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Comment Tsipras, avec le concours de Varoufakis, a tourné le dos au programme de Syriza, par Eric Toussaint (3/3)

Monday 8 January 2018 at 03:00

Source : CADTM, Eric Toussaint, 31-08-2017

Yanis Varoufakis fait remonter à 2011 sa collaboration avec Alexis Tsipras et son alter ego, Nikos Pappas. Cette collaboration s’élargit progressivement, à partir de 2013, à Yanis Dragasakis (qui est devenu, en 2015, vice-premier ministre). Une constante dans les rapports entre Varoufakis et Tsipras : Yanis Varoufakis plaide en permanence pour modifier l’orientation adoptée par Syriza. Varoufakis affirme que Tsipras-Pappas-Dragasakis veulent eux-mêmes clairement adopter une orientation différente, nettement plus modérée, de celle décidée par leur parti.

La narration faite par Varoufakis ne manque pas de piment. À travers son témoignage, on voit comment, à des étapes très importantes, des choix sont faits dans le dos de Syriza au mépris des principes démocratiques élémentaires.

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Source: https://www.les-crises.fr/comment-tsipras-avec-le-concours-de-varoufakis-a-tourne-le-dos-au-programme-de-syriza-par-eric-toussaint-33/


Source : CADTM, Eric Toussaint, 17-08-2017

Dans son dernier livre Adults in the Room(https://www.theguardian.com/books/2…), Yanis Varoufakis donne sa version des raisons qui ont conduit à la capitulation honteuse du gouvernement Tsipras en juillet 2015. Il analyse essentiellement la période 2009-2015 tout en faisant des incursions dans des époques plus lointaines.

Dans un premier article au sujet de ce livre (http://www.cadtm.org/Les-propositio…), j’ai analysé de manière critique les propositions faites par Varoufakis avant de participer au gouvernement de Tsipras en janvier 2015, en montrant qu’elles menaient à l’échec. Ce deuxième article porte notamment sur les liens entretenus par Yanis Varoufakis avec la classe politique dirigeante grecque (tant le PASOK historiquement lié à la social-démocratie, que le parti conservateur Nouvelle Démocratie) depuis plusieurs années.

Yanis Varoufakis met l’accent à plusieurs reprises sur le large éventail de ses relations dans le milieu politique grec. Il insiste sur son amitié passée avec Yanis Stournaras (l’actuel directeur de la banque centrale de la Grèce, allié de Draghi et des banquiers privés grecs et étrangers), sur ses bons rapports en 2009 avec Georges Papandréou (qui a mis en œuvre la politique conduisant au premier mémorandum), sur ses relations avec Antonis Samaras (qui a dirigé le gouvernement grec après le deuxième mémorandum) et il consacre une partie importante des 4 premiers chapitres du livre à relater la construction de rapports étroits de collaboration et à certains moments de complicité avec 3 dirigeants de Syriza. Il s’agit d’Alexis Tsipras (qui a conduit le peuple grec au troisième mémorandum), Nikos Pappas (l’alter ego de Tsipras, devenu ministre d’État dans le gouvernement Tsipras I) auquel s’est ajouté, en cours de route, Yanis Dragasakis (avant que celui-ci devienne vice-premier ministre des gouvernements Tsipras I et II). Dans cette deuxième partie, je vais aborder le récit du début de la crise grecque ainsi que les relations de Varoufakis avec la classe politique traditionnelle grecque.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-recit-discutable-de-varoufakis-des-origines-de-la-crise-grecque-et-ses-etonnantes-relations-avec-la-classe-politique-par-eric-toussaint-23/


Source : Madaniya, René Naba, 06-12-2017

«L’appropriation d’une religion planétaire, son interprétation dans un sens ultra restrictif, régressif et répressif ainsi que son instrumentalisation à des fins politiques au service des anciens colonisateurs du Monde arabe et musulman, relève de l’imposture» – RN

Illustration : Document de renonciation à la Palestine en faveur des «malheureux juifs» signé par Abdel Aziz Al Saoud, fondateur de la dynastie wahhabite et remis au délégué de Grande Bretagne Sir Percy Cooks.

Traduction : «Au nom d’Allah, le très miséricordieux, Moi, Sultan Abel Aziz Ben Faysal, Ibn Abder Rahman Al Faysal Al Saoud, admet et reconnaît mille fois à Sir Percy Cooks, délégué de Grande Bretagne, qu’il n’y a pas pour moi aucun empêchement à offrir la Palestine aux malheureux juifs ou tout autre, selon ce que décidera la Grande Bretagne, dont je ne contesterai pas la décision jusqu’à la fin du Monde».

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Source: https://www.les-crises.fr/la-dynastie-wahhabite-et-le-bradage-de-la-palestine-par-rene-naba/


Source : Paul R. Pillar, Consortium News, 19-11-2017

Pendant la « guerre contre la terreur », le gouvernement américain a sous-évalué le nombre déclaré de civils tués (ce qui est bien utile pour préserver une perception positive de la guerre de la part de leurs concitoyens). Mais un nouveau rapport révèle la vérité, déclare un ancien analyste de la CIA, Paul R.Pillar.

Toute personne désireuse de réfléchir de manière approfondie et critique à l’usage de la force armée contre une cible telle que l’État Islamique (EI) ferait bien de lire l’article particulièrement fouillé du New York Times par le journaliste d’investigation Azmat Khan et le professeur Anand Gopal, en Arizona, à propos des pertes civiles causées par la campagne aérienne de la coalition menée en Irak. Les conclusions principales sont que ces pertes sont largement supérieures à ce que l’armée américaine a reconnu jusqu’à présent.

Un drone Predator tirant un missile.

Ce décalage est suspecté depuis quelques temps déjà, si on se base sur le travail initial mené par des organismes privés qui fouillent les articles de presse et les autres informations publiquement disponibles sur le terrain. Khan et Gopal sont allés au delà de ce travail en sélectionnant trois zones tests dans la province du Nineveh dans lesquels ils ont mené une enquête exhaustive, en interviewant des centaines de locaux et en passant en revue les décombres de bâtiments bombardés. Ils ont comparé ces preuves directes, incident après incident, avec ce qu’a dit l’autorité militaire responsable dans ses archives à propos des frappes aériennes qui avaient été menées dans la zone et leurs résultats.

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Source: https://www.les-crises.fr/sous-estimation-du-nombre-de-victimes-civiles-%e2%80%a8par-paul-r-pillar/


Source : CADTM, Eric Toussaint, 11-08-2017

Dans son dernier livre Adults in the Room(https://www.theguardian.com/books/2…), Yanis Varoufakis donne sa version des raisons qui ont conduit à la capitulation honteuse du gouvernement Tsipras en juillet 2015. Il analyse essentiellement la période 2009-2015 tout en faisant des incursions dans des époques plus lointaines.

Avec ce livre volumineux (550 pages dans la version originale en anglais), Yanis Varoufakis démontre qu’il est un grand narrateur. Il réussit par moment à émouvoir le lecteur. Son style direct permet de suivre de manière vivante le cours des évènements.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-propositions-de-varoufakis-qui-menaient-a-lechec-par-eric-toussaint-13/


Source : Joe Lauria, Consortium News, 04-12-2017

Selon Joe Lauria, l’hystérie du Russia-gate est passée d’une simple stratégie visant à neutraliser ou faire destituer Donald Trump à une excuse visant à faire taire ceux qui refusent, aux États-Unis, l’idée d’une nouvelle guerre froide.

A la fin du mois d’octobre dernier, j’ai écrit un article pour Consortiumnews concernant le financement par la direction du parti démocrate et par l’équipe de campagne d’Hillary Clinton de publications non-vérifiées qui ont servi de base à cette histoire controversée d’ingérence supposée de la Russie, sur ordre du président russe Vladimir Poutine, dans les élections présidentielles américaines de 2016.

L’ancienne Secrétaire d’État Hillary Clinton s’adressant à ses partisans lors d’un meeting à Phoenix, dans l’Arizona, le 21 mars 2016 (photo de Gage Skidmore)

Cet article démontrait que les deux sources financées par les démocrates afin de faire croire au Russia-gate sont au mieux sujettes à caution. La première de ces sources est le dossier largement non-authentifié constitué par l’ancien espion britannique Christopher Steele, et composé de documents plus que douteux visant à faire passer Trump pour une sorte de candidat fantoche de la Russie.

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Source: https://www.les-crises.fr/comment-le-russia-gate-legitime-lusage-de-la-censure-par-joe-lauria/


Source : Alastair Crooke, Consortium News, 17-11-2017

Le président Trump et son gendre ont parié que le jeune prince héritier saoudien pourrait exécuter un plan pour remodeler le Proche-Orient, mais le stratagème s’est rapidement effiloché, révélant un amateurisme dangereux, écrit l’ancien diplomate britannique Alastair Crooke.

Aaron Miller et Richard Sokolsky, écrivant dans Foreign Policy, suggèrent que « le succès le plus notable de Mohammed ben Salman à l’étranger pourrait bien être la séduction et la conquête du président Donald Trump et de son gendre, Jared Kushner ». En effet, il est possible que ce « succès » soit le seul succès de MBS.

Le 20 mai 2017, le président Trump serre la main du vice prince héritier saoudien et ministre de la Défense Mohammad ben Salman. (Capture d’écran de Whitehouse. gov)

« Il n’ a pas fallu beaucoup de force de conviction », écrivent Miller et Sokolski : « Avant tout, la nouvelle bromance [une amitié forte entre deux hommes, avec un niveau émotionnel élevé et des démonstrations d’intimité fortes, sans composante sexuelle, NdT] reflétait une convergence opportune d’impératifs stratégiques. »

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Source: https://www.les-crises.fr/le-plan-saoudien-de-trump-seffiloche-par-alastair-crooke/


Emmanuel Macron promises ban on fake news during elections

French president warns democracies are under threat as he sets out plan including emergency blocks on websites

Emmanuel Macron, New Year wishes to the members of the press corps, 01/03/2017 [full transcript]

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Source: https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-promises-ban-on-fake-news-during-elections/


Hier était une bien triste journée pour la liberté d’expression…

S’il faut évidemment lutter impitoyablement contre les fake news, ce n’est sûrement pas à l’État de le faire, car “Malheur au Peuple dont l’État décide de ce qui est vrai ou faux”.

Hélas, en France, nous avons cette triste mentalité de soumission au Pouvoir centralisé, d’amour de la servitude – que nous avons pourtant déjà chèrement payés.

I. Parce que c’est son projeeeeeeeeeeeet ?

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Source: https://www.les-crises.fr/la-censure-dinternet-est-un-tres-mauvais-moyen-de-lutter-contre-les-fake-news/


Le retour des ciseaux d’Anastasie.

Lors de la présentation de ses vœux à la presse, Emmanuel Macron en ciblant de façon transparente la chaîne d’information continue RT France a montré la conception assez effarante qu’il a de la liberté d’expression. Son intervention est très menaçante, puisqu’au-delà du fait qu’elle fait sienne les délires russophobes qui ont actuellement cours aux États-Unis, elle constitue un sévère rappel à l’ordre des journalistes eux-mêmes. Invités non seulement à respecter la stratégie éditoriale des médias nationaux, tous inféodés aux grands groupes, mais à éviter aussi d’exercer leurs compétences dans les organes de presse situés en dehors de ce périmètre étroit. Au détour de certaines phrases, les menaces deviennent plus précises vis-à-vis de ceux qui ne resteraient pas dans la ligne. Et le président d’ajouter qu’il envisage la création de procédures visant à carrément interdire les organes qui ne seraient pas dans la ligne. Emmanuel Macron prévient que les contrevenants pourraient se voir retirer leur autorisation d’émettre par un CSA « repensé ». On peut pourtant le savoir déjà inféodé à la Doxa, avec un service public devenu, en violation de la loi qui fait du pluralisme une obligation, un outil de propagande monolithique digne de la Pravda soviétique. Ou sa complaisance vis-à-vis du déferlement de propagande dont a bénéficié Emmanuel Macron avant, pendant et après l’élection présidentielle. Il faudrait donc « repenser » le CSA ? On peut légitimement être très inquiet.

Pour justifier ce retour des ciseaux d’Anastasie, le Président de la République, prétend vouloir lutter contre les «fake news », concept commode qui permet de disqualifier la contradiction. Car, on sait bien que cette prétention à la « vérité objective » n’est que le masque d’une volonté de stériliser le débat et d’éviter surtout qu’il soit contradictoire. Comme on l’a vu avec les ridicules tentatives de flicage de décodeurs autoproclamés.

« Marmite qui dit cul noir à chaudron ».

Certains commentateurs disent que le Président souhaiterait protéger les médias, appartenant à ses amis, et en difficulté malgré les aides massives de l’État. Et qu’il aurait été maladroit, avec cette intervention en cédant aux penchants bonapartistes que d’aucuns lui prêtent. C’est plutôt le terme aplomb, voire culot qui vient spontanément à l’esprit et que c’est « marmite qui dit cul noir à chaudron». Il a bénéficié d’une complaisance massive des grands médias, poussée parfois jusqu’au ridicule, notamment pendant la campagne officielle des élections présidentielles. On ne reviendra pas sur le recensement des espaces consacrés à chanter ses louanges. Mais on rappellera quand même que la blitzkrieg judiciaire menée pour disqualifier son principal adversaire a quand même été conduite par des magistrats militants en liaison étroite avec une presse qui l’a relayée avec gourmandise. Il est clair aussi que dans un État de droit respectant ses propres règles, en application des règles impératives du code électoral, une bonne partie du coût de cette propagande aurait dû être réintégré à son compte de campagne. Aboutissant à pulvériser le plafond des dépenses avec toutes les conséquences de droit. Nicolas Sarkozy en sait quelque chose.

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Source: https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-president-neo-illiberal-par-regis-de-castelnau/