les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

Comment sauver la planète et nous sauver nous-mêmes – Par Chris Hedges

Friday 3 January 2020 at 07:00

Source : Truthdig, Chris Hedges, 18-11-2019

Roger Hallam, a leader in the international struggle against climate change. (Mr. Fish / Truthdig)

Si vous ne lisez qu’un seul livre cette année, alors ce doit être celui de Roger Hallam « Common Sense For The 21st Century : Only Nonviolent Rebellion Can Now Stop Climate Breakdown And Social Collapse » [Le sens commun pour le XXIème Siècle : Seule la rébellion non-violente peut mettre fin à la dégradation du climat et à l’effondrement social, NdT]

Le livre de Hallam, limpide et concis, qui fait écho à l’ouvrage « Le sens commun » de Thomas Paine, dit ce qu’une grande partie d’entre nous sait maintenant être vrai mais n’exprime jamais : Si nous ne remplaçons pas rapidement les élites dirigeantes, cela en sera fini de nous en tant qu’espèce. C’est un argument convaincant et bien argumenté en faveur de la rébellion mondiale – la seule forme de résistance qui peut nous sauver de l’effondrement des écosystèmes et du génocide dus à l’activité humaine. Il analyse correctement l’incapacité des militants écologistes de groupes comme 350.org à comprendre et affronter le pouvoir mondial des entreprises et avoir ainsi un impact significatif alors que nous nous acheminons vers un écocide. « Le sens commun pour le 21ème siècle » est un manuel de survie pour l’espèce humaine.

« Le système corrompu va tous nous tuer si nous ne nous révoltons pas », prévient sans détour Hallam, cofondateur de Extinction Rebellion.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/comment-sauver-la-planete-et-nous-sauver-nous-memes-par-chris-hedges/


Sectes : la Miviludes bientôt placardisée ? Par Thomas Rabino

Friday 3 January 2020 at 06:30

Source : Marianne, Thomas Rabino, 13-12-2019

La Miviludes, privée du quart de ses effectifs, quittera le 1er janvier prochain le giron de Matignon pour intégrer le ministère de l’Intérieur. Malgré le semblant de garanties données par l’exécutif, l’action antisectes a du plomb dans l’aile.

La publication de cet article a semble-t-il fait bouger quelques lignes. Sollicité à plusieurs reprises par Marianne, le gouvernement nous a adressé les précisions suivantes dans la soirée qui a suivi sa mise en ligne, ce vendredi : le site internet de la Miviludes fera l’objet d’une « remise à niveau technique en 2020 » qui ne remet pas en cause son existence. Dont acte. Au centre de toutes les inquiétudes, les archives de la Mission « seront transférées en toute sécurité au SG-CIPDR[Secrétariat général du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation, NDLR]. » En résumé, « il n’est évidemment pas question de détruire les archives ». Cette remarque n’avait cependant rien d’évident selon plusieurs témoins des réunions préparatoires au déménagement de la Miviludes, pendant lesquelles la « destruction des archives » a été évoquée pour pallier le manque d’espace.
Il en va de même pour les locaux exigus originellement accordés à la Miviludes : « Il n’a jamais été question de limiter à ce point l’espace dévolu à la Miviludes, assure le service communication de Matignon. Celle-ci disposera de l’espace suffisant pour que les agents puissent travailler, recevoir les personnes et entreposer les archives. L’identification des surfaces et locaux concernés est en cours et les décisions sur ce point seront prises dans les semaines à venir. » Des éléments plutôt rassurants aux airs de rétropédalage… Affaire à suivre.

Au sein de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), mais aussi dans les milieux associatifs, au Sénat et à l’Assemblée nationale, on s’interroge : pourquoi supprimer un organisme qui, en dix-huit ans d’existence, a prouvé son efficacité malgré un budget n’excédant pas les 500.000 euros ? Pourquoi réduire son personnel déjà peu étoffé pour le faire passer de 14 à 9 membres, alors que les 3 000 signalements de mouvements sectaires recensés l’année dernière traduisent une hausse de 23 % par rapport à 2017 ? « Personne ne comprend le sens de cette dissolution de fait », glisse à Marianne un proche de la Miviludes. « Chaque semaine, une église évangélique ouvre ses portes en France, avec des pasteurs autoproclamés qui prétendent ‘‘guérir l’homosexualité’’ ! La Scientologie vient d’investir 33 millions d’euros dans un siège social de 7.000 mètres carrés à Saint-Denis et le complotisme prolifère, porté par des mouvements sectaires très actifs sur internet », rappelle notre interlocuteur. En bref, la Miviludes est plus indispensable que jamais. Son existence paraît néanmoins sérieusement compromise.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/sectes-la-miviludes-bientot-placardisee-par-thomas-rabino/


Comment Boeing se suicide

Friday 3 January 2020 at 06:00

Source : De Defensa, Bryan Dyne, 14-12-2019

On sait que l’affaire Boeing-737Max est devenue une crise en soi, qui mérite d’être suivie avec attention dans la mesure où elle reflète bien les comportements et l’évolution du Corporate Power dans cette époque de crise générale, ou Grande Crise d’Effondrement du Système. La crise Boeing-737Max est d’autant plus intéressante qu’elle réunit des éléments fondamentaux de la postmodernité et de notre contre-civilisation :

• un ensemble crisique type du système de l’américanisme ;
• une entreprise gigantesque du point de vue du capitalisme américaniste et globalisé, c’est-à-dire des points de vue financier et commercial, comme deuxième entreprise des USA en volume financier et premier exportateur des USA ;
• une entreprise qui conçoit et fabrique des produits à l’avant-garde de la technologie opérationnelle ;

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/comment-boeing-se-suicide/


La trajectoire suicidaire du capitalisme – Par Jonathan Cook

Thursday 2 January 2020 at 07:00

Source : Consortium News, Jonathan Cook, 03-12-2019

Ceux qui vivent en Occident n’ont qu’un son de cloche – celui d’un triomphe contre le communisme, écrit Jonathan Cook

Si l’on arrive à se sortir de l’urgence climatique, il se pourrait bien qu’on en vienne à considérer les quelques décennies de la guerre froide, après la seconde guerre mondiale, comme des jours heureux – du moins en comparaison de la situation du moment.

La guerre froide était la lutte de pouvoir entre deux empires économiques qui visaient l’hégémonie mondiale – avec d’un côté les États-Unis et ses vassaux, dont l’Europe, et de l’autre la Russie et ses États vassaux, regroupés au sein de l’Union Soviétique. C’était une lutte entre un capitalisme conduit pas les USA et ce qui était présenté comme un genre de « communisme » conduit par les soviétiques.

Cette lutte a conduit à une course aux armements hors de prix, à l’accumulation rapide de vastes arsenaux nucléaires, à l’équilibre de la terreur, à des bases militaires dans tous les coins de la planète et à la diabolisation de son opposant par chacun des camps.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/la-trajectoire-suicidaire-du-capitalisme-par-jonathan-cook/


Le rôle des États-Unis dans la crise du Liban n’est pas reconnu – Par As`ad AbuKhalil

Thursday 2 January 2020 at 06:30

Source : Consortium News, As`ad AbuKhalil, 04-12-2019

La plus grande partie de la classe dirigeante corrompue du Liban sont des clients des États-Unis et de l’Arabie Saoudite, pas de l’Iran. Mais ce fait est trop peu commode pour que les médias occidentaux le soulignent, écrit As`ad AbuKhalil.

De toutes les causes sous-jacentes de la crise actuelle du Liban, le rôle des États-Unis reste le moins reconnu, non seulement par les médias occidentaux mais aussi par ceux du Liban.

Faites une recherche Google sur « la crise du Liban » dans la rubrique « nouvelles » et vous ne trouverez probablement aucun titre mentionnant les États-Unis. Une recherche plus ciblée sur « l’ingérence américaine dans la crise du Liban » fait apparaître un article de Reuters qui présente l’idée, non pas comme une prémisse naturelle, mais plutôt comme une accusation isolée. « Le Hezbollah accuse les États-Unis de s’ingérer dans la crise du Liban. »

Dans la mesure où une quelconque référence à l’histoire récente serait évoquée par les médias, on dira que le Liban a toujours été un lieu d’intervention étrangère et que le système communautariste a invité, depuis le XIXe siècle, divers mécènes extérieurs. Mais le rôle des États-Unis éclipse tous les autres – et de loin. La diffusion des câbles diplomatiques de WikiLeaks en provenance du Moyen-Orient a révélé à quel point l’ancien ambassadeur américain Jeffrey Feltman était le véritable leader du Mouvement du 14 mars, qui est la coalition pro-saoudienne qui s’est formée (du jour au lendemain) après l’assassinat de Rafiq Hariri en 2005.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/le-role-des-etats-unis-dans-la-crise-du-liban-n-est-pas-reconnu-par-asad-abukhalil/


La grève du 5 décembre au 20h de France 2 : quatre jours de propagande – Par Pauline Perrenot

Thursday 2 January 2020 at 06:00

Source : ACRIMED, Pauline Perrenot, 05-12-2019

Après une observation du 20h de France 2 du 1er au 4 décembre, le bilan est sévère pour le service public. Son traitement de la grève du 5 décembre, qui n’invite à aucune prudence langagière, se résume en un mot simple : la propagande.

Commençons par quelques chiffres : sur les quatre jours ayant précédé la journée de grève du 5 décembre, la rédaction du 20h a consacré 25 sujets à cette journée, pour un total de près de 52 minutes. Sur ces 25 sujets, seuls quatre sont « dédiés » réellement au fond de la réforme : deux sur les régimes spéciaux, un autre sur le montant des pensions et le quatrième, prétendant « suivre » un syndicaliste (nous y reviendrons). Syndicalistes qui sont, du reste, totalement marginalisés dans les différentes éditions, puisqu’ils ne s’expriment sur le « fond » du sujet que… 1 minute et 8 secondes au total [1] !

Un « temps de parole », si on peut encore l’appeler ainsi, qui contraste avec celui accordé aux usagers, dirigeants d’entreprises, hôteliers, commerçants, cadres des hôpitaux interrogés sur l’organisation de leurs services, cadres de la SNCF, personnels non-grévistes de la RATP ou tout autre interlocuteur « impacté », que la rédaction a choisi de mettre au premier plan de ses reportages : 7 minutes et 38 secondes : soit sept fois plus que les syndicalistes.

Mais alors, de quoi France 2 a-t-elle bien pu parler ? Eh bien de ce dont ont parlé la plupart de leurs confrères, comme nous l’avions noté dans le cas du Journal du dimanche et du Parisien : du coût des régimes spéciaux, de l’organisation des usagers, de la galère à venir, du micmac des patrons d’entreprises et, bien sûr, des risques de « dérapages » en série. En images, et les sujets sont exhaustifs, ça donne ceci [2] :

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/la-greve-du-5-decembre-au-20h-de-france-2-quatre-jours-de-propagande-par-pauline-perrenot/


Bonne année 2020 !

Wednesday 1 January 2020 at 06:00

Je vous souhaite, en mon nom et au nom de toute l’équipe du blog, une très bonne année 2020 – qui va s’avérer riche en changement pour ce site.

Et cette année, c’est en vidéo 🙂 :

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/bonne-annee-2020/


Julian Assange : ce que nous savons. Par Viktor Dedaj

Tuesday 31 December 2019 at 07:00

Je vous propose de finir l’année avec ce coup de gueule de Viktor Dedaj, sur le scandaleux cas Assange

Source : Le Grand Soir, Viktor Dedaj, 20-12-2019

Nous savons que : Julian Assange est un citoyen australien. La société de publication qu’il a co-fondée (Sunshine Press) est domiciliée en Islande et leur site Wikileaks est hébergé.. euh… quelque part.

Nous savons qu’Assange n’a violé aucune loi d’une juridiction dont il dépendait. Aucune. Jamais. Nous savons en effet qu’il n’a jamais été accusé de viol en Suède (si vous avez l’impression du contraire, débrouillez-vous avec votre source d’information préférée). Nous comprenons donc que « l’enquête préliminaire » interminable d’une procureure suédoise n’a jamais été qu’une opération de rabattage du gibier Assange vers le piège états-unien.

Nous savons aussi que Julian Assange n’a jamais été sous une juridiction US. Et donc qu’une « extradition » de Julian Assange vers les Etats-Unis ne sera pas une décision de justice en application de je ne sais quelle loi, mais bel et bien l’aboutissement d’une opération d’enlèvement par les Etats-Unis d’un journaliste étranger, enlèvement décidé et préparé de longue date et sous couvert d’un « droit » qui a été bafoué de bout en bout dans cette affaire. Nous savons donc que ce qui se prépare contre lui n’est pas une « extradition »mais un enlèvement, un kidnapping, une « remise forcée ».

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/julian-assange-ce-que-nous-savons-par-viktor-dedaj/


ARTE | Propagande : Fabrication du consentement

Tuesday 31 December 2019 at 06:30

Source : Arte, Youtube, 25-11-2019

A priori, la guerre, c’est nul. Pourtant on continue d’envoyer des soldats se faire plomber le popotin aux quatre coins du monde. Mais quelle est la recette pour convaincre tout un peuple du bien-fondé d’une ingérence militaire à l’étranger ? Un bon plan de com’ évidemment !

De l’expansion chinoise aux crises du Moyen‐Orient en passant par la menace nucléaire nord-coréenne et les tweets de Trump, la planète tourne à un rythme effréné. Casus Boloss retourne les cartes pour décrypter le monde, l’histoire contemporaine des États et de leurs dirigeants, ces « boloss » qui tiennent notre avenir entre leurs mains pour le meilleur et pour le pire.

Source : Arte, Youtube, 25-11-2019

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/arte-propagande-fabrication-du-consentement/


Patrick Lawrence : L’intérim de l’auto-illusion américaine sur la Bolivie

Tuesday 31 December 2019 at 06:00

Source : Consortium News, Patrick Lawrence, 25-11-2019

Lire ce qui vient d’arriver à Evo Morales dans la presse grand public c’est entrer dans une galerie des glaces.

Dans quelques années, peut-être dans une génération, il sera permis de décrire la démission d’Evo Morales d’il y a deux semaines comme ce qu’elle était : un coup d’État que les États-Unis ont préparé comme ils en ont préparé des dizaines d’autres depuis qu’ils sont devenus une superpuissance en 1945. La reconnaissance n’aura pas d’importance à ce moment-là. Les événements en question seront confortablement éloignés dans le temps. Les responsables de la destitution du président bolivien seront soit à la retraite, soit décédés. Les États-uniens n’auront trompé aucun Bolivien, car cet automne sera gravé dans leur mémoire, mais les États-uniens se seront encore une fois trompés eux-mêmes.

C’est souvent ainsi que Washington écrase les aspirations démocratiques des autres en renversant des dirigeants légitimement élus et en les remplaçant par des personnalités – généralement corrompues, souvent dictatoriales, par définition antidémocratiques – à son goût. Il a fallu des décennies pour que les États-Unis reconnaissent le coup d’État dirigé par la CIA en 1953 contre le gouvernement Mossadegh en Iran : Le président Barack Obama l’a fait (sans s’excuser) en 2009. Quarante-cinq ans plus tard, Bill Clinton a passé une demi-journée au Guatemala pour exprimer ses regrets au sujet du coup d’État qui a fait tomber le président Jacobo Árbenz en 1954.

C’est ce qui nous attend maintenant dans le cas de la Bolivie – une longue période d’auto-illusion, qui ne se termine que lorsque la vérité fait peu de différence et que la responsabilité ne peut plus être imputée.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/patrick-lawrence-l-interim-de-l-auto-illusion-americaine-sur-la-bolivie/