Les autorités de régulation ont ignoré les signaux d’alerte et se sont mobilisées pour protéger une rare réussite allemande dans le numérique
« Le dernier endroit où nous nous attendions à ce qu’une telle chose se produise, c’est l’Allemagne », a déclaré Peter Altmaier, le ministre allemand de l’économie.
La chute spectaculaire de Wirecard, le géant des paiements en ligne qui était le grand espoir de l’économie numérique allemande, a plongé le monde financier du pays dans un profond désespoir.
Domination, violence, profit : le système criminel de l’esclavage a marqué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série documentaire retrace pour la première fois la tragédie des traites négrières. Captivant et implacable. Premier volet : de la chute de Rome en 476 à la fin du XIVe siècle.
Après la chute de Rome en 476, les peuples (Wisigoths, Ostrogoths, Berbères, Slaves, Byzantins, Nubiens et Arabes) se disputent les ruines de l’Empire. Tous pratiquent l’asservissement – « esclave » viendrait du mot « slave ». Mais au VIIe siècle émerge un Empire arabe. Au rythme de ses conquêtes se tisse, entre l’Afrique et le Moyen-Orient, un immense réseau de traite d’esclaves, dont la demande ne cesse de croître et qui converge vers Bagdad, nouveau centre du monde.
Après la révolte des Zanj – des esclaves africains –, qui s’achève dans un bain de sang, le trafic se redéploie vers l’intérieur du continent. Deux grandes cités commerciales et marchés aux esclaves s’imposent : Le Caire au nord, et Tombouctou au sud, place forte de l’Empire du Mali d’où partent les caravanes. Au fil des siècles, les populations subsahariennes deviennent la principale « matière première » de ce trafic criminel.
Véritable camouflet pour la Commission Européenne : aujourd’hui, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a annulé la décision de la Commission imposant à Apple le remboursement de 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus à l’Irlande. Selon les juges européens, la Commission n’est pas parvenue à démontrer « l’existence d’un avantage économique sélectif ». Un signal désastreux dans la lutte contre les paradis fiscaux et l’hégémonie des GAFA.
Les avantages fiscaux d’Apple en Irlande
Il y a quatre ans, la Commission européenne avait défrayé la chronique en décrétant, dans le cadre d’une grande traque contre les arrangements fiscaux, qu’Apple avait profité d’une aide publique illégale en Irlande ayant permis à la multinationale américaine de bénéficier d’exonérations d’impôts massives pendant plus de 20 ans !
A l’été 2016, la Commission européenne avait ainsi ordonné à Apple de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus par Bruxelles. A l’origine de cette décision : deux rulings fiscaux émis par l’administration fiscale irlandaise qui avaient permis qu’Apple Sales International (ASI) et Apple Operations Europe (AOE) se constituent en sociétés de droit irlandais, sans être résidentes fiscales dans le pays !
En chapô de cette revue la carte (que vous pouvez agrandir en cliquant) de la situation épidémique en France : emmenez vos masques même en vacances, le virus n’est pas en congés. Merci à nos contributeurs et bonne lecture aux autres.
C’est l’histoire d’une femme qui revient en Chine après avoir séjourné aux États-Unis. À son arrivée le 19 mars 2020 dans la province de Heilongjiang (Nord-Est), il lui est demandé de respecter une quatorzaine dans la mesure où elle vient d’un pays où l’on compte de nombreux cas de Covid-19. Elle reste seule à son domicile. Elle est testée négative pour le coronavirus SARS-CoV-2 sur les plans virologique et sérologique le 31 mars et le 3 avril.
Dans l’immeuble, cette femme (A0) habite un étage plus haut qu’un voisin (B1.1). Ces deux locataires n’utilisent pas en même temps le même ascenseur et n’ont pas de contact rapproché.
Le voisin du dessous
Le 26 mars, ce voisin reçoit la visite de sa mère (B2.2). Celle-ci est accompagnée de son petit ami (B2.3). La mère (B2.2) passe la nuit chez son fils (B1.1), de même que son compagnon (B2.3).
Le Congrès doit intervenir et fermer la porte à toute idée de reprise d’essais nucléaires, surtout si leur but est de menacer d’autres pays, écrit Daryl G. Kimball.
Il y a soixante quinze ans, le 16 Juillet, les États-Unis procédaient au premier essai d’explosion d’une arme nucléaire dans le désert du Nouveau-Mexique. A peine trois semaines plus tard, des bombardiers B-29 de l’US Air Force effectuaient des attaques surprises des villes de Hiroshima et Nagasaki, tuant au moins 214 000 personnes fin 1945, en blessant des milliers d’autres qui moururent les années suivantes.
Depuis, le monde a subi une coûteuse et mortelle course aux armements alimentée par plus de 2 056 essais nucléaires menés par au moins huit pays, dont plus de la moitié (1 030) furent conduits par les États-Unis.
Aude Lancelin reçoit Emmanuel Todd, historien et démographe, pour un grand entretien passionnant sur les leçons de la crise du Covid, les nouvelles luttes de classes en France, le vote vert, le Comité pour Adama, le Front Populaire d’Onfray, entre autres sujets à ne pas manquer
Bolivie post-coup d’Etat… « Nous vivons dans la douleur, l’incertitude, l’angoisse la peur, l’indignation… » Elle s’appelle Patricia Moldiz. Elle est Bolivienne, on l’aura compris. Elle continue, d’une voix altérée : « Depuis sept mois, nos proches n’ont pas pu obtenir le sauf-conduit qui leur permettrait de quitter l’ambassade où ils se sont réfugiés. »
Leur colère et leur désarroi ont été entendus. Les 25 médecins urgentistes du CHU de Toulouse avaient annoncé, jeudi, leur démission, dans une lettre relayée dans une chronique de Libération. En réaction, le CHU de Toulouse et l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie se sont engagés, vendredi, à pérenniser des moyens supplémentaires mis en place pendant la crise du Covid-19.
Les médecins ont pris acte de cet engagement, tout en affirmant «regretter»«qu’il ait fallu en venir à des procédés aussi radicaux pour avoir droit de cité». Ils assurent qu’ils resteront «attentifs» à ce que «le dialogue demeure ouvert entre les instances hospitalières et régionales d’une part, et nos services d’autre part». «Il est bien triste d’avoir dû envisager de quitter l’hôpital pour en défendre les valeurs», ont-ils ajouté dans leur communiqué. Ils ont déclaré samedi matin qu’ils resteraient finalement à leur poste.