée par l’Irak de Saddam Hussein avec les encouragements et le soutien des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et de la France. Donald Trump relance la Guerre des étoiles, mais refuse à l’Iran les moyens d’assurer sa défense nationale. Ici-bas, tous les Etats membres des Nations unies sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres…

SYRIE I : UN RAPPORT VITE GLISSE SOUS LE TAPIS – Michel Annequin. S’il fallait encore se convaincre du traitement à charge du dossier syrien par les médias occidentaux, il suffit de voir l’indifférence dans laquelle a été accueillie la publication en juin dernier d’un rapport d’Amnesty International sur l’impact des frappes de la coalition emmené par les États-Unis sur les populations civiles. Quand ce sont des frappes de l’armée russes qui font, par malchance, des victimes parmi les civils, les médias crient au loup. Mais lorsque c’est la phénoménale puissance de feu des Américains qui réduit à néant des familles innocentes, rien. Juste un silence assourdissant. Personne ne s’émeut. On reste sur l’idée qu’il y a les méchants et les gentils. Les sauveurs du monde… Pourtant, ce n’est pas ce que dit le rapport de l’ONG. Son antenne Suisse, s’est d’ailleurs émue, début août, des efforts déployés par les autorités américaines pour nier, d’abord, et ensuite minimiser l’importance des pertes civiles lors de l’opération menée à Raqqa entre juin et octobre 2017. « La coalition avait balayé ces allégations en les qualifiant de non crédibles et de hauts responsables avaient dénigré les conclusions « naïves » et « irréfléchies » d’Amnesty International dans les médias et des forums publics », a déploré Amnesty International Suisse dans un communiqué publié le 7 août. « Les entretiens que nous avons menés avec de nombreuses victimes et témoins laissent à penser que le bilan s’élève à plusieurs centaines de morts parmi les civils », y affirme Donatella Rovera, spécialiste pour les situations de crise au sein de l’ONG. Dans son rapport du mois de juin intitulé Syrie. La « guerre d’anéantissement » a fait des ravages dans la population civile à Raqqa, Amnesty International a présenté des preuves suffisantes pour établir que les frappes aériennes de la coalition qui ont fait des victimes civiles et qu’elle a examinées ont bafoué les lois de la guerre. « Comment la coalition peut-elle estimer qu’elle frappait des postes de combat et des quartiers généraux de l’EI alors qu’il s’agissait de maisons pleines de civils ? », interroge Amnesty International. La presse mainstream n’en a pipé mot… Dans son rapport du mois de juin, Amnesty International a mis en lumière quatre cas impliquant des familles dévastées par les frappes de la coalition, qui illustrent une pratique généralisée lors de l’offensive militaire conduite à Raqqa.

SYRIE II : SOTCHI, CADRE DE LA REPRISE DES NEGOCIATIONS DE GENEVE – Michel Annequin. A l’issue de la réunion sur la Syrie qui s’est tenue à Sotchi les 30 et 31 juillet dernier, l’Iran, la Russie et la Turquie ont publié un communiqué commun qui pose le cadre des négociations à venir. Les trois participants y réaffirment «leur ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie». Surtout, ils continuent à inscrire leur démarche dans le sillon du processus de Genève en appelant au démarrage rapide des travaux de la commission constitutionnelle. Rendez-vous a d’ailleurs été pris pour une rencontre en Suisse en septembre avec le médiateur de l’ONU Staffan de Mistura. Il faut relever que pour aider au déblocage de la situation, la Russie, l’Iran et la Turquie se sont engagés à poursuivre leurs efforts conjoints pour instaurer un climat de confiance entre les parties au conflit en Syrie, y compris dans le cadre du groupe de travail sur la libération des détenus et des personnes enlevées, et à l’identification des personnes disparues.

DU MAUVAIS USAGE DES DROITS DE L’HOMME – Ali Baba. On sait la haine que nourrissent les djihadistes contre l’Occident, la France, ses valeurs… Il n’est qu’à dresser la liste impressionnante des attentats les plus odieux qu’ils ont commis en France au cours des dernières années. Il n’est nul besoin d’y revenir. Pire encore, certains (parfois des familles entières de nationalité française ou binationaux) sont partis faire le djihad en Irak et en Syrie, profitant de la mainmise de l’EIIL dans ces deux pays. Ils s’y sont livrés à des actes odieux, ils ont tyrannisé des populations sans défense (Cf. les chrétiens d’Orient avec une barbarie digne des nazis). Les preuves de leurs forfaits circulent en boucle sur les réseaux sociaux. Elles font de nouveaux adeptes. Mais, le vent a tourné, les mouches ont changé d’âne. L’EIIL a été défait sous les coups de boutoir de la coalition occidentale (la France y a pris sa part dans le cadre de l’opération « Chammal »), des forces russes, syriennes et de leurs supplétifs, des Kurdes qui ont payé le prix fort de leur engagement. Certains djihadistes ont été tués dans les combats. D’autres ont été fait prisonniers en Irak et en Syrie, arrêtés par les Kurdes (qui entendent les juger pour leurs crimes). Ceux-là mêmes qu’Emmanuel Macron traite de « terroristes » en recevant le président turc à Paris le 5 janvier dernier. Drôle de reconnaissance ! Mais, il y a pire. Tous ces djihadistes qui vociféraient hier contre la France raciste, contre son droit inique et discriminatoire changent aujourd’hui leur fusil d’épaule. Ils exigent d’être rapatriés sur notre sol afin d’y être jugés selon les canons de la convention européenne des droits de l’homme du Conseil de l’Europe et de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Ils exigent le droit à un procès équitable, présomption d’innocence et instruction à charge et à décharge à la clé. La question agite le microcosme parisien. Le Quai d’Orsay, fidèle à sa langue de bois épaisse et son style Norpois, indique que ces affaires seront traitées au cas par cas. On croit rêver. Ces braves gens nous expliquaient qu’ils ne pouvaient vivre dans un pays comme la France dont les mécréants qui font office de citoyens étaient des islamophobes congénitaux. Ils rêvaient d’y installer la charia qui, comme chacun le sait, est un modèle de protection des droits de l’homme mais aussi des droits de la femme. Désormais, ils ne feraient plus confiance à ce système qu’ils vénéraient hier. Ils se seraient subitement convertis aux vertus de l’état de droit des mécréants (protection consulaire, rapatriement aux frais du contribuable, avocats commis d’office, sans parler de tout le reste) et autres « kouffars » (terme arabe à connotation dépréciative désignant celui qui n’est pas croyant) que nous sommes dans notre immense majorité. Que des Tartuffe et des pleutres ! La France s’honorerait de les déchoir de la nationalité française (ce que permet la loi existante) et les laisser se débrouiller avec ceux qu’ils ont maltraités lorsque l’EIIL tenait le haut du pavé. Ce serait le meilleur signal que nous pourrions envoyer à ces monstres et à tous ceux qui seraient tentés de suivre leur bon exemple. Cela aurait plus de poids que toutes les lois antiterroristes et autres état d’urgence adoptés dans la plus grande précipitation, qui sont souvent inefficaces et n’ont aucune vertu pédagogique pour les apprentis terroristes. Dans ce combat contre le terrorisme, dont Jupiter a fait la priorité des priorités, la plus grande fermeté s’impose dans la pratique et pas seulement dans les mots. Ces bons citoyens français devraient apprendre à leurs dépens que l’on ne peut faire n’importe quoi dans une démocratie et un état de droit surtout au pays de René Descartes et de la logique. L’hypocrisie a ses limites. Le droit n’est pas un droit à la carte, à géométrie variable. Il s’impose erga omnes et ne variatur. On reste sans voix en apprenant que des plaintes contre la France auraient été déposées par les avocats des familles des djihadistes françaises arrêtées par des combattants kurdes en Syrie pour « détention arbitraire » (pratique que l’EIIL ignore bien évidemment). Il faut définitivement en finir avec le mauvais usage des droits de l’homme (lire sur le sujet l’excellent article intitulé Un peu de pudeur de Jack Dion dans Marianne du 12 au 18 janvier 2018, page 9). « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » nous rappelle Louis Antoine Saint-Just !

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Source: https://www.les-crises.fr/les-americains-relancent-la-guerre-des-etoiles-par-richard-labeviere/


Pas de patrons, pas de managers : la vérité derrière la façade de la « hiérarchie horizontale »

Wednesday 22 August 2018 at 06:00

Ils promettent au personnel l’expérience la plus enrichissante de leurs vies. Mais, depuis la haute technologie jusqu’à Hollywood, il s’agit d’une culture néo-féodale basée sur le favoritisme et la peur.

Par André Spicer

Source : The Guardian, André Spicer, 30-07-2018

Lundi 30 juillet 2018

« Nombre de jeunes employés de l’industrie des hautes technologies pensent qu’il n’y a pas de hiérarchie, que leur patron est leur pote et que le travail est un plaisir. C’est de la fiction ». Photographie : Stephen Brashear/Getty Images

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Source: https://www.les-crises.fr/pas-de-patrons-pas-de-managers-la-verite-derriere-la-facade-de-la-hierarchie-horizontale/


6 700 missiles américains supplémentaires pour que l’Arabie saoudite puisse tirer sur des enfants yéménites. Par Ann Wright

Wednesday 22 August 2018 at 05:30

Source : Ann Wright, Consortium News, 24-03-2018

Après l’échec de la tentative de trois sénateurs pour mettre fin à l’appui américain à la guerre menée par les Saoudiens contre le Yémen, le département d’État a annoncé la vente de 6 700 missiles à l’Arabie saoudite, rapporte Ann Wright.

Combien d’autres massacres au Yémen le gouvernement des États-Unis est-il prêt à aider ?

Nous l’avons appris lorsque le département d’État a annoncé, le 23 mars, la vente de 6 700 missiles antichars à l’Arabie saoudite.

Un homme pleure les conséquences d’une attaque aérienne menée par les Saoudiens à Sanaa, la capitale du Yémen, le 15 juin 2015.

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Source: https://www.les-crises.fr/6-700-missiles-americains-supplementaires-pour-que-larabie-saoudite-puisse-tirer-sur-des-enfants-yemenites-par-ann-wright/


[Invité] Le cancer des ponts, par Alexis Kalogeropoulos (2014)

Tuesday 21 August 2018 at 06:00

Au vu du drame de Gênes, nous ressortons cet article de 2014 rédigé pour ce site.

En effet, il nous semble important de parfois traiter également de sujets moins “sexy” (#PasVuSurLCI), mais qui comptent pour anticiper les crises de moyen terme…

Merci donc et bravo à Alexis Kalogeropoulos – un vrai expert, donc.

La société américaine des ingénieurs civils, ASCE, prévoit dans son dernier rapport qu’un investissement de 1.7 billions (1 700 milliards) de dollars est nécessaire d’ici 2020 pour maintenir en état de fonctionnement le parc d’infrastructures routières américain. Cette somme représente un peu plus de 10% du PIB des USA.

Pourquoi une telle somme ? De quoi souffrent ces infrastructures ? Les infrastructures américaines seraient en mauvais état ? Et qu’en est-il des nôtres ? Quelles en sont les conséquences et les perspectives ?

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Source: https://www.les-crises.fr/le-cancer-des-ponts/


2510 L’état des infrastructures aux USA

Tuesday 21 August 2018 at 05:30

Article publié initialement le 3/7/2014…

Pour faire suite au billet sur le cancer du béton, nous vous proposons aujourd’hui une étude des infrastructures américaines, dont la dégradation est inquiétante.

L’American Society of Civil Engineers (ASCE) (« Société américaine de génie civil », représentant 140 000 ingénieurs), publie régulièrement un très intéressant diagnostic des infrastructures américaines depuis 1988. en voici la synthèse en graphiques :

infrastructures usa états-unis

On voit donc que l’état général des infrastructures américaines s’est nettement dégradé en 25 ans (avec un léger mieux depuis 4 ans), et se situe à un niveau très faible…

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Source: https://www.les-crises.fr/l-etat-des-infrastructures-aux-usa/


ENTRAIDE : Clé Développeur Twitter

Monday 20 August 2018 at 17:36

Clé Développeur Twitter

Bonjour,

aujourd’hui nous avons un besoin simple : quelqu’un dispose-t-il d’une Clé Développeur Twitter pour accéder à l’API Twitter, pour une requête simple et rapide ? Ou connait-il quelqu’un qui en a une ?

Merci d’avance

=> Contact

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Source: https://www.les-crises.fr/entraide-cle-developpeur-twitter/


Canada et Arabie Badawi, par Hedy Belhassine

Monday 20 August 2018 at 05:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Hedy Belhassine, 13-08-2018

Hommage à Chrystia Freeland, la bien nommée native de Rivière-la-Paix. Elle est ministre des Affaires étrangère du Canada, terre d’asile de ceux qui fuient la barbarie. Son nom sera à jamais associé à celui de Badawi. Badawi, le Gandhi de l’Arabie. En langue arabe, ce patronyme se décline et se conjugue désormais à tous les temps ; c’est un mot nouveau qui exprime à la fois le courage, la justice et la liberté.

Chacun connait l’histoire de ce paisible blogger saoudien emprisonné et fouetté en place publique. Son épouse Ensaf, réfugiée avec ses trois enfants à Montréal, se bat inlassablement pour la libération de Raif et de ses proches inlassablement persécutée : frères, sœurs, cousins, copains… Les pays signataires de la déclaration des droits de l’Homme sont indifférents à l’exception de la Suède, l’Allemagne, la Suisse et le Canada.

Indignée par les nouvelles arrestations de Badawi, l’Honorable dame Freeland a publiquement appelé le Royaume d’Arabie à libérer les emprisonnés de Riyad. Alors, répondant à l’audace de cette « intolérable ingérence », le roi et le petit prince ont donné 24 heures à l’ambassadeur du Canada pour faire ses valises. Puis, pour faire bonne mesure, ils ont gelé toutes les transactions commerciales et financières avec Ottawa, rappelé les quelques 7 000 étudiants boursiers et leurs familles, suspendu les relations aériennes, convoqué tous les pays arabes à se solidariser et déclenché un campagne médiatique en faveur … du Quebec libre ! Et comme dame Freeland refusait d’aller baiser les babouches de l’offensé, le roi a ordonné à ses sujets malades s’aller se faire soigner hors du Canada et il a déclenché un mini crach à la bourse de Toronto en bradant massivement quelques millions de titres.

Malgré la canicule, ces gesticulations ont été accueillies avec sang-froid. Hors la réaction bien sentie de quelques chroniqueurs de la presse canadienne, la nouvelle a été reléguée en quatrième de couverture alors qu’elle faisait la une des journaux en Arabie. À Ottawa, un porte-parole a sobrement réagit en quelques mots : « Canada will continue to advocate for human rights and for the brave women and men who push for these fundamental rights around the world ». Et d’entonner in petto in french l’hymne national : ô Canada toujours guidé par sa lumière, gardera l’honneur de son drapeau !

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Source: https://www.les-crises.fr/canada-et-arabie-badawi-par-hedy-belhassine/


Trump précipite l’ère de l’après-Oslo. Par Alastair Crooke

Monday 20 August 2018 at 05:00

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 16-03-2018

Le Premier ministre Netanyahou a reçu un accueil vraiment chaleureux cette semaine à la Maison-Blanche, et l’AIPAC [ou American Israel Public Affairs Committee, lobby créé en 1951 aux États-Unis visant à soutenir Israël, NdT] s’est par la suite extasié sur lui, rapporte le Washington Post. Le président Trump, qui semble avoir établi un lien personnel fort avec Bibi, voudrait apparemment que l’histoire le juge comme « l’accélérateur », celui qui tranche toutes les entraves de la « ligne rouge » (la question de Jérusalem étant, à son avis, l’une d’entre elles), qui ont retenu Israël sur la voie de la normalisation au Moyen-Orient.

La cession de Jérusalem à Israël a été présentée – par M. Trump – comme une gifle du réel qui devrait inciter les parties à agir ; l’élaboration par Trump d’une solution dans laquelle un État palestinien n’est qu’une option possible (si Israël était ainsi disposé), était encore une autre « gifle » ; et l’avertissement aux Palestiniens que s’ils ne « jouent pas », il n’y aurait pas de « rémunération », pourrait être compté comme une troisième.

Et si cette « dose de réalisme » délivrée aux Palestiniens n’était pas suffisante, Ben Caspit, le chroniqueur israélien chevronné, nous dit que Trump monte une opération pour « sauver » Netanyahou (de son inculpation possiblement imminente pour corruption) : une autre gifle. Mais cette fois-ci à un public beaucoup plus large – Netanyahou est aussi peu apprécié dans les capitales européennes que dans les capitales du Moyen-Orient :

« Il y a ceux de l’opposition israélienne qui appellent cela “opération sauver Bibi”. Cela repose sur la relation particulièrement étroite entre Netanyahou et Trump, ainsi que sur le gendre de Trump, Jared Kushner, aide vitale fournie par l’ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman ; et l’influence sans précédent que l’ambassadeur d’Israël à Washington, Ron Dermer, a sur les hauts fonctionnaires de l’administration, dont Kushner… Le principe sous-jacent de cette stratégie est de convaincre le public israélien que le premier ministre exerce une influence énorme sur Trump, et que leur relation spéciale et étroite a été avantageuse pour Israël à bien des égards, au premier rang desquels la décision d’accélérer le déménagement de l’ambassade à Jérusalem. »

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Source: https://www.les-crises.fr/trump-precipite-lere-de-lapres-oslo-par-alastair-crooke/


Le pape combien de divisions ? Par Guillaume Berlat

Sunday 19 August 2018 at 06:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 02-07-2018

« Il faut, comme Dumersais l’observe après plusieurs écrivains, distinguer avec soin la cour de Rome, le pape et le Saint-siège » (Jean Le Rond d’Alembert). Il est vrai qu’il est difficile, parfois impossible pour le béotien de distinguer des concepts qui lui apparaissent voisins mais en réalité ne sont pas si proches qu’il n’y paraît à première vue. D’où vraisemblablement, la difficulté qui existe à porter un jugement objectif sur le bilan de l’action d’un pape. La tâche est d’autant plus ardue que le descendant de Saint Pierre est une personnalité aussi atypique et non conformiste que l’est celle du pape François, Jorge Mario Bergoglio né en 1936 à Buenos Aires (Argentine). Cinq ans après son élection (13 mars 2013) par le conclave, quels sont les premiers enseignements que l’on peut tirer du pontificat du 266e pape de l’Église catholique dans un monde aussi complexe qu’imprévisible ?

Rarement en manque d’imagination, nos perroquets à carte de presse ne font pas dans la mesure, sombrant dans l’excès alors que la prudence s’impose pour juger de son action à l’intérieur et à l’extérieur de la Cité dont il est le chef d’État. Comment juger sérieusement l’action d’un souverain pontife sur la base de sondages d’opinion (volatils par nature) alors que son action se place dans le temps long de l’intemporel (celui de l’éternité) et dans la dimension spirituelle (celle de la religion catholique) ?1 Ne dit-on pas dans les couloirs feutrés du Vatican que « le diplomate séduit, le gestionnaire déçoit » !

VOLONTÉ AFFFIRMÉE ET ASSUMÉE DE RÉFORME EN PROFONDEUR

La critique est aisée, l’art est difficile, y compris lorsque l’on sait que les voies du Seigneur sont impénétrables. Après une longue période de papamania, les critiques se font jour à l’intérieur et à l’extérieur du Vatican. Qu’en est-il des projets de réforme du pape François tant en ce qui concerne les structures que les esprits ? Que dire de la sévérité des médias ?

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Source: https://www.les-crises.fr/le-pape-combien-de-divisions-par-guillaume-berlat/


[GEAB] 2020-2040 : Développement mondial exponentiel

Sunday 19 August 2018 at 05:00

Source : GEAB

Le monde est à l’orée d’une vague de développement tout simplement inouïe qui s’apprête à déferler sur le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Inde, l’Asie du Sud-Est, les États-Unis et la planète dans son ensemble. Les bases d’organisation de ce monde apparaissent de plus en plus clairement : grille électrique mondialisée, réseaux de places financières, nouvelles routes commerciales, crypto-monnaies, e-économie, gouvernance mondiale réinventée… Tout ceci fournit les infrastructures qui conditionnent cette inimaginable phase de développement multipolaire et multiconnecté dont nous allons tenter de donner une idée par petites touches.

Exponentiel ou explo-nentiel ?

Si l’on observe l’évolution du PIB mondial depuis 1960[1], on s’aperçoit qu’il croît à une vitesse étonnamment régulière, exception faite d’un seul cahot récessif en 2008-2009. Rien de très étonnant à cela puisque la production de richesses dépendait intrinsèquement de la présence de matières premières à transformer, de la main-d’œuvre disponible pour produire, de la quantité de consommateurs solvables pour transformer cette production en richesse sonnante et trébuchante, des masses monétaires suffisantes pour réinvestir et des cerveaux bien formés pour réinventer constamment le processus. Dans le monde réel, toute cette matière première de la croissance n’est disponible qu’en quantité limitée, fournissant donc un cadre strict de potentiel de croissance.

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Source: https://www.les-crises.fr/geab-2020-2040-developpement-mondial-exponentiel/