Lors de la COP26, un silence assourdissant a régné autour de notre système alimentaire dévoyé, qui pollue la Terre et nos corps.
Source : Consortium News, Vijay Prashad
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Alors que le dernier jet privé a décollé de l’aéroport de Glasgow et que la poussière est retombée, les décombres de la 26e conférence des Nations unies sur le changement climatique, la COP26, sont toujours là.
Nous sommes en train de digérer lentement les communiqués de clôture, dont la portée limitée est évidente. António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a clôturé les travaux en brossant deux images accablantes : « Notre fragile planète ne tient qu’à un fil. Encore et encore nous tapons à la porte de la catastrophe climatique. Il est temps de passer au mode urgence – ou notre chance d’atteindre le zéro net sera elle-même de zéro. »